Sainte Marie aux Mines
Balade dans les Vosges

Sainte-Marie-aux-Mines est une commune  située dans le département du Haut-Rhin. Sainte-Marie-aux-Mines, et en l'an II de la République, Mont-Libre puis Val-aux-Mines, se trouve à 360 mètres d'Altitude à proximité du col de Sainte-MarieCette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace mais est traditionnellement une ville-frontière entre la Lorraine et l'Alsace.

Sainte Marie aux Mines se situe au centre de l’Alsace, au cœur de la vallée Vosgienne dans un écrin de verdure. C’est dans cette zone frontière que sont découverts de riches filons argentifères dès le 10e siècle. Les filons sont d’abord exploités par puits, creusés à la verticale des filons, puis par galeries horizontales creusées sur les flancs de montagne. Du 10e siècle à 1940, près de 1100 mines sont creusées, cumulant près de 300 km de galerie au total. L’exploitation minière connaît son apogée au 16e siècle, avec l’arrivée de 3000 mineurs en quelques décennies, provoquant l’essor démographique du territoire. Entre 1500 et 1550, 1200 maisons sont construites à Sainte-Marie Alsace et Sainte-Marie Lorraine, pour loger les mineurs venus s’y installer. Leur présence favorise la mise en place d’une véritable administration minière, dont les responsables logent dans les maisons à tourelle visibles à Sainte-Marie-aux-Mines. Les mineurs disposent aussi de leur propre justice, qui siège à la Tour des mineurs d’Echery, et d’une caisse de secours mutuels créée au milieu du 16e siècle.
Coulant au milieu de Sainte-Marie-aux-Mines, le ruisseau frontière séparait la ville en deux moitiés distinctes, Sainte-Marie Alsace et Sainte-Marie Lorraine. Chacune d’elles disposait de sa rue principale, de sa propre mairie et de sa poste à chevaux. Seuls quelques ponts, équipés de borne frontière et où l’on s’acquittait d’un péage, permettait de passer d’une rive à l’autre.
Comment profiter au mieux des Vosges? Enfourchez votre vélo.
Le col Sainte Martie, une montée avec 5 km assez raides, avec des passages courts à 9-10% Au Moyen Age, la montagne Vosgienne n'est pas un obstacle aux échanges. Les Ducs de Lorraine et le Chapitre de Saint-Dié ont des possessions à l'est de la crête des Vosges. Le Col est donc un passage obligé pour relier les territoires de la vallée de la Meurthe et ceux de Sainte-Marie-aux-Mines. Il a un intérêt économique, stratégique et militaire : c'est un débouché sur la plaine d'Alsace et au-delà.
     

  Comme de nombreux cols du massif, le col de Sainte-Marie a matérialisé la frontière franco-allemande entre 1871 et 1918. À 200 mètres, du côté alsacien, un petit cimetière militaire — avec le statut de nécropole nationale  garde sur une superficie de 4 000 m2 la mémoire de 230 soldats français tués au cours de la Première Guerre mondiale. 48 d'entre eux sont inhumés dans des tombes individuelles. 182 soldats inconnus sont réunis dans un ossuaire. Une stèle perpétue leur mémoire.
     
Le massif des Vosges est propice à toutes les audaces comme à toutes les pratiques.du vélo. Levez d’abord les yeux pour contempler le Ballon d’Alsace qui, du haut de ses 1 247 mètres, domine le lieu de rencontre de trois régions.  

     
  Le col des Journaux se situe au tripoint des communes de La Croix-aux-Mines, Fraize et Mandray. Il fut le théâtre de violents combats au début de la Première Guerre mondiale. Un mémorial des combats des Vosges y a été aménagé en 1998 par l'association franco-américaine de Fraize. Mémorial érigé en l'honneur des 400.000 soldats français et alliés, Morts pour la France sur le sol vosgien, hauts lieux des combats de la guerre 1914-1918 
 

Le canton de Lapoutroie, qui comprend les communes de Fréland, Labaroche, Le Bonhomme et Orbey, est également appelé « canton vert » car le paysage alentour est fait de hauts plateaux vallonnés où alternent prairies, forêts et collines. Dans la forêt, les Vosges offrent au mois de juillet de vrais tapis de fleurs, comme ailleurs la myrtille et la bruyère rose. On compte de profonds vallons et les sommets les plus élevés peuvent atteindre près de 800 mètres. Le canton présente ainsi par sa position de magnifiques points de vue sur la chaine des hautes Vosges, sur la plaine d’Alsace et sur les Alpes (certains jours).

 

     
     

Le château du Haut-Kœnigsbourg est un château fort alsacien du XIIe siècle, profondément remanié au XVe siècle et restauré avant la Première Guerre mondiale sous Guillaume II. Le château se dresse sur la commune française d'Orschwiller dans le département du Bas-Rhin au sein de la région historique et culturelle d'Alsace. Le nom actuel du château, Haut-Kœnigsbourg, est le résultat de l'adaptation du nom allemand Hochkönigsburg qui se traduit par « haut-château du roi »

     
 

Franchir la haute porte du Haut-Koenigsbourg, c’est plonger dans l’univers du Moyen Âge. L'unique château médiéval d'Alsace entièrement restauré. Un lieu unique à ne pas manquer !

   
     
  Dressé à près de 800 mètres d'altitude sur un éperon rocheux, le château offre un panorama grandiose sur la plaine d'Alsace, les vallées et les ballons des Vosges, la Forêt-Noire, et par temps clair, les Alpes... Edifié au XIIe siècle, le château est pendant des siècles le témoin de conflits européens et de rivalités entre seigneurs, rois et empereurs. Il voit se succéder d'illustres propriétaires, dont la dynastie des Habsbourg et l'empereur allemand Guillaume II. Ce dernier décide de redonner vie à l'ancienne forteresse et d'y créer un musée du Moyen Âge. Il entreprend la restauration et la reconstruction de cet édifice assiégé, détruit et abandonné au cours de la guerre de Trente Ans. Le chantier, remarquable par son envergure et sa modernité, dure à peine 8 ans. Le Haut-Koenigsbourg restauré est inauguré en 1908."
     
Une fois par an sur la route des vins d'Alsace, les voitures sont interdites pour laisser la priorité aux modes de transport doux, vélo, roller ou marcheur. Une boucle de 38 km pour redécouvrir le vignoble alsacien, et profiter d'un cadre idyllique. Le "slow-up" traverse des villages typiques du vignoble, et une centaine d'animations sont présentes tout au long du parcours. Des idées à développer!!!
 

     

 

2 500 km de véloroutes et voies vertes

Petits et grands itinéraires se conjuguent en Alsace pour le plaisir de tous. L'Alsace est à la croisée de trois EuroVelo routes : la Véloroute Rhin EuroVelo 15 qui relie Andermatt à Rotterdam, l'EuroVelo 5 - Via Romea Francigena de Londres à Rome et enfin l'EuroVelo 6 - Véloroute des Fleuves. Sur cette ossature se greffent la Véloroute du Vignoble d'Alsace des parcours transfrontaliers vers Offenburg, Dahn, Baden-Baden ou encore Fribourg-en-Brisgau...

     

Comme chez nous, les anciennes voies ferrées des vallées ont été réhabilitées et aménagées. Un recyclage… réussi. On y pratique aussi bien le VTT que le cyclotourisme, le roller que le ski à roulettes. La Voie Verte et ses 55 km de pistes cyclables nous mettent sur les rails… 

 

Parcours ICI

 

     
  Le Val d'Agent
A l'image de notre "Mine témoin", le site  permet de visiter une ancienne mine d’argent et offre plusieurs étapes de visite : un musée avec audioguide, un petit spectacle vidéo et une visite guidée qui dure  une petite heure. Le personnel vient vous chercher dans le musée quand la visite commence, ce qui évite de devoir attendre à rien faire. La visite à proprement parler est très instructive et intéressante. Equipé d’un poncho et d’un casque avec lampe frontale, on passe dans différentes galeries et sur différents sites de la mine. Attention, c’est humide et les galeries étant étroites, ça peut être salissant ! Mais ça vaut le coup !
     

Les amoureux du Patchwork ont rendez-vous chaque année au mois de septembre pour le Carrefour Européen du Patchwork à Sainte-Marie-aux-Mines, durant 4 jours, "36 expo in situ" véritable galeries d’art dédiée aux arts textiles sont ouvertes au public dans les 4 communes du Val d’Argent. Plus de 1 200 œuvres textiles créées par des artistes venus de toute l’Europe mais aussi d'Australie, du Canada, du Japon, de Nouvelle-Zélande, d'Afrique du Sud, de Corée du Sud, des États-Unis, d'Amérique du Sud, de Chine..

 

   
     
  Le Patchwork à une histoire

La réalisation du patchwork avait d'abord un but pratique de réutilisation de fragments de tissu divers issus de découpes nécessaires pour d'autres travaux. On a trouvé des représentations très anciennes en Inde et en Égypte. La tradition rapporte que ce sont les croisades qui ont apporté en Italie et dans le sud de la France cette technique trouvée en Palestine.  Développée en Grande-Bretagne à la fin du XVIIIe siècle, elle se développa aux États-Unis à l'occasion de la forte immigration britannique au début du XIXe siècle. Au contact des « anglaises », les femmes amish furent intéressées par ce mode de récupération qui correspondait exactement aux principes de vie de leur communauté. Les patchwork amish réalisés avec des tissus unis et souvent sombres, chutes des tissus traditionnellement utilisés, constituent un style particulier de l'art du patchwork et sont très recherchés.

     

Sainte-Marie-aux-Mines, berceau du mouvement Amish

Les amishs et les  Huguenots

Les origines du mouvement Amish se situent au 16ème siècle dans la branche anabaptiste-mennonite de la Réforme.Les mennonites ne sont certes pas très connus, mais de même que l'on parle de luthériens ou de calviniste en mémoire de Luther ou de Calvin, les mennonites tirent leur nom – malfré eux – de Menno Simons, prêtre et réformateur hollandais (1495 – 1561). Malgré eux, car la véritable origine de leur mouvement se situe en Suisse en 1525. A Zurich, la réforme amorcée par Zwingli subissait ses propres soubresauts : des divergences profondes apparaissent entre les réformateurs, telles que la séparation de l'Eglise et du Pouvoir, l'usage de la violence ou la pratique du baptême. Sainte-Marie-aux-Mines, dépendant de la seigneurie de Ribeaupierre, accueillait au XVIIème siècle un grand nombre de réfugiés aussi bien réformés huguenots qu'anabaptistes. Ces deux communautés sympathisaient entre elles et avaient même des célébrations religieuses communes. C'est dans ce « Val d'Argent » que le mouvement Amish vit le jour en 1693 sous l'impulsion de Jacob Amann, un prédicateur suisse, natif du Simmental.
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