A vélo entre Jura Suisse et Français


Balade à vélo dans le Jura passe par des paysages mystérieux, des hauts plateaux solitaires parsemés de sapins et par des vallées tranquilles avec des ruisseaux tourbillonnants. Roulez sur une route unique, à travers les collines, de Basel au lac Léman.

Notre lieu de vigilature, le hameau "Sur la cote" et son le belvédère pour admirer une belle vue depuis une table d'orientation située le long de la D146 E. Dominante forestière, invite à découvrir les tourbières des Près-de-Valfin, et offre un point de vue extraordinaire sur la vallée de la Bienne qui vient traverser la ville de Saint-Claude un peu plus en aval. Par temps clair, on peut même distinguer la chaîne du Mont Blanc.

Avec plus de 250 000 ha de forêts soit 50% de la superficie du département, on trouve dans le Jura l’une des plus vastes forêts naturelles de moyenne montagne dont la moitié en forêt publique domaniale ou communale. La forêt est dans l’ADN même du Jura puisque le nom « massif du Jura » signifie « forêt de montagne » en vieux gaulois. Dans le Jura, elle est multiforme : de la forêt de Chaux, deuxième plus vaste forêt de feuillus de France dans la plaine, aux forêts d’altitudes comme la forêt du Massacre ou celle du Risoux, en passant par la plus grande sapinière d’Europe, la Forêt de Joux. La forêt est un patrimoine et une ressource naturelle exceptionnelle. Sapin président, chêne à vierge, hêtraie, Epicéa centenaire… Prenez un grand bol d’air pur en toutes saisons dans ces havres de paix et de quiétude qui sentent bon l’humus, la sève et le bois…

 

     
  Quel que soit son  niveau, le Jura vous surprendra à chaque coup de pédale par la variété de ses paysages et la beauté de ses parcours vélo. A travers une mosaïque de paysages tous plus beaux les uns que les autres. Que vous soyez cyclotouristes, cyclosportifs ou simple pratiquants de vélo de route, ces circuits, en boucle, de 7 à 140 km vous emmèneront à la découverte du Jura et de ses trésors cachés : Lacs, reculées, cascades, montagnes, forêts, lacets, vignoble, villes et villages, plaines, étangs et rivières…
     

L'horloge comtoise est une horloge de parquet et une horloge à pendule fabriquée artisanalement en Franche-Comté, et plus particulièrement à Morez et Morbier dans le Haut Jura, à partir de la fin du XVIIe siècle et dont la fabrication industrielle s’est arrêtée au début du XXe  siècle. Les horloges comtoises sont parfois connues sous d'autres appellations (« la Morez », « la Morbier » et « la Comtoise »). Ces appellations sont également utilisées en anglais ou en allemand. Les Comtoises sont des horloges très populaires, pendant des générations, elles ont rythmé le temps dans presque toutes les fermes de France. De nombreuses Comtoises ont également été exportées vers d'autres pays d'Europe et même plus loin, jusque dans l'Empire ottoman ou en Thaïlande. La présence chaleureuse des Comtoises dans les foyers est due à leur tic-tac régulier et à la forme du meuble imposant qui l'abrite.

 
     
  Une fruitière est une fromagerie traditionnelle de montagne où est transformé du lait cru en fromage. Cette appellation est d'usage dans les massifs du Jura et des Alpes, tant en France qu'en Suisse. Les producteurs locaux mettent en commun le lait de leur troupeau dans un lieu de transformation mutualisé, souvent une petite coopérative, pour produire un fromage artisanal et de grande taille. Les fruitières peuvent également être des fruitières vinicoles, C'est l'appellation jurassienne de la cave coopérative. Les premières fruitières sont apparues dans les monts du Jura au XIIIe siècle. Les fruitières se multiplient à partir du XVIIIè siècle. On les retrouve en Savoie aux alentours de 18002. Initialement, l'organisation de ces fromageries est rudimentaire. Puis elles se structurent pour atteindre un grand degré d'efficacité
     

La ligne des Hirondelles, classée par la SNCF au nombre de ses trains touristiques, traverse le Jura du nord au sud, depuis Dole jusqu’à Saint-Claude. Le long de ses 123 km, vous découvrirez la variété des paysages jurassiens, de la plaine doloise aux plateaux du Haut-Jura, en passant par les contreforts du vignoble. La farouche volonté des industriels haut-jurassiens de ne pas rester isolés dans la montagne donne son acte de naissance à cette ligne. Nous sommes alors dans les années 1860. Pour convaincre le Gouvernement, une poignée d’hommes se mettent à construire eux-mêmes cette voie et contribuent à son financement. Le tracé originel reliant Andelot à La Cluse, en passant par Morez, est finalement inauguré le 10 août 1912. A Morez, vous aurez surtout l’opportunité de passer sur les viaducs et sous les tunnels, ouvrages d’art symboles de prouesse technique et véritable témoignage d’une aventure humaine du début du siècle dernier ! Le grand viaduc de Morez est constitué de neuf arches en plein-cintre de 20 mètres d’ouverture chacune, mesure 238 mètres de long, en courbe, pour une hauteur maximale de 40 mètres. Sa construction a été conduite de mars 1909 à novembre 1911. Emblème de la ville, le grand viaduc est a été protégé au titre des Monuments historiques de France en 1984.

 
     
  Saint-Claude, la vallée du Tacon, l'ensemble des Hautes combes, Lajoux, Lamoura... Cet itinéraire est l'un des plus beaux du Sud du Haut-Jura. C'est aussi l'un des plus difficiles. La ville de Saint-Claude est une plaque tournante pour tous les itinéraires cyclistes. Où que l'on veuille aller, il faut monter depuis le fond de cette vallée à 440m d'altitude, au confluent de la Bienne et du Tacon. Sitôt les limites de la ville franchies, une autre vie commence... Faite d'efforts avec 12km de montée jusqu'au col de la Croix de la Serra (montée remarquable) le long de la vallée du Tacon dans des paysages de rêve où se dessine au loin sur sa butte le clocher du village des Bouchoux. A Désertin, après avoir avalé 600m de dénivelé d'une traite...
     
.......le paysage s'éclaircit avant de plonger dans la forêt jusqu'à la Pesse. C'est l'arrivée sur les Hautes Combes, 20km de creux et de bosses qui ondulent sous les Monts-Jura et reposent les jambes. Passage à Bellecombe, les Moussières (berceau du Bleu du Haut-Jura à déguster à la fromagerie), les Molunes à 1 270m d'altitude et arrivée dans un environnement féérique à Lajoux où se trouve la Maison du Parc naturel régional du Haut-Jura.  
     
   La forêt dans le département du Jura couvre près de 225 000 hectares.  Source importante de recettes pour les communes, elle nécessite néanmoins la réalisation de travaux sylvicoles pour assurer son renouvellement et sa pérennité.
Dès le Moyen-âge, la tournerie se développe dans la région de Saint-Claude. Au Vème siècle, des moines attirés par le silence des lieux, propice à la prière et à la méditation, créent une Abbaye à St Claude. Celle-ci acquiert une grande notoriété. Les moines sculptent des crucifix et des chapelets en utilisant un bois local, La pipe quant à elle est fabriquée à Saint Claude jusqu'au XVI en buis, mais aussi en terre. C'est en 1858, qu'un pourvoyeur, de passage à St Claude, sort de sa poche une pipe vielle de plus d'un an, sans qu'elle soit ni détériorée, ni brulée. Le bois est lourd, la couleur foncée, il s'agit là de la première pipe de bruyère.Saint Claude devient la capitale mondiale de la pipe en raison d'un grand nombre d'artisans et de fabriques installés là. Au fur est à mesure, la production se diversifie et les pipes deviennent plus originales et même colorées. Le Haut-Jura est connu pour être le pays du Jouet et Moirans-en-Montagne sa capitale. Jouets et jeux en bois ont toujours fait la fierté de cette partie de la Franche-Comté héritière d’un artisanat certes traditionnel mais résolument tourné vers l’avenir et l’innovation.
     
Cette curiosité géologique ressemble au bicorne porté alors par les gendarmes napoléoniens. Vous pourrez l’admirer en vous arrêtant au bord de la route des lacets de Septmoncel. Ce chapeau, caractéristique du relief du Haut-Jura est constitué d’un ensemble de minces couches calcaires, plus argileuses au centre du chapeau. Ces dernières se sont désolidarisées de l’ensemble et se sont tassées à la base, lors du plissement alpin.  
     
  Les Lacets de Septmoncel ont été le théâtre de l'arrivée de la première étape de montagne du Tour de France 2010 avec la victoire de Sylvain Chavanel en solitaire qui endossa pour l'occasion le très prisé maillot Jaune.
Avec ses lacets escarpés et son célèbre anticlinal du Chapeau de Gendarme, les lacets de Septmoncel est l'ascension la plus réputée du Jura. Elle est notamment empruntée par le parcours permanent du Tour du Jura à vélo sportif fort de ses     4 000 mètres de dénivelée positif
     
Partie intégrante du Parc naturel régional du Haut-Jura, ce territoire frontalier de la Suisse, se caractérise par des paysages et une culture de montagne (entre 700m et 1720m d'altitude). Eté comme hiver, le Haut-Jura accueille les touristes avides de grand air, de villages authentiques, d’activités nordiques et de pleine nature….  
     
 

La Vallée de Joux et son horlogerie mondialement connue :

Merveilleux joyau naturel serti de lacs, de verdure et de forêts, la Vallée de Joux se révèle comme un monde à part, par sa configuration en forme de bassin fermé, isolé des contrées voisines par des chaînes de montagnes. Un charme fou, une palette étendue de paysages divers font de cette région un authentique kaléidoscope du Jura Suisse. Située à 20 km au nord-est de la Station des Rousses, la Vallée de Joux est facilement accessible par la route ou en ski de fond ! Cette Vallée est le berceau des usines de fabrication de grandes marques de montres telles que Jaeger-LeCoultre, Audemars Piguet, Breguet...

     
Le col de la Givrine est un col de montagne routier et ferroviaire culminant à 1228 mètres d'altitude dans le massif du Jura. Il est situé dans le canton de Vaud en Suisse et relie La Cure, hameau de Saint-Cergue situé sur la frontière franco-suisse, en parcourant ce tour de la Vallée de Joux, passant par quelques-unes des plus belles fermes horlogères, typiques de l’architecture combière.  
     
  Le col du Marchairuz est un col de montagne routier culminant à 1449 mètres d'altitude dans le massif du Jura. Il est situé dans le canton de Vaud et relie Le Brassus, commune du Chenit, dans la Vallée de Joux à Saint-George et Bière, sur les flancs sud-est du Jura qui donnent sur le lac Léman. La route depuis Bière n'était pas déneigée en hiver jusqu'en 2011 mais depuis 2012 elle est ouverte à la circulation . La route a une longueur de 18 kilomètres et une déclivité de 7 % de moyenne avec des passages de 10 à 12% 
Col que j'ai trouvé assez difficile car il n'y a aucune portion pour se refaire sauf avant le dernier kilomètre. Les pourcentages sont réguliers et assez sévère.
     
 

Le Jura vous surprendra à chaque coup de pédale par la variété de ses paysages et la beauté de ses parcours vélo. Venez tester les parcours cyclistes qui empruntent près de 2 000 km de routes tranquilles à travers une mosaïque de paysages tous plus beaux les uns que les autres. Que vous soyez cyclotouristes, cyclosportifs ou simple pratiquants de vélo de route, ces circuits, en boucle, de 7 à 140 km, validés par le Comité Départemental de Cyclotourisme du Jura nous emmènent à la découverte du Jura et de ses trésors cachés : Lacs, reculées, cascades, montagnes, forêts, lacets, vignoble, villes et villages, plaines, étangs et rivières…
Les amateurs de cols et montées remarquables à gravir à vélo ne seront pas en reste avec une sélection des 11 plus belles ascensions du Jura telles que les lacets de Septmoncel, la montée du Poupet ou encore la montée de Montcusel.

 

 Parcours 1

   Parcours 2