La route des
Verriers Au nord de Montpellier, sur le causse de l'Orthus, la fabrication du verre a son histoire. Les verriers s'installent sur l'Orthus dès 1280. Ils soufflent le verre avec le bois, la chaux, le quartz des galets prélevés dans l'Hérault. Groupés en syndic, ces gentilshommes se rendaient à Sommières par le Chemin des Verriers. Entre garrigues et vignobles, savourez l' alliance du verre et du vin !
Invitation au voyage
"Vouloir tout maîtriser dans sa vie,
c’est tourner inexorablement le dos à l’aventure" Aujourd’hui il fait
beau,
nous avons répondu de nouveau à l'appel de la route,
le vélo apporte un supplément de liberté et
accepter une part d’inattendu, prendre le temps de discuter ou encore
s’arrêter pour regarder un coucher de soleil rougeoyant. Le vélo,
n’est pas une fin, c’est un moyen pour quitter la ville avec un
esprit d’aventure ! La
région de Ferriéres-les-Verreries était connue depuis fort longtemps .En
effet au milieu du Néolithique apparurent des poteries, nouvelles par leur
décor et furent utilisées pendant très longtemps, même après l'apparition
du cuivre .Les formes des vases sont peu nombreuses (écuelles, calebasses,
marmites)avec persistance des fonds plats. Cette poterie présente des
Cévennes à la mer est abondante dans les gorges de la Vis et du
Gardon.
Une épidémie de
peste au XII éme Siècle fit fuir ses habitants jusqu'à l'apparition dés le
XIIIème Siècle de Verreries à four à bois dans cette région devenue très
boisée. A la
limite du Gard et de l'Hérault, le chemin des Verriers va nous permettre
de refaire le trajet, de Ferriéres-lesVerreries à Sommiéres en passant par
Claret. Ce
chemin était celui qu'empruntait dés le XIII éme Siècle et jusqu'au
XVIIIème Siècle,les porteurs d'objets en verre, qui a dos d'ânes les
amener vers la Méditerranée via Aigues Mortes . Pendant cinq siècles, les
dynasties de "Gentilshommes Verriers" se succédèrent et exercèrent leur
"noble Art" dans une vingtaine de verreries réparties sur le Causse de
l'Hortus. La
plus célèbre de celles-ci fût certainement celle de l'ancienne verrerie
forestière de Couloubrines à Ferriéres-les Verreries, dont les vestiges
ont été restaurés en 1989. La dimension sacrée des montagnes, la qualité naturelle
des produits, la simplicité des relations en font un pays qui
ressource. Le Piémont Cévenol s’envisage à taille humaine. Propice à la
rencontre, à l’échange avec l’habitant, il facilite la découverte des
valeurs phares du pays cévenol : Nature, Créativité, Partage,
Bien-être... Aussi, le tourisme à vélo est-il pour nous un acte de
partage de notre patrimoine vivant, de notre activité de bien-vivre.
Restauré en
1989, la métairie de Couloubrines abrite désormais un four de verrier
reconstitué avec les méthodes authentiques de la Renaissance. Retrouvez
l’ambiance et la magie des verreries de l'époque, découvrez la fabuleuse
histoire des Gentilshommes Verriers qui ont travaillé le verre durant près
de trois siècles sur cette terre. L'ancienne verrerie de Couloubrines
reste l’unique témoignage de cette activité. Les techniques, secret de
fabrication et mode de vie de ses ouvrier hors pair y sont dévoilés. Des
visites commentées sur le site archéologique en plein air. Dès le lendemain de la première guerre mondiale, André
Michelin entreprend seul l’étude d’un appareil de signalisation qui
regrouperait sur un seul support toutes les indications nécessaires au bon
cheminement de l’automobiliste. En ce qui concerne les panneaux
indicateurs, André Michelin eut l’idée d’utiliser des plaques de lave émaillée, plus résistantes et inoxydables, avec comme
support massif, du béton armé. La borne d’angle naît ainsi en 1918, mais c’est en
1928 et après
quatre prototypes différents qu’elle prend sa forme définitive constituée
d’un pied plus large au sol et plus fin dans le support du cube de
signalisation. Et ce n’est qu’en 1931 que l’emploi de ce signal est officiellement
approuvé. En plus des bornes d’angle, Michelin produit et installe
jusqu’en 1939 des “poteaux”, “murs” et “panneaux muraux” de signalisation,
auxquels s’ajoutent quelques panneaux de danger et de priorité. Tous ces
panneaux portent un bandeau indiquant soit le nom du sponsor (Michelin,
TCF...) avec parfois un logo, soit le département ou la région
d’implantation. Une
curiosité à Claret , la seule distillerie européenne
d'huile de cade. Cette distillerie est le fournisseur exclusif de nombreux
laboratoires pharmaceutiques en huile de bois de cade et en huile
essentielle de cade. (les indications thérapeutiques sont essentiellement
dermatologiques). C'est une distillerie d'un autre siècle !! qui pourrait
croire qu'ils fournissent des principes actifs pharmaceutiques ? L'odeur
autour de la distillerie est très prenante.L’huile de
cade, utilisée autrefois pour ses vertus cicatrisantes, est toujours très
appréciée comme antiseptique et désinfectant. Elle rentre dans la
composition de shampooings et de savons médicamenteux. Les savons
Cadum lui doivent-ils son nom ? Elle constitue un traitement local
d’appoint du psoriasis et des dermites séborrhéiques. L’huile de cade se
caractérise par un liquide sombre à l’odeur âcre, riche en molécules
aromatiques et aux vertus connues depuis la nuit des temps (ou presque).
L’huile de cade a été souvent falsifiée. C’est pourquoi les laboratoires
pharmaceutiques ont demandé à ce que celle-ci soit inscrite au « Codex
»*. Dans le domaine pharmaceutique Cosmétologie : shampooing, savons.
Dans
le domaine de la médecine Vétérinaire
Antiseptique, fongicide pour moutons, chiens, chevaux et boeufs :
plaies, soins du sabot, gale, eczéma, démangeaisons, parasites,
tiques. Répulsive : mouches,
taons... Dans
le domaine phytosanitaire Antiseptique
et cicatrisant : plaies de
taille, blessures, cassures, chancres, Antiparasitaire : champignons, insectes,
Fongicide :
rouille, pourridiés, Ovicide : contre les pucerons,
charançons Trois espèces de genévriers poussent naturellement
dans la garrigue : Perché sur une colline et encadré par les falaises
de l'Hortus et celles du Pic Saint Loup, Valflaunès enchante le
promeneur. Les douches municipales ou bains-douches consituent un
service public d’hygiène des municipalités françaises, destiné aux
personnes qui n'étaient pas équipées de l'eau courante. Venant s'ajouter
aux fontaines publiques et aux vespasiennes, elles naissent à la fin du
XIXe siècle, dans le mouvement
hygiéniste et de réorganistation des villes, en particulier dans les
villes ouvrières liées au socialisme municipal. Payantes, elles se
généralisent dans les années 1920-1930, sont modernisées dans les années
1950, et ont tendance à fermer dans les années 1980, mais sont encore un
service public dans certaines communes. Il faut attendre le
XIXe siècle pour voir un renouveau de l’hygiène avec les fosses
sceptiques, les eaux usées, le début du tout à l’égout, qui remplace le
« tout à la rue », la toilette quotidienne à l’eau et au
savon. Le pic Saint-Loup est une montagne située à la limite des
communes de Valflaunès et Cazevieille, dans le département de l'Hérault.
Situé à environ 20 km au nord de
Montpellier, le pic est visible d'une grande partie du département de
l'Hérault, du littoral ainsi que du Gard, d'où son profil évoque une
pointe s'élançant vers le ciel. C'est l'un des plus beaux sites naturels
et de randonnée de la région des Garrigues, avant-poste des Cévennes. La
montagne est d'ailleurs considérée comme la « Sainte-Victoire »
du Languedoc. Elle forme, avec la montagne de l'Hortus qui lui fait face
au nord, un site naturel protégé et héberge un certain nombre de
rapaces.Du haut de sa crête acérée, le pic Saint-Loup tient tête aux
éléments. Une grande croix de fer y est dressée, un poste d'observation
ainsi que la chapelle d'un ancien ermitage. Sur les abord du Pic Saint loup fut Construit au 12° siècle, le château
de Montferrand était plus une forteresse de défense qu'un château
résidentiel. Il fut le premier château à tomber (mais de façon pacifique)
aux mains des vicomtes du nord menant croisade contre la foi Cathare. Le
Comte de Toulouse le céda au pape qui en donna la jouissance aux évêques
de Maguelone (contre paiement) en réparation de l'assassinat du légat du
Pape en 1208. Il fut le refuge de Guillaume de Pellicier, évêque tolérant,
ami de Rabelais. Le château fut condamné à la démolition sous Louis
XIV. Le pic Saint-Loup tient son nom d'une légende d'amour médiévale. Trois
frères, Loup, Guiral et Clair, tous amoureux de la belle Bertrade,
partirent en croisade sans savoir lequel d'entre eux elle choisirait comme
époux. Au retour de Terre sainte, la bien-aimée avait trépassé.
Désespérés, ils décidèrent de vivre en ermites au sommet de trois pitons
voisins. Celui sur lequel vivait Guiral devint le mont Saint-Guiral. Il
est situé près du mont Aigoual et son dôme granitique culmine à 1 366 mètres. Celui sur lequel vivait Clair
fut nommé le mont Saint-Clair (175 mètres,
c'est à ses pieds qu'est bâtie la ville de Sète). Installé sur le pic
auquel il donnera son nom, Thieri Loup mourut le dernier. Comme ses deux
frères, il avait allumé tous les 19 mars de sa vie un feu en la mémoire de
sa bien aimée. UN ECRIN DE NATURE
MECONNU Au prochain voyage
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