Séjour Langogne
A la recherche des sources de l'Allier
et des traces de la bête du Gévaudan

Du sommet du Moure de la Gardille, la vue est exceptionnelle: au Nord et à l'Est on distingue le Mézenc, la Haute Ardèche, le lac de Charpal, au Sud deux chaînons parallèles : le Goulet au premier plan, les crêtes du Lozère qui barrent la ligne d'horizon.  La pointe du toit de la France: à 1500 mètres de la source de l'Allier, celle du Chassezac apporte ses eaux au Rhône, et sur un revers de la montagne du Goulet, celle du Lot, qui rejoindra la Garonne. l'Allier, fait 420 km de longueur, elle prend sa source dans la Margeride à Chasseradès sur le Moure de la Gardille (1503m), en Lozère, et se jette dans la Loire au bec d’Allier, près de Nevers à la limite entre le Cher et la Nièvre  dans les villes de Marzy, Cuffy et Gimouille. Elle reste l’une des dernières rivières encore sauvages d'Europe  et recèle une faune unique notamment les oiseaux. Le qualificatif "sauvage" signifie que la rivière est assez libre de faire des méandres ou de s'étaler largement en surface selon son débit

   De Langogne, nous remontons l' Allier par la route Régordane une route touristique. Le chemin de Régordane, dit encore chemin de Saint-Gilles est le tronçon cévenol de la route qui reliait l’Île-de-France au Bas Languedoc et à la Méditerranée avant que la vallée du Rhône ne s'ouvre, politiquement parlant, vers le XIVe siècle. Il coupe par le col de Villefort entre le Mont Lozère à l'ouest et le Mas de l'Aire à l'Est. Son essor se situe vers 843, date où le traité de Verdun divise en trois l’Empire carolingien. Le chemin de Régordane devient alors l’itinéraire le plus oriental du royaume conduisant au port de Saint-Gilles. C’est d’ailleurs au cours du IXe siècle que Portes choisit saint Gilles comme patron, en souvenir d’un miracle que celui-ci aurait fait en y passant. Plus tard il devint un chemin de pèlerinage menant à Saint-Gilles, principal port vers Rome et la Terre Sainte. On s'y pressait si nombreux que 124 changeurs de monnaies trouvaient à exercer leur métier. Aucune autre ville d'Europe ne possédait autant de changeurs1.La fondation du port d'Aigues-Mortes ouvert directement sur la mer ruina l'économie de Saint-Gilles
Autre attrait touristique qui empunte cette voie, le chemin de fer et le fameux train le "Cévenol" qui relie Marseille à Paris via Clermont-Ferrand qui après la Régordane continue en suivant l'Allier, là où aucune route ne passe, il y a plus de 150 ans à germé une idée folle de faire passer un train dans l'un des relief les plus inhospitalier de france, objectif établir la liaison la plus directe entre Paris et Marseille à travers les gorges de 'Allier. Ce chantier à donné naissance à une des plus belle ligne férovière de France. 

 

Lieu de halte et de repos…

La Bastide Puylaurent est située entre Cévennes et Margeride, aux limites de la Lozère et de L’Ardèche, prés des sources de l’Allier, compte cinq hameaux : le Thort, Puylaurent, les Gouttes, Masméjean et les Huttes. Culminant à 1024 m d’altitude, cette petite bourgade de 200 habitants permanents était à l’origine une auberge, un lieu d’étape aménagé sur le chemin de la Régordane. En 1870, la construction de la ligne de chemin de fer entre Clermont-Ferrand et Nîmes, développe les activités du village. Ainsi, la Bastide devient une petite station touristique.

Pays de randonnées par excellence, La Bastide-Puylaurent est au croisement des GR7, GR70 Chemin Stevenson, GR72, GR700 Voie Régordane (Chemin de St Gilles), le GR470 sentier des Gorges de l'Allier, du Roujanel, de la Montagne Ardéchoise, du Cévenol et de la Margeride, il n'est pas rare de voir aussi des cyclotouristes qui cotoient les marcheurs dans les haltes et les gîtes. tous ont en commun le plaisir du voyage itinérent
La ligne du Monastier à La Bastide-Saint-Laurent-les-Bains est une ligne de chemin de fer française à écartement standard et à voie unique non électrifiée qui relie la gare du Monastier sur la ligne de Béziers à Neussargues à celle de la Bastide,  Elle dessert Mende, préfecture de la Lozère. Elle est parfois surnommée Translozérien. Il s'agit de la ligne non électrifiée la plus haute du réseau exploité par Réseau ferré de France puisqu'elle atteint l'altitude de 1 215 m sur la plaine de Montbel, à hauteur du hameau de Larzalier (commune d'Allenc). La traversée des hauts plateaux qui délimitent la ligne de partage des eaux entre l'Atlantique et la Méditerranée, entre la Margeride et le Mont Lozère, lui a valu le surnom de « ligne du toit de la France ». D'importants travaux de rénovation de la voie entre La Bastide et Belvezet ont eu lieu durant l'été 2010.
 Chasseradès possède un environnement très riche avec l'Allier qui y prend sa source ; la commune surplombe la vallée du Chassezac et fait face à la montagne du Goulet. Vous y découvrirez aussi un patrimoine historique important avec l'Eglise Saint-Blaise du 12e siècle et le viaduc de Mirandol.
Située à quelques kilomètres au sud de Langogne  et à l'est de Châteauneuf-de-Randon, la forêt de Mercoire marque à l'est la limite entre les départements de la Lozère et de l'Ardèche. Son altitude varie entre 970 et 1 503 m, culminant au Moure de la Gardille, sommet sur lequel deux importantes rivières prennent leur source : l'Allier et le Chassezac. La forêt abrite en son cœur l'ancienne abbaye cistercienne de Mercoire, reconvertie en ferme.
La commune de Cheylard-l'Evêque tient son nom de l’occitan "chaillou" dérivé du gaulois "cal" qui signifie "rocher pour le guet". On y rattacha le mot "évêque" parce qu’un évêque de Mende, Guillaume VI acheta le Cheylard au seigneur de Randon en 1321. Le Cheylard et la forêt sont indissociables, c’est grâce à celle-ci que le village s’est développé. Il resta sur le promontoire jusqu’au XIXe siècle, puis il s’installa au pied du rocher et devint une commune en 1888 par détachement de la commune de Chaudeyra
En haut du rocher, une chapelle dédiée à Notre-Dame de toutes les Grâces offre une vue magnifique sur le village et la forêt. L’église paroissiale est à signaler car son clocher provient de l’abbaye des Dames de Mercoire et date du XIIe siècle.
La forêt de Mercoire, forêts sombres et mystérieuses gardent encore le secret. grâce à cette nature préservée, faisons un retour dans le passé, et imaginons. les traces de la "Bête du Gévaudan" Les méfaits de la bête débutent en juin 1764 aux confins du Gévaudan et du Vivarais. La première victime est Jeanne Boulet aux Hubacs, commune de Saint-Etienne de Lugdares (07); enterrée le 1er juillet 1764. Puis la bête écumera les environs de Langogne, Au troisième trimestre de 1764, les attaques de la bête se concentrent autour de la forêt de Mercoire : Saint Flour de Mercoire, Cheylard l'évêque, Chaudeyrac, Rocles etc... Certains auteurs iront même jusqu'à avancer l'hypothèse que le "guide" de la bête avait trouvé le gîte dans l'abbaye de Mercoire, ce qui expliquerait la concentration des attaques autour de ce lieu. .  "A lire"

Si vous passé au village de Saint-Flour de Mercoire, prener  le Sentier des Fées "Ron de las Fados". Le long du parcours, vous trouverez 10 panneaux pour vous guider et découvrir les richesses du milieu forestier, parmi lesquelles le Rocher des Fées, Chaos, Dolmen, le Sapin de Stevenson, Ron de la Baoume (grotte). Vous entrez dans la forêt de Mercoire, terres de légendes... Laissez vous guider sur ce Sentier des Fées, "Ron de las Fados". Cheminez parmi les chaos granitiques, dernières sentinelles de la Margeride, peuplés de fées forestières...

Des cimes de la Gardille aux berges de Naussac Langogne et son canton nous a souhaité la bienvenue La Lozère est le terrain idéal pour le cyclotourisme. nous avons découvert une petite partie des itinéraires et circuits vélo  à travers des villages d'exception et des paysages naturels variés. balades tranquilles  ou sportives avec les nombreux cols du département. Pour les cyclotouristes, les itinéraires sont aussi nombreux que variés. Le dénivelé important entre les causses et les gorges offre des montées sinueuses et abruptes mais au combien spectaculaire