Vézénobres
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Spectaculaire, perché sur l'emplacement d'un ancien oppidum,
Vézénobres est au carrefour des Cévennes et de la Provence. Ce site
stratégique fut habité au fil du temps par des Ligures, des Celtes, des
Volces et des Romains. En raison de cette situation privilégiée, les
Romains initièrent une voie romaine qui prendra de l'ampleur au Moyen-Age
et se transformera en un axe de pèlerinage et de commerce reliant le
littoral méditerranéen à la France du nord : le Chemin de
Régordane.
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Vézénobres s'impose comme le
conservatoire patrimonial du piémont cévenol. Les façades de ses maisons,
en belle pierre calcaire, sont des rébus à l'attention des apprentis
architectes.
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Des maisons datent vraisemblablement
de la fin du XIIème siècle. Elles présentent des cordons de losanges
surmontés d’élégantes moulures (ces motifs se retrouvent plus souvent sur
les portails et les absides des chapelles romanes de la région, ainsi,
dans le voisinage, à St-Hilaire-de-Brethmas). Ces demeures ont sans doute
été construites par des marchands pisans ou gênois qui auraient établi ici
un comptoir sur le chemin de Régordane, route à grande fréquentation
commerciale, axe d’échanges économiques entre le massif Central et la
Méditerranée : ports de Saint-Gilles puis d’ Aigues-Mortes (route du
sel).
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Cheminet en forme de lanterne, elle
est sur le toit du château du Marquis de Thoiras, actuellement l'Hôtel de
Ville.
Des cinq portes fortifiées médiévales du village, seule la porte de Sabransubsiste, surmontée par la tour de l'horloge.
On remarque son appareillage en « bossage » (aspect bombé de la
pierre du fait de son travail au marteau)qui permet d'identifier sa
construction au début du XIIIème siècle.
Au XVIIIème siècle, elle a été surmontée d'un
clocher et de l'horloge. En descendant la rue de l'Horloge, une fois la
porte franchie, on remarque l'amorce du mur des remparts et le chemin de
ronde sur les hauteurs de la porte. Cette porte
doit son nom à la famille Sabran, l'une des plus illustres familles de
Provence et du Languedoc qui trôna, dès le XIème siècle, sur le Duché
d'Uzès et la baronnie de Sabran
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Vézénobres fut célèbre pour sa production de figues
sèches. Celles-ci étaient vendues à l’automne lors de la foire de la
Saint-André. Vézénobres renoue avec cette tradition en accueillant
depuis 2000 les 1ères plantations en provenance du conservatoire Botanique
National, situé sur l’île de Porquerolles, qui a décidé de dédoubler par
sécurité ses collections. Une centaine de variétés
est donc implantée sur un terrain municipal, sous la cité médiévale. Sur
le thème de la figue, si cher à Vézénobres, noter également la Figoulade
(marché de la figue fraîche le 3ème dimanche d’août ainsi que les journées
méditerranéennes de la figue, le dernier week-end d’octobre).
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Le château de
Bernis-Calvière
Charles-François de Calvière, officier de la
Garde Royale, épousa en 1733 Françoise Olympe de Boucoiran, fille
d'Alphonse de Calvière, seigneur de Vézénobres et de Boucoiran. Devenu
marquis de Vézénobres et baron de Boucoiran, Charles-François décida de
construire à Vézénobres un château (1740-1750) avec l'appui de l'architecte
Guillaume Rollin d'Alès. Apprécié de Louis XV, le marquis souhaita que ce
château symbolise sa réussite. Pour ce faire, il s'inspira fortement du
château de Versailles. Le château
appartient aujourd'hui à ses descendants, les Bernis de Calvière
mais ne se visite
pas
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