Entre route des verriers  et la vallée de l'Hérault

Le Piémont Cévenol, découvrez une nature authentique et des paysages uniques en France. Les Cévennes présente une mosaïque de couleurs et de milieux naturels sans pareil. La variété de ces univers donne le caractère si surprenant de notre région. De la garrigue aux montagnes cévenoles, on change totalement de décor en quelques kilomètres seulement.

 

		Nos randonneurs toujours    sur les routes du  Piémont Cévenol   en quête de nouveaux horizons
Limitrophe avec le département de l'Hérault, la commune de Pompignan est à l'interface entre le causse de l'Hortus (au sud) et les premiers reliefs cévenols de Saint-Hippolyte-du-Fort (au nord). La commune est encadrée par les massifs du Bois de Monnier (à l'ouest) et du Coutach (à l'est), reliefs qui soulignent la vaste dépression au sein de laquelle est implanté le village, à 170 mètres d'altitude. La plaine de Pompignan est un lieu d'observations pour les naturalistes, de par la présence de garrigues, de canyons marneux et de nombreuses lavognes. La garrigue qui la traverse, ressemble à une savane africaine, avec des arbres épineux isolés. Il s'agit de Poiriers à feuilles d'amandiers qui furent broutés pendant des siècles par les moutons, aujourd'hui disparus. 150 espèces d'oiseaux, 500 espèces de plantes et autant d'insectes sont présents dans cet ensemble de garrigue une zone de 13000 hectares qui a été classé site natura 2000 en avril 2006,
		Saint-Martin-de-Londres, en bordure de la plaine de Londres dans les Garrigues languedociennes, presque au pied des Cévennes et à proximité du pic Saint-Loup et de la montagne d'Hortus. Le village est centré autour de sa place des Platanes  centenaires. Elle a conservé une bonne partie de ses remparts du XIVe siècle et, pour partie, l'ancien enclos seigneurial du XIIe siècle, le vieux fort, dont il subsiste une porte. (A découvrir dans la ribrique nos villages)
A l'entrée des gorges de l'Hérault, au lieu dit "gouffre noir", le vieux pont roman, accroché aux berges abruptes, enjambe le fleuve en son point le plus resserré. Long de 50 m, il comprend deux arches principales en plein cintre et deux ouvertures secondaires, les ouïes, destinées à faciliter l'écoulement des eaux en période de crue.Il fut construit entre 1028 et 1031, par les deux proches abbayes d'Aniane et de Gellone,  qui contrôlaient jalousement les deux rives du fleuve. Considéré comme l'un des plus vieux ponts médiévaux français, il a été classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO au titre du chemin de Saint Jacques de Compostelle en France depuis 1998.
		Une Halte casse-croute à Saint-Guilhem-le-Désert qui s'est développé dans le val de Gellone, à proximité du fleuve Hérault. Entre les falaises vertigineuses, couvertes de thym, de chêne et de pin, le village étire ses maisons le long de ruelles sinueuses. Arcatures, linteaux, fenêtres géminées agrémentent les façades. (A découvri dans la rubrique Nos villages)
Entre Saint-Guilhem-le -Désert et Saint-Bauzile-de-Putois, le fleuve un espace de fraîcheur au milieu des garrigues. Les gorges sont un canyoncreusé par le fleuve dans le Causse de la Selle. Grand Site de France, on y retrouve le célèbre village médiéval de Saint-Guilhem-le-Désert  ainsi que le célèbre pont du Diable sur l’Hérault ou bien encore la grotte classée de Clamouse. Etant un haut lieu touristique fréquenté chaque année. Le fleuve Hérault constitue l’élément structurant de la vallée,  les gorges creusées par le fleuve offrent de spectaculaires paysages rocheux escarpés et encaissés pouvant atteindre 200 à 300 mètres de profondeur.
		Ce milieu fluvial associé aux falaises et escarpement rocheux accueille une flore et une faune spécifiquement méditerranéenne et peu commune. Des espèces végétales comme le pin de Salzmann, la sélaginelle denticulée et le cyclamen des Baléares sont notamment présentes. En terme faunistique, les gorges de l’Hérault sont le refuge d’oiseaux (notamment l’aigle de Bonelli), reptiles, chauve-souris, loutres et libellules.
Avant la Révolution française, Saint-Étienne d'Issensac était une paroisse regroupant plusieurs métairies de la région. L'église romane existe toujours. Le pont s'est aussi appelé pont Saint-Estève. Long de 60 m environ pour une largeur de 2,90 m, le pont de Saint-Étienne d'Issensac possédait cinq arches en plein cintre à l'origine, mais il n'en subsiste que trois. Construit en pierres calcaires locales, fondé directement sur la roche, il s'élève à une hauteur maximale de 13,35 m. Destiné aux passages des piétons, des charrettes et des animaux, Construit au XIVe siècle, le pont de Saint-Étienne d'Issensac a peut-être remplacé un ancien ouvrage d'art en bois. Il est encore en bon état aujourd'hui, mais les nombreuses restaurations qu'il a subies depuis le XVIIe siècle laissent penser qu'il subsiste peu d'éléments médiévaux. De part et d'autre des piles, des avant-becs et des arrière-becs triangulaires protègent le pont du courant. Puisqu'ils s'élèvent jusqu'au parapet, ils forment également des refuges sur les côtés de la chaussée.
		Venez compter les moutons!!!!! De septembre à mai, les troupeaux pâturent les riches prairies humides, il entretient ces espaces fragiles et préserve ainsi la biodiversité exceptionnelle de ces milieux naturels. Il contribue également à la lutte contre les incendies. En juin, les moutons repartent vers les estives du Mont Aigoual. Cette activité participent activement au développement économique d’un territoire.
Un coin d’Andalousie en Cévennes L’élevage de taureaux, c’est plonger dans plus de 2000 ans de passion et d’histoire, depuis la nuit des temps, le taureau sauvage fascine les uns et hante les autres. A partir du 18eme siècle, le taureau est élevé en Andalousie pour les corridas,  mais aussi dans le reste de l’Espagne du nord, et en France dans les Landes pour les courses Landaises ou en Camargue pour les courses camarguaises et fêtes de village, de plus en plus, il n’est pas rare de les voir apparaitre dans notre région.et les voir sortir du triangle du bras du Rhône. La Ganadería cévenole est un élevage français de taureaux de combat créé par Gilbert Aymes et Lucien Girard créé en 1968. La propriété est située au Mas des Carmes, dans le hameau de Montoulieu,
		Une belle journée qui s'achève autour de la traditionnelle "Pose Café".