Le Village de
THARAUX
C’est en empruntant la départementale D 979 en direction d’Uzès, au sortir de Saint-Jean-de-Maruéjols, au moment de passer entre les arches du pont qui enjambe la Cèze, que l’on appréhende d’un regard la commune de Tharaux : au dessus du glacis horizontal de la plaine cultivée et du lit de la rivière le village se détache, minéral, à mi-pente, sis dans le manteau végétal des collines arrondies qui descendent du plateau de Méjannes-le-Clap en une alternance de combes et de serres boisées. La situation actuelle du village, au bout d’un cul de sac, à l’écart des routes fréquentées, en fait un site préservé.
Un village classé en zone de protection du
patrimoine Perché sur sa colline au pied baigné par la Cèze, ce petit village
étagé est très protégé. Il offre un panorama exceptionnel sur l'entrée des
Gorges de la Cèze. De là-haut, vous pourrez apprécier la vue
jusqu'au Mont Lozère. Petit village étagé autour d'une colline, à la frontière de l'Uzège,
Tharaux montre avec fierté ses maisons construites traditionnellement en
pierre et les vestiges de son passé moyenâgeux. Perché sur son piton rocheux, Tharaux a su préserver son caractère de
site protégé, aux détours de ses ruelles piétonnes, fraîches et ombragées.
Le village offre un panorama exceptionnel sur l'entrée des gorges de la
Cèze. . Vous pourrez aussi par des sentiers pédestres au départ du village
découvrir la végétation typique et changeante qui abrite une faune et une
flore particulièrement riches et en partie protégée. Ils vous conduiront
par des combes ombragées vers les gorges de la Cèze... Tout au long de ces
sentiers, vous rencontrerez avens, grottes, dolmens, clapas, mas... et
vous pourrez admirer les nombreux panoramas qui s'offrent sur les
Cévennes, les Alpes, le
Tanargue.
A l’époque romaine, l’emplacement a principalement dépendu de la Gaule
Narbonnaise et de Nemausus (Nîmes). Le deuxième itinéraire joignant Nîmes
à une capitale celte était la route des Helviens par laquelle les Volques
étaient reliés à Alba Helviorum (cité d’Alba-la-Romaine de nos jours).
Volques et Helviens, très proches sur le plan ethnique, furent soumis en
même temps par Domitius, et la voie celte de Nîmes à Alba joua un rôle
ininterrompu. Un indice incontestable de son ancienneté est la présence
des milliaires qui la jalonnent entre Barjac et Alba et qui la
différencient des autres chemins de l’étoile nîmoise.
Toutes ces bornes sont dédiées à Aelius Hadrianus Antoninus
Pius, l’empereur Antonin, originaire de Nîmes, qui gouverna Rome de 138 à
161 ap. J.-C. Il fit entreprendre de grands travaux de réfection sur la
Domitienne et sur la route des Helviens pour favoriser l’essor économique
de sa province natale. L’Abbé Arnaud, qui situe l’aménagement de
l’itinéraire de Nîmes à Alba aux environ de 145 ap. J.-C., a donné à ce
chemin charretier le nom de voie Antonine en hommage au maître de
l’ouvrage.
Le tracé de la voie Antonine, venant de Nîmes et du plateau de
Méjannes-le-Clap, porte le nom de « route vieille » à Tharaux.
Après le village, il oblique à gauche dans la combe désignée dans les
compoix sous le nom de « Val Antique » et surplombe la vallée de
la Cèze au quartier appelé autrefois la Régordane. La route des Helviens
franchissait la Cèze à la Bégude.
Le tracé de la voie Antonine, venant de Nîmes et du
plateau de Méjannes-le-Clap, porte le nom de « route vieille » à
Tharaux. Après le village, il oblique à gauche dans la combe désignée dans
les compoix sous le nom de « Val Antique » et surplombe la
vallée de la Cèze au quartier appelé autrefois la Régordane. La route des
Helviens franchissait la Cèze à la Bégude.
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