Pentecote 2017
Tandems sur le Larzac
Les Causses et les Cévennes, paysage culturel de
l’agro-pastoralisme méditerranéen inscrit au Patrimoine Mondial de
l'Unesco
Le site, s'étendant sur 302 319 ha au sud du Massif central, il
constitue un paysage de montagnes tressées de profondes vallées qui est
représentatif de la relation existant entre les systèmes agropastoraux et leur
environnement biophysique, notamment au travers des drailles ou routes de
transhumance. Les villages et les grandes fermes en pierre situées sur les
terrasses profondes des Causses reflètent l'organisation des grandes abbayes à
partir du XIe siècle. Le mont Lozère, faisant partie du site, est l'un des
derniers lieux où l'on pratique toujours la transhumance estivale de la manière
traditionnelle, en utilisant les drailles.
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Marie-France et Bernard BALDAYROU nous ont invités à ce week-end
prolongé pour nous faire découvrir une partie de cette immensité que sont
les Grands Causses au départ du village de l’Hospitalet-du-Larzac qui
tient son nom et son origine d’un hôpital que le vicomte de Millau Gilbert ou Guibert fonda en 1108 sur le Larzac. En 1174, Alphonse II d’Aragon
fait donation de l'hôpital à Jean, prieur du monastère
de Cassan au diocèse de Béziers l'église Saint-Étienne-du-Larzac
appartenait au monastère de Gellone depuis le XIe siècle, et le Rouquet et le
mas
Trinquier relevaient des Templiers depuis
1158. |
C'est au camping "Autour
du Larzac" que tout le groupe c'est retrouvé, en attendant l’arrivée de
tous les participants, chacun pouvait se divertir et profiter de bons
moments de détentes. |
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Les nouveaux tandemistes qui ont rejoint le groupe des
habituées, ont pu découvrir l' accueil des tandémistes "SUD"
où chacun fait découvrir ses spécialités régionnales, des hauts plateaux
languedociens aux reliefs du Luberons en passant par les Montagnes
Cévenoles. |
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C'est partie
pour trois jours de balades sur
le causse du Larzac, qui n'est pas aussi plat que ce que l'on pourrait le
penser!!! |
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A la découverte des beautés et richesses
de la vallée de la Sorgues dans l'Aveyron, La Sorgues (à ne
pas confondre avec la Sorgue est une rivière du Massif central qui coule
dans le sud du département de l'Aveyron. C'est l'affluent principal du
Dourdou de Camarès, donc un sous-affluent de la Garonne par le Dourdou, puis
par le Tarn. Une jolie vallée assez
rectiligne permet de découvrir quelques jolis
villages le long de la route qui part de
Cornus et qui va jusqu'a Saint- Affrique. Au Moyen Age
des petits Seigneurs controllaient
tous ces points stratégiques de la
vallée qui est parsemée de petits chateaux
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... de vastes bâtisses carrées
avec cour intérieure, flanquées d'originales échauguettes polygonales.
Remanié sans cesse au cours des siècles, chaque seigneur propriètaire
l'adaptait aux besoins de sont temps.
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L’abbaye de
Sylvanès. L'histoire de cette commune rurale est inséparable
de celle de son abbaye. Fondée par les compagnons de saint Bernard, dans
une vallée fertile aux pentes douces et boisées, elle est la première
abbaye cistercienne construite en Rouergue au XIIe siècle.
Sylvanès est primitivement un monastère établit par Pons de Léras autour
de 1120 près de la source thermale des Bains de Sylvanès. Seigneur du
castrum de Léras, qui contrôlait le Pas de l’Escalette et l’accès
méridional au causse du Larzac, et profitant de ce point stratégique, Pons
de Léras est décrit par la chronique du moine Hugues Francigena, rédigée
entre 1161 et 1171, comme un seigneur brigand, violent et avide. Vers
1115-1117, il se tourne vers la religion et fait pénitence de ses crimes.
Il se rend alors à Lodève le dimanche des Rameaux, expie publiquement ses méfaits et vend aux enchères la totalité
de ses biens afin de rembourser chaque personne volée et faire amende
honorable. . |
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Une architecture monastique qui témoigne
d’un des plus grands moments spirituels et artistiques de l’Occident.
L'une des premières abbayes cisterciennes fondée dans l'Aveyron. L'abbaye
de Sylvanès, fondée en 1136 par Pons de L' Héras, est un monument
cistercien. Près un siècle et demi de rayonnement, l'abbaye sombre
dans une longue période de décadence. Abandonnée à la Révolution, seule
l'église et l'aile Est du cloître furent conservées. Classée monument
historique en 1862, l'abbaye est restaurée à partir de 1975 par le père
dominicain et compositeur André Gouzes et par Michel Wolkowitsky, actuel
directeur. Elle est aujourd'hui le siège d'un centre de culture, d'art et
de spiritualité, proposant des stages de pratique artistique, des
colloques et des conférences sur divers thèmes. |
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Sylvanès connaît depuis sa restauration un rayonnement
culturel et spirituel qui dépasse les frontières. Le Festival
International de Musique Sacrée est chaque année en juillet et août un
événement qui s'inscrit parmi les grandes manifestations
nationales. Aujourd'hui un Haut lieu de Culture, d'Art et de
Spiritualité, centre culturel de rencontre. |
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Terre de bergers et de
troupeaux Comme toute forme d'exploitation des milieux
l'agropastoralisme peut modeler et transformer les paysages et leur
biodiversité, Le maintien de troupeaux d'une certaines densité dans le
paysage agricole ou forestier présente parfois un grand intérêt
écopaysager, pour l'entretien de clairières, de corridors écologique, de
milieux ouverts ou pour la lutte contre les incendies en période
sèche. |
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L’agropastoralisme est présent dans le Sud-Aveyron depuis
toujours et joue encore un rôle important dans l’économie pour le
département de l’Aveyron. De nombreux producteurs fournissent le lait pour
la fabrication du Roquefort, fromage affiné dans les failles du Combalou à
Roquefort-sur-Soulzon. On parle de pastoralisme pour désigner un système
d’élevage qui utilise les ressources végétales d’un territoire pour
nourrir les troupeaux ; et qui, dans un même temps, entretient les
espaces
naturels. |
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L’eau est très rare à la surface des
plateaux calcaires comme ici sur le causse du Larzac. Toutes les
possibilités d’en collecter et d’en conserver sont bienvenues. Les
lavognes, ou lavagnes, font partie des nombreuses astuces que les humains
ont mises au point dans ce but. Ce sont des mares destinées à abreuver les
troupeaux qui pâturent sur les plateaux. Elles se présentent sous la forme
de mares quasi circulaires de 5 à plusieurs dizaines de mètres de
diamètre. les lavognes sont artificielles. Il est pourtant très rare
qu’elles aient été creusées dans leur totalité car les quantités de
matières à enlever sont énormes et les sols de calcaire durs, surtout au
regard des moyens de terrassement disponibles aux époques parfois reculées
auxquelles les lavognes ont été mises en eau. La plupart du temps il
s’agit de creux naturels réaménagés : le fond est parfois caladé, et il
est toujours étanchéïfié (généralement à l’argile) pour tenir l’eau le
plus longtemps possible. |
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Vous êtes ici au départ d'une
des plus belles et des plus longues (400m) bouissière du Larzac. La
"Boissieira" en occitan est une double haie de buis formant une
voûte. Celle-ci a été plantée il y a plusieurs siècles pour délimiter
les parcelles et protéger des intempéries. |
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Sur la route des Templiers et des
Hospitaliers. Une milice dont la mission sera de défendre les routes du Royaume
de Jérusalem pour la sécurité des pèlerins. Ainsi nait l’ordre des
Templiers, un ordre à la fois religieux et militaires composé de
moines-soldats. Autour des années 1140, l’ordre s’organise en une
véritable force militaire qui étendra son action à l’ensemble des Etats
Latins. Nichée au creux de la vallée du
Cernon, c'est la commanderie de Sainte-Eulalie-de-Cernon qui a autrefois
abrité les premiers Templiers du Larzac. Elle s'ouvre aujourd'hui à notre
curiosité et ne manquera pas de nous intriguer par son allure austère à
l'extérieur. Mais il suffit de franchir le seuil pour aller d'étonnements
en surprises ! La Commanderie, siège des Templiers et des Hospitaliers
témoigne à elle seule de 600 ans de présence continue des ordres religieux
et militaires en Occident. En visitant la Commanderie la mieux préservée
de France, nous plongeons dans 600 ans d’histoire et découvrirons le cadre
de vie de ces moines-soldats en visitant l’église romane, la cour
intérieure, le dortoir des moines et les appartements du
commandeur. |
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La douceur des ombrages autour de la fontaine
sur la place, l'ornementation extérieure de son église ne nous laisserons
pas indifférents. |
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A quelques lieues de la commanderie en remontant sur le
plateau, en direction de Roquefort, sur la vaste lande du Larzac se
découpe dans le ciel la fière Tour du Viala. Haute de 27 mètres, elle a eu
pour vocation de protéger les habitants du Viala, qui, parce pas assez
nombreux, n'ont pu construire de remparts, et se trouvant trop éloignés de
Sainte-Eulalie ont construit avec l'accord du commandeur, ce puissant
refuge. Tous pouvaient y trouver place en cas de besoin, et mettre à
l'abri leurs biens les plus précieux et leurs animaux dans un
enclos. |
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La Couvertoirade le seul
château templier de France.
Dès l’approche du village en plein cœur du Causse du Larzac on est
surpris par les deux tours surgissant d’un chaos rocheux. Pénétrez par
l’ancienne porte fortifiée, c’est un méandre de ruelles, de petits
passages couverts et de maisons du XVe siècle qui vous attendent. Montez
sur le chemin de ronde des remparts et vous dominerez le village classé et
admirerez la nature environnante exceptionnellement bien préservée. À voir
aussi le don de l’eau qui permettait aux habitants de La
Couvertoirade d'offrir de l'eau potable aux visiteurs, le cimetière et ses
stèles discoïdales, la lavogne, mare naturelle empierrée. |
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De l’abri troglodytique fortifié à la ferme
L’abri troglodytique des Baumes s’accroche au
flanc d’un chaos dolomitique du Causse du Larzac, en bordure d’une éminence calcaire formée de rochers ruiniformes aujourd’hui
ceinturée d’un massif forestier de pins sylvestres.
Ce plateau paraît de prime abord sauvage, désolé,
couvert d’une étendue caillouteuse et quasi-désertique. Pourtant, les formes de son paysage y sont relativement
diversifiées. L’abri sous-roche clôt d’un mur de
pierre, appelé baume en occitan, a très certainement donné
naissance au mas puis au lieu-dit qui porte
aujourd’hui ce nom. Favorable aux cultures et à l’élevage, le sol qui
s’étend à ses pieds a conditionné la fixation de
l’habitat. Accessible par quelques
marches taillées, formeun perron desservant l’unique
porte. Un escalier de bois desservait l’étage
noble. Il était éclairé par la croisée aujourd’hui en partie condamnée et
semble dépourvu de tout aménagement
domestique tel que niche ou cheminée.
De part et d’autre, en
symétrique, deux
jours à appui éclairent les étages des
tourelles dont l’une, au sud, est dotée de latrines. Des aménagements
défensifs ont été ajoutés dans un
second temps, dans la deuxième moitié du XVI
siècle, lors des guerres de
Religions. Seules sont visibles aujourd’hui les meurtrières qui commandent
son entrée. Pour couvrir au mieux cet accès, les maçons l’ont faite
double afin que deux défenseurs puissent s’y
tenir ensemble. Une seconde prend place au-dessus, au premier étage. Une
troisième occupe l’angle opposé, au même
niveau, surplombant celle du rez-de-chaussée. La
dernière enfin, ne protège plus les abords immédiats mais l’accès
sud-ouest, en direction du village de Saint-Martin du Larzac auquel il est
aujourd’hui (encore ?) relié par une
buissière.
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L’arc et la voûte sont les éléments les plus
caractéristiques et les plus spectaculaires de l’architecture caussenarde,
liés à une faible occupation de l’espace au sol et une disposition en
hauteur. Dans les vallées, si le rez-de-chaussée était toujours voûté, les
étages ne l’étaient que très rarement. Sur le causse, par contre, on
trouve souvent deux, voire trois, voûtes superposées. Ce style est employé
pour l’ensemble des bâtiments (maison, bergerie, granges et annexes),
accompagné de tout un répertoire de formes uniques et variées. La maison
caussenarde obéit à un schéma simple et général : elle superpose
citerne, bergerie, habitation et grenier sous le même toit. |
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En aucun cas, l’habitat ne saurait empiéter
sur les rares et précieuses terres cultivables. Les maisons sont
construites le plus souvent sur les terres arides, ou même directement sur
le rocher, en bordure des terres labourables. D’autre part, le climat rude
et la faiblesse des protections naturelles contre les intempéries, ont
contraint les hommes à profiter de la moindre cuvette pour construire la
ferme, qui se ramasse sur elle-même en tournant le dos au nord pour
s’ouvrir largement vers le sud et l’est. Les différents bâtiments sont
répartis en U autour d’une cour qu’ils abritent ainsi du vent. |
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À Brouzes du Larzac, la ferme
fortifiée du XVIIe siècle est inscrite aux monuments historiques depuis
1971. Cet édifice magnifiquement restauré, au coeur du Larzac, est flanqué
de tours carrées, et composé de galeries et de grandes voûtes. En
revanche, elle n’est pas ouverte à la visite. . Elle fut construite entre le
XVIIème et le XVIIIème siècle. |
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C’est au XIIe siècle que les Templiers prirent
possession du plateau du Larzac à la faveur des dons de terre faits à leur
ordre et dont les revenus servaient à l’entretien des chevaliers en Terre
Sainte. Afin d’assurer la sécurité des habitants du pays, ils créèrent la
commanderie de Sainte-Eulalie-de-Cernon, La Cavalerie, La Couvertoirade et
le Viala-du-Pas-de-Jaux; ces bourgs dont les Hospitaliers ont hérité lors
de la suppression de l’Ordre du Temple par le Pape en 1312 ont été
fortifiés au XVe siècle. Les Hospitaliers en ont assuré la
gestion pendant cinq siècles. |
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Ici, sur le plateau du
Larzac, l'automne arrive toujours plus vite que dans les plaines. A 800
mètres d'altitude, le paysage semble être suspendu, le temps n'a pas la
même mesure. Les longues lignes droites, la platitude du lieu provoquent
une sensation d'immobilité
. Le Larzac est le plus vaste et le plus
méridional de tous les causses du Massif central. Il se situe
principalement dans le département de l'Aveyron. Son altitude est comprise
entre 600 mètres et 900
mètres
environ. Ses limites naturelles sont souvent nettes, matérialisées par des
cours d'eau qui contribuent à son érosion. Il s'étend au nord-est jusqu'à
la Dourbie qui le sépare du Causse Noir ; au nord-ouest, il est bordé
par la rivière Tarn qui le sépare du Causse Rouge. À l'ouest, il atteint
la dépression de Roquefort.
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Du XIIe au XIVe
siècle,
l'Ordre du Temple puis celui des Hospitaliers ont agrandi des villages
situés dans les recoins stratégiques du causse du Larzac. Cinq lieux
médiévaux témoignent de leur présence. L'exode rural a dépeuplé nombre de
hameaux : de 1866 à 1968 le Larzac a perdu les deux tiers de
ses habitants Mais, depuis 1968, dans la zone revendiquée à l'époque
par le gouvernement pour les militaires, cela s'est arrêté et la
population n'a cessé de rajeunir. |
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Ce territoire à vocation agricole a une économie
caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive tournée vers
l'élevage pour la production laitière de brebis destinée à l'élaboration
des fromages de roquefort, pérail, tome et la production de veaux et
agneaux destinés à l'engraissement.Les parcours sont majoritaires et
permettent au bétail de pâturer sur les immenses pelouses. Les dolines
conviennent bien à diverses cultures : légumineuses, céréales...
Jusqu'à la Première Guerre mondiale, la croissance lente des arbres de
plein vent concentrés dans les haies. Depuis, le paysage s'est
métamorphosé avec la dépris agricole des terres les moins productives. Le
bois est beaucoup plus présent et représente une petite
économie.
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Le
Larzac est sillonné du nord au sud par un nouveau morceau de l'autoroute
A75 qui assure la liaison entre le Nord de la France et la Méditerranée
via le Massif central. Il débouche sur le plateau au sud par le Pas de
l'Escalette et au nord par le viaduc de Millau qui a attiré un nombre
exceptionnel de curieux durant les mois qui ont suivi son
inauguration |
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Nos rencontres, c'est aussi la convivialité et
l'amitié
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Aller vite, rouler vite, faire vite, comprendre vite,
gagner du temps, perdre du temps. Voilà le modèle dans lequel nous nous
enfermons et qui se dit garant de notre efficacité. La vie, dans ce
schéma, n’est qu’un rêve, quelque chose d’illusoire ou plutôt une vision
de celle-ci que l’on va idéaliser et après laquelle nous allons courir
éperdument des années durant jusqu’à se rendre compte un beau jour que
nous aurons fait cela toute notre vie : courir après
elle, sans la vivre réellement, sans profiter de tout ce qu’elle nous
offre. |
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Les Bergers du Larzac Ensemble, ils ont créé leur fromagerie où se transforme,
selon le savoir-faire traditionnel, le lait des brebis du Larzac. Ce
terroir si particulier transmet son goût à une vingtaine de
fromages dont plusieurs issus de l'agriculture biologique qui
en expriment ainsi toute la typicité. La gamme se compose de plusieurs
tommes parfumées, la tomme d'Estaing, fondante à pâte souple, typé car
affiné en cave, de pérails onctueux, d'une bûchette fondante et d'un
petit " trassou " qui se mange plus ou moins affiné. Les
nouveautés sont nombreuses : brousse, fromage frais de petit-lait
recuit ou l'encalat (une sorte de camembert au lait de brebis tirant son
nom du caillé, en patois), etc. Devant les étals, on hésite, on prend
conseil et l'on goûte, avant d'arrêter son choix... multiple ! Aussi
le " lou bren " un délicieux fromage pur brebis à croûte
lavée.sans oublier le Roquefort que l'on ne présente donc plus. |
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Qui ne connaît pas encore l’aligot ? Cette purée de pomme
de terre à la tomme fraîche de Laguiole qui file, qui file ! Petites
galettes bien d’ici qui parfument les marchés aveyronnais. Chaque famille
aveyronnaise à sa recette de farçous mais une chose est sûre, on y met des
blettes ! On les aime, certains en raffolent même ! Les tripous sont à
base de panse de veau ou d’agneau, La Flaue, le dessert de Millau par
excellence ! Et celui qui pose problème à tous ceux qui essaient de
cuisiner cette tarte hors de l’Aveyron. Et oui, où trouver de la recuite
de brebis loin des Causses ?? Et pour les hivers rigoureux la
soupe de fromages, certains disent qu’elle n’a de soupe que le nom. Est-ce
que c’est parce-que la cuillère doit tenir debout au milieu du plat pour
la servir ? Peu importe, c’est tellement bon, ça réchauffe et ça rassasie
lors des journées froides de
l’hiver. | Mercie aux organisateurs pour ce beau et bon
week-end
A l’an que ven que se siam pas mai que siguem pas
mens (À l’année prochaine, que si nous ne sommes pas
plus, nous ne soyons pas moins)
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