Sauve

Ici, la nature et l’histoire semblent avoir conclu une entente parfaite pour donner le jour à ce chef-d’œuvre exceptionnel. Village chargé d’histoire comme en témoignent son pont vieux du XII et XIII ème siècle, les vestiges de ses remparts, de son abbaye, de son couvent, ses portes fortifiées, ses voûtes, ses hautes tours, et son Hôtel de la Monnaie.

  A Sauve au XVIII ème siècle, on dénote 8 portes, toutes sur ce tracé; La porte du Pont vieux, empruntée quand l’on venait de Nîmes, la porte Neuve, la porte de la rue du Travers, la porte du quartier de la Prague, par laquelle on accède à la mer des rochers, peut-être la nomme-t-on ainsi par rapport à un parc à bestiaux qui aurait pu se tenir sur les terrasses environnantes. La porte de Corconne, la porte de la barrière en direction de St Hippolyte du Fort, la porte du Portalet ouvrant vers le passage à gué et la petite porte de Bourboutelle, peut-être une des plus fréquentée car elle donnait accès à la résurgence.
     
La partir de la ville sur l’extérieur. Elle longe le Vidourle du pont vieux à la résurgence, constituant à l’heure actuelle une partie des murs des maisons surplombant le Vidourle. C’est ici que l’on peut voir les principaux vestiges de cette enceinte. De la résurgence les remparts atteignaient la rue de la Glissette puis la rue Mazan où l’on trouve les vestiges d’une tour et d’une porte, l’enceinte suit ensuite la Grand Rue puis la rue du Terrail, elle longe alors la pente abrupte de Coutach par la rue Eglise Neuve et rue Saint-Jean. Elle achève sa boucle au sud en rejoignant le Pont Vieux.  

Le voyageur le moins attentif qui traverse le territoire de cette petite cité ne peut manquer de ressentir une impression d’étrangeté, une sorte d’appel du mystère. »

André CHAMSON, écrivain et académicien.

Sur la place Astruc, on trouve les voûtes de la Fusterie. C’est là qu’au moyen-âge étaient installés les charpentiers (en occitan: fuste signifie poutre). Par ailleurs c’était le seul passage possible pour traverser Sauve, les places alentour dépendaient de l’Abbaye et c’est là dit-on que se situait le cimetière.

Sur les hauteurs du village de Sauve, en plein cœur du Massif du Coutach, la Mer de Rochers offre aux promeneurs un spectacle magnifique, Après avoir gravi les étroites ruelles de Sauve menant à la partie haute du village, on emprunte un sentier qui serpente au milieu de murs de pierres en ruines, vestiges d'anciennes habitations, constructions, citernes ou murets de soutènement d'anciennes terrasses agricoles. L' étonnant chaos calcaire se dévoile lentement.
Sauve s’enorgueillit à juste titre d’être la capitale de la fourche. Le micocoulier de Provence, celtis australis est un arbre appartenant à la famille des Ulmacées représentée par les ormes. A Sauve, on l’appelle aussi « Fourchier » en raison de son usage.


Voie verte Quisac-Sauve

La voie verte emprunte le tracé de l'ancienne ligne de chemin de fer Nîmes/Le Vigan via Sommières et Quissac.
Sur près de 6km la voie verte chemine dans la moyenne vallée du Vidourle au paysage collinaire. Elle s'insère entre les monts boisés de chênes verts, de pins d'Alep et de chênes pubescents et les plaines agricoles de la vigne, de grandes cultures et de prairies..Dédiée aux piétons, cyclistes, rollers et aux personnes à mobilité réduite, cette voie offre une belle balade à la découverte des deux villages et de leurs sites remarquables