Semaine internationale de cyclotourisme 2012 Niort / Chauny du 4 au 11 aout
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Depuis l’extension du secteur piéton, il fait bon flâner dans l’hyper
centre. La ville est en pleine transformation, mais elle offre déjà
un environnement urbain plus séduisant. De la Brèche à la Sèvre,
Niort renoue avec son passé et met en valeur son patrimoine historique :
l’emblématique Donjon d’Aliénor d’Aquitaine, les Halles de style Baltard
ou encore l’ancienne usine Boinot, témoin de l’époque où la chamoiserie
faisait la réputation de Niort. |
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Au bord de la Sèvre Niortaise, se dresse un des plus beaux ensembles
de donjons jumeaux romans de France. Ils formaient le réduit central d'un
vaste château en forme de quadrilatère. C'est Henri II Plantagenêt qui,
voulant mettre en valeur et en défense les domaines que sa femme, Aliénor
d'Aquitaine, lui apportait par son mariage, décida de faire construire à
la fin du XIIe siècle le château de Niort et d'en faire une forteresse
inexpugnable. Les deux donjons sont approximativement carrés. Le
donjon sud mesure 28 mètres de hauteur, le donjon nord 23 mètres. Leur
plan est semblable : une tour cylindrique pleine englobe chaque angle et
un contrefort médian consolide les murs. Le donjon sud est un exemple
typique de l'architecture militaire de cette époque : murs épais,
contreforts, ouvertures peu nombreuses et de dimensions réduites. Il est
armé sous son crénelage de mâchicoulis sur arcs (faces nord-est et
sud-ouest). Le donjon nord qui s'écroulera partiellement en 1749 fut
reconstruit en 1750. Il est moins haut que le donjon sud et son allure
générale est un peu moins austère. A l'origine, les deux donjons,
surmontés d'une terrasse crénelée et distants de 16 mètres étaient reliés
entre eux par des courtines entre lesquelles s'étendait une cour
intérieure pavée. Ce n'est qu'au XVe siècle, que fut élevé le corps de
bâtiment ce ntral.Le Donjon est aujourd'hui classé monument historique. |
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Construite en 1869 par Durand, cette architecture de fonte et d'acier
dans le style de Baltard est le troisième marché couvert de Niort (les
halles médiévales de Niort furent considérées comme les plus vastes du
royaume). Le bâtiment actuel formé d'une vaste nef centrale et de deux bas
côtés a été cantonné postérieurement de deux galeries ouvertes sur la
place du Donjon et rue Brisson. Chaque façade est ornée en son
centre de trois arcatures abritant une porte d'entrée. Celle-ci est
surmontée d'un fronton en fonte moulée ornée des figures de Mercure, Dieu
du Commerce et des voleurs, et des Cérès entourée des attributs de
l'agriculture, fruits, légumes, etc... Bel exemple de la survivance
antique dans une architecture moderne, l'ensemble du site des halles est
inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.Depuis
1986, la Ville de Niort restaure par tranche cet édifice remarquable avec
le soutien financier de la Direction Régionale des Affaires Culturelles,
du Conseil régional et du Conseil général. Ont déjà été rénovés : les
verrières, la couverture ardoise, les persiennes intérieures, les voûtes,
les soubassements, les balustrades, les menuiseries...
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L'église remonte au XIVe s., mais doit en bonne partie son aspect
actuel aux XVe et XVIe s. Son plan présente une nef centrale, assez large,
cantonnée de deux nefs secondaires où sont ouvertes des chapelles.
L'ensemble est couvert de voûtes à huit nervures selon le procédé du
gothique angevin ou "Plantagenêt ". L'entrée principale du côté
Nord, s'orne d'un remarquable portail du XVIe siècle, dédié à la Vierge,
où se mêlent les éléments décoratifs d'un gothique finissant et ceux de la
Renaissance. L'architecte M. Berthomé en est l'auteur, il éleva aussi le
clocher ainsi qu'une tribune intérieure, détruite, du côté sud. C'est en
1771 que le maître autel fut transféré à l'Ouest et que l'on désorienta
ainsi l'église. Deux portails furent alors ouverts de part et d'autre de
l'important vitrail (XVIe s. - XVIIe s.) éclairant la nef et dont le thème
est l'Arbre de Jessé. Côté Sud, on remarquera dans la première chapelle,
les tombeaux de marbre (XVIIe s.) de la famille des Baudéan-Parabère,
ainsi que l'épitaphe en cuivre de Françoise Tiraqueau (XVIIe siècle). Plus
loin deux importants tableaux peints par Lattainville (XVIIIe siècle). A
l'entrée du clocher, une descente de croix de bonne facture due au pinceau
de Bernard d'Agesci (1810). La chaire de style néo-gothique (1877) comme
le chemin de croix, en chêne sculpté, sont d'une remarquable exécution.
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La
suite
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