Moins connu que la Loire à Vélo, la vallée du Lot à tout son
charme. Amateurs de balades cyclistes, en famille ou entre amis, la véloroute -
vallée du Lot fait le bonheur des flâneurs en quête de découvertes, qu'elle soit
culturelle, gastronomique ou humaine. En suivant les méandres du Lot, nous
découvrirons ainsi la douceur de vivre du sud-ouest. N'hésitez plus allé
parcourir les 160 km d'itinéraires balisés et jalonnés, au fil de l'eau, sur la
vélo route entre Aiguillon dans le Lot et Garonne et Cahors dans le Lot. A la
journée, sur plusieurs jours, toutes les formules sont possibles!
C'est au nord du Mont Lozère, à 1214 m d'altitude que le Lot prend sa
source, pour se jeter 481 km plus loin dans la Garonne, à Aiguillon. Au
fil de l'eau, entre plaine et montagne, la Vallée du Lot dévoile ses
paysages et ses activités faconnées par la rivière, ses villages, ses
traditions, ses richesses, ses hommes...La Vallée du Lot enseigne un
véritable art de vivre, celui des plaisirs simples, de la gastronomie et
des loisirs pour tous! Laissons-nous porter et découvrir une vallée qui
vit toute entière au rythme de sa rivière. C'est au
départ d'Aiguillon que nous commençons cette découverte
.
La vallée du Lot suscite la curiosité des étrangers,
comme ce groupe de la République
tchèque. avec une organisation bien rodée, remorque avec
toute la logistique pour la restauration et le port des bagages et des
toile de tentes.
Pour une soixantaine de cyclotouristes, seul, à
deux, en couple ou en famille, un exemple que pourrions prendre dans
nos randonnées.
Ce fruit de terroir, qui fait partie du patrimoine
agricole du Sud-Ouest depuis plusieurs siècles, requiert une attention de
tous les instants. De la prune d'Ente au Pruneau d'AGEN, le chemin est
long pour obtenir cette gourmandise à la pulpe fine, souple et savoureuse
que l'on surnomme "l'Or noir d'Aquitaine. Un bon pruneau c'est d'abord une
prune récoltée à pleine maturité. La récolte se fait
traditionnellement entre mi-août et mi-septembre quand la prune arrive à
pleine maturité et que se produit la chute naturelle des fruits ou celle
provoquée par un léger secouage de l'arbre. Après le séchage, l'opération
de tri est très importante, car elle permet d'écarter les fruits fendus,
blessés ou tachés et les fruits mal séchés. Cette opération s'effectue
généralement à la main, sur des tapis de triage ou sur les claies de
séchage avant le stockage.
En
1556, le moine Angoumois André
THEVET ramène pour la première fois des graines du tabac en France. Le
tabac triomphe en France grâce à Jean NICOT. Celui-ci, croyant à l'effet
curatif de la plante, envoie de la poudre à la Reine Catherine de Medicis
afin de traiter les terribles migraines de son fils François II. Le
traitement a du succès et le tabac devient ainsi “l'herbe à la Reine” dont
la vente sous forme de poudre est réservée aux apothicaires. En l'honneur
de Jean NICOT on appelle le tabac à partir de maintenant “Nicotiana
Tabacum”. Sous
Louis XIII le tabac est toujours consommé comme médicament en poudre. Mais
de plus en plus, on le fume dans la pipe par plaisir. Le Cardinal de RICHELIEU
instaure un Droit de Douane à l'entrée des tabacs qui, à cette époque,
étaient encore importés du Nouveau Monde. Cette décision entraîne, 7 ans
plus tard, de premières plantations en France, à Clairac
(Lot-et-Garonne).
A partir de
1816, l'autorisation de culture est donnée, petit à petit, à quelques
départements.1950 :
Le tabac est cultivé dans 55
départements, avec 105 000 producteurs sur 28 000 hectares.
1995 Privatisation de la
Seita (" Société d'Exploitation Industrielle des Tabacs et Allumettes "),
ancien organisme public assurant un monopole d'Etat, sous la dépendance du
ministère de finances. 2006 Entrée en vigueur d'une
nouvelle OCM tabac. Ce règlement, voté par le Conseil Européen en 2004,
conduit à la disparition totale des aides directes couplées à la
production de tabac à partir de 2010. Par conséquent, certaines régions
européennes connaissent alors un effondrement, voire une disparition
totale de la culture. En France, la production baisse
sensiblement.
Une maison à colombages ou maison à pans de bois (expression plus adaptée
lorsque la maison est à plusieurs étages), est une maison constituée
de deux éléments principaux. Une ossature de bois, constituée de
pans de boi. Les pans de bois sont constitués de sablières hautes et basses,
de poteaux, de décharges et de tournisses. Le hourdage, qui forme les
murs et qui a un rôle de remplissage et de raidisseur. Il est fait de briques
(crues le plus souvent), de moellons ou de matériaux légers comme le
torchis ou le plâtre. Cette technique, connue dans l’antiquité romaine
sous le nom d'opus craticium, a été utilisée en France au moins dès le
Haut Moyen Âge jusqu’au XIXe siècle. Cependant, dès le XVIIe siècle et durant tout le XIXe siècle, on plâtre les façades des
maisons à pans de bois afin de leur donner un aspect plus luxueux et
moderne. Mais de nombreuses maisons à colombage subsistent un peu partout
en Europe et des plans de restauration sont mis en œuvre afin de conserver
ce type d’habitat considéré comme un patrimoine architectural.
Le lieu dit «Moulin du lot»
à Ste-Livrade, parcelle de 6 ha, fut choisi par les décrets-lois de Laval et
de Daladier en octobre 1935 relatifs à l’expropriation, pour servir de cantonnement aux
ouvriers qui devaient construire une immense poudrerie sur la rive gauche du lot
entre Casseneuil et Ste-Livrade. Une fois l’expropriation effectuée de manière douloureuse le chantier
commence en octobre 1939, un mois après le début du
deuxième conflit mondial. Les entreprises attributaires du chantier s’installent et recrutent par
voie de presse ouvriers, maçons, cimentiers, mécaniciens, terrassiers… Sept mois d’activité effrénée
furent stoppés par l’occupation allemande, la poudrerie
ne verra jamais le jour.Après le drame de Dien Bien Phu
et les accords de Genève en 1954, l’Indochine est partagée en
deux, tous ceux qui ne veulent pas vivre sous le régime
du Nord Vietnam sont rapatriés en France à partir d’avril 1956. Ils sont accueillis sur
la commune de Sainte Livrade dans ce camps qui deviendra le Centre
d’Accueil des Rapatriés d’Indochine (CARI) puis plus tard le Camps
d’Accueil des Français d’Indochine (CAFI). Ce site situé à l’écart
de la ville plus que spartiate est constitué de bâtiments
(types baraquements) alignés, ordonnés et intercalés d’espaces publics. Désaffecté depuis 1947,........
.......... il a fallu le réaménager dans la
précipitation, dans l’urgence. En 1956, c’est donc l’arrivée des
Indochinois, plus de 1200 personnes dont 740 enfants. Les cantonnements
sont découpés en 300 logements de 2, 3 et 4 pièces. Ils ne comprennent ni
salle d’eau, ni eau chaude, les latrines sont à l’extérieur. Le camp est
sous tutelle de l’armée ; une administration, un dispensaire, deux
commerces de produits asiatiques, une école et une entreprise locale
complètent cette vie relativement cloisonnée. De plus, il possède une
forte identité urbaine car une église et une pagode sont présentes sur le
site. seuls aménagements qui sont apportés au fil du temps sont
l’introduction de chauffage dans un premier temps au bois puis au fioul et
enfin électrique dans les logements, mais point de grands changements.
Cette situation va perdurer jusqu’au début des années 80. En 1999, la
municipalité s’engage avec l’aide de l’Etat dans un programme dit « de
travaux d’urgence » afin d’apporter un minimum de confort (douche, WC, fermetures portes et
fenêtres…) aux personnes arrivées en 1956 (« les ayants droit »). Ce
programme coûtera 1 millions de francs. Malheureusement ces travaux n’ont pas
été suffisants pour que le confort des habitants soit réellement
bouleversé.
Fondée en 1253 par Alphonse de Poitiers, aux confins du
Périgord et de la Guyenne, pour servir de point d'appui aux places fortes
échelonnées dans le Haut-Agenais, Villeneuve-sur-Lot comptait parmi les
plus vastes et les plus puissantes bastides du Sud-Ouest.Edifice construit au XVIe siècle, suite dit la légende à la
découverte d’une statuette de vierge au fond du lot, par un marin qui
dégageait son embarcation. La particularité de cette chapelle est de
surplomber la rivière sur plusieurs mètres. Son intérêt est tout de
même d’indiquer « le bout du pont » ! La légende raconte qu'un jour des
embarcations descendant du Quercy furent subitement arrêtées par une force
mystérieuse sur le Lot, à hauteur du pont des Cieutat. Les marins
multiplièrent les efforts afin de pouvoir repartir vers l'aval du fleuve
mais cela fut impossible. L'un d'eux décida de plonger pour voir qu'elle
était cette force mystérieuse qui retenait l'embarcation. On le vit
réapparaître avec à la main une statuette de la Vierge. À peine l'objet
saint fut-il déposé dans la gabarre, les bateaux reprirent-ils leur
course. Depuis, il fut décidé de construire à cet endroit, en aplomb du
Lot, une chapelle, lieu de vénération et de pèlerinage pour tous les
bateliers. Et la légende raconte que la statuette trouvée dans les eaux du
fleuve veille la rivière depuis le toit de la chapelle.
Cette situation privilégiait l'un des rares points
de passage sur la rivière à cette époque, et va l'amener à jouer un rôle
stratégique dès les premiers épisodes de la guerre de Cent Ans et au cours
des guerres de religion. En 1585, la reine Margot, comtesse d'Agen,
rejetée par sa famille et son époux, Henri de Navarre, s'est ralliée à la
Ligue et a tenté de prendre le contrôle l'Agenais en forçant en vain le
passage de Villeneuve (1585).Son rôle de place de guerre prit fin avec les
événements de la Fronde. Dans cette guerre civile qui déchira la France,
Villeneuve prit le parti des Princes contre Mazarin. Le siège et la
défaite qui s'ensuivit (elle fut l'une des dernières à capituler, 1653)
lui coûta ses remparts, ses fossés. Aucun fait saillant ne vint plus
troubler son histoire. La Révolution de 1789 n'y provoqua même aucun
mouvement important et la ville resta « sagement
révolutionnaire ».
Pays Fumelois et les Mairies ont aménagé en
2013-2014 une nouvelle section en Voie Verte de 2km sur l’emprise de la
voie ferrée, entre l’ancienne gare de Fumel et Cussac, à proximité de la
gare de Monsempron-Libos, sur la ligne Agen-Paris. A Cussac, la Voie
Verte se prolonge par un chemin de 700m au bord de la Lémance, dans le
Parc du Foulon. A l’ancienne gare de Fumel une aire de pique-nique a été
créée avec tables et bancs, et un abri de quai a été restauré, pour les
promeneurs. Cette ancienne gare de Fumel sera transformée pour accueillir
l’Office de Tourisme, des services d’information et de petite restauration
(guinguette). Cette nouvelle Voie Verte prolonge le « Baladoir »,
courte Voie Verte de 2,5km qui existait depuis 15 ans sur la même emprise
de voie ferrée, entre Condat et l’ancienne gare de Fumel : magnifique
tronçon en pente douce, au pied de la falaise et en surplomb du Lot. Au
total 5km sont maintenant créés en Voie Verte sur le parcours de la
Véloroute Vallée du Lot.
Son histoire est liée à son château, point
stratégique sur la vallée du Lot, ce qui lui vaut des convoitises pendant
la guerre de Cent Ans où les Anglais et les Français en prennent
alternativement possession. En 1438, elle est pillée par la bande de
mercenaires de Rodrigue de Villandrando. En 1561, pendant les guerres de
Religion, le baron François de Fumel, ancien ambassadeur d’Henri II auprès
de la Sublime Porte, est massacré par une bande de paysans protestants qui
prennent possession de la ville, ce qui entraîne une répression sanglante
et ruineuse de Blaise de Montluc Le 21 mai1944, lors d'une opération
contre le maquis engagée sur un front allant de Villeneuve-sur-Lot à
Frayssinet-le-Gelat, des éléments de la 2e division SS Das
Reich raflent plusieurs otages, qui sont enfermés à Vergt-de-Biron avant
d'être envoyés à Agen. D'autres rafles et épisodes sanglants ont lieu à
Lacapelle-Biron, Dévillac, Frayssinet-le-Gélat, Vergt-de-Biron, Salles,
Monsempron-Libos, Montagnac-sur-Lède, le même jour.
Pour protéger Cahors des menaces de la guerre de
Cent ans, une puissante muraille de près de 800 m de longueur a été bâtie
à partir de 1345, sur des bases plus anciennes, pour barrer l’isthme de la
presqu’île. De longs pans de murs, plusieurs tours, un corps de garde et
une porte sont encore visibles aujourd’hui. La visite relie la tour
Saint-Jean à la tour de la poudrière. Le secteur sauvegardé est composé à
plus de 80% de bâti médiéval, parmi lequel de nombreuses demeures, de
tailles et de formes diverses : maisons de pierre, de brique et de bois,
avec ou sans arcades marchandes, aux fenêtres plus ou moins richement
décorées, palais urbains, loge marchande... Découvrez cette variété et
cette richesse en vous arrêtant devant des maisons ayant récemment fait
l’objet d’une restauration dans les règles de l’art. Création originale de
la ville, labellisée « Jardin Remarquable » par le Ministère de la
Culture, les 25 Jardins Secrets réinterprètent de façon contemporaine la
thématique du jardin médiéval. La visite présente un échantillon de cinq
Jardins Secrets localisés en coeur de ville.
Construit à partir de 1306 par la volonté des consuls de
Cahors, cet édifice emblématique, dont le chantier s’est étalé sur près de
70 ans, a survécu aux crues et aux destructions pour être classé comme
Monument historique dès 1840. C’est le véritable archétype du pont
fortifié médiéval. La visite extérieure permet de comprendre le programme
de construction de l’imposant ouvrage d’art et d’en identifier les
principales composantes, sans oublier la légende attachée à sa
construction. La légende que nous
reproduisons ici explique le nom de Pont du Diable donné au Pont Valentré
: "on raconte que l'architecte ne pouvant venir à bout
de son oeuvre, eut recours à Satan et fit un pacte avec lui. Satan
s'engageait à l'aider par tous les moyens et à lui obéir ponctuellement,
quelque ordre qu'il put recevoir. Le travail fini, l'âme de l'architecte
en devait être le prix. Mais si le démon, pour une cause quelconque,
refusait de continuer son assistance jusqu'au bout, il perdrait tous ses
droits sur le prix en question ; la besogne marcha vite avec un tel
manoeuvre. Quand le pont fut presque fini : - ça se dit en lui-même
l'architecte, voici le moment de songer à notre âme, afin que nous n'ayons
pas fait un sot marché. Et il porta un crible à son formidable associé : -
Ami, lui dit-il, je t'ai trouvé docile jusqu'ici, et tu sais que tu dois
l'être jusqu'au bout ; prends ce crible, laisse-le tel qu'il est et
l'emploie à puiser de l'eau que tu porteras aux maçons pour délayer la
chaux. Le diable se mordit les lèvres de dépit ; il tenta pourtant
l'expérience, elle échoua vingt fois. Jamais crible n'a gardé l'eau.
Confus, le diable vint avouer sa défaite, mais jura de se venger. A
quelque temps de là en effet, lorsque les maçons eurent presque achevé de
construire la tour du milieu, ils en trouvèrent l'angle supérieur
nord-ouest abattu et il leur fut impossible d'achever cette tour."
L'architecte chargé de la
restauration, Paul Gout, fait immortaliser cette légende par
une pierre sculptée représentant le diable tentant d'arracher la pierre du
pont mais n'y parvenant pas, ses doigts étant coincés dans les joints de
la pierre.
Le
château de Bonaguil est situé dans le Lot-et-Garonne, à la frontière avec
le Lot et à deux pas de la Dordogne. Il est à seulement 2h de Bordeaux et
de Toulouse, à 1h d'Agen, de Cahors et de Sarlat.
Du haut de son éperon
rocheux, il domine la vallée et le village médiéval. Il forme un
ensemble, unique en Europe, aux proportions gigantesques et dans un état
de conservation remarquable.
Bonaguil est
aujourd’hui une référence obligée pour le spécialiste, un outil
pédagogique idéal pour l’élève et l’enseignant et un lieu de plaisir pour
chaque visiteur.
- See more at:
http://www.chateau-bonaguil.com/#sthash.Gz2ypqH3.dpuf
Le
château de Bonaguil est situé dans le Lot-et-Garonne, à la frontière avec
le Lot et à deux pas de la Dordogne. Il est à seulement 2h de Bordeaux et
de Toulouse, à 1h d'Agen, de Cahors et de Sarlat.
Du haut de son éperon
rocheux, il domine la vallée et le village médiéval. Il forme un
ensemble, unique en Europe, aux proportions gigantesques et dans un état
de conservation remarquable.
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chaque visiteur.
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château de Bonaguil est situé dans le Lot-et-Garonne, à la frontière avec
le Lot et à deux pas de la Dordogne. Il est à seulement 2h de Bordeaux et
de Toulouse, à 1h d'Agen, de Cahors et de Sarlat.
Du haut de son éperon
rocheux, il domine la vallée et le village médiéval. Il forme un
ensemble, unique en Europe, aux proportions gigantesques et dans un état
de conservation remarquable.
Bonaguil est
aujourd’hui une référence obligée pour le spécialiste, un outil
pédagogique idéal pour l’élève et l’enseignant et un lieu de plaisir pour
chaque visiteur.
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Le château
de Bonaguil est situé sur la commune de Saint-Front-sur-Lémance en
Lot-et-Garonne à la charnière du Périgord et du Quercy, mais il est la
propriété de la commune de Fumel. Le château est classé Monument
historique le , la chapelle le
Le village préféré des français
Ce village médiéval, épouse la paroi rocheuse à 100 mètres au-dessus de la
rivière. Il se déroule en une cascade de ruelles pavées, de façades
gothiques, de portes fortifiées et de roses trémières. Autrefois
témoin d’une vie batelière florissante, réputée pour ses tourneurs sur
bois, Saint-Cirq-Lapopie est un site classé comprenant 13 monuments
historiques. Le village a conservé l’intégralité de son patrimoine, mais
surtout un charme fou. Echoppes, restaurants et cafés s’abritent du soleil
dans l’ombre des portes ogivales, tandis que le site frappe par son
harmonie d’ensemble ce qui lui a valu d’être élu village préféré des
Français en 2012 !
Jadis le village fut prospère, avec ses nombreuses
tanneries, ses moulins, ses mines de phosphates, ses rouliers, ses
mariniers gabariers, ses ateliers artisanaux dont on voit encore quelques
« obradors » en plein cintre ou en ogives. Au bord du Lot, le port, où
régnait une intense activité au 19ème siècle, voyait partir vers Cahors de
nombreuses gabares chargées de phosphates, de vin ou de bois. Malgré les
destructions répétées au cours des siècles, Cajarc a gardé un bâti
médiéval de très grande qualité que l'on peut découvrir à l'aide du guide
« Les clés de Cajarc », qui vous aidera à découvrir notre circuit «
découverte du Patrimoine ».
Le village est connu pour avoir abrité plusieurs
personnalités importantes. François Sagan y a vu le
jour le 21 Juin 1935 dans sa maison située au 45 Boulevard du Tour de
Ville sous le nom de Françoise Quoirez.
Georges Pompidou, ancien 1er Ministre et Président
de la République y acquit une résidence sur le Causse en Décembre
1962.
L'humoriste Coluche était un habitué du café « chez Moulino ».
C'est ce lieu qui l'inspira pour écrire en 1975 son fameux scketch « Le
schmilblic ». Enfin on pouvait quelquefois rencontrer sur
notre Tour de Ville, en compagnie de Françoise Sagan, l'ancien Président
de la République François Mitterand.
Figeac, depuis la première moitié du XXe siècle, cette
ancienne petite ville rurale est devenue une ville industrielle grâce à la
société aéronautique Ratier, spécialisée dans la conception et la
fabrication d’équipements d’avions. Cette entreprise, la plus importante
du Lot, est le premier facteur de la vitalité de la cité. Figeac est établie dans la vallée du Célé, un affluent
du Lot, au carrefour du Ségala, des causses du Quercy et du Limargue. Elle
est entourée par une diversité de terroirs qui a permis la variété de ses
productions agricoles et lui a toujours conféré un rôle central de ville
de marchés et de foires. utour de l'ancienne abbaye médiévale, qui permit
sa fondation, Figeac conserve un ensemble remarquable de maisons
médiévales intimement inscrites dans la ville d'aujourd'hui. Ville natale
de Jean-François Champollion, sa maison familiale est devenue un musée
consacré à la mémoire de l'égyptologue et à l'histoire des écritures du
Monde.
En 1986, un premier musée est inauguré grâce aux efforts
de la ville de Figeac qui souhaite rendre hommage à l'enfant du pays,
Jean-François Champollion , le célèbre déchiffreur des hiéroglyphes égyptiens.
Le musée est alors installé dans la maison natale de l'égyptologue
qui fut ainsi sauvée de la destruction et restaurée. En 1991,
la ville célèbre le bicentenaire de la naissance à Figeac de Champollion
en créant la place des Écritures, située juste derrière le musée.
Le nouveau musée Champollion, rebaptisé Les Écritures du
Monde, a ouvert ses portes le 28 juillet 2007. Sa façade aux 1 000
lettres, composée de pierre, de verre et de métal, permet l'accès au musée
par la place Champollion. Le graphiste Pierre di Sciullo y a dessiné des
hiéroglyphes et autres signes d'écriture du monde entier sur de grandes
feuilles de cuivre ajourées. Les collections du musée racontent la
fabuleuse aventure des écritures, apparues en différents endroits du monde
il y a 5 300 ans pour les plus
anciennes. Du Mexique à la Chine en passant par la Mésopotamie, des objets
inscrits au pinceau, au calame ou à la plume racontent comment l'homme a
inventé, adapté ou fait voyagé son écriture.Le musée s'étend sur quatre
niveaux et huit salles, il est entièrement accessible aux handicapés, à
l'exception des loggias qui, à chaque niveau, permettent d'observer de
plus près la façade aux mille lettres et proposent un beau point de vue
sur la ville et la place Champollion, restaurée en 2008. Outre la
collection permanente accessible toute l'année qui rassemble plus de 600
objets ou documents,
Dans le centre ville de Figeac cette place présente la reproduction
de la pierre de rosette , stèle d'origine égyptienne portant trois
versions d'un même texte, dans deux langues, égyptien ancien et grec ancien,
et trois systèmes d'écritures, hiéroglyphes, démotique et grec.
Elle a permis déchiffrement de l'égyptien hiéroglyphique par
Jean-François Champollion en 1822. l'originale de la pierre ce trouvant au
musée de Londres.
De quelque direction que l'on vienne, par des
charmantes routes qui musardent, on arrive à Entraygues. Et telle une
récompense, la beauté du site nous émerveille. Cette cité, aux nombreux
vestiges moyenâgeux blottie entre les eaux du Lot et de la Truyère, nous
offre ses vieilles rues, cantous et ganelles, de superbes maisons à
colombages datant du XVème et XVIème siècle, son château et ses ponts du
XIIIème siècle....
Le château a été construit par Henri 2, Comte de
Rodez entre 1278 et 1290. La 1ère agglomération devait se trouvait à
St-Georges (reste d'un édifice ancien de style gothique, bien plus
important quand il était église paroissiale, sur une terrasse).Dès la fin
de la construction du château fortifié, en 1290, on entreprit les remparts
de la ville avec créneaux, tours de défense et portes d'entrée (il y
aurait eu un pont levis de chaque côté), le tout entouré d'un
fossé. Entraygues constituait un point stratégique au carrefour des
voies de communication, au croisement des routes de l'Auvergne et de la
Vallée du Lot.Le château fut pillé et dévasté en 1587. Rasé en partie en
1604, un nouveau corps de bâtiment fut reconstruit au XVII° siècle par
Henri de Monvallat, nouveau seigneur d'Entraygues. Des vestiges du XIII°
siècle il ne reste que les 2 tours, la cage d'escalier, la salle voutée
gauche du rez-de-chaussée... Des fortifications, il ne subsiste que des
pans du mur d'enceinte, des portes d'entrée dont les arches ont été
supprimées au XIX° siècle lors de la construction de la nouvelle église
inaugurée en partie le 24 octobre 1866. La plupart des vieilles tours de
ronde furent supprimées alors et leurs pierres utilisées pour la
construction de l'édifice religieux
Entraygues constitue alors un point stratégique au
carrefour des voies de communication, au croisement des routes de
l'Auvergne et de la vallée du Lot. Une bonne
partie de l'année, les flots du
Lot grossis par la Truyère permettaient de commercer avec les autres pays
ouverts sur la vallée du Lot. C'est ainsi que vin, seigle et fromages
descendaient à Cahors et que la morue remontait par gabare depuis Bordeaux
donnant naissance à l'estofinado. Avant l'établissement des
chemins de fer, le Lot était une très importante voie navigable. Le Lot
fut navigable d'Entraygues-sur-Truyère (Aveyron), au confluent du Lot et
de la Truyère, jusqu'à la Garonne à Nicole. La section
d'Entraygues-sur-Truyère à Bouquiès fut utilisée uniquement pour la
descente sur des embarcations simples qui étaient revendues arrivées à
destination.........
. ......À partir de Bouquiès (commune de Decazeville) des
aménagements importants furent réalisés pour acheminer le charbon et les
produits sidérurgiques du bassin de Decazeville vers Bordeaux par la
Garonne et le Canal de Garonne. Ce parcours surnommé "La ligne" permit
également échanger des richesses entre le Massif central et l'Aquitaine.
Cette voie navigable fut laissée à l'abandon au début du XXe siècle par suite de la concurrence
des chemins de fer, elle fut déclassée en 1926.Le Lot fut la plus longue
rivière canalisée du bassin de la Garonne traversant la Guyenne le Quercy
et le Rouergue (actuelles régions Aquitaine et Midi-Pyrénées) avec 297 km classés
navigables.
Le Lot puise son caractère
dans ses causses entaillés par les vallées du Lot, de la Dordogne et du
Célé. Il est jalonné de grands sites et de beaux villages. L’homme et la
nature ont laissé leurs empreintes dans la grotte du Pech Merle et le
Gouffre de Padirac. En randonnée à vélo, le naturel et l’authenticité du
Lot se dévoilent pleinement. Terre d'excellents produits du terroir et de
gastronomie, le Lot réveille les papilles avec la truffe, le foie gras,
l’agneau ou le melon du Quercy, le vin Cahors Malbec. c'est ici que se
termine notre périple pour rejoindre le Mont Aigoual pour ecrire une autre
histoire.