Concentration de tandems du Bourget du Lac 
 14  au  17 mai 2015

L'idée fut lancée lors de la concentration en Cévennes 2014 où se trouvaient Martine et Christian Baquet,  les participants (es) les ont décidé d’organiser une concentration en Savoie.
Une date fut fixée et nous  voici réunis pour ce long week-end de mai.

                                                  

                                                                

   Martine et Christian soutenus par les membres de leur club nous ont concocté un week-end mémorable, un accueil chaleureux, une belle organisation et de beaux parcours, même si la météo est venue troubler la fête une journée, c’est une vingtaine de tandems qui ont répondu présent avec eux deux nationalitées: Canadiene et Américaine.
     
Le lac du Bourget, naturel par excellence Plus grand lac naturel de France, le lac du Bourget est d'un intérêt écologique majeur et constitue un élément important du patrimoine naturel français.Havre de paix, on y aperçoit encore des criques sauvages, des roselières, des plages accueillantes où trouver le calme au son du clapotis des vagues. Cette « turquoise égarée », comme aimait à le décrire Balzac, abrite 34 espèces de poissons et de nombreux oiseaux. Dame nature nous laisse presque toujours apercevoir le cygne, la foulque, le fuligule morillon, ou l'avocette élégante ! Sa masse d'eau colossale, ses falaises et les dalles calcaires de ses abords immédiats réchauffent l’atmosphère et il règne à certains endroits un climat presque méditerranéen. Autant d’heures de soleil que dans le sud-ouest, des citronniers, des oliviers, un printemps précoce, un été indien, une douceur de vivre !    

Direction, le parc régional du Massif des Bauges est un maillon de la longue chaîne des "Préalpes", dans les Alpes du Nord, au même titre que le Vercors, la Chartreuse, les Aravis. Il se partage entre la Savoie et la Haute Savoie.
Il est le coeur "historique" de ce massif : là, un territoire secret et authentique nous attend. Proche d’Annecy, d’Aix les Bains, de Chambéry et d’Albertville, il est bordé par les deux plus grands lacs naturels de France. Riche de ses 14 villages, les Coeur des Bauges nous accueille pour un parcours au rythme des Cyclo-tandems au calme, dans un cadre montagnard préservé.

Les Tours Saint-Jacques, toponyme provenant du nom de la chapelle d'un ancien prieuré, anciennement appelées « aiguilles de Racheroche », sont trois monolithes calcaires situés sur la commune d’Allèves, sur le contrefort sud du Semnoz. La grosse tour culmine à 950 m d’altitude. Particulièrement esthétique, ce monument rocheux est en plus très représentatif de l’évolution
des paysages. Il s’agit en effet d’une portion de falaise détachée du Semnoz au moment du retrait  des glaciers qui couvraient les Bauges. Le lent voyage commencé il y a 35 000 ans se poursuit inexorablement, à des vitesses de quelques centimètres par an : un bel exemple de géologie vivante
Le pont de l’Abîme
Le défilé de Bange est aujourd’hui l’accès principal vers l’intérieur du massif, mais historiquement  c’est le plus récent : on accédait autrefois  par le col du Frêne, ce qui explique la  dénomination Bauges Devant / Bauges Derrière. Le pont lui-même, ouvert en 1891, est aujourd’hui  un des sites les plus fréquentés du massif,
car particulièrement spectaculaire. Il enjambe une gorge profonde de 96 m,
taillée par le Chéran dans la roche calcaire.
Ce canyon est en fait le « déversoir » de presque toute l’eau de surface du massif. De plus il met à jour une anomalie géologique qui témoigne de la formation des Alpes et fait de ce site « le début des Alpes ».Sur la rive droite, l’ancien hôtel-restaurant est  au cœur du projet de la future Maison de l’Eau Dès l’année 1855, l'ingénieur de la Compagnie générale des mines d'or Dutrait, prédisait l'aménagement d’un pont entre Gruffy et Cusy sur le même emplacement.
En effet, la présence d’une paroi rocheuse de chaque coté de la rivière  ayant probablement pour origine un verrou glaciaire érodé, comme les Tours Saint-Jacques voisines , faciliterait la construction d’un pont sans obligation pour les routes d’accès, de descendre au fond du val à 90 m plus bas, ce qui les rendraient moins escarpées. Mais le projet ne sera engagé que 25 ans plus tard.

Située sur la route menant au cœur des Bauges...Une envie de se régaler ou tout simplement après une dure journée de vélo, nous n’avons pas 'hésitez  à nous arrêter! La fromagerie est  heureuse de vous accueillir dans son magasin situé à Saint Ours. Nous pourrons y découvrir la fabrication de la fameuse Tomme de Saint Ours.........

....nous pourrons y trouver les produits issus de la fromagerie (Tomme de Saint Ours, Tome des Bauges, Moelleux de Saint Ours, Moelleux du Revard, beurre et fromage blanc) et une gamme diversifiée de produits du terroir (fromage de vache, chèvre, brebis, confiture, miel, vin, charcuterie.!
Maintenant plus un coup de pédale jusqu'a Aix les Bains!!!!

Le chemin de fer du Mont-Revard était une ligne de chemin de fer à crémaillère de 9,350 kilomètres, inaugurée en 1892, qui reliait Aix-les-Bains au mont Revard en Savoie. La ligne disparaît en 1937 pour être remplacée par un téléphérique.
La ligne est mise en service le 15 août 1892 et l'inauguration a lieu le 5 septembre suivant, en présence du ministre du Commerce, Jules Roche. Après plusieurs années de circulations estivales, la compagnie organise des trains hivernaux à partir de l'hiver 1908-1909, pour les skieurs. C'est surtout à partir des années 1800 que le Revard commence à se faire connaître. Pour les historiens spécialistes de la région, ce sont « les curistes et les alpinistes [qui] ont mis la Savoie à la mode dès la fin du XVIIIe. En 1860, les Français ont une image un peu simpliste de la région, pays des marmottes, des petits ramoneurs pour les uns, de Rousseau et de son séjour aux Charmettes ou encore de Lamartine et du lac du Bourget pour les autres. Le voyage de l'Empereur et de l'Impératrice attire leur attention. Les classes fortunées découvrent les deux départements [la Savoie et la Haute-Savoie] et deviennent des touristes d'autant plus assidus que la révolution des transports facilite les voyages. Le ski, loisir d'élite, commence à avoir ses adeptes.»

La Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) reprend l'exploitation du chemin de fer en 1924 en créant la Compagnie du Revard. Les actifs de la Société anonyme des chemins de fer de montagne et régionaux comprennent la ligne de chemin de fer et un domaine de 400 hectares ainsi que des bâtiments. L'ensemble est acquis par le PLM à la fin de l'année 1923, entreprend de nombreux aménagements du terminus et de son complexe hôtelier. Devant le succès de la station, il est décidé de construire une route et un téléphérique qui seront fatals au chemin de fer. Le trafic voyageur cesse en 1935, le 22 octobre. Le trafic marchandise cesse à son tour en 1937.

Aujourd'hui est un autre jour, une journée montagne autour du lac avec deux cols à gravir
Le soleil est de retour tous prêts à découvrir de nouvelles routes Savoyardes,  relief de moyenne montagne du Cœur des Bauges n'est bien sûr pas toujours de tout repos pour les cyclotouristes mais intéressant pour découvrir le territoire.

Le col du Chat est un col situé en France, sur la commune de La Chapelle-du-Mont-du-Chat, dans le département français de la Savoie en région Rhône-Alpes.Il franchit le mont du Chat dans le massif du Jura en surplomb du lac du Bourget face à la ville d'Aix-les-Bains.Même s'il n'a jamais été traversé par un axe transalpin principal, le col est depuis l'Antiquité franchi par une route dont l'usage a souvent dépassé un strict cadre local, du moins jusqu'au percement du tunnel du Chat : ainsi Montaigne l'a-t-il emprunté au retour d'Italie. Son usage est désormais surtout touristique, en tant qu'ascension pour les cyclistes, ou point de départ de randonnées pédestres au mont du Chat. La faune et la flore particulières de la région font que le col est situé dans le périmètre et à proximité de zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique et de réserves Natura 2000. Il est ouvert toute l'année sans interruption hivernale

Le Critérium du Dauphiné 2011 est passé par le col du Chat, classé alors en 2e catégorie pour la montée depuis Le Bourget-du-Lac, lors de la 4e étape La Motte-Servolex-Mâcon Ce fut également le cas en 1966 quand l'une des étapes[L emprunta le col du Chat.Il est franchi par l'itinéraire de cyclotourisme Préalpes - Jour 4 allant de Yenne à Rumilly via Chanaz. Il est aussi franchi par quatre autres itinéraires cyclotouristiques de Savoie : l'itinéraire cyclo 53 Tour du lac du Bourgetallantd'Aix-les-Bains au Bourget-du-Lac, long de 50 km et classé en parcours sportif ; l'itinéraire cyclo 56 Tour de l'Épine, qui fait une boucle longue de 88 km autour de l'anticlinal de l'Épine avec départ et arrivée à Chambéry, classé en parcours athlétique

La vigne est présente depuis longtemps dans les Alpes, comme en témoignent les pépins de raisins fossilisés retrouvés lors de fouilles archéologiques dans les sites lacustres datant du Néolithique.Les plus anciens témoignages de vinification sur ce versant des Alpes sont postérieurs à la conquête romaine, et surtout plus au sud. Strabon vante les qualités des Allobroges qui, expliqua-t-il « tournent désormais vers l'agriculture l'application qu'ils avaient donné, jusque là, aux choses de la guerre. ». Dans le courant du Ier siècle, ces Celtes avaient sélectionné un cépage nouveau, le vitis allobrogica, capable de résister aux conditions climatiques alpines. Son vin entra dans l'histoire à l'époque d'Auguste et Columelle lui donna le qualificatif de vinum picatum, c'est-à-dire de vin poissé. Résultat sans doute de son passage dans des tonneaux aux douelles de sapin ou de mélèze.

Nous avons visité ce haut-lieu de l’histoire savoyarde: la nécropole des ducs de Savoie installée dans l’église abbatiale de Hautecombe près du lac du Bourget. Ce site insolite, au coeur d’une nature luxuriante et au pied d’une montagne abrupte tout au bord de l’eau, incite à la méditation et à l’immersion dans l’histoire de France. C’est une étonnante architecture néogothique du XIXe siècle qui nous accueille à l’entrée puis dans la nef de l’abbatiale. Pour une abbaye fondée au XIIe siècle, on est dès lors curieux de savoir ce qui a nécessité une reconstruction dans un style si chargé.
Son histoire ici

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Nous empunterons un long tronçon de la Via Rhôna.

De la frontière suisse à la Camargue, ViaRhôna est une véloroute voie verte qui longe le fleuve sur désormais 815km pour relier le lac Léman à la Méditerranée. L’été dernier, 110 kilomètres de la rive sud du Léman ont en effet intégré le projet ViaRhôna ; ils sont en cours de réalisation. Rhône-Alpes accueille à elle-seule les 2/3 de l’itinéraire ViaRhôna, soit 552 km répartis sur le territoire de ses 8 départements, tous bordés par le Rhône. L’achèvement du tracé est prévu en Rhône-Alpes en juin 2016 et dans les deux autres régions d’ici fin 2020. Par ailleurs, ViaRhôna et la Route du Rhône, en Suisse, candidatent actuellement pour devenir l’Eurovélo 17, itinéraire cyclable européen de 1.200 km.

Village médiéval à l’environnement préservé, Chanaz se trouve à l’extrémité nord de la chaîne de l’Épine, entre Rhône et lac du Bourget. Le canal de Savière, cordon ombilical entre deux eaux, fait sa notoriété. Ils ne sont que 522 habitants, mais attirent chaque année 150 000 visiteurs. Les chanaziens, irréductibles descendants des gallo-romains, ne sont pas peu fiers de leur village. Au commencement était Portout, petit port du V e siècle. Potiers talentueux installés sur les berges du canal de Savière, entre Rhône et lac du Bourget, ces artisans avaient d’autant plus pignon sur rue en Europe qu’ils bénéficiaient d’une voie fluviale de transport de tout premier plan. Mais voilà. Le changement de climat et son brusque réchauffement ont fait monter les eaux de plus de 4 mètres, noyant le petit port. Après cette catastrophe, donc, la vie se reconstitue autour de Chanaz, à trois kilomètres de là aujourd’hui, il jouit d’une puissante réputation de charmant village médiéval. Si l’on ajoute la grâce des méandres du canal de Savière, la commune mérite bien son surnom de “petite Venise savoyarde”. Avec une particularité unique en Europe : le courant du canal, qui fonctionne dans les deux sens ! Son trop plein d’eau se jette dans le Rhône. Mais si le Rhône grossit, le courant s’inverse et le trop plein du canal se jette dans le lac du Bourget. Étonnant, non ?

Il y a de la magie dans le col de la Chambotte. La petite brèche qui culmine à 650 mètres, a l’originalité d’offrir deux visages à ceux qui la côtoient. un balcon suspendu qui laisse admirer dans sa quasi-intégralité le lac du Bourget,  contrastes marqués et taillés au couteau. Les jeux d’ombres et de lumières recréent au fil de la course du soleil, le relief des roches qui se reflète sur les eaux du lac. Sublime et vertigineuse.

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Mais avant de se laisser aller, un détour vers le belvédère de la Chambotte exigera un dernier effort, largement récompensé. Bien que les travaux rendent inaccessible le point de vue traditionnel, un autre site offre le même panorama exceptionnel. À la hauteur du parking, un sentier se faufile dans le sous-bois. Il rejoint rapidement un petit pré qui offre un point de vue remarquable qui embrasse toute la région. À droite, la Chautagne, le Grand Colombier et le canal de Savières. Au centre, l’Abbaye d’Hautecombe, le mont du Chat et le lac. À gauche, la cluse de Chambéry, le Granier, les massifs de la Chartreuse et de Belledonne. Inoubliable !

Mais sitôt la crête franchie, son exposition à l’Ouest exhale la douceur pastorale des prairies verdoyantes et des petits bois qui entourent le village et les hameaux de Saint-Germain-la-Chambotte dans les Bauges

Nous profitons de la piste cyclable aménagée le long du plus grand lac naturel de France! Une balade incontournable pour se dépenser tout en douceur et en contemplation. Au départ de la plage municipale du Bourget-du-Lac, nous rejoinions d'abord la plage des Mottets en longeant la zone protégée du domaine de Buttet. Puis, en bordure de lac, où se succèderont plages et roselières,nous atteindrez Le camping du Bourget du lac,
En empruntant la voie Verte Sud, nous pouvons rejoindre le charmant lac de Saint André (rajouter 25 km)

Le lac de Saint-André  situé sur la commune des Marches, situé au pied du mont Granier, le lac s'est formé suite à l'éboulement d'une partie de la montagne dans la nuit du 24 au 25 novembre 1248.

L'équipe d'organisation a su mettre les petits plas dans les grands, et nous faire connaitre les spétialités régionales.
Situées aux frontières de l'Italie et de la Suisse, les stations de sports d'hiver, de séjours d'été et de thermalisme ont largement projeté sur le devant de la scène la riche gastronomie savoyarde. La Savoie, une région typique de montagne où se côtoient, paysages à perte de vue, patrimoine historique, coutumes ... La Savoie c'est aussi un riche patrimoine gastronomique : raclette, fondue, diots au vin blanc, farçon, gâteau de Savoie,
La cuisine des Savoyards est simple, rustique et nourrissante : les climats sont rudes, il faut que les repas tiennent au corps, ce qui faut pour des Cyclo-Tandemistes


Prochain rendez-vous  en Ardèche, au pays de Jean Ferrat.

Encore Merci aux organisateus