Téléthon 2018
Samedi 8 décembre

Partout en France, le temps d'un week-end, les associations se mobilisent pour contribuer au financement de projets de recherche permettant de vaincre des maladies rares. La capitale des Cévennes apporte sa pierre à l'édifice à travers un vaste programme d'animations.

  Pour cette nouvelle édition, les sapeurs-pompiers d’Alès ont été choisis pour être les parrains du Téléthon dans la capitale des Cévennes. Comme chaque année, c’est sur le parvis de l’Hôtel de ville que les différentes manifestations du Téléthon se sont concentrées. Le public important cet après-midi venu assister ou participer aux actions et démonstrations proposées sur place.
Le Vélo sprint du Grand Alès étaient à pied d’œuvre pour tenter de battre un record qui date de l’année dernière : 520 km en cinq heures sur home-trainers. Depuis 11 heures le matin, de nombreuses personnes se sont relayées pour pédaler quasiment sans discontinuer. Et l’investissement a payé : le record a été battu avec 680 km parcourus ! Un nouveau chiffre à battre pour le prochain Téléthon.
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C'est avec une météo un peu particulière que le peloton de Cyclo Rando Alès (le train rouge des Cévennes) est sorti de la Capitale cévenole pour s’élancer sur les 60 km du parcours proposé par le Vélo Club Alésien

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En cette période tendue, c’est peut-être une autre façon de faire, en changeant nos habitudes de consomations, comme laisser sa voitures au garage  pour des courts trajets et prendre son vélo " C’est Bon pour la Santé. Bon pour la planète. Bon pour le porte monnaie"

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En contrebas des pentes Cévenoles et en amont des grandes plaines fluviales et maritimes, les Garrigues occupent le coeur du territoire du Gard. La complexité de leur organisation contribue à leur richesse paysagère, les Garrigues offrant des ambiances contrastées et multiples, où les étendues les plus sèches et âpres côtoient les plaines les plus riantes, où les collines douces s’imbriquent par endroits dans les plaines, tandis qu’ailleurs ce sont les plaines qui s’incisent en creux dans les plateaux, l’ensemble étant marqué d’événements spectaculaires : gorges de l’Ardèche, de la Cèze et du Gardon, sommets comme le Mont Bouquet.
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Le monde sec de la garrigue
Ces plateaux calcaires, incapables de retenir l’eau, portent la garrigue proprement dite, formation végétale méditerranéenne, adaptée à la sécheresse et qui a donné son nom à l’ensemble du territoire qui y est lié. Autrefois beaucoup plus ouvertes et râpeuses du fait du pâturage intense, la garrigue offre aujourd’hui souvent un visage boisé, à base de chênes verts et chênes pubescents dans les situations les plus favorables, et de chênes kermès bas et impénétrables dans les années qui suivent le passage d’un incendie. Localement, dans les massifs domaniaux ou communaux, des plantations de résineux, notamment de cèdres, modifient radicalement les ambiances et les paysages
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Les villages s’y sont volontiers accrochés, échappant alors à l’inondabilité des fonds, et occupant l’espace stratégique de contact entre les plateaux, territoire de parcours pour les troupeaux et réserve de bois durant des siècles, et les plaines, dévolues aux cultures. Certains villages, parfois des villes, occupent des points hauts, découpant leur silhouette dans le ciel et créant les sites bâtis les plus spectaculaires
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Le ravitaillement situé au village de Rivières de Therargues qui doit son nom au comte de Therargues qui siégea au château de Rivières. Rivières doit son nom aux trois rivières qui traversent le village : l'Auzonet, la Cèze et un long canal. Rivières fut une petite « ville » car à ce siècle-là, il y avait peu de villages possédant un hôpital ainsi que d'autres services publics que nous ne trouvons actuellement que dans les villes
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En 1790, l'Assemblée nationale désigne Rivières-de-Theyrargues (actuelle Rivières) comme canton. C'est là que siègent pendant la terreur les commissaires civils munis de pouvoirs illimités, ce qui les incite à se livrer aux pires excès dans la région (1790-1795). En 1795 (an III), le canton de Rivières-de-Theyrargues est supprimé et rattaché au canton de Barjac qui dépend de l'arrondissement d'Alais (Alès actuellement).

 C’est aussi  le village aux trois châteaux situé au confluent de deux rivières, La Cèze et l'Auzonnet. Le Château de Theyrargues, fin XVe siècle, le château

Moderne, un pigeonnier remarquable, l'église de style gothique renfermant de belles peintures, un hôpital construit fin XVIIe siècle, actuellement désaffecté, font

 preuve de la qualité architecturale du village.

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Un grand merci à la comune et aux associations de Rivières-de-Theyrargues  qui nous ont acueilli. Au menu vin chaud et fougasse d'Aigues-Mortes.
Cette gourmandise,  d’Aigue-Mortes est une brioche moelleuse parfumée à la fleur d’oranger et saupoudrée de sucre. Véritable emblème de la cité médiévale, on la trouve sur de nombreux marchés du Gard et de l’Hérault. A l’origine, on la servait à Noël, elle faisait partie des treize desserts provençaux.
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Situé dans la plaine, le hameau de La Bégude est au confluent
de trois cours d'eau : l'Auzonnet, l'Alauzène et l'Argensol. On comprend mieux son nom.
A l'occasion de phénomènes pluvieux importants, le village est alors entouré d'eau.
La mairie de la commune d'Allègre-Les-Fumades était située dans le hameau
jusqu'en 2002, date des inondations du siècle dans le département.
Elle est alors relocalisée à la maison de l'eau. Le défilé de l'Argensol est la richesse naturelle du village..
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 Le chemin, le long du cours d'eau, est très prisé des promeneurs du dimanche. L'eau claire attire les plus petits à la baignade. Un petit pont "romain" enjambe le cours d'eau.Au centre du village, sur le place des Chevaliers, se trouve l'ancien puits communal, utilisé autrefois par tous les villageois pour se désaltérer et faire boire les animaux. Une croix très ancienne semble montrer le chemin du défilé de l'Argensol
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Arlende qui s'écrit plus couramment Arlinde, est le hameau le plus petit de la commune.
Pourtant il est très riche en petit patrimoine. nous pourrons y admirer la chapelle romane du 11ème siècle entourée de son cimetière comme il était de coutume autrefois. A l'entrée du hameau se trouve le lavoir où les femmes du village lavaient le linge au siècle dernier. Il fut construit sur un canal datant de l'époque romaine. Il menait l'eau de la source jusqu'au moulin de La Bégude. La source d'Arlende donne une eau fraiche (14°). Une pisciculture,  le GAEC des Fontaines, y fait de l'élevage de truites et de saumons de fontaine. Vous aurez le plaisir de pêcher vous-même votre poisson !
Une aire de camping privée permet aux touristes de passage de profiter du calme et de la sérénité du village.
 
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 Une belle balade qui se termine, comme nous le dit souvent notre ami André,
"Si vous voulez que l'ont se retrouve, il faut bien se quitter"

*   LE PARCOURS ICI