Manifestation du 8 mai 2014

Le 8 mai 1945 est la date, dans le calendrier grégorien, de trois événements historiques :
La victoire des Alliés sur l'Allemagne et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe marquée par l'annonce de la capitulation de l'Allemagne. Les massacres de Sétif et Guelma en Algérie et la manifestation pour la gratuité du passage des cyclistes et piétons au Pont du Gard.

   

Si les choses  ne changent pas, il y aura dans peu de temps deux itinéraires similaires
Agde Clermont-Ferrant avec le péage du viaduc  de Millau, et Uzès le Phare de L’Espiguette par la future voie verte avec le péage du Pont-du-Gard le seul  monument historique classé par l’UNESCO payant pour le regarder, Payons nous pour regarder la tour Effel, Notre Dame de Paris, le Mont Saint Michel ?, Il était naturel pour Cyclo Rando Alès en Cévennes qui essayons de développer le tourisme à vélo  de nous rendre à l’appel du comité départemental du Gard de cyclotourisme, une manifestation pacifique et culturelle pour démonter notre désaccord.  

     
 Le comité avait prévu une organisation pour une journée revendicative, culturelle mais aussi conviviale plus de 180 Participants(es) ont répondu présent ce jeudi 8 mai 2014, le rendez vous était donné au ront point de Vers Pont du Gard.  

Cet aqueduc qui conduisait à Nîmes les eaux de sources captées prés d'Uzès, fût édifié entre l'an 40 et l'an 50 après J.C., sous le règne de l'empereur Claude. Le Pont du Gard est la partie la plus grandiose de cet aqueduc. Le canal conducteur de l'aqueduc était entièrement maçonné et recouvert d'une voûte et de dalles. On y ménageait des ouvertures pour que l'eau soit aérée et des purgeurs pour vidanger, nettoyer et réparer. Pour conduire l’eau de sa source jusqu’à la ville de Nîmes, les ingénieurs romains ont du enterrer le canal et construire bien d’autres ponts que vous pouvez découvrir au cours de balades en Garrigue. Des ruines de l'aqueduc s'offrent également à votre vue. Son débit était d'environ 20 000 M3 par jour.

A découvrir

Au premier siècle de notre ère, les Romains décidèrent de construire un aqueduc pour apporter l'eau de la Fontaine d'Eure à Uzès jusqu'à Nîmes. Une partie de cet aqueduc passant par l'emplacement actuel du village, les ingénieurs de l'époque décidèrent d'utiliser la pierre calcaire dite "Pierre de Vers" naturellement présente à proximité du chantier. On retrouve donc à quelques pas du Pont du Gard une carrière aujourd'hui désaffectée et plus au nord du village de nombreuses carrières actuellement exploitées dont certaines datent de l'époque romaine. Dans le village, on peut découvrir l'héritage laissé par nos ancêtres. Outre les carrières encore exploitées ou non, on peut trouver d'anciennes routes romaines à proximité de celles-ci (pour permettre aux chevaux de transporter les pierres) et de nombreux vestiges de l'aqueduc du célèbre Pont du Gard au pont Roupt en passant par le pont de la Lône.

La voie verte commence à Beaucaire et, pour l'instant, s'arrête après la belle passerelle qui enjambe la D 986 ; chacun a envie d'aller plus loin. Comps pour son tunnel, Montfrin avec sa cave et le mammouth et le beau village de Meynes.Un détour par Saint Bonnet est fort tentant !Pour ce qui est d'Aramon la jonction sera faite par «la Vélo Route du Léman à la Mer».Et bien sur, c'est Uzès qu'il faudra bien entendu rejoindre. Cette possibilité de déplacements doux, non polluants, sécurisés à l'écart du trafic des voitures et des camions enthousiasme tous cyclotouriste. Profiter de notre belle région sans voiture, faire du vélo pouvoir mieux accueillir les randonneurs, les touristes ... autant de facilités et d'attraits supplémentaires pour tous. Les écoles, collèges, piscines, les marchés et leurs  producteurs locaux, ainsi que les campings, restaurants, hôtels, chambres d'hôtes verraient leur accès facilité et plus attrayant. Aujourd'hui, le Conseil Général va acquérir l'ancienne voie ferrée dite du Martinet, axe structurant du futur réseau cyclable. Pour ce qui est du point de passage difficile de Remoulins, une solution satisfaisante est trouvée et permet à tous de profiter pleinement de la voie verte. voir le GROS point noir le passage au Pont du Gard

Etais-je visionnaire, lorsque dans mon dernier club Cyclo Evasion nous rencontrions des difficultés pour l’organisation d’Aggripa 2000 sur le site du Pont du Gard qui est devevu la Saint Hilairoise , je disais en réunion qu’un jour le site deviendrait un parc d’attraction où nous devrions payer pour y accéder, 2014 nous y sommes, péage pour les cyclistes et les piétons donc pour tous ce qui rentrent sur le site, il ne leur restera plus qu’à solutionner le problème  des canoës pour qu’ils ne puissent plus passer sous l’arche du Pont       

Principalement connu pour son aqueduc romain, le Site du Pont de Gard possède en réalité une histoire bien plus ancienne. L’archéologie nous offre un petit retour dans le temps, à la découverte de son passé préhistorique.La grotte de la Salpêtrière (classée Monument historique en 1931).
 C’est un des sites majeurs de la Préhistoire française.Connue en tant que gisement préhistorique depuis le 19ème siècle, elle recelait plus de 6 mètres de niveaux d’habitats superposés représentant 20 millénaires d’histoire de l’Homme.Nos ancêtres du « Salpêtrien », (19.000 ans), chasseurs-cueilleurs, y avaient installés leurs cabanes et leurs campements.Une des premières gravures animalières sur os découvertes en France y a été trouvée, conservée au Museum d’histoire naturelle de Nîmes.En rive droite, sa large ouverture sur l’esplanade non loin du Pont du Gard la signale aux visiteurs.

Pour Littré, vers 1870, l’origine du terme serait anglaise, venant de pick, « saisir », et nick, « point » ou « instant » ; il aurait été introduit en France au commencement du XVIIIsiècle. À la même époque, le Larousse retient pour sa part une signification plus amusante : « Tu me piques, je te fais la nique. »Selon une source plus proche de nous, c’est au XVIIe siècle que serait apparu le terme de pique-nique. Dans le langage populaire, on disait alors « faire un repas à pique-nique ». Le mot « pique » viendrait du verbe piquer, dans le sens de picorer, inspiré des poules qui picorent les graines. Et la « nique » désignerait une « petite chose sans valeur ». La juxtaposition de ces deux termes permet donc de signifier le fait de picorer de petites choses, apportées par chacun, pour un repas convivial en extérieur.Une chose semble certaine, cependant : la pratique du pique-nique est plus ancienne que l’apparition du terme lui-même. Il était déjà courant de pique-niquer au Moyen Âge. Par exemple, lorsque les paysans travaillaient dans les champs, ils prenaient le temps de faire un vrai repas, mais champêtre. Au XIXe siècle, le pique-nique devient même une référence culturelle dont témoignent les œuvres des impressionnistes, comme Le Déjeuner sur l’herbe de Manet. Il semblerait donc que de longue date le repas représente un moment sacré, un moment de plaisir et de partage, pendant lequel il faut prendre le temps, que l’on soit dehors ou dedans. C’est d’ailleurs ce qui différencie le pique-nique du casse-croûte, qui consiste lui aussi à manger à l’extérieur, mais sur le pouce. Le terme de « casse-croute » est apparu bien plus tard dans notre langage, avec l’évolution de nos rythmes citadins effrénés.

Ce n'est pas le but de la promenade qui était  important, mais les petits pas qui y mènent.
 Nous estimons nos libertés et nous maintiendrons nos droits. Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.
La vérité est au delà des montagnes, pour la trouver il faut voyager !

Perché sur une butte en grès calcaire, le village de Castillon du Gard domine l’extrémité Sud des Gorges du Gardon. Le site connaît une occupation humaine depuis la Préhistoire. Il ne reste de l’agglomération primitive que quelques éléments d’architecture. Au XVIème siècle, les guerres de religions auront des répercussions désastreuses sur le village. Quelques monuments sont restés et ont été restaurés à la fin des années 1970. Le village présente plusieurs aspects architecturaux : visite des rues pavées et ses gargouilles, la maison des remparts… Castillon du Gard est marqué par une activité touristique importante toute l’année.
Le village a servi de cadre à l'émission télévisée Coup de foudre au prochain village diffusée sur TF1 en janvier 2013.Saturnin Champetier de Ribes, né à Castillon du Gard le 26 novembre 1791, décédé le 25 juin 1873 à Uzès, arrière-grand-père d'Auguste Champetier de Ribes  qui fut candidat à la présidence de la République en 1947. La famille Champetier de Ribes est originaire d'Uzès où elle resta fixée jusqu'au début du XIXe siècle.
Castillon du Gard est un village médiéval situé à l'extrémité sud des Gorges du Gardon, à seulement 3 km du Pont du Gard. Le village est bâti sur un petit plateau (à 90 mètres d'altitude) avancé qui surplombe la vallée du Gardon plantée de vignes et de cerisiers. La vue porte jusqu'au Pont-du-Gard dont on distingue au loin les arches enchâssées dans la garrigue. Castillon est situé un peu à l'écart des routes qui partent vers Uzès à l'ouest et vers Bagnols sur Cèze au nord, c‘est un village paisible et calme, plus actif lors de la saison touristique.
Aujourd'hui néanmoins Castillon est pour les visiteurs un très beau village médiéval, un des plus beau du département du Gard. Les Façades ont été admirablement restauré au cours des années 70. Autour de la place centrale ornée de deux oliviers centenaires, au détour des étroites ruelles pavées, on trouve des vestiges de rempart, fenêtres à meneaux, arc-boutant, gargouilles et fontaines. L'églises et plus récente, elle date du 19ème siècle. A l'extérieur du village se trouvent la chapelle Saint-Christophe (au sud-est), la chapelle romane Saint-Caprais (au nord ouest), un ancien lieu de pèlerinage, et les ruines d'une léproserie, lieu ou l'on isolait les malades de la lèpre.

Le Gardon sera le fil conducteur pour nous retouner dans nos Cévennes, les gorges du Gardon comptent, parmi la flore présente sur ses pentes et plateaux, quelques espèces végétales remarquables reconnues par le Conservatoire botanique national méditerranéen de Porquerolles (Var). Des espèces à forte valeur patrimoniale, endémiques pour la plupart, qui bénéficient généralement de mesures de protection nationale ou régionale.Site géologique et historique majeur du Sud de la France, le massif des gorges du Gardon est naturellement membre du réseau des Grands sites de France qui réunit les zones candidates au label «Grand site de France». Un label que le Pont du Gard a été l’un des premiers à obtenir, en 2004.
Natif de nos Cévennes c'est en creusant son cheminement à travers le massif urgonien durant 6 millions d'années que le Gardon a façonné des paysages très pittoresques et souvent spectaculaires.
Nos garrigues, dont l’histoire plonge ses racines dans les profondeurs des temps, sont nées du défrichement des forêts par les hommes, lorsqu’ils ont commencé à cultiver des terres ou élever des moutons. Les coteaux calcaires de l’arrière pays languedocien supportaient alors une végétation maigre et rase, mélange d’herbes et d’arbrisseaux qui, au fil des siècles, n’a pas arrêtée de se développer jusqu’à s’étaler sur des milliers d’hectares. Les principaux occupants de ces milieux étaient alors des moutons et quelques chèvres.la pluie est un événement rare mais qui, quand il se produit (en automne-hiver le plus souvent), déverse en peu de temps une quantité d'eau considérable. Eau qui va ruisseller puis s'infiltrer très rapidement en profondeur, ne constituant aucune réserve superficielle pour les plantes en surface. Quand ce trop-plein gonfle les rivières, on assiste fréquemment à des inondations automnales redoutables et redoutées. En été, c'est tout l'inverse. Une aridité prolongée (plus ou moins longue) doublée de températures assez élevées font de cette saison une période souvent difficiles à passer pour les animaux et végétaux, qui s'en sortent malgré tout car bien adaptés pour résister à ce "stress hydrique". mais pas nous !!!

Une présidente heureuse, encore une belle journée réussie qui a su fédérer les clubs pour la bonne cause.