Pouzilhac

Dimanche 26 juillet


Cette randonnée initialement prévue le 14 juin, elle  fut annulé pour cause d'alerte orange orage par météo France.
L'Amicale cyclo Pouzilhac nous a donné rendez-vous ce dimanche 26 juillet 2015.

 

Pouzilhac est situé sur l'ancienne voie Romaine de Nîmes à Albas (Ardèche). Ebloui de lumière dans son creux de garrigue, c’est un village typiquement languedocien, qui a été habité dès l'Antiquité. Les Romains ont laissé de nombreuses traces de leur occupation. Pouzilhac est un village rural marqué essentiellement par des activités consacrées à l’agriculture et tout particulièrement à l’activité viticole.

                                                                                                                               

     
Dès 7h00 du matin, cyclos, vététistes prenaient d'asseau la salle polyvalente pour les inscriptions.
un accueil chaleureux des bénévoles pour le traditionnel petit déjeunée.
 

Le rouge et blanc de Cyclo Rando Alès en Cévennes fit son apparition en force comme à l'acoutume depuis plusieurs randonnées ce qui à pour concéquence de ramener la coupe des plus nombreux  
72 km pour découvrir villages et Garigue Gardoise. Cette formation, qui s'établit dans les massifs calcaires en terrain sec et filtrant, résulte en général de la dégradation de la forêt de chênes verts, qui passe progressivement à des peuplements de pins d'Alep, puis à la garrigue. En France, elle occupe environ 400 000 hectares, principalement en Provence et dans le Languedoc.La garrigue n'a pas toujours été ce « désert » aride livré aux promeneurs que nous voyons. Autrefois elle était le lieu d'une importante activité. Sans parler des nombreux vestiges préhistoriques et médiévaux (mégalithes, châteaux forts, cavernes fortifiées par les camisards, ermitages...), des troupeaux de chèvres ou de moutons y paissaient, des verriers alimentèrent leurs fours avec son bois dès le Moyen Âge, des bouscatiers y coupaient puis brûlaient le bois pour livrer les villes en charbon, des chaufourniers y bâtirent leurs fours à chaux près des zones les plus boisées, des ruscaïres (écorceurs) y prélevaient plusieurs types d'écorces à destination des tanneurs, des équipes entières de ramasseurs y récoltaient la lavande sauvage, l'aspic, et la ramenaient pour la distiller, une foule de petits propriétaires y défrichait un arpent pour y planter des oliviers ou de la vigne, l'épierrait et y construisirent des terrasses et ces cabanes en pierre sèche que l'on appelle communément (surtout dans le Gard) capitelles...Toute cette ancienne activité a périclité avec l'avènement de la révolution industrielle puis l'exode rural. Le défrichement par l'homme et les troupeaux a progressivement cessé, la végétation regagnant du terrain, de nombreux chemins se sont refermés et la plupart des constructions de pierre sèche échappent désormais au regard.

La Capelle et Masmolène est une commune constituée de la réunion de deux bourgs géographiquement distincts, distants de quelque 800 m. Un acte officiel daté de 1814 atteste que les deux agglomérations forment une seule commune. D’autres sources font remonter la fusion des deux entités dès la fin du XVIIème siècle. Pourtant, chaque bourg possède encore son église, son bâtiment public qui abritait école et mairie, son château, son cimetière et son château d’eau. Jusqu’en 1995, on votait séparément à La Capelle et à Masmolène. Aujourd’hui, la mairie se situe dans un bâtiment neuf à égale distance entre La Capelle et Masmolène.
La Capelle, avec son château féodal du XIème siècle, fut, jusqu’à la Révolution, la résidence d’été des Évêques d’Uzès.  Masmolène et son donjon, dernier vestige du seigneur Adelard, possède une chapelle romane du XIème siècle, jadis incluse dans le rempart. Elle a été restaurée grâce à une association de bénévoles. Le moulin à vent, au nord de la Capelle, a été restauré depuis 2011, ses ailes ont été très récemment réinstallées. Les abords sont aménagés en aire de pic-nic. Il devrait devenir à terme un observatoire du paysage.
Les deux bourgs sont nichés sur le versant sud d’une colline boisée, séparés par un amas de rochers de grès et de quartzites aux couleurs ocres et rouges. Une partie des chaos rocheux à La Capelle est équipée pour l’escalade.

Le petit village de Saint-Victor-des-Oules recèle quelques monuments chargés d'histoire.Le village tient son nom des oules (marmites en provençal), lorsque Saint-Victor vendait de la vaisselle en terre cuite en Avignon et à Nîmes. Le dernier four s'est éteint en 1873. Aujourd'hui, la céramique et les carrières de quartz ont pris la relève. Sur la place centrale du village, se trouve ce château remanié au XIXè siècle et transformé aujourd'hui en hôtel. Du haut de la grande tour, une belle vue se dégage sur Uzès.

La Bastide d'Engras  situé entre Cèze et Gardon, le village, autrefois cerné de hauts remparts, s'est développé en deux bourgades face à la vallée dela Veyre. La vocation touristique de ce village semble s'affirmer, parallèlement à l'activité agricole qui est la sienne depuis des millénaires. Comptant parmi les plus anciennes bastides de France, c’est un village attachant qui a su garder un charme quelque peu désuet mais bien typique de la France profonde entre modernisme et tradition.
(Photo et Texte Jean Layrisse sur http://villagesenfrance.unblog.fr) :

Au coeur de la garrigue, se dresse le Mont Bouquet à 631 m.

Le mont Bouquet est un vaste promontoire calcaire de la garrigue gardoise, situé entre Alès et Bagnols-sur-Cèze. Son sommet est couronné d'une chapelle abritant une Vierge ainsi que d'une grande antenne TDF haute de 60 mètres. Il est appelé "le guidon du Bouquet" il culmine à 631 mètres. Se trouve, outre le relais de télévision, la tour de vigie des sapeurs pompiers, très utile en période de sécheresse. Un panorama grandiose couvre l'étendue sauvage de la garrigue environnante et une variété de paysages exceptionnelle. Deux routes y conduisent : la première, au départ de Navacelles, passe par le village de Bouquet puis par le col du bourricot ; la seconde part du village de Brouzet-les-Alès.  La vue panoramique est exceptionnelle, par temps clair on peut apercevoir la Méditerranée, le Mont Ventoux à l’est,  le Mont-Aigoual et les contreforts des Cévennes à l’ouest.

Face au Mont bouquet, le ravitaillement qui est à mi-parcours , aujourd'hui la météo était clémente avec un vent du nord qui à fait chuter les températures caniculaires.
Une bonne récupération, le retour n'est qu'une formalité pour retrouver Pouzilhac.
Cette dernière randonnée Gardoise pour la trêve estivales, certains (es) se retrouveront vendredi à Albi pour la  semaine internationale de cyclotourisme pour découvrir le Tarn à vélo