Saint-Martin-de-Londres
Presque à égale distance des bords de la méditerranée et des contreforts
des Cévennes. Derrière la chaîne qui descend du Pic Saint Loup se trouve un
vallon se dirigeant de l'ouest à l'est et mesurant environ 10 km. C'est le
vallon de Londres posé au couchant, au pied d'une montagne dont la cime est
boisée se trouve le village de Saint Martin de
Londres.”
Extrait
du livre d'Emile Bougette "l'Histoire de
Saint-Martin-de-Londres".
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Dans l'ancien patois du pays
on appelle “terrain dundras” un terrain marécageux et desséché. Les trois
villages qui portent le nom de Londres, ont pour sol un terrain marécageux
et desséché aujourd'hui. C'est ainsi que Londres proviendrait par
changements successifs de Dundras. donc rien d'affinité avec la capitale
d'Angleterre.
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Au milieu du
XIX siècle, la communauté fit certains travaux d'embellissements et
d'utilité générale. Un grand puits existait en dehors des murailles, une
auge dans laquelle on versait de l'eau qui servait d'abreuvoir aux
bestiaux. On fit dresser par le sculpteur Bertrand de Montpellier le plan
d'une fontaine monumentale qui devait être placée prés de l'ancien puits
non loin du grand portail. Des accidents motivèrent le remplacement de
cette fontaine par la fontaine actuelle en mille huit cent
cinquante. |
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Le premier mai
mille quatre vingt huit Ademar Guilhem de Montarnaud et son épouse
Garsinde donnèrent au monastère de Gellone l'église de Saint Martin de
Londres, le cimetière et tout ce qui appartenait à l'église. C'est une
église romane dans sa forme mais d'influence byzantine ce qui lui vaut la
coupole centrale. |
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Vers le XI
siècle la seigneurie de Saint Martin appartenait à la famille Guilhem de
Mantarnaud. Le village était entouré de nombreux Mas ou Hameaux
constituant des fiefs indépendants de la seigneurie principale. Ces fiefs
furent presque tous successivement cédés à l'abbaye de Gellone à partir du
XI siècle. Mais la seigneurie de Saint Martin ne passa aux moines de Saint
Guilhem qu'un siècle et demi plus tard vers l'an mille deux cent cinquante
quatre, à partir de l'an mille trois cent trente et un jusqu'à la
révolution les évêques furent les suzerains des villages situés dans le
vallon de Londres.partie
du village formant la première enceinte fut appelée " vieux fort ".Au XIV
siècle de nouvelles fortifications enveloppèrent toute la ville. Les
murailles étaient épaisses de 1,40 mètre. Trois portes, constituées
chacune d'une tour, donnèrent entrée dans la ville, ces tours aux nombre
de cinq étaient découvertes afin de pouvoir défendre toutes les avenues.
Vers le commencement du XVI siècle le village franchit l'enceinte
fortifiée et se développa à l'extérieur. Le XIX siècle fut fatal à ces
fortifications. Le portail "Le Portalet" Fut démoli avec la muraille
jusqu'à la tour. Le portail neuf fut démoli avec le pont qui le précédait
en mille huit cent cinquante quatre. Le grand portail fut démoli en mille
huit cent cinquante cinq. La tour " prime " fut sacrifiée la dernière. Ses
pierres servirent à construire la nouvelle mairie en mille huit cent
quatre vingt. Quant aux tours circulaires, celle de " l'Aillet " fut
vendue et on l'appela " Tour d'Arnaud " du nom de son nouveau
propriétaire. |
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