La philosophie de ce type de sortie à la journée et que rien n’est écrit
dans le marbre. Seul la distance estimative, l’heure et point de départ et bien sur
d’arrivée.Les participants (es)
n’ont pas de descriptif du parcours, ils le découvrent au fur et à mesure qu’ils
avancent. Le groupe avance de tronçons en tronçons avec les lieux de
regroupements. Le but est de faire découvrir dans un esprit cyclotouriste des
routes nouvelles aux adhérents, mais surtout des sites touristiques et des
paysages à couper le souffle.
C'est du village du Collet de Dèze que le rendez-vous était donné pour
cette première édition de "Randonnée en Terre inconnue" avec pour thème
l'histoire des "Révoltés" et de la vallée de la Mimente et la ligne de
chemin de fer du CFD. Le Collet de Dèze est situé dans une vaste boucle
du gardon d'Alès dont la vallée, en amont de la Grand'Combe, prend le nom
de Vallée longue.La Réforme gagna tout ce pays dès 1561 et la
quasi-totalité de la population embrassa la religion nouvelle. La
révocation de l’Édit de Nantes et la persécution entraînèrent la
conversion apparente de la population qui continua à s’assembler ;
pendant la période du « Désert » dans des lieux écartés du
bourg.construction de la RN 106 dans les années 1880 et celle du chemin de
fer Départemental (C.F.D) de Sainte-Cécile-d'Andorge à Florac en 1906
(fermeture de la ligne en 1968) ;
Le parcours est composé en 5 parties, la première amène les
paticipants au col du Pendedis, le col n'est pas inconu, mais c'est le le
versant qui y conduit, .9 km de pentes douces histoire de s'échauffer. La
vocation du département de la lozère est d'abord agricole ; longtemps
isolé, celui-ci s'est largement ouvert au tourisme malgré des routes
restées étroites et tortueuses mais tellement pleines de charme. Le
développement de l'intérêt pour la nature a fait de la Lozère le pays
idéal pour pour les randonnées à vélo.
La Lozère est un pays très élevé, entièrement montagneux,
traversé à l'est par la chaîne des Cévennes, qui, par rapport au mont
Lozère, prennent le nom de Cévennes septentrionales ou de Cévennes
méridionales, suivant qu'elles sont au nord ou au sud de celle montagne;
de l'est à l'ouest par deux des principaux contreforts de cette grande
chaîne.
La seconde partie rejoint le col d Jalcrestee en passant
par le village des Ayres qui garde sa vaste place silencieuse où
se faisait naguère "la loue" pour la cueillette des châtaignes. Le
premier, le deuxième, et le quatrième dimanche qui suivaient la St Michel.
(29 septembre)"gavots" et "gavotes", venus du Bougès ou du Mont Lozèrs,
étaient embauchés par les "rayols" des cévennes pour la récolte de ces
fruits qui étaient alors d'un bon profit (et le furent surtout pendant les
deux guerres de 14 et de 40) Les deux restaurants de village tuaient pour
tous ses clients cochons et moutons et parfois une vache qu'ils
partageaient; etnla jeunesse, au son des orchestres, dansaient une partie
de la nuit. Les hautes branches sonores des châtaignier frémissent encore
près de l'esplanade des Ayres, mais la loue des ramasseurs de châtaignes
n'est plus qu'un souvenir (M.Liquière, Païs 105)
Le col de Jalcreste est ce col situé sur la ligne de
partage des eaux, qui permet de passer de la vallée Longue (Gardon d’Alès)
à la vallée de la Mimente ne manque pas d’intérêt même sur cette route sur
la RN 106 à éviter de prendre en semaine, A quelques lieux se trouve
le hameau du Rouve, qui est au cœur des Hautes-Cévennes, sur le contrefort du
massif du Bougès, là où cette insurrection naquit, mais aussi qu'elle
belle histoire que d'évoquer ce que fut le chemin de fer départemental de
la Lozère, cette ligne ligne secondaire qui durant soixante ans permit à
la petite sous-préfecture Lozèrienne d'être un peu moins isolée. Le point
culminant de la ligne, 788 mètres. La gare du Rouve-Jalcreste, dans les
années 1910, au bon temps de sa pleine activité. Juste
derrière la gare, le Café Jouanen où venaient se réchauffer les
cheminots, en attente d'un croisement.
Carrefourt du voyage La troisième partie
ateindre Barre des Cévennes par la Gare de Cassaganas. qui se se situe sur la ligne de
partage des eaux est borné par deux chaînes de montagnes : au nord,
le Bougès, célèbre pour son lieu dit les trois fayards et le mont Mars
la commune vit naître le
chef camisard Pierre Séguier, au sud. Son terrain renferme de
riches mines d’antimoine ou encore de plomb argentifère.La ligne de chemin de fer
reliant Sainte Cécile d’Andorge à Florac ne sera ouverte qu’en 1909. Il
s’agit alors d’une ligne départementale longue de 49 km. Elle dessert
Cassagnas jusqu’en 1968, date de sa cessation d’activité, au moyen d’une
gare principale : Cassagnas-Barre-les Cévennes .Sur le chemin
emprunté en 1878 par le célèbre écrivain RL Stevenson, l’ancienne gare du
village s’est transformée en une étape confortable et gourmande au bord de
la rivière Mimente.
Le Hammeau de Vergougnous et son château (ou
Castéllas)
Barre-les-Cévennes, ancien village fortifié rassemblé
autour de la grande rue en bâtisses hautes et robustes, dans lequel se
tenaient de nombreuses foires du moyen-âge jusqu'au XVIIIe siècle. Le
village, surmonté du "Castelas" autrefois paré d'un château, se trouve à
la porte des Cévennes. Barre était le siège de l'une des douze seigneuries
gentilhommières du Gévaudan donnant droit d'entrée aux États
particuliers du Gévaudan. Le château du seigneur de Barre était situé sur
le promontoire au-dessus du village. La région fut particulièrement
marquée par la révolte des Camisards au début du XVIIIe siècle, une église romane de
Notre-Dame-de-l'Assomption, probablement édifiée au XIIe siècle et classée monument
historique en 1931.
Le cyclotouriste se reconnait à son alimentation, rare
de le voir sortir de sa poche une barre de céréale survitaminée, mais le
bon sandwich ou carément la bonne "Gamelle" toujours friant des
spécialitées locales.
Battus
par les vents, pays de transhumance de moutons par excellence, creusés par
les fabuleux Canyons : Le Tarn, la Jonte,dominant
une nature tourmentée et sauvage aux multiples senteurs de genêts et de
Bruyère. A proximité des départements du Gard et de
l'Aveyron, c'est un environnement particulièrement protégé que nous
découvrons. Des grands sites naturels à foison : l et encore dix mille
raisons de s'étonner tout autour.
Début du col 1.5 Km aprés St Julien d'Arpaon avec un
pourcentage qui ne tombe jamais en dessous de 7% mais reste assez régulier
jusqu'au sommet sur une route étroite à flanc de montagne est relativement
rectiligne après les quelques lacets ombragés, passage dans les
chataîniers séculaires, qui devaient être là avant l'invention du
dérailleur, voire du vélo. Paysages magnifiques en partant de St julien
avec les ruines de son château et la Mimente, les reliefs alentours en
cours de montée, et la vue au sommet sur les landes de genets et de
bruyères.
Le Col du Sapet 1080m la Montée par
Saint-Julien-d'Arpaon, c'est 6 km à 7.58 % de moyenne avec des portions à
plus de 8 % Un petit col comme on les aime en Lozère: petite route mal
revêtue, paysages apaisants et pourcentages suffisants pour déguster quand
on maintient un bon rythme. J'adore !!!.
Moment de répit après l'effort
Le village de Pont-de-Montvert doit son nom au
patronyme de Mons. Lors de la croisade contre les Albigeois, le seigneur
de Mons, vassal de Raymond V de Toulouse, fuit les persécutions avec ses
gens et un contingent de juifs espagnols qui avaient trouvé un refuge dans
le comté de Toulouse. On peut aujourd'hui encore distinguer les traces
d'une petite forteresse cathare sous le Rocher du Chastel, dominant la
vallée du Tarn, Le village est plus connu pour avoir été, le , le
point de départ de la guerre des camisards, à la suite de l'exécution
collective de l'abbé inquisiteur du Chayla qui avait opéré pendant
plusieurs années dans la commune avec un sadisme notoire, transformant la
maison prise au bailli Jean d'André en un lieu de détention et de
tortures. L'un des meneurs de la révolte collective, le camisard Esprit
Séguier, fut condamné à avoir le poing droit coupé avant d'être brûlé vif
sur les bords du Tarn au Pont-de-Montvert.
Les fontaines ont été un des facteurs d'hygiène, en limitant le risque
de choléra ou de maladies véhiculées par les puits risquant d'être
contaminés par les excréments et eaux usées. Certaines fontaines jouaient
aussi le rôle d'abreuvoir. En Europe, le fontanier ou fontainier parfois
désigné par la population était chargé de l'entretien, des réparations ou
de dégeler la fontaine en hiver.Les civilisations antiques construisent
des bassins de pierre pour capter et retenir l'eau potable, bien précieux.
celle-ci fut salvatrice .....
coté pont de Montvert, c'est le versant le plus
facile, d'autant que le vent peut aider dans cette ascension au revêtement
agréable. On remonte sur quelques km le lit du Tarn, puis un autre
ruisseau affluent du tarn. Tout au long de la montée c'est un nombre
important de rus qui se jettent dans la rivière qui décroit en débit au
fur et à mesure de l'ascension. Le col est sur la ligne de partage des
eaux A faire au printemps pour le payasage encore plus généreux pour
nos yeux.
Maintenant que du plaisir pour retrouver le
Collet-de-Dèze une fois le col franchi, la route des crêtes est
l’itinéraire idéal pour le chasseur de cols et d’images. Cette route
emblématique, qui côtoie la Corniche des Cévennes sur le podium des plus
belles routes cévenoles..