Saint-Jean-du-Gard 2015  
Les ruiseaux cévenols

La traditonnelle randonnée du 1er mai qui ouvre la saisons des circuits cévenols  

   Une bonne partie des effectifs de cyclo Rando Alès en Cévennes ont répondu présent comme chaque année, dommage que la météo n'était pas des plus rassurante qui a eu pour concéquence de réduire la participation de la manifestation.
     
Le terme « Gardon » associé au nom d'une ville ou village est utilisé de façon générique pour la plupart des affluents de ce cours d'eau. Il est donc difficile d'établir quelle rivière est l'affluent de l'autre puisque presque toutes sont appelées « Gardon. » Au fur et à mesure qu'on remonte le cours d'eau, chaque embranchement (si les deux rivières sont d'importance égale) génère deux gardons, ainsi de suite.Néanmoins, pour les besoins de sa classification, on considère que la rivière principale est le Gardon qui prend sa source à Saint-Martin-de-Lansuscle, près du Prat Reboubalès (1 082 m), à 1 050 m d'altitude. Dans l'acception locale courante, le Gardon au sens strict débute au confluent des deux affluents principaux : le Gardon d'Alès et le Gardon d'Anduze. Le point de confluence se situe en amont de la commune de Ners, entre les deux communes de Cassagnoles et Vézénobres à 90 m d'altitude où elle prend enfin le nom de Gard.
     
Dans les deux départements de Lozère et du Gard, le Gardon “officiel” traverse ou borde quarante-deux (42) communes et douze cantons :La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit typiques du régime cévenol, avec des hautes eaux d'automne et d'hiver à double sommet. Le premier sommet, en octobre résulte des pluies d'automne et affiche un débit mensuel moyen de 50 m3/s. Il est suivi d'une chute légère à 35,7 m3/s en novembre-décembre, puis d'un nouveau sommet allant de 62 à 71 m3/s en janvier-février (avec un maximum en janvier). Il s'ensuit une baisse progressive des débits, se terminant en une période d'étiage parfois sévère en juillet-août, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au niveau de 4,53 m3/s au mois de juillet..

Les Cévennes est une  succession de vallées s'écoulant vers la Méditerranée. Territoire le plus au sud du Parc national des Cévennes, c'est un vaste massif peuplé de châtaigner, de villages et  de cévenols : les Cévennes rassemblent une histoire, un état d'esprit et des paysages qui ne laissent personne indifférent. Et au milieu coulent des rivières, c'est le pays de la douceur de vivre, où l'on peut se laisser aller à la contemplation le long des routes ombragées, ou profiter en famille des joies de la baignade en rivière ou de l'ambiance typique des fêtes de village. Mais les Cévennes se démarquent aussi par une histoire riche. Terre de refuge, pour les camisards,  maquisards, ou soixante-huitards qui y trouvèrent un terrain propice à leurs révolutions. Un paysage qui porte les traces du travail acharné de l'homme à cultiver une terre rude : la châtaigne, la "culture" du ver à soie, l'oignon doux des Cévennes, l'élevage des chèvres ou des moutons, les ruchers : de nombreux musées ou éléments de patrimoine permettent d'aller à la rencontre de cette culture.

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Le travail attend la petite équipe du ravito, chacun a sa place et tout est en ordre (ou presque) avant l’arrivée des participants, partis bien plus tôt que prévu. Après une (courte) pause, on s’affaire autour des marmites de thé, on tartine, on découpe, on soigne la présentation et on accueille les participants, pas tous arrivés en même temps, heureusement !
Merci aux bénévoles.
Notre doyen André qui depuis des années met un point d'honneur à venir directement d'Alès faire son parcours et puis s'en retourner à la magnière d'un certain Gustave Vidal notre Vélocio Cévenol, dernier contemporain à avoir connu Paul de Vivie dit Vélocio, l'apotre du cyclotourisme.  

Une bonne prestation de Cyclo Rando Alès en Cévennes qui a reçu une belle récompense, qui  viendra compléter la collection dans locaux de notre siège.