Randonnée en terre
inconnu La Cham des Bondons est un plateau calcaire d'une dizaine de kilomètres carrés s'étendant au sud-ouest du mont Lozère, à une dizaine de kilomètres de Florac, dans le département de la Lozère. Ce plateau tient son nom du mot occitan local Cham (plateau ou causse) et de la proximité de la commune des Bondons.
Une balade de 115 km au départ de Chamborigaud, avec 2200 m de dénivelé
pour accéder à la cham des Bondons, un site exceptionnel. Où donner de la
tête quand, sur 360 degrés, tout s'offre à vous ? Réputée indomptable avec
ses étendues arides. Par temps de canicule, lorsque la forteresse se
révèle irréductible, sans doute. Sous l'orage qui gronde, plombant la
steppe alentour, ou les tempêtes de neige avec des tourmentes à faire
perdre son chemin, aussi mieux vaut alors trouver refuge dans une
ferme où dans un village. Les
balades en Cévennes exige une préparation sérieuse. L’altitude, la
longueur de l’ascension, la difficulté de la pente, la chaleur constituent
d’importantes contraintes qui, si elles sont mal appréhendées, conduiront
inévitablement à l’échec. Ne tentez pas l’aventure avec l’idée
d’improviser, vous le regretteriez A côté d'un charmant village nommé Rûnes, bouillonnent les eaux du
ruisseau qui descend de sa source située à environ trois kilomètres en
aval du Mont Lozère. C’est une brusque rupture de pente qui
transforme les eaux en cascade. Un ruisseau qui descend de la
montagne de la Lozère et se perd dans le Tarn près de Miral, forme tout
près de Runes une magnifique cascade que le voyageur qui passe ne
manque jamais d'aller visiter. Dans les eaux ordinaires, elle offre deux
chutes : l'une de 46 mètres, au pied de laquelle se trouve un gouffre de 7
mètres de profondeur, et l'autre de 24 mètres de hauteur, tombant
aussi dans un gouffre de 12 mètres de profondeur, où l'on trouve la
truite. Dans les crues un peu fortes, ces deux chutes se confondent et ne
forment plus qu'une seule cascade de 68 mètres de hauteur qui présente le
plus beau coup d'oeil." Avec ses 154 menhirs de granit, le site constitue la deuxième
concentration de monuments mégalithiques en Europe après les alignements
de Carnac en Bretagne. On estime que la mise en place de ces pierres doit
se situer entre la fin du Néolithique et l'âge du bronze. Il s'agit en
fait du plus ancien monument humain en France. |