Entre plaines languedociennes et Cévennes, au confluent de l’Hérault, de la Vis et du Rieutord la petite cité de Ganges a de tous temps jouit d’une position géographique privilégiée. Ainsi, depuis la plus haute antiquité, Ganges est un lieu de passages et d’échanges, incontournable. C’est donc naturellement, que les troupeaux en transhumance, venant des plaines languedociennes plus arides, en direction des estives, sur les hauteurs de l’Aigoual, passaient en grand nombre par le village, sur la voie de cheminement principale vers les sommets.

Impact du changement climatique sur les températures journalières minimales et maximales ? Au départ de notre randonnée 10° à notre arrivée 36°

A l’écart des standards du tourisme dans l’Hérault, la discrète vallée de la Buèges protège ses trésors avec sagesse, à l’image d’un Graal tenu secret et à l’abri de la déferlante touristique. La vallée se découvre telle qu'elle était il y a quelques siècles, pratiquement intouchée, protégée, très peu modifiée par l'Homme.

La vallée de la Buèges joue les discrètes et protège jalousement ses valeurs : le calme de sa nature et une rivière étonnante qui lui a donné son nom. Un petit paradis, barricadé par les falaises de la Séranne et de son cirque qui accrocheront inévitablement le regard de ceux que les horizons verticaux subjuguent habituellement.

Chef lieu de la Vallée, le village de Saint Jean de Buèges s'est développé autour de la rivière la Buèges à l'ombre du Roc de Tras Castel. En son sein se situe un château féodal datant du 12ème siècle. Village authentique, il offre aux randonneurs de l'ombre et une pause des plus appréciées.

Plus au sud de la vallée se trouve le village de Pégairolles de Buèges, c'est sur son territoire, au Méjanel que l'on trouve la source de la Buèges qui donne naissance à l'affluent droit du fleuve l'Hérault.

L’isolement des villages de la vallée de la Buèges n’a d’égal que l’authenticité qui s’en dégage. Ici, pas d’artifice touristique : tout n’est que passion pour cette vallée chargée d’histoire. Desservies par des sections de sentiers superbes, les hauteurs de la Séranne, et plus particulièrement le sommet de Peyre Martine. Ici, le buis et le calcaire sont unis pour le meilleur et pour le pire.

C’est au pied de Pégairolles que vous entamons l'ascension du Col des Lavagnes, un peu plus de 6 km de montée pour 370 m de dénivelé environ. Le revêtement est granuleux, la route étroite et sinueuse, les portions de pente irrégulières, Si vous ajoutez à ça la chaleur d’un soleil d’été, . L’effort est largement compensé par la beauté du panorama. Nous remontons une vallée encaissée dans la forêt domaniale de Saint-Guilhem-le-Désert. Les oliviers qui bordent la route laissent rapidement place aux garrigues et aux roches. Une fois au sommet, Nous êtes un peu au bout du monde…

Nous traversons alors un plateau en faux-plat descendant sur environ 6 km, dominé sur la droite par le Mont Saint-Baudille et son antenne caractéristique. La route est assez dégradée. Puis Nous entamons une longue portion de descente jusqu'à Montpeyroux. Au fur et à mesure, nous découvrrons face à nous la plaine héraultaise que nous dominons, où les vignes remplacent le causse.

La Manufacture Royale de Villeneuvette

La Cité de Colbert

Cet ancien "village usine", une cité drapière créée en 1670 par un riche marchand drapier de Clermont l'Hérault, fut soutenu financièrement par Colbert qui en fit l'un des plus grande Manufacture Royale du Languedoc-Roussillon.
Son patrimoine bâti, aujourd'hui envahi de végétation, possède un charme authentique qui témoigne avec discrétion et mystère, d'un passé où l'activité y fût intense et la vie fourmillante.

En 1670, L'Hérault Pierre Baille, riche fabricant et marchand drapier de Clermont-l'Hérault, décide de construire une manufacture textile : il choisit le site en fonction de sa proximité des grands axes de communication, et de la proximité de la Dourbie qui lui fournira toute l'eau nécessaire à l'activité de ses ateliers. Lire la suite

En bordure du charmant village de Mourèze s'étend un site naturel exceptionnel : le cirque de Mourèze, un ensemble dolomitique de 300 hectares. Ce chaos de roches calcaires aux formes étranges résultant de l'érosion suscite l'admiration. Certains rochers portent même un nom, comme le Sphinx par exemple. Différents circuits de randonnée, plus ou moins difficiles, permettent de partir à la découverte de ce patrimoine naturel insolite. Le belvédère du parc des Courtinals, doté d'une table d'orientation, offre un vaste panorama sur le cirque dolomitique.

Sallasc, au porte du salagou. Patrimoine historique par la présence d’anciens remparts de la fin du moyen âge, de l’église datant du XII-XVIIIème siècle, de béals qui ont servi et qui servent encore à l’irrigation des jardins et des champs situés autour du village. Patrimoine naturel par la géologie exceptionnellement riche et variée qu’on peut lire facilement dès qu’on s’élève au-dessus du village,

Le village d'Octon est situé sur les bords du lac du Salagou, dans un environnement de garrigues et de vignes. Le paysage est marqué par un sol de roches rouges (les ruffes) et par des collines qui sont d'anciennes coulées de lave. Le climat est méditerranéen, doux l'hiver, chaud et sec l'été. L'automne est la période des fortes précipitations. Dans la vallée de la Marette se trouve Lauzières, un ancien hameau ruiné surmonté d'un château fort, tous deux abandonnés depuis le XVIIe siècle.

Dans une vaste étendue d’eau au milieu de collines de roches rouges arides, le lac du Salagou offre une extraordinaire palette de couleurs, des combinaisons de plusieurs phénomènes géologiques : le rouge brique des "ruffes" concurrence le noir du basalte, d'origine volcanique, et se marie parfaitement avec les bleus du ciel et des flots.

Ce lac artificiel a été créé à la fin des années 1960 pour permettre l'irrigation des cultures environnantes. Il régule aussi les crues de la rivière Lergue et du fleuve Hérault. Le territoire autour du Salagou est aussi célèbre pour ses olives lucques, son miel et ses vignobles.
Le lac du Salagou est un lac de retenue du barrage du Salagou. Il atteint une profondeur d'environ 50 mètres. Le niveau de l'eau est à 139 m d'altitude. La surface du plan d'eau est d'environ 700 hectares, tandis que le volume du réservoir est égal à 102 millions de m³. Le lac est dominé par des monts et des plateaux culminant à 300 m à l'est, jusqu'à 407 m pour le Carels à l'ouest et 535 m pour le Mont Liausson au Sud. Ce dernier sépare le lac du Salagou du cirque dolomitique de Mourèze.

Le hameau ruiné fait actuellement l'objet d'une réflexion pour y développer un projet de réhabilitation (habitat et accueil de petites entreprises), fruit d'une étroite coopération entre la municipalité et le conseil général de l'Hérault. Le paysage est remarquable. Il associe la ruffe (terre rougeâtre) et les eaux tantôt bleues, tantôt grises du lac. Le village a été exproprié lors de la mise en eau du barrage du Salagou, à la fin des années 1960. L'ensemble des habitations a été acquis par le département de l'Hérault. À l'époque, il était prévu de réaliser le plan d'eau en deux étapes, d'abord à la cote 139, puis ultérieurement à la cote 150. Celles étant à 144 m d'altitude en moyenne aurait donc dû être submergée, d'où son maintien à l'état de ruines pendant longtemps.

Ce n'est qu'en 1996 que le département a pris la décision officielle de maintenir définitivement la cote 139. Dès l'origine, une partie des anciens habitants s'est battue pour maintenir le statut de commune à Celles, et a régulièrement entretenu et rénové les bâtiments communaux, non expropriables.
Anecdote:
En 1985, le hameau de Celles sert de cadre pour le tournage du film Zone rouge de Robert Enrico, avec Sabine Azéma et Richard Anconina dans les rôles principaux. C'est de ce tournage que date « l'effet incendie », visible sur les murs des maisons du village : dans le film, les autorités mettent sournoisement le feu au village afin d'effacer toutes traces de l'accident polluant. Les maisons ont donc été maquillées pour les besoins du scénario. En revanche, les services du département ont profité de l'occasion pour dynamiter une partie du hameau des Vailhés, dépendant de la commune et ayant subi le même sort, dont certaines maisons étaient devenues dangereuses du fait de leur état de dégradation. On voit dans le film des engins déblayer les ruines, qui sont celles des Vailhés, et non de Celles.
En septembre 2017, un plan a été annoncé pour la repopulation de Celles. Le village sera partiellement reconstruit, relié à l'eau et aux systèmes téléphoniques, et 119 personnes s'installeront à temps pour le 50^e anniversaire de l'abandon en septembre 2019

La montée du col du vent depuis le village de Saint-Jean-de-la-Blaquière; Distance de 10km pour un dénivélé de 553m et une pente moyenne de 5.7% maximal 10% .

Jolie montée, pour rejoindre le causse du Larzac. La pente est forte dès la sortie du village Saint-Jean-de-la-Blaquière pendant environ 3 km. Ensuite, la montée se fait régulière jusqu'aux trois derniers kilomètres, de nouveau plus pentus. La vue est magnifique sur les villages de St Saturnin, Jonquières... et sur le rocher des Vierges. La route est ombragée et le revêtement correct.

Situé sur le plateau du Larzac, le village médiéval de Saint-Maurice-Navacelles se dresse au milieu d’un territoire magnifique de plateaux calcaires coupés par de profondes vallées et de vertigineux canyons comme le cirque de Navacelles.
Dans ce paysage de steppe, fortement marqué par le pastoralisme, de nombreuses traces témoignent de l’occupation des lieux depuis le néolithique : dolmens, menhirs, cromlechs, voies romaines, cités médiévales et châteaux qui témoignent du riche passé de la région.

Impressionnante plongée dans les gorges de la Vis, de Madières jusqu'à Ganges entre Hérault et Gard. la Vis (qui fait d’ailleurs la limite entre les deux départements) est une rivière et un affluent de l’Hérault qu’elle rejoint au niveau de Ganges. Au fil de ses nombreux méandres, la rivière a creusée un canyon assez impressionnant qui sépare les hauts plateaux des Causses du Larzac de celui des Causes de Blandas. à Saint Laurent le Minier, quelques cascades sont à voir, et les lieux sont très appréciés pour la baignade. A l’entrée du village de Saint Laurent le Minier, un pont de pierre construit au 15ème siècle traverse la Vis. Depuis ce pont, on a une jolie vue sur le château de Saint Laurent le Minier qui date du 17ème siècle et qui est inscrit au monuments historiques.
de l’autre coté, la cascade de la Vis, avec aussi un aqueduc sur sa rive gauche qui alimente en eau les jardins du château.

Une belle virée de 140 km entre Cévennes et plaine languedocinne, des images plein la tête, des panorammas à couper à couper le souffle.

Ce matériel est protégé par le droit d'auteur. Sans l'autorisation écrite préalable de TVLANGUEDOCS®, la publication, la retransmission, l'édition et toute autre utilisation du contenu, quel qu'en soit le type, le contenu, le texte, les photographies, les vidéos, les logos, les couvertures et autres informations connexes est expressément interdite.

Pour toute question ou autorisation d'utilisation de notre matériel, veuillez nous contacter

De sympatiques endroits hors du temps où il fait bon flaner, nous n'avons pas vue tous les secrets du premier coup d'oeuil, pour les découvrir nous y reviendrons

Notre Parcours