Tous en Lozère

Une idée de Pierre Teste qui avait initié la rencontre entre deux ligues Languedoc Roussillon et la Ligue Midi Pyrénée au Pic de Nore, et une année sur deux, faire se renconter tous les clubs de la Ligue sur le sommet  d'un département, après l'Aigoual, voici la Lozère .

 

Les clubs lozériens ont mis les petits plats dans les grands pour accueillir  toute la famille du cyclotourisme, C'est la ville de Marvejols qui fut le point de rassemblement de ce week-end. 

                                                                                                     

     
L'Aubrac est un haut plateau volcanique et granitique situé au centre-sud du Massif central et aux confins de trois régions: Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Auvergne. Il présente un air de famille avec son cousin le Cézallier et on peut le rattacher comme lui aux hautes terres d'Auvergne. Il est bordé au nord-ouest par les monts du Cantal, à l'est par la Margeride et au sud par les plateaux calcaires des Grands Causses.  
La région de l'Aubrac ou monts d'Aubrac ou aussi plateau de l'Aubrac est une zone située à cheval sur les départements de la Lozère, du Cantal et de l'Aveyron. Elle est délimitée au sud par le Lot, au nord par la Truyère et à l'est par la Colagne. Le massif culmine au sud à 1 469 m au signal de Mailhebiau. C'est un massif volcanique relativement ancien (6 à 9 millions d'années) par rapport aux volcans de la chaîne des Puys qui eux, n'ont que quelques milliers d'années. Il prend la forme d'une échine basaltique allongée (30 km de long), de direction nord-ouest/sud-est, surmontant un socle granitique  issue soit d'un volcanisme de type fissural.
Le climat sur l'Aubrac est rude et le plateau est souvent très enneigé l'hiver. Le massif compte plusieurs petites stations de ski (Laguiole, Brameloup, Nasbinals, Saint-Urcize). Il peut neiger en altitude d'octobre à mai et il peut y geler la nuit presque tous les mois de l'année. Le vent ne rencontre aucun obstacle sur le plateau et balaye la neige, formant des congères parfois énormes qui peuvent rester tard dans la saison (jusqu'en mai-juin). Les précipitations sont abondantes toute l'année et avoisinent les 2 mètres sur les versants exposés. Le vent dominant est celui d'ouest mais le vent de sud apporte parfois aussi brouillard et mauvais temps sur le sud de l'Aubrac (en particulier lors des épisodes cévenols). Les étés peuvent être chauds mais ils sont souvent orageux, les orages pouvant être violents comme dans toutes les zones de montagne.
Sur le plan de la végétation, l’Aubrac constitue un milieu varié : grande forêt de hêtres au sud-ouest, petites forêts de résineux au nord et à l'est (essentiellement du pin sylvestre) et au centre de grands pâturages où domine le nard raide  et où les arbres sont peu nombreux. Les pâturages les plus riches se situent dans la zone volcanique ; en zone granitique on trouve aussi de bonnes terres mais le sol est en général moins profond et plus pauvre : on trouve fréquemment sur ce type de sol des landes à genêt purgatif, à fougère ou à bruyère callune  quand le sol est très peu épais. Il faut également noter la présence de nombreuses tourbières, milieux naturels exceptionnels.
Du fait de la grande variété de ces milieux et de leur préservation relativement bonne, la flore est très diversifiée. Les pratiques pastorales traditionnelles accentuent cette richesse en entretenant naturellement les pâturages (fumure, gestion par rotation des pelouses d'estives), ce qui contribue à une plus grande biodiversité. Toutefois, l'intensification de l'agriculture observée depuis quelques années pourrait conduire à une diminution de cette biodiversité (usage d'engrais chimiques dans les prés de fauche et parfois aussi dans certaines pâtures). Malgré tout, à la belle saison, on trouve un large éventail de fleurs caractéristiques de la moyenne montagne ainsi que quelques raretés. Quelques exemples :

L'impression de vivre en plein ciel

l 'Aubrac sur la route des estives. offrant un superbe panorama sur la Lozère,

Digne de l'arrivée d'une étape en haute montagne du tour de France, des concentrations de camping-cars pour nous acceuillir. Comme le veut la tradition, elle a lieu chaque année le dimanche le plus proche du 25 mai. En effet, selon une pratique ancestrale, les troupeaux de bovins montent depuis les vallées environnantes sur le plateau de l’Aubrac le 25 mai pour la saint Urbain. Ils passent tout l’été dans les verts pâturages avant de redescendre pour la st Géraud le 13 octobre.   
Le col de Bonnecombe donne accès à la partie sud des monts d'Aubrac, le plus élevée du plateau se situe entre le signal de Mailhebiau et la montagne de Coumborio.
Au printemps 1942, un groupe d'ouvriers communistes allemands, initialement employés à l'usine de Saint-Chély-d'Apcher, et dirigés par Otto Kühne, crée le maquis « Bonnecombe ». Ce maquis se renforcera progressivement et son chef deviendra en 1944 le responsable des Francs-tireurs et partisans - MOI de la Lozère, du Gard et de l’Ardèche, qui comptera en juin de cette même année jusqu'à 2000 membres. Un monument au col commémore les faits d'armes de ces résistants allemands luttant contre le fascisme.

 

 

Le buron transformé de Jérôme Pignol se situe à 1360 m d'altitude, peu après le col de Bonnecombe, sur la petite route  qui mène du Monastier  à Nasbinals).
Situé sur trois départements Cantal, Aveyron et la Lozère, le plateau de l'Aubrac où les trois climats océanique, méditérannéen et continental se disputent, est un lieu unique en Europe.

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Le Relais des Lacs est une halte appréciée des marcheurs, pêcheurs, chasseurs, cyclotouristes et de tous les amoureux de la nature. Mais traditionnellement, vous découvrirez chez Veronique et Jérôme, l'Aligot, un savoureux mélange de purée de pommes de terre, d'ail hâché et de fromage, et bien d'autres savoir-faire encore.
L'Aubrac, un lieu  idéal pour agrémenter notre randonnée, de la découverte du terroir d’Aubrac
Nasbinals est une petite ville de l'Aubrac située sur le plateau au pied du col d'Aubrac et à deux pas des lacs de l'Aubrac mais qui ne renie pas pour autant son attachement au Gévaudan. En 1074 les moines de Saint-Victor de Marseille firent éclore la robuste église romane de style auvergnat dont ils firent un de leurs prieurés. Placée sous le patronage de la vierge, Sainte-Marie de Nasbinals offrait un sûr abri avant le franchissement, périlleux par mauvais temps, du plateau d'Aubrac.
Charmant petit village de moyenne montagne (1180m), Nasbinals compte 504 habitants. Les habitations lovées autour de l'église donne au village un caractère chaleureux et accueillant où il fait bon vivre ou venir se ressourcer.
Louis Dalle, né le 27 avril 1922 à Finieyrols (commune de Prinsuéjols en Lozère) et décédé le 9 mai 1982, dans un accident d'autobus sur la route d'Arequipa à Ayaviri au Pérou était un missionnaire et évêque français. Il est interné au camp de Buchenwald et au kommando Langenstein-Zwieberge pendant dix mois au cours de la Seconde Guerre mondiale. En 1947, après avoir été ordonné prêtre dans la Congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie (Picpus), il part pour le Pérou en tant que missionnaire. Il est intronisé prélat d'Ayaviri, par Mgr Rodriguez, archevêque d'Arequipa, le 19 décembre 1971, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort en 1982.

Les dix mois qu'il passe au camp de Buchenwald lui permettent de se consacrer à aider les autres, souvent au détriment de sa propre santé. Lorsqu'il est libéré par les forces alliées, son état de santé est gravissime. Cet épisode a profondément marqué sa vie, comme en témoignent ces quelques phrases sur l'enfer de Buchenwald :« C'est une grâce de revenir de Buchenwald... une plus grande encore d'y être entré... J’ai tellement souffert que je ne puis supporter de voir souffrir les autres... »

Les habitants du Gévaudan ne manquaient cependant pas de distractions comme on pourrait le supposer. Comme partout ailleurs dans les campagnes de France, le travail était très pénible et tous les bras étaient mobilisés pour les semailles pour les récoltes et pour les mille et une activités que connaissent d’ailleurs les agriculteurs de notre temps.A cette époque les enfants participaient également au travail; lorsqu’ils étaient trop jeunes pour manier avec efficacité la faux, la hache ou la fourche, on leur confiait la garde des troupeaux. C’était aussi une tâche réservée aux femmes, jeunes ou vieilles, lorsque les enfants faisaient défaut à la ferme.

De hautes terres disparaissant trois à quatre mois par an sous la neige ; des plateaux battus par les vents, des forêts encore profondes de nos jours, des pâturages, des landes à genêts immenses, des fermes de granit aux grosses pierres tachées de rouille, des villages tristes aux habitations massives, construites pour durer, mais éloignées, très éloignées des grands centres qui représentaient ce que l’on n’appelait peut-être pas encore la civilisation, ainsi était le Gévaudan durant la deuxième moitié du XVIIIème siécle.
50 ans avant notre ère, lors de la conquête de la Gaule, Jules César trouve parmi les peuples qui s'opposent à sa progression, les Gabales, dont le territoire s'étend d'Aubrac en Margeride et des Causses aux Cévennes. Les premiers réseaux de voirie voient le jour. Il existait quelques infrastructures celtiques, les drailles dont la force occupante s'inspire pour construire un réseau avec relais et bornages.
Le "Pagus Gabalitanus" est traversé dans sa partie nord par la voie d'Agrippa qui relie Lyon à Bordeaux en traversant Anderitum (Javols), Ad Silanum (Puech Cremat près de Nasbinals, dernier relais avant la descente en pays ruthène ), Segodunum (Rodez)…

La plus méridionale des communes du canton de Nasbinals, Prinsuéjols fait la liaison entre la Margeride et l'Aubrac. Les villages du Sud de la commune se situent aux limlites de la Margeride et on accède ensuite progressivement au plateau de l'Aubrac. Cela explique la diversité de ses paysages : pâturages avec genêts, champs cultivés, forêts de résineux et de hêtres et pelouses de l'Aubrac avec de nombreuses fondrières.En raison de cette position, l'altitude de la commune varie de 1120 à 1280 mètres, l'altitude moyenne étant de 1200 mètres.Quelques villages situés sur la bordure du plateau de l'Aubrac (Usanges, Prinsuéjols, La Combe, Soulages) ont une vue panoramique exceptionnelle sur la Margeride et le sud de la Lozère.

Découvrons l'Aubrac à vélo, pour un périple entre copains,  sur ce plateau  découvrons le folklore local et apprécier la gastronomie et les traditions de tout un terroir (Aligot, Truffade, bœuf Aubrac, charcuteries, Fouace, Thé d'Aubrac, Gentiane...) .
 l'Aubrac lozérien que ce soit pour une étape gastronomique, un séjour à vélo, authenticité et convivialité garanties au cœur d'une nature grandiose sculptée au fils des âges par le volcanisme et l'érosion glaciaire.
La convivilité chez les cyclotouristes, n'est plus à démonter !!!!
L'air vif aiguise les appétits ; bonne occasion pour goûter l'aligot, la fouace et la viande race Aubrac accompagnés de vins d'Estaing ou d'Entraygues.
Le Vallon et la Vallée du Lot offrent toute une gamme de plats savamment mijotés : foies gras, tripous, confits, choux farcis et l'Estofinado que l'on sert avec du vin de Marcillac, du Fel ou d'Entraygues.De beaux produits, des plats longuement mijotés, des saveurs simples et vraies, le goût des bonnes choses :

 

Montagnarde, Crouzade, Tournéjaïre, Pélélé et autres polkas sont parmi les danses présentées.

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La Volante ....E FAÏ PETAR LO PÈ !.....E VIRA !...VIRA ! .......VIRA !!!.....SE CANTA QUE CANTE !!…………

Le répertoire est essentiellement basé sur la bourrée qui est la danse traditionnelle par excellence, la plus connue et la plus pratiquée sur le plateau de l’Aubrac depuis fort longtemps. même si l'on a dandé le Madisson.

C'est partie pour unue soirée de folis où Cyclo Rando y a mis du sien

Direction le Causse de Sauveterre ,
Qu'est ce qu'un Causse ?
   
Les grands Causses ou Causses Majeurs constituent un fait géologique très particulier et très varié, beaucoup plus qu'une véritable " région naturelle ".

Il s’étend du signal de Montmirat (1181m d’altitude) aux sources de l’Aveyron à Sévérac-le-Château pour une étendue de 55 000 hectares. Sa dénomination viendrait d’un fief libre donné en 951 par l’évêque baron du Gévaudan aux moines de St-Enimie (Salvaterra, terre fauche) On a voûté les maisons, tant à cause de la rareté du bois que contre la surcharge de la neige d’hiver.Sur ce causse se manifeste le grand phénomène des fameux avens (abîme, trou dans la terre ou vont se perdre les eaux), on y a dénombré une quarantaine d’avens sur le Causse de Sauveterre que peuvent rencontrer les randonneurs au détour d’une balade. Par sa variété il ne manque pas d’intérêt pour le randonneur autant sur les corniches des Gorges du Tarn, où flâne le vautour fauve, qu'à l’intérieur des terres. Sauveterre ressemble à un château d’eau dont les cassures ont englouti les antiques rivières.

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Au départ de la Canourgue, d éveloppée autour d’un monastère en bordure du Causse de Sauveterre, La Canourgue s’ouvre sur la Vallée du Lot. Une multitude de canaux alimentés par les eaux limpides de l’Urugne traversent cette cité, justifiant son surnom de « Petite Venise Lozérienne ». À côté de la route surplombant le vide se dresse un rocher de trente mètres de hauteur ayant une vague forme de sabot. Ce rocher a été formé par les eaux qui circulaient il y a plusieurs millions d'années à la surface des causses.Le dessous du sabot est creusé d'une belle arche de trois mètres de hauteur en son centre et de dix mètres de large. Depuis la plate-forme supportant le sabot, la vue embrasse la vallée de l'Urugne et sur les monts de l'Aubrac. 

Trois interprétations courent sur l’origine du Sabot :

Le Drac, animal fabuleux, cracheur de flammes, hantait les lieux du Malpas et terrorisait les passants du haut de sa Malpeyre. L’évêque Frézal le terrassa en l’aspergeant d’eau bénite. Le dragon ainsi pétrifié cessa de semer la terreur !
Vous qui passez au pied du Sabot, regardez bien ! Certains y voient une chaussure mais cette étrange pierre n’est autre que le Drac figé à jamais ! Gargantua, de passage à la Canourgue, oublia sa chaussure ou plutôt son sabot ! Margot était jeune bergère sur le Causse. Les soirs d’été, quand les lavognes manquaient d’eau, la mignonne descendait dans la vallée de l’Urugne pour faire boire son troupeau. Pendant que les bêtes se désaltéraient, elle barbotait nue dans les eaux claires de la rivière. Surprise par un jeune canourguais, elle prit peur et s’enfuit. Dans la panique, elle perdit l’un de ses sabots qui se solidifia sur place. Recouvert au fil des ans par des couches de calcaire, le sabot devint une sculpture monumentale. 

Les gorges du Tarn, canyon creusé par le Tarn entre le Causse Méjean et le Causse de Sauveterre. Ces gorges se trouvent principalement dans le département  de la Lozère, mais sont également visibles en Aveyron,
Le Tarn prend sa source sur le mont Lozère non loint du Mas de la Barque et c'est immédiatement à la sortie de ce massif montagneux granitique que la rivière aborde les plateaux des grands Causses. La traversée de cette zone calcaire se fait par un canyon profond de 400 à 600 m que la rivière a creusé au fil du temps entre Quézac et Le Rozier sur une longueur de 53 km.
Ce sont ces failles qui sont justement à l'origine de deux exsurgences au débit très important dans la région de Ste Enimie : la source de Burle et la source de Coussac, cette dernière tombant en cascade dans le Tarn. Ces sources semblent drainer une partie importante du causse de Sauveterre alors que de l'autre côté de la rivière, l'exsurgence de Castelbouc, également très puissante, draine une bonne partie du causse Méjean (jusqu'à l'aven de Hures). Il existe par ailleurs d'autres résurgences tout au long du Tarn plus ou moins abondantes (on en a dénombré une quarantaine) dont celle de Cénaret à Saint Chély du Tarn qui a la particularité d'alimenter un petit lac souterrain (30 m de diamètre et huit mètres de profondeur) dans la grotte du même nom.
Les gorges du Tarn sont connues pour leur faune cavernicole remarquable. On a en particulier recensé dans la grotte de Castelbouc deux espèces endémiques de mollusque. Dans les airs, on peut observer plusieurs espèces de vautours : le vautour percnoptère (réapparu tout seul après une longue période d'absence), le vautour fauve (réintroduit) et le vautour moine. Il faut également signaler la présence du circaète Jean-le-Blanc et du bruant ortolan.Dans l'eau, le castor européen a été réintroduit et sa population se développe vite.

Le Point Sublime porte bien son nom. à 857 m d’altitude, il surplombe les Gorges du Tarn, et offre une vue spectaculaire sur le Cirque des Baumes. Ce point de vue est entouré de petits villages qui méritent le détour, comme Saint-Georges-de-Lévejac, Soulages, Serres, Les Fonts, ...La matinée est encore fraîche et nous remontons les gorges du Tarn en direction des Vignes. Ces gorges sont encore à l'ombre et il fait presque froid dans cette vallée brumeuse. À partir des Vignes nous montons sur le Causse par une belle pente de 7% sur plusieurs kilomètres avant de s'adoucir un peu pour aller au Point Sublime.

A vos pieds le Cirque des Baumes et le méandre du Tarn. Sur l’autre versant les falaises du causse Méjean. Au sud, le canyon..........
.........le prince de tous les belvédères du Causse. C'est une sorte de promontoire qui domine le Tarn et commande un panorama d'une grandeur incomparable de ce sommet. En effet la vue embrasse les trois grandes merveilles du " Cañon ", à savoir " les Détroits ", " le Cirque des Baumes " et " le Pas de Soucis "

Du panorama du Point Sublime, on domine de plus de quatre cents mètres le Tarn. D’un coup d’œil on balaye du regard une bonne partie des célèbres Gorges du Tarn La rivière ouvre depuis des millions d’années son chemin à travers les calcaires des causses, façonnant ainsi le Cirque des Baumes.Du plateau d’où la vallée se dévoile dans toute sa profondeur. Les saillies des pentes s’accusent. Les abîmes se creusent. Les projections se drapent dans des poses triomphantes...

Prendre son temps, ce n’est pas ne rien faire, mais partir à l’aventure : se découvrir, apprécier ses ressources personnelles, mesurer ses faiblesses, développer des qualités  étudier et approfondir toute chose. C’est aussi prendre du recul et de la hauteur par rapport au quotidien, aux modes et modèles imposés. C’est la voie d’apprentissage de la liberté.
Comme toute chose de bien, elle à une fin, nous devons rejoindre nos cévennes,  mais nous y reviendrons, avant de partir un clin d'oeuil à la ville qui nous a accueilli

Marvejols est située en Gévaudan, à 670 mètres d'altitude, aux portes de l'Aubrac et de la Margeride, à proximité des gorges du Tarn et des Caussesville historique de caractère marquée par la culture occitane au passé riche de bouleversements et d'anecdotes. Du menhir d'époque gauloise, place Girou, aux trois imposantes portes fortifiées du XVIIème siècle, Marvejols est un véritable voyage à travers le temps et l'histoire du Haut-Languedoc à découvrir au hasard de vos pérégrinations dans ses étroites ruelles datant du Moyen-Age. Marvejols devient "Ville Royale" en 1307 lorsque Philippe IV le Bel en fît sa capitale en Gévaudan. Fortifiée durant la Guerre de Cent Ans, elle se convertit au protestantisme au XVIème siècle et prit parti pour Henri de Navarre futur Henri IV. Assiégée par les troupes du Duc de Joyeuse venues tromper les garnisons du Midi, les 3/4 de la population furent massacrés, la ville incendiée et les fortifications détruites...Reconnaissant, Henri IV fera reconstruire la ville dès 1601. Les trois portes sont les témoins de cette époque de trouble

 

     

L'Histoire

En juin 1764, deux enfants étaient dévorés près de Langogne ;
en juillet, une fille de 14 ans aux Habats, près de Saint-Etienne-de-Lugdarès.
En août, une fille de 15 ans était dévorée à Puy-Laurent, puis les attaques contre les personnes, les femmes et les enfants de préférence, continuèrent. On les attribua non plus à des loups - cela était hélas fréquent en ces temps - mais à un animal fantastique, véritable fléau de l'humanité, la Bête du Gévaudan.
Pendant deux ans, 92 victimes furent à déplorer. Les pouvoirs publics s 'émurent de la situation, les paysans n'osaient plus, dans la Margeride et les Hauts-Plateaux du Gévaudan, aller aux champs, les routes étaient désertes. Le roi Louis XV Iui-même envoya ses meilleurs limiers, et son lieutenant des chasses Antoine de Beauterne. Le 20 septembre 1765, après plus d'un an de battues incessantes, de chasses à courre où tous les gentilshommes de la contrée donnaient le meilleur d'eux-mêmes, Antoine crut avoir tué la bête. Enfin le 19 juin 1767, lors d'une battue organisée par le Marquis d'Apchier, Jean Chastel eut la chance de tuer le terrible animal, près de Saugues.
La joie fut grande ; tout le monde voulut voir la Bête ; un chirurgien de Saugues., "Pegranie", fut chargé d'embaumer l'animal mais il se contenta de le fourrer de paille. Quand la dépouille fut à Paris, elle était dans un tel état de putréfaction qu'il fallut l'enterrer. Monsieur de Buffon l'examina et reconnut que c'était un gros loup... Hélas, il fallut bien déchanter : à Paulhac
, La légende continue à s'amplifier. En Lozère, dans les Montagnes de la Margeride, elle a même éclipsé semble-t-il des légendes plus anciennes, en particulier celle du Drac. Tout ce qui était du génie malfaisant s'est cristallisé autour de la "Bestio del Gebaudan".leEn juillet 1958, la municipalité de Marvejols a fait édifier, place des Cordeliers, une statue de la Bête du Gévaudan. oeuvre de M. E. Auricoste.            

   

 Nous aurons une pensée pour Max Vallès, ancien président du Codep 11, qui ce week-end là, au détour d'un chemin c'est trompé de cicuit pour rejoindre le paradis des cyclos.