Col du Pas
last forever Jeudi 15 et samedi 17 juin 2017
Le
monument du col du Pas a été construit et financé par les maquisards, sans
aucune subvention. De par sa
population et son histoire, un terrain favorable à l’insoumission. Les Cévennes
sont les plus propices d’ailleurs à accueillir les mécontents, car l’histoire des
Camisards est chère à chacun des Cévenols, et leurs descendants vont mettre à
profit cet héritage pour aider les résistants.
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En arrivant de St-Jean du Gard, L'Estréchure est le premier
"village-rue" de la Vallée Borgne qui offre aux passants ses maisons
accolées de part et d'autre de la route, avec ses fontaines, typique en
pays cévenol. Le mot borgne, héritier de "bornho" (se prononce bornio), forme
occitane de borgne avant le 15e siècle, ou "bornha", désigne les deux rivières qui se
rejoignent aux Plantiers : la borgne de la Hierle venant du col de
l'Asclier et la borgne de Monteils descendant du col du Pas, qui formeront
une seule "bornie" - patois cévenol francisé en 1725 - la Borgne des Plantiers, venant rejoindre le
Gardon de St-Jean du Gard en amont de Saumane. |
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Le foisonnement du toponyme
"borgne" concentré sur le territoire de St-Marcel de Fontfouillouse,
aujourd'hui Les Plantiers laisse penser que les bassins versants des deux
borgnes sont à l'origine du nom de la Vallée Borgne. Par extension et plus poétiquement, certains
évoquent la vallée Borgne comme la vallée des sources, tant celles-ci sont
nombreuses qui alimentent le Gardon
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la montée du col de l'Asclier par le
versant Nord Est est plus long et moins raide. Il faut traverser le pont
de Gras sur le Gardon juste avant l’Estréchure, Les
traversées des hameaux de l’Abric et Milliérines agrémentent le trajet,
ensuite c’est la tranche véritable petit col intermédiaire que l’on
franchit. Ajoutons également le passage au col de l'Hermet bien
identifiable dans la portion plate qui offre un répit certain.
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A 1,1 km du sommet on rejoint le versant
Nord en tournant sur la gauche pour un final plus ardu; Ce Pont
moutonnier, bâti pour le passage des
troupeaux transhumants sur la crête marque aussi l’emplacement de la
« Collectrice de l’Asclié », une draille cévenole
appelée aussi « Grande draille de la Margeride ». La draille est
une voie de transhumance passant par les hauteurs que les troupeaux
empruntent en Juin, montant des plaines du Gard et de l’Hérault pour
atteindre les pâturages plus verts ( les estives) de la région du Mont
Aigoual et de la Margeride, puis dans l’autre sens pour redescendre en
Septembre. |
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Il faudra passer par le col de la Tribale pour rejoindre
Située , la commune de Notre Dame de la Rouvière est un village typique
des Cévennes méridionales, regroupé d'abord autour de l'église du lieu.
Ses calades séculaires dévalent la pente vers la riante vallée de la
Valniérette ou s'élancent à l'assaut de la montagne et de ses
traversiers. |
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La
culture de l’oignon doux des Cévennes est parfaitement adaptée aux
caractéristiques physiques du versant méridional des Cévennes : sols
sableux, acides et drainants, issus d’une roche schisteuse ou granitique ;
climat sec, chaud et ensoleillé ; parcelles petites et accidentées, que
l’homme a rendues cultivables en aménageant des terrasses. |
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Par le
passé, les crêtes ne constituaient pas des barrières, mais des voies de
passage aisées et naturelles pour les bêtes et les hommes, appelées
drailles qu'empruntent encore aujourd'hui les troupeaux transhumants. Nos
balades d'aujourd'hui bénéficient de la densité de petites routes reliant
hameaux et mas isolés, ou empruntant les crêtes, bonheur des
cyclotouristes |
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Plaisir du couronnement des efforts dans les ascensions de cols des
Cévennes
n'a d'égal que la vision des panoramas
somptueux
A la fin du XIXe, la crise de la
sériciculture amorce une baisse de la population accentuée par les deux
guerres ; pour 1914-18, il y a 25 noms inscrits sur le monument
aux morts. L'exode rural se poursuit durant tout le XXe siècle . Pourtant,
la fin du siècle a ouvert de nouvelles perspectives ; pour la première
fois depuis 150 ans la population augmente, mais surtout le recensement
indique une augmentation de la proportion de jeunes sur la
commune.
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Aujourd'hui, le village des
Plantiers n'oublie pas son passé et sait valoriser et protéger son
patrimoine. C'est un lieu idéal de villégiature. Les hameaux, la plupart
occupés à l'année, gardent leur caractère typiquement cévenol. Des
éleveurs ovins et caprins maintiennent une activité agricole, parfois
couplée avec l'accueil de vacanciers. |
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Les XVIIIe et XIXe siècles représentent
l'âge d'or des Cévennes : l'agriculture est à son développement maximal et
l'élevage du ver à soie permet de faire entrer beaucoup d'argent dans les
campagnes. C'est la période des pics de population. Cette période a laissé
des traces visibles dans le paysage, on peut observer de hautes maisons
parallèles à la pente, avec leurs magnaneries installées au dernier étage.
Un peu partout sur les terrasses, on voit des mûriers, et deux anciennes
filatures se trouvent encore au centre du village
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Un dépaysement total à une heure des grandes
agglomérations où la pratique du tourisme à vélo prend tout son sens,
découvrir l'architecture locale, comprendre la vie des habitants qui
s'accrochent aux traditions évitant ainsi une désertification d'une
région. |
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Heureux moments passés dans la nature
et les grands espaces. Il y a un peu de tout ça, et tant d’autres raisons
pour faire du vélo !!! Le plaisir des yeux, on ne se lasse pas
de contempler le paysage à perte de vue. un moment
de détente très apprécié dans les
sorties . |
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Pour
nos sorties, la recherche du plaisir, du bien être, de la
convivialité autour du vélo. |
Les Cévennes forment une région sauvage et rustique, elles méritent
véritablement le
détour,
les paysages sont écorchés et rocailleux, pur plaisir des
yeux dans ce théatre de
verdure.
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