Le Vercors
Du 11 au 14 juillet 2015

Le massif du Vercors, véritable forteresse naturelle qui abrita de nombreux maquisards au cours de la seconde guerre mondiale et constitua un haut lieu de la Résistance en France, spectaculaires et audacieuses, les routes  ont été construites au siècle dernier au prix d’efforts considérables et de difficultés extrêmes ouvrant le massif sur le reste du monde,

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  Camp de basse à la Chapelle en Vercors qui nous permettra de découvrir une partie de cette région qui est faite pour le vélo
     
Le massif du Vercors, véritable forteresse naturelle qui abrita de nombreux maquisards au cours de la seconde guerre mondiale et constitua un haut lieu de la Résistance en France, spectaculaires et audacieuses, les routes  ont été construites au siècle dernier au prix d’efforts considérables et de difficultés extrêmes ouvrant le massif sur le reste du monde,

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Sur les chemins de la liberté, des sites vous accueillent pour comprendre et ne pas oublier. Il faut dire qu’entre 1940 et 1944, depuis les premières réunions d’un petit groupe de patriotes réfractaires au régime de Vichy, au café de la Rotonde à Grenoble et dans l’arrière-boutique d’une pharmacie de Villard-de-Lans, jusqu’à l’assaut final de l’armée allemande en juillet 1944 et son millier de morts, tous les ingrédients de la dramaturgie classique sont réunis. 

La Réserve Naturelle Nationale des Hauts Plateaux du Vercors est protégée depuis 1985 sur près de 17 000 hectares, et constitue la plus grande Réserve de France métropolitaine. C'est le véritable cœur sauvage du Vercors, sans route ni habitation permanente.

les routes du Vercors ont été construites au siècle dernier au prix d’efforts considérables et de difficultés extrêmes. Ouvrant le massif sur le reste du monde, elles doivent leur célébrité à leurs tracés impressionnants taillés au flanc des falaises, leurs encorbellements surplombant le vide ou à leurs cheminements pénétrant les forêts. Ces liens routiers, essentiels au développement social et économique, demeurent cependant fragiles, et leur entretien difficile.

Des dizaines d’années de difficultés extrêmes et de travaux périlleux ont été nécessaires : tracés impressionnants taillés au flanc des falaises, encorbellements surplombant le vide, tunnels perçant la roche, parcours encaissés au fond des gorges.

Toutes ces routes sont devenues un paradis pour les cyclos en tous genre grâce aux belles courbes routières et à la beauté de leurs paysages. des  constructions hautement périlleuses !

Ouvriers du vertige
Dans la première phase des travaux, quand ingénieurs et ouvriers étaient confrontés à une simple falaise de calcaire au milieu de laquelle il fallait accrocher une route, était utilisée par les ouvriers « boute-feu » une technique incroyable, déjà évoquée à propos de la route de Combe-Laval, qui demandait un courage forçant le respect. Tout ceux qui ont parcouru la route des Grands Goulets avant 2008 en gardent un souvenir… inoubliable, et ont eu une pensée, c’est sûr, pour ceux qui l’avaient construite.

Le 31 janvier 2004, dans les Gorges de la Bourne entre La-Balme-de-Rencurel et Choranche, un homme et son fils qui se rendaient dans le Vercors pour faire du ski ont été pris sous un éboulement d’environ 200 tonnes de rochers, qui a recouvert la chaussée sur plus de 100 mètres. Le 2 novembre 2007, deux autres personnes ont été tuées, et trois blessées, sur cette même route, à la suite d’un nouvel éboulement. L’idée d’un chemin vicinal accessible aux voitures et longeant la vallée de la Vernaison (le chemin de l’Allier s’en extrait assez rapidement), commence à être envisagée, mais traîne en longueur à cause de deux obstacles jugés insurmontables : .

. Du reste, les partisans, rares les Grands et les Petits Goulets. La décision de sa construction sera néanmoins prise par le Conseil Général de la Drôme en 1834. Les travaux débutent dix ans plus tard (!), et l’on s’aperçoit vite que les ingénieurs en ont mal mesuré l’ampleur et la difficulté, notamment les problèmes techniques pour le percement de la voie : plus d’un kilomètre et demi à tailler dans la falaise, du fait d’une érosion principalement verticale et de l’étroitesse du lit de la Vernaisonau début, de ce tracé, furent traités d’utopistes, voire d’aliénés. Plusieurs entreprises vont se succéder sur le tronçon des Grands Goulets, sans pouvoir mener à bien ce travail, et il faudra que la commune de La Chapelle-en-Vercors vote en 1844 un budget extraordinaire pour que le chantier puisse être achevé.

Le samedi 28 juin 2008, le département de la Drôme a inauguré le tunnel des Grands Goulets.Haut lieu historique de la Résistance, le Vercors sera désormais accessible en toute sécurité grâce à la réalisation de ce tunnel de 1 710 m de long. C’est l’aboutissement d’un chantier exceptionnel qui a débuté en 2004.En investissant 50 millions d’euros dans cet ouvrage, le Conseil général de la Drôme, a choisi, à l’unanimité, de soutenir le développement d’un bassin de vie important et d’entretenir la mémoire de l’histoire nationale.

Principaux cols routiers

col du Mont Noir 1 421 mètres,
col de l'Allimas, 1 352 mètres,
col de la Chau, 1 337 mètres,
col de la Bataille, 1 313 mètres
col de Rousset, 1 254 mètres (altitude du tunnel),
col de Saint-Alexis, 1 222 mètres,
col de la Croix-Perrin, 1 218 mètres,
col de Carri 1 202 mètres,
col de la Portette, 1 175 mètres,
col de l'Arzelier 1 154 mètres,
col de Tourniol, 1 145 mètres,
col de Proncel, 1 100 mètres,
col des Limouches 1 086 mètres,
col de Romeyère 1 069 mètres,
col de la Machine 1 011 mètres,