Randonnée Féminine en Cévennes
Dimanche 5 octobre 2014
 

 

 

La présidente du Comité Départemental du Gard Ghislaine Charton et Florance Thibaud de la commission féminine ont décidé de faire découvrir les Cévennes aux  féminines, en organisant la traditionnelle randonnée au départ d'Alès, pour cela elle s'appuya sur le club local  Cyclo Rando Alès en Cévennes qui connait bien la région pour leurs préparer un circuit découverte, touristique et leur servir de guide tout était près pour le dimanche 5 octobre 2014. 

                                                                                                                   

     
 Dès 8h30 du matin les abords du Pont Neuf  d'Alès en bordure de la voie verte, lieux de rendez-vous, où les cyclotines arrivaient en nombre, à la grande surprise de la présidente qui arboré son sourire des beaux jours, une belle journée s'annonçait, le temps de présenter les grandes lignes de la journée........     
.....pour les détails ce fut au président de Cyclo Rando Alès en Cévennes Louis Ait Mouhoub de présenter le circuit de 76 km, les divers point de visites,  le descriptif  de la seule difficulté de la journée l'ascension du mythique Col d''Uglas. Ce parcours intègre une partie de la boucle Cyclo-découverte du pont des Camisards et de la boucle touristique du Col d'Uglas, projets réaliser en collaboration avec les deux associations: Partageons la Route en Cévennes et Cyclo Rando Alès en Cévennes, avec comme partenaire: La ville d'Alès, la FFCTet GrDF et le Conseil Général du Gard.     
Vue le nombre importants des participantes, trois vaques successives se sont élancé sur la voie verte d' Alès en direction du nord, cette voie verte de 7,5 km permettant de traversée la ville d'Alès du nord au sud offrant ainsi au cyclistes qui l'emprunte de découvrir le patrimoine historique, culturel et industriel de la ville, comme l'ermitage, le Cracier (ou terril) de charbon et le fort Vauban..... 
Le gardon servant de fil d'Ariane, la plupart des rivières qui descendent des vallées cévenoles et se réunissent successivement pour finir par former le « Gard », affluent du Rhône après son passage sous le célèbre aqueduc romain, le Pont du Gard, En contre bas des « quais », face à la ville, le gardon s’écoule sur une large grève de galets et est aménagé tous les étés en un large plan d’eau, pour la baignade. Long de 500 mètres jusqu’au pont routier dont les arches en pierre de taille, qui datent de 1774, ont résisté depuis aux plus fortes crues. En effet, si quelques semaines de sécheresse au printemps font baisser le niveau des gardons, un ou deux jours de gros orages en automne (les épisodes Cévenols) peuvent transformer les Gardons en torrents tumultueux qui débordent de leur lit. Ils peuvent ainsi drainer jusqu’à 500 Km² de Cévennes vers Anduze et au delà en provoquant de spectaculaires « Gardonnades » son passage.
La citadelle d'Alès, dite Fort Vauban, a été construite en 1688 au lendemain de la Révocation de l'Edit de Nantes. Elle fut édifiée sur la butte de la Roque qui dominait la Ville, à l'emplacement des 2 châteaux des Seigneurs d'Alès dont on ne conserva que la poterne (porte du XIIIe siècle) de celui des barons.Le rôle du Fort était double : abriter une garnison qui contrôlait ceux dont la religion protestante venait d'être interdite et enfermer les récalcitrants, Alès et son Crassier Alès fut l'un des berceaux des Mines de charbon des Cévennes, à l'époque de Pierre-François Tubeuf et des premiers entrepreneurs du charbon français. Le charbon de terre est exploité depuis au moins le XIIIe siècle. La pénurie de bois qui survient au XVIIIe siècle stimule son exploitation. Le charbon est utilisé pour la production de chaux qui nécessite la cuisson de roche calcaire. Le charbon permet aussi de produire de l'acier. Ces exploitations étaient alors artisanales et indépendantes.
La vierge de l'Ermitage  est accessible par la route bitumée. Outre le point de vue remarquable sur une région étendue, on peut visiter librement l’extérieur de la chapelle. Un belvédère, avec tables d’orientation, aménagé par la municipalité alésienne en 1991, permet de situer les points remarquables de l’agglomération alésienne, des Cévennes et du Bas - Vivarais.

 

Le hameau de la Tour est restauré bénévolement par les services techniques de la commune qui se sont lancé dans un défit colossal, redonner l'aspect médiéval du hameau comme à  son origine, les résidents sont en charges de l'embellissement, le premier à avoir commencé cet oeuvre fut le propriétaire du château  débuté 40 ans plus tôt.
Le pont des Camisards  est un pont [gardois] traversant certains cours d'eau . C'est un pont en arc et pierre construit aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle. celui-ci dans la vallée du Galeizon, cet espace naturel préservé est caractérisé par une nature sauvage, des rivières d’eau pure où vivent des castors, un important patrimoine culturel, historique et architectural. Au sein d’un environnement remarquable par ses paysages, sa faune, sa flore et sa géologie, le paysan cévenol,  La Vallée du Galeizon possède une histoire riche en sites préhistoriques, en passé industriel et agricole. Les crêtes schisteuses, les bords de la rivière, les forêts de châtaigniers et de pins peuplées de chevreuils, sangliers, etc. sont propices à de belles randonnées à vélo

En cette saison, nombreux sont les cyclos qui empruntent la route D 160 vers le col d’Uglas. De la Baume au col, elle offre des paysages remarquables et, sur sa partie haute, un panorama splendide sur les Cévennes. Les habitués auront sans doute remarqué une jolie petite fontaine située quelques kilomètres après la place du Temple de Saint-Paul-la-Coste, sur le côté gauche de la route en montant vers le col. Attention, si vous passez un peu trop vite, vous ne la remarquerez pas. La fontaine des Dragons est discrète. Vous n’y verrez d’ailleurs aucun animal légendaire crachant d’un jet puissant de l’eau dans une vasque. Les Dragons, dont elle porte le nom, sont en fait les soldats qui ont été envoyés sous le règne de Louis XIV par régiments entiers pour “pacifi er” les Cévennes et contraindre les Protestants à se convertir. C’est autour de 1702 que la fontaine des Dragons aurait été construite sur ordre de l’Intendant du Roi en Languedoc, Nicolas de Lamoignon de Bâville. À cette époque, elle était placée sous la source du “Dévès”, le long du chemin antique qui reliait Saint-Paul au Peyraret, via le col d’Uglas, et qui menait jusqu’à Mialet par les Aigladines. Un chemin si étroit que seuls deux cavaliers pouvaient s’y croiser. Nombreuses donc furent les troupes qui utilisèrent la fontaine pour boire et y abreuver leur monture avant d’aller surveiller la population huguenote locale et s’attaquer aux “exaltés” camisards.  Depuis 300 ans, son eau claire a désaltéré les voyageurs et les passants. Aujourd’hui encore, la petite fontaine qui a résisté au temps observe silencieusement la circulation et son eau est toujours très appréciée. N’hésitez pas à vous y arrêter un instant !

Conçu par François Bataille et construit par Charles Autajon, il fut inauguré le 16 octobre 1900 par le ministre des travaux publics Pierre Baudin en présence du maire de l'époque M. Delon. C'est en 1897 que le projet de construction d'un pont sur le Gardon de Mialet est décidé par les autorités départementales afin de désenclaver la vallée. La seule route très étroite et tortueuse passe alors par le pont des Camisards. Un premier projet de construction d'un pont métallique avait été confié à la société des ponts et travaux en fer. Cette société avait été primée pour la réalisation de bâtiments de l'exposition universelle de 1889 durant laquelle fut aussi récompensée la construction de la tour Eiffel. C'est certainement ce rapprochement qui donna naissance à la légende attribuant à Gustave Eiffel la conception du pont.

La beauté du circuit et sa qualité touristique à eu pour conséquance de modifier le planning, le pique nique prévue au parc des cordelier à Anduze,
....il aura lieu à Saint Jean-du-Gard, chez la présidente du club Saint Jeannais qui nous a ouvert ses portes les espaces verts sont vites transformer en Garden-partie,
Le Codep30 offrant le verre de l'amitié, le dessert et le café .... Les plus goumands ont vitent assailli les abords du buffet !!!
La commune de Corbès se caractérise par un habitat dispersé. Il n’y a pas de centre mais des mas espacés les uns des autres d’environs 100 mètres, des espaces diversement cultivées et des espaces sauvages. Les mas ont été implantés soit sur les points de passage d’eau, près des sources, soit sur les parties les plus rocheuses des sites afin d’économiser les parcelles productives. La construction même des maisons suit la règle générale du Midi méditerranéen. Sur une base initiale se greffaient des corps de bâtiments à mesure que de nouveaux besoins apparaissaient soit lorsque la famille s’agrandissait soit pour la culture des vers à soie. Plus particulier à la basse Cévenne, le rehaussement partout visible de la bâtisse principale servait à abriter les magnaneries, lieux d’élevage des vers à soie, reconnaissables aux nombreux fenestrons sous génoises que le besoin en lumière et ventilation des larves à cocon imposait.

Le Moulin de Corbes est une chambre d'hôtes - Restaurant gastronomique situé dans les Cévennes, entre Anduze et Saint Jean du Gard. vous accueillent tout au long de l’année et en toute simplicité dans une demeure de charme dont les murs sont chargés d’histoire
La papeterie"  située en amont du Moulin de la Crote (dont il ne reste que des ruines) On fabriquait du papier dit de «boucherie», un papier d’aspect assez fruste, marron jaune, avec parfois des pailles à l’intérieur de la texture. Le papier était fait à base de chaux et de paille ainsi que de vieux papiers récupérés.
La paille qui venait des communes environnantes, surtout de la plaine de Tornac, passait au poids public à Anduze puis elle était lancée depuis le bord de la route jusqu’à la papeterie en contre-bas. La chaux venait du four à chaux du Rocher de Peyremale, encore visible de nos jours sur la route de Générargues. On faisait fondre la chaux dans un bassin on mettait ensuite dans le lessiveur 150 ballots de paille que l’on faisait tourner puis que l’on faisait cuire avec la pression de la vapeur. Ce mélange, une fois refroidit était emmené aux meules qui le transformait en pâte. Cette pâte était broyée pour devenir fluide et ensuite répandue sur des feuilles de métal recouverte de feutre. Le tapis roulant essorait cette texture avec des couvertures de laine et le mélange séchait en environ 5 minutes. Une fois sec, ce mélange devenu papier était enroulé sur des gros rouleaux et partait vers la coupeuse qui en faisait des feuilles de 50*50.
L’usine fabriquait aussi des sacs en papier et du papier plus fin fait avec des chiffons de récupérations.

Anduze

Propriété des Cordeliers, Frères mineurs de l'ordre de St François d'Assises, il en a conservé le nom après sa vente comme bien national pendant la Révolution. L'ancien couvent a disparu. Ses jolies allées traversent pelouses, bambous, cèdres et autres magnolias qui contribuent à son charme. Ses terrasses dominent la vallée avec le château de Tornac en fond. L'une d'elle est agrémentée d'une stèle à la mémoire de Jean Claris de Florian, fabuliste. Près de l'entrée secondaire nord est placé le buste de la troubadouresse du XIIIème siècle Clara d'Anduze. Inauguré en 1954, il est venu remplacer celui, en bronze, de 1895 qui disparu pendant la Seconde Guerre Mondiale. 

Le Parc des Cordeliers est très apprécié pour son calme et la beauté de ses espèces. Un parcours botanique récemment mis en place, accompagne les visiteurs à la découverte des arbres présents dans le parc. En suivant les allées, les promeneurs découvrent les arbres typiques de la région mais également des essences moins courantes comme le cèdre de l'Himalaya, le tulipier de Virginie, le cryptomeria du Japon, le hêtre pourpre ou le chêne des Canaries qui est sans doute un des plus beaux spécimens d'Europe.

Le 23 décembre 1702 Jean Cavaillé , et sa troupe, décident de célébrer Noël par une assemblée dans la prairie d'Alès. Le comte de Broglie était parti vers Génolhac avec une troupe importante, et les camisards, après avoir brûlé les églises de Salindres et de St-Privat-des-Vieux, traversent le Gardon et s'installent à proximité du mas Cauvy  et du mas Rouge. Le gouverneur d'Alès, le chevalier d'Aiguines, réunit alors toutes les troupes restantes, soldats de bourgeoisie et nouvelles recrues essentiellement, et en tête de sa troupe, suivi de 60 cavaliers et de 2 à 400 fantassins, se dirige vers les camisards. Cavalier, qui aurait eu largement le temps de s'enfuir, "ayant eu quelque inspiration qui lui promettait la victoire" décide de combattre. Il renvoie les "civils" venus pour l'assemblée, et place ses hommes .......

 ...par groupes de quinze derrière un retranchement naturel, mettant à l'abri de la cavalerie et des coups de fusil, et empêcherait l'ennemi de découvrir le petit nombre. Quelques hommes tirent en voltigeurs les premiers coups de fusil sur la cavalerie, qui réplique, mais qui est prise aussitôt sous le feu nourri des camisards embusqués. Les cavaliers marquent un temps d'hésitation, et les camisards sortent de leur retranchement et les chargent : les cavaliers font alors volte-face, bousculant l'infanterie qui les suit, et tous de s'enfuir, en proie à une terreur panique,. Une partie des soldats se réfugient au château de Montmoirac tout proche, d'autres au château de St-Christol, d'autres enfin courent jusqu'à Alès. Le bilan est sévère, une vingtaine de morts du côté royal probablement, montre bien la peur que ces paysans, mal armés mais tellement déterminés, inspiraient aux soldats.

Du complexe sportif du Rouret, Le chemin de retour se fait sur le futur projet de boucle Cyclo-découverte sud  qui permettra de découvrir la plaine des prairies, le Château de Montmoirac et rejoindre la voie verte d'Alès au rond point de la Luquette et continuer avec celle au Nord  

Nos féminines omniprésentes aujourd'hui ont bien représenté nos couleurs dans ce peleton multicolore. Merci  aux organsateurs: Le codep30, Cyclo Rando Alès en Cévennes et Saint Jean du Gard cyclotourisme  pour que cette journée soit une belle réusite, bonne ambiance, et une météo parfaite pour faire  du vélo au féminin.