Concentration de Tandems à
Clermont l'Hérault 2013 Entre Garrigues et
vignobles
Marie-France et Bernard Baldayrou chaque année nous font découvrir
les secrets des routes héraultaises entre les contreforts du Larzac et des
plaines viticoles. Une fois de plus nous
ne serons pas déçus malgré une météo qui depuis le début d'année ne veut pas
sourire aux cyclos. Malgré cela tous les amis tandemistes ont répondu
présent. Pour le photographe, capturer l'essence du coeur d'Hérault en un
seul cliché est un défi illusoire tant
la variété des paysages est grande
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C'est une vingtaine de tandems qui
ont répondu présent au rendez-vous de Marie-France
et Bernard à Clermont l'Hérault, cette année nous sommes descendus du
Larzac pour décourvrir les garrigues et les vignobles héraultais.
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Passage obligé par les bords du Lac du Salagou, le projet de barrage
fut lancé dans les années 1950, dans le but de créer une réserve d'eau qui
favoriserait une diversification des cultures, comprenant le développement
d'une production fruitière, la viticulture devenant surproductive.
Secondairement, le barrage aurait pour but de régulariser les crues de
l'Hérault. Les travaux débutèrent en 1964 pour se prolonger jusqu'au début
de 1969. Alors qu'on pouvait penser, en 1968, qu'il faudrait des années
pour que la cuvette de l'Escandorgue se remplisse, un seul très gros orage
la combla à moitié en mars 1969. D'autres précipitations remplirent
presque totalement la cuvette en quelques mois, donnant raison aux calculs
des ingénieurs.
La scène du pique-nique dans Deux hommes
dans la ville de José Giovanni a
été tournée sur les bords du lac en 1973."Zone Rouge" réalisé par
Robert Enrico, sorti le 9 avril 1986, avec Sabine Azéma et Richard
Anconina a été, pour parties, tourné à Celles (scènes du village incendié
) et Octon ( scènes de la visite au docteur et dans le bar) Des scènes de
"Fucking Fernand" film de Gérard Mordillat sorti en 1987 avec Marie
Laforêt, Thierry Lhermite et Jean Yanne: Combat de Jean Yanne avec un
crocodile dans le lac, attaque d'un panzer (tank allemand) par un avion de
chasse. Des scènes du film Toutes nos
envies de Philippe Lioret
ont été tournées au Lac du Salagou en 2010. |
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Aux portes de Lodève qui était la capitale d’une
tribu Volque
(les Lutevani), puis devint la cité romaine Luteva (connue encore sous le nom de
Forum Neronis). L'oppidum de Luteva constitue un des centres de peuplement
de la Celtique méditerranéenne. La cité est élevée au rang de colonie
latine. Elle est l'une des villes-étapes sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle
par la route d’Arles.
Cette cité, épiscopale jusqu’à la Révolution,
est un des centres textiles
royaux sous Louis
XV avec l'une des deux seules manufactures de tapisseries
royales, l'autre étant la Manufacture
des Gobelins à Paris.
Lors de la Révolution
française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de
la société
révolutionnaire, créée dès août 1789 et baptisée « société
des amis de la constitution ». Avec l’écart grandissant entre le
peuple et la monarchie, elle change de nom pour « société des amis de
la liberté et de l’égalité ». Dans le contexte de la fin de la guerre
d'Algérie, la commune a abrité un hameau
de forestage à partir de 1962, à destination de familles de harkis.
Un atelier de tissage, devenu atelier de la Savonnerie, et rattaché au Mobilier
National de Lodève depuis les
années 60 a été créé pour aider les épouses des anciens harkis et utiliser
leur savoir-faire. |
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La montée de la Vierge monument élevé en 1859 par la
ville de Lodève pour célébrer la promulgation du dogme de l'Immaculée
Conception. |
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Lodève ville Porte des Causses labélisé par l'Unesco
comme Alès pour les Cévennes.Ancienne cité épiscopale influente jusqu'à la
Révolution, centre industriel textile de première importance aux XVIIIe et
XIXe siècle, Lodève accueille en 1966, l'Atelier National de Tapis de la
Manufacture de la Savonnerie perpétuant encore à ce jour, une technique de
tissage vieille de près de quatre siècles. Ce haut lieu du savoir-faire
(Mobilier National) se visite et est toujours en activité. Autre lieu
d'exception, le Musée de Lodève situé dans l'ancien hôtel particulier du
Cardinal de Fleury (Premier ministre de Louis XV), accueille, depuis
plusieurs années, des expositions de dimension internationale. Lodève
accueille également un Festival de poésie « Les Voix de la
Méditerranée » patronné par l'Unesco et soutenu par l'Institut du
Monde Arabe, animant ainsi les berges des rivières et les rues de cette
cité deux fois millénaire. Labellisée Ville d'art et d'histoire en
2006, la ville s'est engagée depuis quelques années dans une politique
culturelle audacieuse comme levier de développement touristique et
économique. Labellisée également « Ville et Métiers d'art »
elle a su mettre en valeur le savoir faire de ses artisans d'art à travers
une galerie située en plein coeur de ville, à deux pas du
Musée.
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Deuxième haut lieu à découvrir villages et
paysages naturels, exceptionnels et protégés qui font du Grand Site de
France® Saint-Guilhem-le-Désert – Gorges de l’Hérault un ensemble
exceptionnel au cœur de la Vallée de l’Hérault que nous avons
parcouru.
Saint Guilhem-le-Désert En qualifiant de ’désert’ ce territoire,
Guilhem faisait allusion à l’absence de l’homme et non de la végétation.
Après avoir franchi les gorges de l’Hérault, Il décida de s’établir sur
les bords du ’Verdus’, au cœur d’une Nature faite de roches rudes et d’eau
pure. Trouvant ici son salut pour se ressourcer spirituellement, il fît de
cette combe un haut lieu spirituel, un sanctuaire. Ce site dissimulé dans
un massif rocheux imposant a aujourd’hui une renommée mondiale. |
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Platane planté devant l'entrée du porche de l'abatiale
en 1855 par des bonapartistes, il est toujours là. Tour de taille au pied:
7 mètres et la tête 25 mètres plus haut, il résiste et protège de son
ombre pélérins, touristes et randonneurs qui envahissent Saint Guilhem
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La source de l'Hérault est située à 1400m d'altitude,
au coeur des cévennes. Le jeune torrent impétueux dévale alors plus de
1000 mètres de dénivellé dans ses 10 premiers kilomètres. A Valleraugues,
le fleuve se calme un peu en entrant dans une profonde vallée. Au fur et à
mesure de sa progression vers les monts calcaires des garrigues, le relief
devient moins accidenté et le climat Méditerranéen s'installe.
Au fil des millénaires, le
fleuve et ses crues ont érodé la roche, creusant ainsi des gorges. C'est à
Saint Guilhem le Désert qu'elles sont les plus étroites et
spectaculaires. |
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Le pont du
Diable est un terme désignant plusieurs dizaines d'anciens ponts
qui, dans le folklore
local, auraient été construits soit par le Diable,
soit par son aide, ou dans certains cas contre ses désirs. On trouve les
ponts du Diable principalement en Europe.
Généralement des ponts
en arc datant de l'époque médiévale, ils représentent souvent
une réussite technologique significative.
Le Pont du Diable est
un des plus anciens ponts romans de France. D'après le cartulaire de
Gellone, la construction aurait eu lieu en 873 selon les dernières
recherches conduite par l'université de Montpellier, suivant un accord
conclu entre l'abbé d'Aniane
et l'abbé de Gellone,
donc probablement dans la première moitié du XIe siècle. |
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Le pont doit son nom
à une ancienne légende qui prétendait que lors de la construction du pont,
le diable venait défaire chaque nuit ce que les hommes construisaient
durant la journée. Un jour, les hommes (qui n'en peuvent plus de
construire en vain) passent un accord avec celui-ci : il pourrait
prendre la première âme qui passera sur le pont. Ainsi les hommes
construisirent le pont. Mais aucun des hommes ne voulant donner son âme au
diable, ils firent passer un chien en premier. Fou de rage, le Diable
tenta en vain de détruire le pont sans y parvenir et se jeta dans l'eau,
d'où le nom « le pont du diable ».
Le Pont du Diable
fait l’objet d’une inscription au titre des monuments
historiques depuis le 5 avril 1935.
Il est également inscrit sur la liste
du patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins
de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. |
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Malgré un temps capricieux, ce week-end fut égal aux précédants,
orgainser d'une main de maître par Marie-France et Bernard, un accueil
toujours chaleureux et une ambiance bon enfant, depuis des années,
pouvons nous dire si ce sont des concentrations, mais plutôt
des rencontres entre bons copains.
A l’an que ven, que se siam pas mai, que siguem pas
mens.
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