La vélo route du Lot

Moins connu que la Loire à Vélo, la vallée du Lot à tout son charme. Amateurs de balades cyclistes, en famille ou entre amis, la véloroute - vallée du Lot fait le bonheur des flâneurs en quête de découvertes, qu'elle soit culturelle, gastronomique ou humaine. En suivant les méandres du Lot, nous découvrirons ainsi la douceur de vivre du sud-ouest. N'hésitez plus allé parcourir les 160 km d'itinéraires balisés et jalonnés, au fil de l'eau, sur la vélo route entre Aiguillon dans le Lot et Garonne et Cahors dans le Lot. A la journée, sur plusieurs jours, toutes les formules sont possibles!

 

C'est au nord du Mont Lozère, à 1214 m d'altitude que le Lot prend sa source, pour se jeter 481 km plus loin dans la Garonne, à Aiguillon. Au fil de l'eau, entre plaine et montagne, la Vallée du Lot dévoile ses paysages et ses activités faconnées par la rivière, ses villages, ses traditions, ses richesses, ses hommes...La Vallée du Lot enseigne un véritable art de vivre, celui des plaisirs simples, de la gastronomie et des loisirs pour tous! Laissons-nous porter et découvrir une vallée qui vit toute entière au rythme de sa rivière.  C'est au départ d'Aiguillon que nous commençons cette découverte .                                                                                                              

     
La vallée du Lot suscite la curiosité des étrangers, comme ce groupe de la République tchèque. avec une organisation bien rodée, remorque avec toute la logistique pour la restauration et le port des bagages et des toile de tentes.
 Pour une soixantaine de cyclotouristes, seul, à deux, en couple ou en famille, un exemple que pourrions prendre dans nos randonnées.  
Ce fruit de terroir, qui fait partie du patrimoine agricole du Sud-Ouest depuis plusieurs siècles, requiert une attention de tous les instants. De la prune d'Ente au Pruneau d'AGEN, le chemin est long pour obtenir cette gourmandise à la pulpe fine, souple et savoureuse que l'on surnomme "l'Or noir d'Aquitaine. Un bon pruneau c'est d'abord une prune récoltée à pleine maturité.
La récolte se fait traditionnellement entre mi-août et mi-septembre quand la prune arrive à pleine maturité et que se produit la chute naturelle des fruits ou celle provoquée par un léger secouage de l'arbre. Après le séchage, l'opération de tri est très importante, car elle permet d'écarter les fruits fendus, blessés ou tachés et les fruits mal séchés. Cette opération s'effectue généralement à la main, sur des tapis de triage ou sur les claies de séchage avant le stockage.

En 1556, le moine Angoumois André THEVET ramène pour la première fois des graines du tabac en France. Le tabac triomphe en France grâce à Jean NICOT. Celui-ci, croyant à l'effet curatif de la plante, envoie de la poudre à la Reine Catherine de Medicis afin de traiter les terribles migraines de son fils François II. Le traitement a du succès et le tabac devient ainsi “l'herbe à la Reine” dont la vente sous forme de poudre est réservée aux apothicaires. En l'honneur de Jean NICOT on appelle le tabac à partir de maintenant “Nicotiana Tabacum”. Sous Louis XIII le tabac est toujours consommé comme médicament en poudre. Mais de plus en plus, on le fume dans la pipe par plaisir. Le Cardinal de RICHELIEU instaure un Droit de Douane à l'entrée des tabacs qui, à cette époque, étaient encore importés du Nouveau Monde. Cette décision entraîne, 7 ans plus tard, de premières plantations en France, à Clairac (Lot-et-Garonne).

A partir de 1816, l'autorisation de culture est donnée, petit à petit, à quelques départements.1950 : Le tabac est cultivé dans 55 départements, avec 105 000 producteurs sur 28 000 hectares. 1995 Privatisation de la Seita (" Société d'Exploitation Industrielle des Tabacs et Allumettes "), ancien organisme public assurant un monopole d'Etat, sous la dépendance du ministère de finances. 2006 Entrée en vigueur d'une nouvelle OCM tabac. Ce règlement, voté par le Conseil Européen en 2004, conduit à la disparition totale des aides directes couplées à la production de tabac à partir de 2010. Par conséquent, certaines régions européennes connaissent alors un effondrement, voire une disparition totale de la culture. En France, la production baisse sensiblement.


Une maison à colombages ou maison à pans de bois (expression plus adaptée lorsque la maison est à plusieurs étages), est une maison constituée de deux éléments principaux. Une ossature de bois, constituée de pans de boi. Les pans de bois sont constitués de sablières hautes et basses, de poteaux, de décharges et de tournisses. Le hourdage, qui forme les murs et qui a un rôle de remplissage et de raidisseur. Il est fait de briques (crues le plus souvent), de moellons ou de matériaux légers comme le torchis ou le plâtre. Cette technique, connue dans l’antiquité romaine sous le nom d'opus craticium, a été utilisée en France au moins dès le Haut Moyen Âge jusqu’au XIXe siècle. Cependant, dès le XVIIe siècle et durant tout le XIXe siècle, on plâtre les façades des maisons à pans de bois afin de leur donner un aspect plus luxueux et moderne. Mais de nombreuses maisons à colombage subsistent un peu partout en Europe et des plans de restauration sont mis en œuvre afin de conserver ce type d’habitat considéré comme un patrimoine architectural.

Le lieu dit «Moulin du lot» à Ste-Livrade, parcelle de 6 ha, fut choisi par les décrets-lois de Laval et de Daladier en octobre 1935 relatifs à l’expropriation, pour servir de cantonnement aux ouvriers qui devaient construire une immense poudrerie sur la rive gauche du lot entre Casseneuil et Ste-Livrade. Une fois l’expropriation effectuée de manière douloureuse le chantier commence en octobre 1939, un mois après le début du deuxième conflit mondial. Les entreprises attributaires du chantier s’installent et recrutent par voie de presse ouvriers, maçons, cimentiers, mécaniciens, terrassiers… Sept mois d’activité effrénée furent stoppés par l’occupation allemande, la poudrerie ne verra jamais le jour.Après le drame de Dien Bien Phu et les accords de Genève en 1954, l’Indochine est partagée en deux, tous ceux qui ne veulent pas vivre sous le régime du Nord Vietnam sont rapatriés en France à partir d’avril 1956. Ils sont accueillis sur la commune de Sainte Livrade dans ce camps qui deviendra le Centre d’Accueil des Rapatriés d’Indochine (CARI) puis plus tard le Camps d’Accueil des Français d’Indochine (CAFI). Ce site situé à l’écart de la ville plus que spartiate est constitué de bâtiments (types baraquements) alignés, ordonnés et intercalés d’espaces publics. Désaffecté depuis 1947,........

.......... il a fallu le réaménager dans la précipitation, dans l’urgence. En 1956, c’est donc l’arrivée des Indochinois, plus de 1200 personnes dont 740 enfants. Les cantonnements sont découpés en 300 logements de 2, 3 et 4 pièces. Ils ne comprennent ni salle d’eau, ni eau chaude, les latrines sont à l’extérieur. Le camp est sous tutelle de l’armée ; une administration, un dispensaire, deux commerces de produits asiatiques, une école et une entreprise locale complètent cette vie relativement cloisonnée. De plus, il possède une forte identité urbaine car une église et une pagode sont présentes sur le site. seuls aménagements qui sont apportés au fil du temps sont l’introduction de chauffage dans un premier temps au bois puis au fioul et enfin électrique dans les logements, mais point de grands changements. Cette situation va perdurer jusqu’au début des années 80. En 1999, la municipalité s’engage avec l’aide de l’Etat dans un programme dit « de travaux d’urgence » afin d’apporter un minimum de confort (douche, WC, fermetures portes et fenêtres…) aux personnes arrivées en 1956 (« les ayants droit »). Ce programme coûtera 1 millions de francs. Malheureusement ces travaux n’ont pas été suffisants pour que le confort des habitants soit réellement bouleversé.
Fondée en 1253 par Alphonse de Poitiers, aux confins du Périgord et de la Guyenne, pour servir de point d'appui aux places fortes échelonnées dans le Haut-Agenais, Villeneuve-sur-Lot comptait parmi les plus vastes et les plus puissantes bastides du Sud-Ouest.Edifice construit au XVIe siècle, suite dit la légende à la découverte d’une statuette de vierge au fond du lot, par un marin qui dégageait son embarcation.
La particularité de cette chapelle est de surplomber la rivière sur plusieurs mètres.
Son intérêt est tout de même d’indiquer « le bout du pont » ! La légende raconte qu'un jour des embarcations descendant du Quercy furent subitement arrêtées par une force mystérieuse sur le Lot, à hauteur du pont des Cieutat. Les marins multiplièrent les efforts afin de pouvoir repartir vers l'aval du fleuve mais cela fut impossible. L'un d'eux décida de plonger pour voir qu'elle était cette force mystérieuse qui retenait l'embarcation. On le vit réapparaître avec à la main une statuette de la Vierge. À peine l'objet saint fut-il déposé dans la gabarre, les bateaux reprirent-ils leur course. Depuis, il fut décidé de construire à cet endroit, en aplomb du Lot, une chapelle, lieu de vénération et de pèlerinage pour tous les bateliers. Et la légende raconte que la statuette trouvée dans les eaux du fleuve veille la rivière depuis le toit de la chapelle.

Cette situation privilégiait l'un des rares points de passage sur la rivière à cette époque, et va l'amener à jouer un rôle stratégique dès les premiers épisodes de la guerre de Cent Ans et au cours des guerres de religion. En 1585, la reine Margot, comtesse d'Agen, rejetée par sa famille et son époux, Henri de Navarre, s'est ralliée à la Ligue et a tenté de prendre le contrôle l'Agenais en forçant en vain le passage de Villeneuve (1585).Son rôle de place de guerre prit fin avec les événements de la Fronde. Dans cette guerre civile qui déchira la France, Villeneuve prit le parti des Princes contre Mazarin. Le siège et la défaite qui s'ensuivit (elle fut l'une des dernières à capituler, 1653) lui coûta ses remparts, ses fossés. Aucun fait saillant ne vint plus troubler son histoire. La Révolution de 1789 n'y provoqua même aucun mouvement important et la ville resta « sagement révolutionnaire ».

Pays Fumelois et les Mairies ont aménagé en 2013-2014 une nouvelle section en Voie Verte de 2km sur l’emprise de la voie ferrée, entre l’ancienne gare de Fumel et Cussac, à proximité de la gare de Monsempron-Libos, sur la ligne Agen-Paris.
A Cussac, la Voie Verte se prolonge par un chemin de 700m au bord de la Lémance, dans le Parc du Foulon. A l’ancienne gare de Fumel une aire de pique-nique a été créée avec tables et bancs, et un abri de quai a été restauré, pour les promeneurs. Cette ancienne gare de Fumel sera transformée pour accueillir l’Office de Tourisme, des services d’information et de petite restauration (guinguette).
Cette nouvelle Voie Verte prolonge le « Baladoir », courte Voie Verte de 2,5km qui existait depuis 15 ans sur la même emprise de voie ferrée, entre Condat et l’ancienne gare de Fumel : magnifique tronçon en pente douce, au pied de la falaise et en surplomb du Lot. Au total 5km sont maintenant créés en Voie Verte sur le parcours de la Véloroute Vallée du Lot.

Son histoire est liée à son château, point stratégique sur la vallée du Lot, ce qui lui vaut des convoitises pendant la guerre de Cent Ans où les Anglais et les Français en prennent alternativement possession. En 1438, elle est pillée par la bande de mercenaires de Rodrigue de Villandrando. En 1561, pendant les guerres de Religion, le baron François de Fumel, ancien ambassadeur d’Henri II auprès de la Sublime Porte, est massacré par une bande de paysans protestants qui prennent possession de la ville, ce qui entraîne une répression sanglante et ruineuse de Blaise de Montluc Le 21 mai1944, lors d'une opération contre le maquis engagée sur un front allant de Villeneuve-sur-Lot à Frayssinet-le-Gelat, des éléments de la 2e division SS Das Reich raflent plusieurs otages, qui sont enfermés à Vergt-de-Biron avant d'être envoyés à Agen. D'autres rafles et épisodes sanglants ont lieu à Lacapelle-Biron, Dévillac, Frayssinet-le-Gélat, Vergt-de-Biron, Salles, Monsempron-Libos, Montagnac-sur-Lède, le même jour.

Pour protéger Cahors des menaces de la guerre de Cent ans, une puissante muraille de près de 800 m de longueur a été bâtie à partir de 1345, sur des bases plus anciennes, pour barrer l’isthme de la presqu’île. De longs pans de murs, plusieurs tours, un corps de garde et une porte sont encore visibles aujourd’hui. La visite relie la tour Saint-Jean à la tour de la poudrière. Le secteur sauvegardé est composé à plus de 80% de bâti médiéval, parmi lequel de nombreuses demeures, de tailles et de formes diverses : maisons de pierre, de brique et de bois, avec ou sans arcades marchandes, aux fenêtres plus ou moins richement décorées, palais urbains, loge marchande... Découvrez cette variété et cette richesse en vous arrêtant devant des maisons ayant récemment fait l’objet d’une restauration dans les règles de l’art. Création originale de la ville, labellisée « Jardin Remarquable » par le Ministère de la Culture, les 25 Jardins Secrets réinterprètent de façon contemporaine la thématique du jardin médiéval. La visite présente un échantillon de cinq Jardins Secrets localisés en coeur de ville.
Construit à partir de 1306 par la volonté des consuls de Cahors, cet édifice emblématique, dont le chantier s’est étalé sur près de 70 ans, a survécu aux crues et aux destructions pour être classé comme Monument historique dès 1840. C’est le véritable archétype du pont fortifié médiéval. La visite extérieure permet de comprendre le programme de construction de l’imposant ouvrage d’art et d’en identifier les principales composantes, sans oublier la légende attachée à sa construction. La légende que nous reproduisons ici explique le nom de Pont du Diable donné au Pont Valentré : "on raconte que l'architecte ne pouvant venir à bout de son oeuvre, eut recours à Satan et fit un pacte avec lui. Satan s'engageait à l'aider par tous les moyens et à lui obéir ponctuellement, quelque ordre qu'il put recevoir. Le travail fini, l'âme de l'architecte en devait être le prix. Mais si le démon, pour une cause quelconque, refusait de continuer son assistance jusqu'au bout, il perdrait tous ses droits sur le prix en question ; la besogne marcha vite avec un tel manoeuvre. Quand le pont fut presque fini : - ça se dit en lui-même l'architecte, voici le moment de songer à notre âme, afin que nous n'ayons pas fait un sot marché. Et il porta un crible à son formidable associé : - Ami, lui dit-il, je t'ai trouvé docile jusqu'ici, et tu sais que tu dois l'être jusqu'au bout ; prends ce crible, laisse-le tel qu'il est et l'emploie à puiser de l'eau que tu porteras aux maçons pour délayer la chaux. Le diable se mordit les lèvres de dépit ; il tenta pourtant l'expérience, elle échoua vingt fois. Jamais crible n'a gardé l'eau. Confus, le diable vint avouer sa défaite, mais jura de se venger. A quelque temps de là en effet, lorsque les maçons eurent presque achevé de construire la tour du milieu, ils en trouvèrent l'angle supérieur nord-ouest abattu et il leur fut impossible d'achever cette tour." L'architecte chargé de la restauration, Paul Gout, fait immortaliser cette légende par une pierre sculptée représentant le diable tentant d'arracher la pierre du pont mais n'y parvenant pas, ses doigts étant coincés dans les joints de la pierre.

Le château de Bonaguil est situé dans le Lot-et-Garonne, à la frontière avec le Lot et à deux pas de la Dordogne. Il est à seulement 2h de Bordeaux et de Toulouse, à 1h d'Agen, de Cahors et de Sarlat. 

Du haut de son éperon rocheux, il domine la vallée et le village médiéval. Il forme un ensemble, unique en Europe, aux proportions gigantesques et dans un état de conservation remarquable. 

 

Bonaguil est aujourd’hui une référence obligée pour le spécialiste, un outil pédagogique idéal pour l’élève et l’enseignant et un lieu de plaisir pour chaque visiteur.

 

- See more at: http://www.chateau-bonaguil.com/#sthash.Gz2ypqH3.dpuf

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Du haut de son éperon rocheux, il domine la vallée et le village médiéval. Il forme un ensemble, unique en Europe, aux proportions gigantesques et dans un état de conservation remarquable. 

 

Bonaguil est aujourd’hui une référence obligée pour le spécialiste, un outil pédagogique idéal pour l’élève et l’enseignant et un lieu de plaisir pour chaque visiteur.

 

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Le château de Bonaguil est situé sur la commune de Saint-Front-sur-Lémance en Lot-et-Garonne à la charnière du Périgord et du Quercy, mais il est la propriété de la commune de Fumel. Le château est classé Monument historique le , la chapelle le

Le village préféré des français

Ce village médiéval, épouse la paroi rocheuse à 100 mètres au-dessus de la rivière.  Il se déroule en une cascade de ruelles pavées, de façades gothiques, de portes fortifiées et de roses trémières. Autrefois témoin d’une vie batelière florissante, réputée pour ses tourneurs sur bois, Saint-Cirq-Lapopie est un site classé comprenant 13 monuments historiques. Le village a conservé l’intégralité de son patrimoine, mais surtout un charme fou. Echoppes, restaurants et cafés s’abritent du soleil dans l’ombre des portes ogivales, tandis que le site frappe par son harmonie d’ensemble ce qui lui a valu d’être élu village préféré des Français en 2012 !

Jadis le village fut prospère, avec ses nombreuses tanneries, ses moulins, ses mines de phosphates, ses rouliers, ses mariniers gabariers, ses ateliers artisanaux dont on voit encore quelques « obradors » en plein cintre ou en ogives.
Au bord du Lot, le port, où régnait une intense activité au 19ème siècle, voyait partir vers Cahors de nombreuses gabares chargées de phosphates, de vin ou de bois. Malgré les destructions répétées au cours des siècles, Cajarc a gardé un bâti médiéval de très grande qualité que l'on peut découvrir à l'aide du guide « Les clés de Cajarc », qui vous aidera à découvrir notre circuit « découverte du Patrimoine ».

Le village est connu pour avoir abrité plusieurs personnalités importantes.
François Sagan y a vu le jour le 21 Juin 1935 dans sa maison située au 45 Boulevard du Tour de Ville sous le nom de Françoise Quoirez.


Georges Pompidou, ancien 1er Ministre et Président de la République y acquit une résidence sur le Causse en Décembre 1962.

L'humoriste Coluche était un habitué du café « chez Moulino ». C'est ce lieu qui l'inspira pour écrire en 1975 son fameux scketch « Le schmilblic ».
Enfin on pouvait quelquefois rencontrer sur notre Tour de Ville, en compagnie de Françoise Sagan, l'ancien Président de la République François Mitterand.

Figeac, depuis la première moitié du XXe siècle, cette ancienne petite ville rurale est devenue une ville industrielle grâce à la société aéronautique Ratier, spécialisée dans la conception et la fabrication d’équipements d’avions. Cette entreprise, la plus importante du Lot, est le premier facteur de la vitalité de la cité. Figeac est établie dans la vallée du Célé, un affluent du Lot, au carrefour du Ségala, des causses du Quercy et du Limargue. Elle est entourée par une diversité de terroirs qui a permis la variété de ses productions agricoles et lui a toujours conféré un rôle central de ville de marchés et de foires. utour de l'ancienne abbaye médiévale, qui permit sa fondation, Figeac conserve un ensemble remarquable de maisons médiévales intimement inscrites dans la ville d'aujourd'hui. Ville natale de Jean-François Champollion, sa maison familiale est devenue un musée consacré à la mémoire de l'égyptologue et à l'histoire des écritures du Monde.

En 1986, un premier musée est inauguré grâce aux efforts de la ville de Figeac qui souhaite rendre hommage à l'enfant du pays, Jean-François Champollion , le célèbre déchiffreur des hiéroglyphes égyptiens. Le musée est alors installé dans la maison natale de l'égyptologue qui fut ainsi sauvée de la destruction et restaurée. En 1991, la ville célèbre le bicentenaire de la naissance à Figeac de Champollion en créant la place des Écritures, située juste derrière le musée. Le nouveau musée Champollion, rebaptisé Les Écritures du Monde, a ouvert ses portes le 28 juillet 2007. Sa façade aux 1 000 lettres, composée de pierre, de verre et de métal, permet l'accès au musée par la place Champollion. Le graphiste Pierre di Sciullo y a dessiné des hiéroglyphes et autres signes d'écriture du monde entier sur de grandes feuilles de cuivre ajourées. Les collections du musée racontent la fabuleuse aventure des écritures, apparues en différents endroits du monde il y a 5 300 ans pour les plus anciennes. Du Mexique à la Chine en passant par la Mésopotamie, des objets inscrits au pinceau, au calame ou à la plume racontent comment l'homme a inventé, adapté ou fait voyagé son écriture.Le musée s'étend sur quatre niveaux et huit salles, il est entièrement accessible aux handicapés, à l'exception des loggias qui, à chaque niveau, permettent d'observer de plus près la façade aux mille lettres et proposent un beau point de vue sur la ville et la place Champollion, restaurée en 2008. Outre la collection permanente accessible toute l'année qui rassemble plus de 600 objets ou documents,
Dans le centre ville de Figeac cette place présente la reproduction de la pierre de rosette , stèle d'origine égyptienne portant trois versions d'un même texte, dans deux langues, égyptien ancien et grec ancien, et trois systèmes d'écritures, hiéroglyphes, démotique et grec. Elle a permis déchiffrement de l'égyptien hiéroglyphique par Jean-François Champollion en 1822. l'originale de la pierre ce trouvant au musée de Londres.
De quelque direction que l'on vienne, par des charmantes routes qui musardent, on arrive à Entraygues. Et telle une récompense, la beauté du site nous émerveille. Cette cité, aux nombreux vestiges moyenâgeux blottie entre les eaux du Lot et de la Truyère, nous offre ses vieilles rues, cantous et ganelles, de superbes maisons à colombages datant du XVème et XVIème siècle, son château et ses ponts du XIIIème siècle....

Le château a été construit par Henri 2, Comte de Rodez entre 1278 et 1290. La 1ère agglomération devait se trouvait à St-Georges (reste d'un édifice ancien de style gothique, bien plus important quand il était église paroissiale, sur une terrasse).Dès la fin de la construction du château fortifié, en 1290, on entreprit les remparts de la ville avec créneaux, tours de défense et portes d'entrée (il y aurait eu un pont levis de chaque côté), le tout entouré d'un fossé.
Entraygues constituait un point stratégique au carrefour des voies de communication, au croisement des routes de l'Auvergne et de la Vallée du Lot.Le château fut pillé et dévasté en 1587. Rasé en partie en 1604, un nouveau corps de bâtiment fut reconstruit au XVII° siècle par Henri de Monvallat, nouveau seigneur d'Entraygues. Des vestiges du XIII° siècle il ne reste que les 2 tours, la cage d'escalier, la salle voutée gauche du rez-de-chaussée...
Des fortifications, il ne subsiste que des pans du mur d'enceinte, des portes d'entrée dont les arches ont été supprimées au XIX° siècle lors de la construction de la nouvelle église inaugurée en partie le 24 octobre 1866. La plupart des vieilles tours de ronde furent supprimées alors et leurs pierres utilisées pour la construction de l'édifice religieux

Entraygues constitue alors un point stratégique au carrefour des voies de communication, au croisement des routes de l'Auvergne et de la vallée du Lot.
Une bonne partie de l'année, les flots du Lot grossis par la Truyère permettaient de commercer avec les autres pays ouverts sur la vallée du Lot. C'est ainsi que vin, seigle et fromages descendaient à Cahors et que la morue remontait par gabare depuis Bordeaux donnant naissance à l'estofinado. Avant l'établissement des chemins de fer, le Lot était une très importante voie navigable.
Le Lot fut navigable d'Entraygues-sur-Truyère (Aveyron), au confluent du Lot et de la Truyère, jusqu'à la Garonne à Nicole. La section d'Entraygues-sur-Truyère à Bouquiès fut utilisée uniquement pour la descente sur des embarcations simples qui étaient revendues arrivées à destination.........
. ......À partir de Bouquiès (commune de Decazeville) des aménagements importants furent réalisés pour acheminer le charbon et les produits sidérurgiques du bassin de Decazeville vers Bordeaux par la Garonne et le Canal de Garonne. Ce parcours surnommé "La ligne" permit également échanger des richesses entre le Massif central et l'Aquitaine. Cette voie navigable fut laissée à l'abandon au début du XXe siècle par suite de la concurrence des chemins de fer, elle fut déclassée en 1926.Le Lot fut la plus longue rivière canalisée du bassin de la Garonne traversant la Guyenne le Quercy et le Rouergue (actuelles régions Aquitaine et Midi-Pyrénées) avec 297 km classés navigables.

Le Lot puise son caractère dans ses causses entaillés par les vallées du Lot, de la Dordogne et du Célé. Il est jalonné de grands sites et de beaux villages. L’homme et la nature ont laissé leurs empreintes dans la grotte du Pech Merle et le Gouffre de Padirac. En randonnée à vélo, le naturel et l’authenticité du Lot se dévoilent pleinement. Terre d'excellents produits du terroir et de gastronomie, le Lot réveille les papilles avec la truffe, le foie gras, l’agneau ou le melon du Quercy, le vin Cahors Malbec. c'est ici que se termine notre périple pour rejoindre le Mont Aigoual pour ecrire une autre histoire.