Pâques en Provence 2013

La Farlède (83)

La découverte du  Massif des Maures, un  paradis pour les amoureux de la nature, des vieilles pierres et d’Histoire.

 

    

                                                                                                             

   Comme Il est de tradition depuis 1934;  Paul de Vivie (1853-1930) installé à Saint-Etienne, c'est de là qu'au début du siècle, il aimait rejoindre, d'une seule traite sa Provence natale. A partir de 1924, il donne rendez-vous aux lecteurs de la revue "Le Cycliste" aux Baux de Provence. Ainsi est née la concentration de Pâques. Chaque année, jusqu'en 1930, sous l'égide de la Fédération, il invite les cyclotouristes au meeting pascal. Vélocio meurt en mars 1930, André de Boubers, Président de la FFSC (devenue la FFCT), propose alors que ce meeting soit organisé chaque année en souvenir de Vélocio. Depuis lors, les instances de la Fédération ont perpétué ce meeting, de manière continue et assidue, en respectant le caractère simple de cette manifestation.                                                     
                                                                                                                                    
 Cette année c'est à La Farlède dansleVar que le rendez-vusPascal fut donnée, Cette commune anciennement pauvre est devenue, grâce à sa plaine fertile, la capitale de la violette. Ces fleurs cultivées d’octobre à mars étaient envoyées à Paris dans des « toilettes », puis les anémones détrônèrent les violettes qui furent supplantées par les cultures maraîchères. Dans les années 1960, des propriétaires farlédois construisent des serres, devenant ainsi les pionniers de la culture sous serre. Il suffit de parcourir les chemins ou les routes pour voir encore maintenant, briller sous le soleil, ces structures.     

     

  Devise du village « Dou Souléu Tou bén » : « Du soleil vient tout le bien »
     
La commune est dominée par Le Coudon (700 m). Elle s’étend le long de ses flancs, puis à ses pieds sur 811 ha. C’est la part la plus petite qui lui fut attribué lors de la division des terrains des quatre communes Solliès-ville, Solliès-Pont, Solliès-Toucas, La Farlède.  

     

   Le village de Collobrières doit son appellation au réal Collobrier, ou rivière de couleuvres, à l’époque où les Romains exploitaient les mines de plomb, de cuivre et de fer,Le Réal Collobrier, bien qu’il n’ait pu endiguer les passages désastreux des “Grandes Compagnies de Turenne”, fin 14ème siècle et le pillage par les troupes savoyardes, lors du siège de Toulon en 1707, a servi cependant à protéger la population contre les épidémies de grandes pestes de Provence.
     

Immergé dans la forêt des Maures, le village a toujours vécu des ressources de celle-ci : pâturage, élevage, exploitation du bois et du liège.C’est un enfant du pays, Aumeran qui alla chercher en Espagne le secret de la transformation du liège en bouchon. En 1850, la commune comptait 17 bouchonneries, 3 scieries, et plusieurs mines de plomb, cuivre, fer.Les maisons de maître qui longent le boulevard principal racontent l’histoire de ces industries jadis florissantes et contrastent avec les maisons médiévales du vieux village.Aujourd’hui, la forêt reste un élément important dans la vie et dans le coeur des Collobriérois.

 

     

   Classé comme l'un des villages les plus fleuris de France, Bormes les Mimosas est souvent comparé grâce à son vieux village à une crêche provençale :
     
 

Pittoresque village provençal accroché à flanc de colline, Bormes s'impose comme l'un des villages les plus fleuris du département, primé au concours européen des Villes et Villages fleuris. En février il apparaît noyé dans la floraison dorée des mimosas dont les variétés les plus extraordinaires foisonnent ici. Les grappes généreuses exhalent des parfums doux et enivrants qui parfument places, rues et jardins. Tout au long de l'année, ne pas hésitez  à emprunter le sentier botanique qui serpente dans les ruelles du vieux village. Bormes est aussi un village chargé d'histoire étageant aux pieds des ruines de son château des rues et des ruelles aux noms pittoresques : Rompi-Cuou, Venelle des Amoureux, Plaine des Anes... Vous découvrirez au détour de celles-ci des vestiges de remparts, des poternes, des passages couverts que l'on appelle chez eux des cuberts.

   

     

  Plus loin, après avoir traversé pinèdes et coteaux de vignes dans une nature magnifiquement sauvage et protégée, vous apprécierez les plage de Cabasson, de l'Estagnol, de Pellegrin et de la Favière. C'est sur le hameau de Cabasson, ancien village de pêcheurs, que se trouve le célèbre Fort de Bregançon (sur une petite presqu'ile), résidence d'été des Présidents de la République Française.
     

 Le terroir
La truffe
Le Haut-Var produit deux sortes de truffes : la truffe noire (Tuber Melanosporum) et la truffe blanche (Tuber Aestivum). La première, de loin la plus fameuse.
La figue
Fruit méditerranéen par excellence, la figue donne le meilleur d'elle-même sous le soleil de Provence. D'un naturel facile, peu exigeant (si ce n'est qu'il n'aime pas l'ombre et qu'il a besoin d'eau), le figuier est un robuste producteur au long cours. Entre Toulon et Hyères, dans le Var, la Figue de Solliès (AOC).
Le miel
Le Sud-Est est l'une des premières régions apicoles de France, avec près de 10 % de la production nationale, essentiellement organisée autour d'exploitations familiales attachées à la qualité de leur production qui est favorisée par les conditions locales.
Les fromages
Devant sa saveur à la variété des pâturages, ainsi qu'à une fabrication artisanale de qualité, le fromage de Provence compte peu de stars, mais une vaste mosaïque de produits. Sur un territoire contrasté
L'huile d'olive
Il existe dans le monde un centaine de variétés d'olives différentes. De Nice à Arles, on en cultive principalement une quinzaine. Certaines pour être dégustées à table, comme l'Aglandaou, la Grossanne ou la Picholine, qui est la variété la plus répandue en France. D'autres sont spécifiquement destinées à être pressées pour obtenir de l'huile, comme par exemple la Bouteillan, surtout cultivée dans le Var, la Négrette ou le Vermillon. Quelques unes enfin peuvent et se consommer et faire de l'huile. C'est le cas de la Salonenque que l'on trouve quasi exclusivement autour de Salon-de-Provence et qui peut se déguster cassée comme être amenée au moulin.

 

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