Pentecôte en
Cévennes
Belle et
Rebelle
7ème concentration de tandems en
Cévennes
Le tourisme à vélo en Cévennes à l' état
pur.
Cette édition c'est internationalisé
Quatre nations
Neuf départements réprésentés
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Pour la septième
année début juin, Bernadette et Louis ont élu domicile au
camping de la Croix Clémentine, dans ce havre de verdure de la vallée du
Galeizon, à un jet de pierre de la Capitale des Cévennes Alès pour
accueillir les participants(es) de la concentration de tandems.
Une formule qui plait, un mélange entre cyclodécouverte et séjour du vrai
cyclotourisme. si l'an dernier elle eu un gout d'inachevé pour cause de
météo, le cru 2014 s'anonce sous la chaleur.
Ironie du sort 2014 et 14
tandems présents.
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L'accueil des participants se fait dès le vendredi soir autour du
verre de l'Amitié, s"il y a des habitués, les nouveaux s'intègrent très vite
au groupe, un brifing sur le séjour, le descrpitif des parcours, les petits
conseils |
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Cette concentration fait partie intégrante des
organisations de l'association Cyclo Rando Alès en Cévennes, des cyclos de
l'association se sont relayés pour accompagner les tandémistes sur
les trajets et assurer la sécurité et le bon déroulement du séjour.
chaque matin le brefing avant le départ. |
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Une bonne dose de patience pour réunir tout le groupe
pour la photo de famille |
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De suite dans le vis du sujet, avec l'assencion du col d'
Uglas un arêt au villa ge de Saint-Paul-Lacoste. La première voie
importante de communication longea le Gardon à Cendras et fut tout d’abord
appelée “Route des Arvernes” puis “Régordane”, avec la voie secondaire
mais tout aussi importante qui remonte le Galeizon. Cette dernière fut
empruntée plus tard par les troupeaux de transhumances ; elle fut la voie
collectrice de Jalcreste, le chemin des Francs après Clovis (500 après
Jésus Christ), puis plus tard encore le “Grand Chemin Royal d’Alais al
Perayret”. En 1758, Monseigneur de Beauteville, Evêque d'Alès obtint des
Etats du Languedoc l'ouverture de la route actuelle. |
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Le pont des Abarines
Le 16 octobre de l'année 1900, on inaugure enfin le
Pont des Abarines, pont voûté a une arche centrale, entre Saint Jean du
Gard et Mialet. Mais c'est en 1897 que tout a commencé car constat est
fait, que la route qui longe la vallée du Gardon et qui passe par le pont
des Camisards à Mialet s'avère dangereuse. Il est donc décidé de
construire un pont plus haut et plus large, qui enjamberait le Gardon, et
permettrait ainsi une meilleure circulation des gens et des
biens. Différents projets sont déposés et c'est celui de l'architecte
François Bataille qui retient l'attention des autorités départementales.
La réalisation sera confiée à l'entreprise de Charles Autajon située à
Méjannes-les-Alès. Ce sont les pierres provenant de la carrière de
Saint-Paul-le-Jeune et acheminées en train à Anduze et ensuite par
charrettes tirées par des chevaux jusqu'au site de construction. Les
ouvriers, eux, qui n'étaient pas de la région, étaient hébergés chez les
mailletais. Fin 1898, les travaux débutent et prennent fin durant l'été
1900. La légende, encore tenace, dit que ce pont a été dessiné par
Gustave Eiffel. Elle est dûe au fait, qu'un des projets concernait un pont
métallique, avait été déposé par une société primée lors de l'Exposition
Universelle de 1889, manifestation durant laquelle notre chère vieille
dame "La Tour Eiffel" avait reçut moultes récompenses. Il fut alors aisé
de faire l'amalgame entre Eiffel et le pont métallique. Son nom vient
du lieu-dit où il se trouve : les Abarines. En cévenol, "abarine" se
traduit par osier, utilisé pour la ligature des vignes notamment. En
2007, il a fallu procéder à une remise en état de l'ouvrage et ceci durant
5 longs mois. Le Gardon roule toujours ses galets sous ce
pont. |
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Ici même le 2 octobre 1878 Robert Louis Stevenson
écrivain randonneur en Cévennes termina son périple avec son anesse
Modestine de Monastier sur Gazeille en Haute Loire à St Jean du
Gard. |
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On note, comme partout en Cévennes, que les bâtisses primitives ont été
souvent surélevées pour abriter les magnaneries, lieux d’élevage des vers
à soie, aujourd’hui signalées par les petites fenêtres, les “fenestrouns”
placés sous les génoises. Le gardon, quant à lui, a permis une activité
industrielle moins fréquente dans la région. Dans le fameux moulin de
Corbès, qui regroupe aujourd’hui des restaurants, on fabriquait du papier.
Un papier assez fruste, le papier “du boucher”, marron jaune, avec parfois
des bouts de paille à l’intérieur. Il était constitué, en effet, de paille
récoltée dans les communes de la plaine voisine, mais aussi de chaux, qui
provenait du four de Peyremale (que l’on voit encore sur la route de
Générargues), ainsi que de vieux papiers récupérés. L’usine fabriquait
aussi des sacs en papier et du papier plus fin, élaboré avec des chiffons
de récupération.
Le
Moulin de Corbes est une chambre d'hôtes - Restaurant gastronomique - See
more at:
http://www.cevennes-tourisme.fr/fr/il4-item_p202-le-moulin-de-corbes-corbes.aspx?Cle=ILIVE-CEV-MBL-534#sthash.KDYDrkjX.dpuf
Le
Moulin de Corbes est une chambre d'hôtes - Restaurant gastronomique - See
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http://www.cevennes-tourisme.fr/fr/il4-item_p202-le-moulin-de-corbes-corbes.aspx?Cle=ILIVE-CEV-MBL-534#sthash.KDYDrkjX.dpuf
C’était le temps des chiffonniers, celui où la récupération était chose
naturelle… Le Moulin de Corbes est aujourd'hui une chambre d'hôtes -
Restaurant gastronomique
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Pique-nique au parc des Cordelier, propriété des
Cordeliers, Frères mineurs de l'ordre de St François d'Assises, il en a
conservé le nom après sa vente comme bien national pendant la Révolution.
L'ancien couvent a disparu. Ses jolies allées traversent pelouses,
bambous, cèdres et autres magnolias qui contribuent à son charme. Ses
terrasses dominent la vallée avec le château de Tornac en fond. L'une
d'elle est agrémentée d'une stèle à la mémoire de Jean Claris de Florian,
fabuliste. Près de l'entrée secondaire nord est placé le buste de la
troubadouresse du XIIIème siècle Clara d'Anduze. Inauguré en 1954, il est
venu remplacer celui, en bronze, de 1895 qui disparu pendant la Seconde
Guerre Mondiale. |
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A deux pas d'Alès se
déroula la bataille du mas de Cauvy qui fut la première victoire
importante remportée par les camisards.Le 23 décembre 1702 (dans les
premiers temps de l'insurrection camisarde donc), Cavalier, et sa troupe,
décident de célébrer Noël par une assemblée dans la prairie d'Alès. Le
comte de Broglie était parti vers Génolhac avec une troupe importante, et
les camisards, après avoir brûlé les églises de Salindres et de
St-Privat-des-Vieux, traversent le Gardon et s'installent à proximité du
mas Cauvy (ou mas de Cauvy) et du mas Rouge. Le gouverneur d'Alès, le
chevalier d'Aiguines, réunit alors toutes les troupes restantes, soldats
de bourgeoisie et nouvelles recrues essentiellement, et en tête de sa
troupe, suivi de 60 cavaliers et de 2 à 400 fantassins, se dirige vers les
camisards.Cavalier, qui aurait eu largement le temps de s'enfuir, "ayant
eu quelque inspiration qui lui promettait la victoire" nous dit Abraham
Mazel, décide de combattre. Il renvoie les "civils" venus pour
l'assemblée, et place ses hommes (60 en tout d'après Mazel, ce qui nous
parait sous-estimé), par groupes de quinze derrière un retranchement
naturel qui d'après Cavalier lui-même dans ses mémoires "couvrirait notre
détachement, nous mettant à l'abri de la cavalerie et des coups de fusil,
et empêcherait l'ennemi de découvrir notre petit nombre". Quelques hommes
tirent en voltigeurs les premiers coups de fusil sur la cavalerie, qui
réplique, mais qui est prise aussitôt sous le feu nourri des camisards
embusqués. Les cavaliers marquent un temps d'hésitation, et les camisards
sortent de leur retranchement en chantant des psaumes et les chargent :
les cavaliers font alors volte-face, bousculant l'infanterie qui les suit,
et tous de s'enfuir, en proie à une terreur panique, poursuivis par les
camisards. Une partie des soldats se réfugient au château de Montmoirac
tout proche, d'autres au château de St-Christol, d'autres enfin courent
jusqu'à Alès. Le bilan est sévère, une vingtaine de morts du côté royal
probablement, et montre bien la peur que ces paysans, mal armés mais
tellement déterminés, inspiraient aux soldats. (d'après Itinéraires
protestants, tome 2 L'espace gardois, Presses du Languedoc) |
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Inaugurés en 2010, les 7 km de voie verte, séparés de
la chaussée, permettent de traverser Alès, du Nord au Sud, en toute
sécurité. Un projet réalisé par la municipalité alésienne pour que les
vélos, rollers, piétons et fauteuils roulants relient aisément le
giratoire du Pôle Mécanique à la rocade Sud, en passant par le pont Neuf.
Un troisième tronçon est réalis pour prolonger la voie verte au Sud,
jusqu’au giratoire de la Luquette, en direction de
Saint-Christol-lez-Alès.Cet axe cyclable nord-sud va constituer l'épine
dorsale du futur réseau cyclable de l'agglomération d'Alès. Il va aussi
s'intégrer dans la Véloroute régionale et nationale nord-sud
Lozère-Alès-Quissac-Sommières-Nîmes, qui reste à construire pour
l'essentiel. une agréable « Boucle Cyclo-Découverte Alès-Nord ». C'est une
boucle de découverte de la vallée du Galeizon sur la commune de Cendras
(près de 20 km) citée plus haut dans ses deux accès . Ce tracé est
jalonné. Deux autres boucles sont prévues dont celle du col d'Uglas par
Cendras, St Paul-la-Coste, Mialet, le musée du Désert, la bambouseraie de
Prafrance et Anduze. |
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Les rafraîchissements du
retour sur la place des cyclistes sont très appréciés avec la chaleur
estivale qui nous a accompagné tout au long de nos parcours. |
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Il est une tradition de se retrouver autour
de la table pour le repas de cohésion où nouveaux et anciens puissent faire
connaissance. |
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....la soirée est souvant bien animée, il y a
toujours un bout-en-train |
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Le moment attendu le flambage de l'omelette Norvégiène
le dessert privilégié des tandemistes |
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Dimanche la journée montagne,
dès la sortie du camping, quelques kilometres pour se remettre en jambe,
pour cela nous remontons la vallée du Galeizon. La vallée s’étend sur 8 800 hectares
environ,s’étageant de 141 à 924 mètres d’altitude. Elle est composée
d’une diversité naturelle et architecturale importante due en grande
partie aux différentes roches qui la composent.
Son paysage est marqué par la présence d’un
patrimoine culturel cévenol et par un patrimoine minier en aval. La vallée
compte 2600 habitants.. |
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il faut suivre d'abord la vallée du Galeizon.
Entre les monts cévenols, la petite route nous mène jusqu'au Pont du
Roubarbel. qui est notre départ d'une longue ascention de 28 km jusqu' au
lieu de pique nique. |
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Le COL DE PENDEDIS
constitue avec le COL DE JALCRESTE, le COL DE LA CROIX DES VENTS et le COL DE LA
BARAQUE les portes d’entrée au Sud de la vallée longue. Pas
très haut (666 m), pas bien difficile, il est pourtant incontournable au
regard de sa situation géographique et du nombre d ‘ascensions qui y
mènent. C’est un peu la place de l’étoile en (nettement) moins urbain.
Paradoxal lieu de convergence de tant de routes où seules une dizaine de
maisons sont groupées autour du col. |
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Les Cévennes vus du ciel
! Aujourd’hui, arrêtons nous pour découvrir quelques uns de ses plus beaux
trésors, à commencer par ses villages plein de charme et ses châteaux à
flanc de falaise, nous avons un panorama exceptionnel sur toutes les
Cévennes et en particulier sur la vallée du Galeizon et du Gardon
d'Alès. Vous pourrez admirer un magnifique panorama ainsi que des
châtaigniers centenaires |
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Il y a aussi le plaisir de la
descente. |
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Depuis plusieurs siécles,
haut lieu de transhumanc, le hameau des Ayres, avait organisé la
veille la fête de la transhumance, nous avons profité de
leur intalation pour notre pique nique. le village des Ayres garde sa vaste place
silencieuse où se faisait naguère "la loue" pour la cueillette des
châtaignes. Le premier, le
deuxième, et le quatrième dimanche qui suivaient la St Michel. (29
septembre) "gavots" et "gavotes", venus du Bougès ou du Mont Lozèrs,
étaient embauchés par les "rayols" des cévennes pour la récolte de ces
fruits qui étaient alors d'un bon profit (et le furent surtout pendant les
deux guerres de 14 et de 40) |
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Le col de jalcreste est un col
qui est sur la ligne de partage des eaux.Cette
ascension est constituée de 5 étapes chacune ponctuée d'un
col. Depuis le camping, l'ascension représente environ 700m
de dénivellé pour une distance de 36 kms. L'arrivée se situe au croisement
avec la N 106 à 832 mètres d'altitude. Maitenant que du bonheur pour
rejoindre le camping avec un arrêt au hameau de la Tour avec son château,
sa tour à signaux et sa chapelle du 17ème siècle |
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Les soirées au camping sont
toujours variées et la convivialité est de rigueur ! |
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Lundi sur la route de Régordane, les kilomètres et les soirées ont usé
les organismes, mais la chaleur est venu jouer le trouble fête comme il y
à deux ans dans le col de la Croix de Berthel, malgré ue départ matinal le
mercure était haut dans la première cote.
Le chemin de Regordane, dit encore chemin
de Saint-Gilles ou voie Regordane, aujourd'hui GR 700, est le
tronçon cévenol de
la route qui reliait l’Île-de-France au Bas Languedoc. Son essor se situe
vers 843, date où le
traité de Verdun
divise en trois l’Empire
carolingien. La voie Regordane devient alors
l’itinéraire le plus oriental du royaume conduisant au port de
Saint-Gilles. C’est
d’ailleurs au cours du IXe siècle que
Portes choisit saint
Gilles comme patron, en souvenir d’un miracle qu’il aurait fait en y
passant. |
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Quand dans le royaume de
France , les crêtes du Massif Central ouvraient la voie pour la
Mediterranée et Saint-Gilles du Gard , port d’embarquement pour la terre
sainte… Le Camin Rigourdan du poète Mistral avu passer les paladins de
Charlemagne, Saint- Louis , les convois de muletiers , les dragons de
Villars, l’armée de libération de de Lattre de Tassigny.
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Voie de spiritualité
: La Régordane, chemin de Saint-Gilles a porté la quête de
milliers d’hommes à travers un des plus grandes pèlerinages de la
Chrétienté médiévale.
Terres de légendes : De
Guillaume d’Orange et du Charroi de Nîmes , des brigands de Mandrin , de
la bête du Gévaudan, de Gargantua , de la chèvre de Monsieur Seguin qui
inspira Alphonse Daudet…
Chemins de mémoire
: Surgis de l’ombre grâce à la passion d’historiens , des
lieux mémorables rappellent personnages et évènements liés aux Cathares,
aux Huguenots, aux luttes pour la liberté de conscience et à la
Résistance.
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Repos bien mérité au col de
Porte La commune de Portes est située dans la bassin de la Grand-Combe,
riche en charbon. Elle regorgeait ainsi de structures appropriées à
l'extraction de ce minerai. C'est ce qui causa, en quelque sorte, sa
perte. Le village primitif était situé aux pieds du Château de Portes,
jusqu'à ce qu'il soit rasé en 1933. Le village ne manquait pourtant pas de
charme : vieilles bâtisses médiévales, terrasses, etc. Mais les
impératifs économiques ont eu raisons du village. La Cie de Portes et
Sénéchas, créée en 1855 par le grand financier Jules Mirès a été une
entreprise minière qui a employé jusqu'à 2500 mineurs au XIXe siècle. |
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Durant la Première Guerre mondiale, les besoin en énergie étaient tels
que cette compagnie fut autorisée à augmenter sa production pour fournir à
la France le charbon dont elle avait besoin, faisant passer au second plan
toute autre considération. Le château de Portes servit de point de mire à
la prospection minière. Au lendemain de cette guerre, des affaissements de
terrains se produisent créant de larges fissures dans le château et dans
les constructions du vieux village de Portes qui s'étendait à ses pieds. À
partir de 1933, la situation devint si grave que la Cie de Portes fit
raser le village pour le rebâtir quelques centaines de mètres plus bas
vers le nord, au bord de la route nationale 106 dans le style propre aux
constructions ouvrières de cette époque.
Ce château surveillait l’ancien chemin (ou voie) dit de Regordane
qu’empruntaient les pèlerins de Saint-Gilles et les Croisés vers la Terre
Sainte sur dix lieues. Il constituait ainsi un important poste de garde
situé sur le col de Portes. |
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La 7ème concentration de
tandems arrive à son terme, 3 jours de plaisirs partagés qui aura permis
de découvrir ou redécouvrir les Cévennes, un pays de granit et de
schiste situé en bordure méridionale du Massif Central et sur le versant
méditerranéen, entre les sources de l’Ardèche et de l’Hérault. Nature
belle et rebelle, farouche et généreuse tout à la fois dont le paysage
rasé fût entièrement redessiné par la main de l’homme qui y créa bancels,
faysses, terrasses aménagées pour la culture de la vigne, des mûriers et
des céréales. Et ceci avec un habitat tantôt de schiste, tantôt de granit,
couvert de lauzes, qui se confond dans l’environnement. Telles
des bêtes traquées, pourchassées par les dragons du Maréchal de Villars,
bergers, cardeurs de laine, ramasseurs de châtaignes, les gens du peuple
prophétisent au monde "la liberté de conscience". Le relief accidenté, les
montagnes et les vallées impénétrables mais familières, sont des abris
naturels où se tiennent des assemblées secrètes... Quelques noms de chefs
camisards : Roland, Jean Cavalier, mais aussi de martyre : Marie Durand.
voila tout ce que Bernadette et Louis ont voulu partagé. |
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Les cyclos sont aussi
solidaires.
Merci à Malik, Albert qui ont
accompagné Michel (non voyant ) ......... |
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....a Lionel, Marc, Nicolas et Gérard qui se
sont relayés, tranformés en Saint- Bernard de la route pour nous
accompagner et assurer le bon déroulement du séjour. merci à eux |
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