Balade entre Gard
et Ardèche
Balade cévenole en Haute Vallée de la Cèze à travers le Gard
et l'Ardèche. Base du tracet du brevet cyclotouriste Cévenol
2016.
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Saint-Martin de
Valgalgues fut une ville industrielle importante surtout
grâce à l'extraction du charbon. Au cours de la Révolution française, la
commune porte provisoirement le nom de Mont-Valgalgues parfois
retranscrit en Mont-Valgue. Située sur le passage de la voie
Regordane, Saint Martin de Valgalgues fut une seigneurie appartenant, du
XVIIIème au commandeur de Saint-Christol. Ce fut l'un des berceaux
des Mines de charbon des Cévennes,à l'époque de Pierre-François
Tuboeuf et des premiers entrepreneurs du charbon
français.Saint-Martin-de-Valgalgues fut touchée par deux catastrophes au
fond des puits de mines à la fin du XIXe et en 1912, faisant de nombreuses
victimes. Aujourd'hui il ne reste que quelques vestiges des mines de
charbon, la ville s'est modernisée. Saint-Martin de Valgalgues fait
également partie des villes et villages fleuris depuis 2009, elle compte
une fleur dans ce classement.
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La D 906, voie Regordane est le tronçon cévenol de la route qui relie l’Île-de-France au Bas
Languedoc. Son essor se situe vers 843, date où le traité de Verdun divise
en trois l’Empire carolingien. Le chemin de Regordane devient alors
l’itinéraire le plus oriental du royaume conduisant au port de
Saint-Gilles. C’est d’ailleurs au cours du IXe
siècle que Portes choisit saint Gilles comme patron, en souvenir d’un
miracle qu’il aurait fait en y passant. Mais le traité de 1308 repousse les frontières
jusqu’au Rhône. C’est alors la fin de « l’âge d’or » du chemin, les
voyageurs préférant le sillon rhodanien. Par ailleurs, le climat devient
plus humide au XIVe
siècle. La voie, peu entretenue disparaît peu à peu. Le chemin connaît un regain d’intérêt au XVIIIe
siècle jusqu’à la construction de la route nouvelle au XIXe
siècle. Aujourd’hui, la route D906 et une
partie du tronçon du chemin de fer suivent de près cette voie ancienne.
Les randonneurs ont aujourd'hui remplacé les marchands de la
Régordane.
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Le mont Ventoux est un sommet culminant à 1 911 mètres, il fait environ 25 kilomètres de long sur un axe est-ouest pour
15 kilomètres de large sur un axe nord-sud.
Surnommé le Géant de Provence ou le mont Chauve, il est le
point culminant des monts de Vaucluse et le plus haut sommet de Vaucluse.
Son isolement géographique le rend visible sur de grandes distances.
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Nous changeons de Vallée pour celle de l'Auzonnet par une petite
route sinueuse de Mercoirol. La commune de Laval-Pradel, est constituée de
plusieurs villages et hameaux. La partie haute de la commune se compose
des villages du Pradel, Pontil, et Mercoirol ; la partie basse comprend le
Mas Dieu, Laval, Malbosc, Cassagnette, le Mazel, et Cassagnes.
Avant la constitution des communes en 1789, Laval,
le Mas Dieu et Saint-Andéol de Trouillas (encore écrit Trouilhas) étaient
des paroisses séparées dépendantes du diocèze d'Uzès. par ordonnance
royale du 2 février 1825, la section des Salles du Gardon, située sur la
rive Nord de la rivière "Gardon" est détachée de la commune de Laval. Les
communes de Saint Andéol de Trouillas et du Mas Dieu sont réunies à la
partie restante de Laval qui deviendra chef-lieu du Canton.
Les limites actuelles de la commune ne seront
fixées qu'en 1846 après la création de la commune de la Grand-Combe.
Jusqu'en 1937, la commune a gardé la nom de LAVAL,
c'est par décret du 11 Août 1937 qu'elle est devenue Laval-Pradel.
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De la Vallée de l'Auzonnet à celle de la Cèze par le col
des Brousses pour rejoindre Molières-sur-Cèze, petite commune cévenole le
long des berges de la Cèze. Le Château de Montalet a été construit au
Moyen-Âge. D'une superficie d'environ 1 hectare, il servait de lieu de
surveillance pour les alentours. D'après des actes latins de 1199 et 1202,
les premiers occupants étaient appelés Les Montalet. En 1386 ce sont les
Berard qui occupèrent les lieux. Aujourd'hui le Château de Montalet est
inscrit aux monuments historiques depuis 1997. |
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A la sortie du village de Gagnières nous entrons en
Ardèche en suivant le cours d'eau de la Gagnières , affluent de la
Cèze et longue de 27 kilomètres, dont 12 dans le département du Gard. Elle
prend sa source à la Croix Rousse, après l'union de plusieurs ruisseaux
sur la commune de Malons-et-Elze à 871 mètres d'altitude. où nous
piniquerons. C'est une rivière aurifère, ce qui a donné lieu à une
activité minière au cours des temps. Des orpailleurs amateurs sillonnent
toujours son cours à la recherche d'éventuelles pépites ou de paillettes d'or. |
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Après notre premiers col Ardéchois, nous allons
entamer une longue ascension pour rejoindre Malon et Elze. |
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La nature est à la fois l’hôte et l’invité d’honneur : Une
mosaïque de paysages et de milieux naturels, du châtaigner à l’olivier en
passant par la vigne, les reliefs cévenols aux paysages
méditerranéens. Ici le bonheur est dans la diversité des
paysages, il suffit de vous élever de quelques mètres pour changer
d’horizon. Les villages à la diversité architecturale et à la palette
de teintes surprenantes, sont les témoins de l’exceptionnelle richesse
géologique et naturelle
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Brahic Le village s'ouvre aux visiteurs à pied par
des porches en schiste plus ou moins étroits. L'Eglise du XIIème siècle
dotée d'un clocher peigne à 4 arches, fait face à la tour carrée d'une
ancienne maison seigneuriale. Entre calcaire et pentes de schiste, Brahic,
associé au Vans, avec Chassagnes et Naves, est, avec ses 1500 ha, la
section de commune la plus étendue. Elle est la moins peuplée avec 107
habitants permanents. Le village s'ouvre aux visiteurs à pied par des
porches en schiste plus ou moins étroits. L'Eglise du XIIème siècle dotée
d'un clocher peigne à 4 arches, fait face à la tour carrée d'une ancienne
maison seigneuriale.Brahic s'accompagne de 7 hameaux : Les Anglies,
Vénissac, La coste, Perrier, Murjas, Martrimas, culmine au Serre de
Barre à 909 mètre d'altitude : le sommet le plus élevé du Pays des Vans.Il
offre un point de vue à 360 ° sur l'Ardèche, le Gard et la Lozère.
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Le
cyclotourisme s'agit d'un tourisme centré sur la découverte de la
nature, dans le respect de l'environnement et des populations locales dont
il préserve le bien-être . Il nous aide à apprécier et à comprendre le
patrimoine naturel et culturel, et sa conservation. |
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La chance d’avoir un patrimoine bâti, des édifices
architecturaux plus ou moins anciens, permet de se plonger dans l’histoire
du territoire et les modes de vie ancestraux. Les édifices construits tout
au long des siècles, sont les témoins de l’histoire, l’empreinte des
sociétés anciennes remarquable qui saura émouvoir les cyclotouristes
currieurs |
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Malon et Elze, son église du XIIème siècle avec
son clocher-peigne typiquement cévenol visible de loin, se présente dans
toute sa beauté dès l'entrée du village.Malons-et-Elze est la commune la
plus septentrionale du département du Gard. C'est à Malons que se situent
l'église et la mairie ainsi que le passage d'une draille à moutons. Cette
dernière vient de Saint-Ambroix en passant par la Cham de Bonnevaux,
Besses puis Cessenades, et file vers le Taravel, le contourne et passe par
le pont romain dans la forêt du Mas de l'Ayre pour arriver au Collet de
Villefort. |
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Le cyclotouriste a deux objectifs
majeurs dans sa pratique pour que le voyage et le tourisme se conjuguent
de manière idéale. Découvrir et éveiller sa curiosité est son
premier objectif. Ce fut le cas l' orsque nous avons
poussé la porte du Bistrot de Pays qui nous à fait profiter de sa salle
panoramique sur le Mont Lozère culminant au pic de Finiels à 1 699 m d'altitude, il s'étend, comme un
grand plateau, sur une trentaine de kilomètres du causse de Sauveterre à
Villefort dans le sens ouest-est et du Pont-de-Montvert au Bleymard dans
le sens sud-nord. Les deux autres sommets de ce grand plateau sont le
signal des Laubies à l'ouest et le pic Cassini à l'est. Le Tarn prend sa
source sur le versant méridional du mont Lozère. Il est entièrement
compris dans le parc national des Cévennes, et presque intégralement dans
la zone de protection dont il marque la limite nord. De nombreux hameaux
s'étagent sur ses flancs jusqu'à plus de 1 300 m (Finiels, Serviès), progressivement
dépeuplés à la suite de l'exode rural depuis le début du XXe siècle. Seule sa partie extrême
orientale, permettant l'accès au col du Près de la Dame en direction de la
station du Mas de la Barque depuis Genolhac (plus haut col du Gard à 1 450 mètres d'altitude, non loin du second
sommet du département à 1 504 mètres
d'altitude) est située dans le département du Gard.
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Pont de Bressis et son
château construit en pierre locale au XIIème siècle dans une boucle de la
Cèze, ce château austère contrôlait le passage entre l'antique voie
Régordane (rive droite) et la "Cézarenque" (rive gauche). Le donjon carré
prend appui sur un promontoire schisteux dont l'enceinte polygonale adopte
les contours. Abandonné au XVIIème siècle, il est classé aux Monuments
Historiques. Sur l'autre rive, on peut voir les vestiges du château de
Molhe ( XVIème siècle). |
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La
longueur de son cours d'eau est de 128 km.
La Cèze prend sa source dans le département de la Lozère, sur le
territoire de la commune de Saint-André-Capcèze à une altitude de 798 mètres, sur le versant ouest du sommet voisin
nommé "Truc du Samblonnet" coté 973 m. Elle s'écoule ensuite dans le
département du Gard, sauf quelques kilomètres de sa rive gauche située sur
la commune de Malbosc dans le département de l'Ardèche. La rivière se
jette dans le Rhône entre Codolet et Laudun-l'Ardoise dans le département
du Gard à l'altitude 27 mètres. Son lit est
parallèle au lit de l'Ardèche. La Cèze est coupée par le barrage de
Sénéchas situé sur les communes du Chambon et de Malbosc, en amont
de Peyremale, dans sa haute vallée, aux confluents de l'Homol et du Luech.
Ce barrage est un régulateur (écrêteur), surtout aux moments des crues
(épisodes cévenols), qui protège les villes de Bessèges et Saint-Ambroix
situées en aval. |
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Nous retrouvons la D 906 la Régordane que nous
quiterons plus jusqu'a Alès en passant par son col
emblématique de Portes et son imosant château, surnommé
le Vaisseau des Cévennes en raison de sa proue en pierre spectaculaire et
unique en Europe, Véritable porte d’entrée des Hautes Cévennes au pied du
Mont Lozère, il se situe en périphérie du Parc national des Cévennes
inscrit en juin 2011 au patrimoine mondial de l’Humanité et défie plus de
10 siècles d’histoire. |
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Cette
balade nous a émerveillé par ces grands espaces comme nous les aimons
et ses paysages à couper le souffle. |
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