Brevet des 150 km d'Aramon.
Organisation  de l'Association Sportive Gazelec Gardois cyclotourisme d'Aramon. 

Aramon, à mi-distance d'Avignon et de Beaucaire, le village d'Aramon s'étale en amphithéâtre au pied de son château construit sur un éperon rocheux. Offrant de tout temps un abri sûr aux navigateurs sur le Rhône , le village développe dès l'époque romaine une activité portuaire qui atteint son apogée au XVIIe siècle. Huile, vins, sel, céréales partaient d'Aramon vers la France entière. Il souffrira des traditionnelles inondations dont les plus destructrices furent celles de 1856, 1935 et 2002, Il est facilement repérable de très loin dans le paysage par la présence d'une centrale thermique qui possède une impressionnante cheminée haute de 250 mètres. 

  C'est au siège de l'association du Gazelec Gardois d'Aramon rue de la Jacotte que nous accueillaient les bénévoles pour le point de départ du traditionnel brevet des 150 km d'Aramon. Pas moins de 13 membres de Cyclo Rando Alès en Cévennes dont une féminine ont répondu présent pour se tester sur cette distance                                                                                                                          
     
Après la première et seulle dificulté de la journée, un premierr arrête à Thézier pour remplir les sacoches pour le pique-niques......   
Nous voila prêt pour ce long prériple  qui nous mènera jusqu'à la partie nord de la Camargue

Sur le parcour deux pointages obligatoires pour la validation de notre brevet, le premier pointage au port fluvial de Saint-Gilles qui permettra au organisateur de vérifier notre passage le second au portes d'Arles. 

Nous profitons de l’accueil chaleureux de la propriétaire du restaurant pour faire valider notre feuille de route, mais aussi de prendre la pose café

Saint-Gilles était, à l’origine, une cité portuaire grecque du nom d’Héraclée ou Rhodanousia, fondée cinq siècles avant Jésus-Christ. Plus tard, à l’époque des comtes de Toulouse et de l’apogée de la célèbre abbaye bénédictine, le commerce s’y est développé, avant de connaître un nouvel essor au XVIIIe siècle, avec le creusement d’un grand canal de navigation reliant le port de Sète au Rhône. Dès cette époque, on y vit de nombreuses péniches, transportant toutes sortes de marchandises et chargeant des fûts de vin de Saint-Gilles. C’est en 1985 que le port de commerce est transformé en port de plaisance, avec le réaménagement du quai et la mise à disposition des usagers, de postes d’eau potable, de prises de courant électrique, de distributeurs de carburant et d’un plan incliné permettant la mise à l’eau des bateaux arrivant par la route. Il compte aujourd’hui 89 anneaux.

L'écluse de Saint-Gilles: Dimensions de l'écluse de jonction avec le Petit Rhône de SaiAu passage de la tour  de Bramasset, quelle fut pas notre surprise de découvrir, un nid de cigogne. A la vue de tous, les cigognes camarguaises sont installées, à leur habitude, au sommet des arbres dans des nids très hauts perchés, mais comme à leurs habitudes toutes situations permet leur nidification

A la vue de tous, les cigognes camarguaises sont installées, à leur habitude, au sommet des arbres dans des nids très hauts perchés, mais comme à leurs habitudes toutes situations permet leur nidification

Façonné par l'environnement dans lequel il vit, le taureau de Camargue est un animal de race rustique. leur terrain d'élevage et de parcours est composé d'étendues palustres et de territoires d'espaces naturels.  Il est de taille élancée, n'excédant pas 1m30, avec une tête fine. Sa robe est toujours très foncée. Les cornes sont la caractéristique la plus typique de la race, elles se dirigent verticalement vers le ciel formant principalement chez les femelles une lyre parfaite.Le taureau Camargue n'a jamais pu être domestiqué, et la conservation de la race n'est due qu'à ses aptitudes au jeu et à la course. l vit en manades (troupeaux), en semi-liberté sur des terres impropres à la culture sur lesquelles ne poussent que roseaux, salicornes … qui constituent sa seule nourriture.Comme le poulain, le veau sera marqué à 1 an au fer rouge (ferrade)
Moment de récupérations, à mi-parcours la pose pique-nique permétant de recharger les bateries pour terminer la seconde partie du parcours, encore 75 Km; Il faut savoir que sur ce type d'organisation, le cyclotouriste doit être en toute autonomie, il doit conjuguer la pratique du vélo, mais aussi sa gestion personnelle en alimentation et en lecture de carte car le parcours n'est pas balisé. 

Pascal le boute-en-train, sa présence met  l'animation au sein du groupe, ce qui montre aussi que nous ne nous prenons pas au sérieux, chez nous la bonne humeur et convivialité sur le vélo est un maître mot.

La Camargue recelle de bien belle curiosité que nous avons pas pus découvrir, Un  brevet  n'est pas une randonnée classique, de par sa distance, son temp imparti pour sa validation ne  permet pas de long arrêts pour faire du tourisme, il se classerait plus dans le volet sportif du cyclotourisme. 

Dans d'autre circonstance, nous aurions pu découvrir la propriété viticole du Château d'Avignon, le Mas de la Cure fut l'un des plus grands domaines du delta du Rhône. Cette exploitation, au XIXe siècle, couvrait un tiers de la Grande Camargue. Elle employa à l'année des dizaines de familles d'ouvriers agricoles venus du Gard, de Lozère, d'Aveyron, d'Italie ou d'Espagne. Ses 287 hectares actuels ont été acquis par le Conservatoire du littoral en 1985.

L'ensemble du domaine a été classé au titre des monuments historiques le 21 mai 2003.

La Camargue fut  une terre rebelle à la culture. Longtemps terre de cueillette et surtout de chasse et de pêche, le delta du Rhône ne connaît une agriculture développée que depuis un siècle et demi environ. Débordements du fleuve, tempêtes marines et salure des sols ont, pendant des générations, réduit à néant bien des efforts de mise en culture, et contraints à une exploitation par grandes propriétés seule garante d’une certaine rentabilité. Au milieu du 19e siècle, la maîtrise des divagations du Rhône et des incursions marines par la construction de digues, puis celle de l’irrigation et du drainage permettront l’extension des céréales, de la vigne et depuis 50 ans de celle des rizières.
A Méjanes, lieu habité depuis les Templiers, une manade de 250 taureaux et de 60 chevaux sur un domaine privé de 600 hectares en bordure de l'étang de Vaccarès qui  est le plus vaste étang de la Camargue (plus de 6 500 ha de superficie et 12 km de long), sans que sa profondeur n’atteigne jamais plus de 2 mètres. Surnommé la Grand Mar , il est entouré par le Petit Rhône, le Grand Rhône et la mer. Paradis des animaux et des amoureux de la découverte : faune, flore…Son nom aurait pour origine les très nombreuses vaches sauvages qui paissaient en manade sur ses bords.....

...il est intégré dans le parc naturel régional de Camargue, ce qui lui a permis de demeurer l'un des sites les plus sauvages et les mieux préservés. Si la baignade et la pêche sont réglementés, la circulation y est libre sur les routes qui longent l'étang.On peut ainsi y observer facilement la faune autochtone ou de passage, mais aussi les troupeaux de taureaux et les chevaux camarguais. La flore y est abondante, et des espèces rares y sont protégées.

 Dans nos balades, il y a quelque fois des anecdotes, comme lors de ce brevet, où nous recherchions de l’eau, quelle surprise de voir une pancarte « la place des cyclistes » une opportunité pour remplir nos gourdes

 

Après avoir sonné, un couple fort sympathique, cyclotouriste comme nous, nous à offert un pack de bouteilles d’eau, le gout de l’eau du robinet  de la Camargue et quelquefois surprenant avec celle des Cévennes. Qui aurait cru retrouver un couple de Grand Combien perdu au milieu de la Camargue abreuvant des cyclotouristes Alésiens !!!!!     

A notre retour un bonne collation offerte par le club organisateur qui nous permis de nous détendre, tous heureux d'avoir obtenue le fameux césamme des 150 Km

Tous c'est bien déroulé, c'était une journée à ne pas manquer, soleil et sans vent, ce qui est rare pour cette région.

Avant de se quitter la traditionnlle photo de famille. Les Rouges et Blancs des Cévennes de plus en plus nombreux sur les routes des randonnées.