Des Cévennes à la Drôme provençale

Samedi 2 et dimanche 3 juin 2018

A la découverte d' un paysage ouvert, où le chêne vert, le cade, le genet et le thym des collines se mélangent aux cultures de la vigne, des lavande et des truffières, avec dans le lointain, les grands espaces boisés d’où émergent, au sud et à l’est, les sommets des Préalpes du sud : le Mont-Ventoux, les dentelles de Montmirail, la montagne de la Lance et à l’ouest, au-delà de la vallée du Rhône, les monts de l’Ardèche. Une terre aux couleurs et aux senteurs de la Provence, offrant une large palette de produits du terroir à découvrir et à déguster en toute saison.

  Après la concentration des Cévennes à Alès organisé par Bernadette et Louis Ait Mouhoub, c'est  autour de Fostine et Franck Bally de nous  convier au village de Grignan dans la Drôme où dès le XVIIIe siècle, le souvenir de Mme de Sévigné et sa gloire littéraire naissante, sauveront le château de Grignan de la ruine et de l’oubli.
Le rendez-vous est donner au camping des Truffières  dans un cadre naturel et préservé à l’ombre de 3 ha de chênes centenaires.
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Grignan où l’ancienne forteresse, bâtie au Moyen Age, devient au XVIème siècle le plus grand château de la Renaissance du sud-est. Son extension au XVIIème siècle en fait l’une des plus belles antiques de France. La présence de Mme de Sévigné et de sa fille, la comtesse de Grignan, la place privilégiée qu’elles lui réservent dans leur correspondance, la puissance du comte François de Castellane Adhémar de Monteil, en font un haut lieu de l’histoire régionale.  
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Un programme alléchant durant ce week-end, à la découverte de la Drôme provençale, ses petites routes, ses villages perchés dont certains sont classées plus beau village de France, sans oublier les visites et dégustation du terroir  

  
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Aux 11 et 12ème siècles, les fortifications médievales se sont établies sur ces hauteurs, certes modestes, mais suffisantes pour voir et être vues. Pendant longtemps les historiens ont attribué ces villages perchés à la nécessité de se défendre contre les Sarrasins…Mais en fait, les seigneurs locaux auraient cherché à rassembler la population rurale dans ces villages perchés pour mieux prélever leur part de richesses et établir certains monopoles (moulin, four,…). L’habitat s’est donc durablement blotti au pied de leurs remparts. Il y restera jusqu’au 19e siècle avant de descendre dans la plaine. Mais un siècle s’est à peine écoulé que déjà les vieux villages perchés renaissent !
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Implantée au cœur de la Drôme Provençale depuis 1949, entre vergers et champs de lavande, Eyguebelle élabore avec passion des sirops aux recettes ancestrales. Riche de son passé, elle cultive cet ancrage régional et partage les valeurs propres à cet art de vivre du sud de la France : savoir-faire artisanal, authenticité des produits et du goût, passion du métier et exigence...

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.... le Domaine Eyguebelle s’est construit au fur et à mesure du temps, des saisons, sur des valeurs humaines et des arômes.Il prend sa source, en 1137, entre les vergers et les champs de lavande, dans le monastère cistercien d’Aiguebelle. Avec patience et passion, les moines élaborent des liqueurs de fruits et de plantes.La fabrique devient laïque en 1996 et est rebaptisée Eyguebelle, mais reste alors au sein de l’Abbaye afin de préserver son patrimoine et ses partenariats avec les producteurs locaux pour garantir toute la qualité et l’arôme des fruits et plantes utilisés dans la fabrication de ses produits. Elle quitte l’enceinte monastique en 2006 et s’installe dans un nouveau site de production à quelques kilomètres de l’Abbaye, à Valaurie en Drôme Provençale. Eyguebelle élabore avec passion des sirops aux recettes ancestrales. Riche de son passé, elle cultive cet ancrage régional et partage les valeurs propres à cet art de vivre du sud de la France.

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Passionné par les abeilles dès son plus jeune âge, il rêvait de devenir apiculteur.  Pendant de longues années, il a cultivé cette envie, peaufiné son savoir-faire et transmis cette passion à sa femme En 1999, ils ont  décidé, ensemble, de créer « Délices au Miel », et de faire de cette passion leurs métiers. Merci à Serge, Nadia et sa fille Mélanie de nous avoir communiquer cette passion des Abeilles
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Pour les grands et les petits La salle « Happy Culture » est dédiée au partage de savoirs. Le but est d’apprendre en s’amusant et en explorant le monde de l’apiculture : reconnaître une abeille, la respecter, connaître son cycle de vie, ses différents métiers… C’est en sollicitant les 5 sens que chacun pourra construire ses connaissances (salle accessible à tout âge). Vous pouvez aller visiter la miellerie chaque été afin de voir l’extraction du miel et faire une petite dégustation de nos récoltes.

A déguster sans modération
http://www.delicesaumiel.com/

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Suze-la-Rousse, au niveau architectural, le château Suze-la-Rousse fut transformé ou complété à diverses reprises passant de la simple tour en bois à l'immense bâtisse actuelle. Au Moyen Âge, Suze était la ville la plus importante du Tricastin. C'est aujourd'hui la vigne qui constitue la principale richesse de la commune avec 1600 Ha de divers cépages cultivés et l'Université du Vin qui a investit le second étage du Château médiéval....
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Son aspect extérieur est celui d'une forteresse médiévale conçue pour résister aux sièges militaires. Enceinte fortifiée, créneaux, mâchicolis sont caractéristiques d'une architecture à vocation défensive.....
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......Derrière son aspect de forteresse militaire, le château laisse découvrir une demeure de plaisance. C'est surtout la Renaissance, comme à Grignan, qui a laissé des traces importantes notamment la cour intérieure qui est l'un des plus beaux exemples en France d'une cour à l'italienne sur arcades. À l'intérieur, on visite un ensemble de salles conservant leurs décors peints et stucqués des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles : grand escalier d'honneur à double révolution occupant toute une aile du palais, salle à manger, salle d'armes, salon octogonal, anti-chambre...

 Il appartient aujourd'hui au Département de la Drôme
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Le val des nymphes, encore enveloppé de mystères, fait partie de ces lieux que l'on dit inspirés. Merveille que d'une roche si dure et ingrate jaillisse continument une eau pure et limpide. Pas étonnant que depuis au moins trois millénaires, des hommes se soient fixés autour de ces sources qui leur assuraient la vie. Les Tricastins ne furent sans doute pas les premiers à s'établir là.

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Les derniers repérages archéologiques et historiques ont montré, près de la source permanente, la présence d'un important habitat médiéval (V ème-XII ème siècles) et de quatre églises dont les vestiges de la chapelle primitive Saint-Martin, située près de la source,(V ème VII ème siècle) et des nécropoles chrétiennes.

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.Les trois bassins sont présents: le rond, d'où la source jaillit, puis une rigole qui emmène l'eau dans le bassin carré, après avoir fait une rotation à 90°. Puis le bassin rectangulaire d'où l'eau, qui poursuit sa route, passe sous terre.L'endroit est très chargé, et il est vrai que l'on a l'impression que les nymphes sont toujours là comme dirait un ami très cher... C'est typiquement un endroit de guérison, où l'élément eau est magnifié.

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La chapelle Notre-Dame du val des nymphes est donc élevée sur les ruines d'un ancien temple païen. Avant la christianisation des lieux, ce val était un sanctuaire des celtes Tricastins en l'honneur des nymphes, déesses des sources. Le culte des nymphes comportait des bains que l'on prenait dans le bassin de la source. Au culte des déesses de la fécondité, les chrétiens substituèrent delui de la vierge Marie

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La commanderie de Richerenches

En 1136, le seigneur Hugues de Bourbouton (petite seigneurie à 2km de Richerenches) et plusieurs de ses parents firent don de certaines terres à l'Ordre du Temple, dont celle de Richerenches, alors inhabitée et inculte. La première Commanderie des Templiers de Provence y fut créée. Ces terres furent données en francs alleu, à Dieu et au Temple, et pour toujours, pour que Dieu soit propice à leurs péchés et à ceux de leurs parents.....

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..... Au rez-de-chaussée et dans la coursive à l'étage, une exposition sur les Templiers permet de mieux comprendre l'histoire du monument et de ces moines-soldats qui avaient élu domicile à Richerenches. Une très belle maquette de la Commanderie telle qu'elle était au XIIème siècle y est visible.
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Perché sur un éperon rocheux qui surplombe la vallée du Rhône et entièrement piétonnier, La Garde-Adhémar enchantera l'amoureux des vieilles pierres, lui faisant parcourir à travers ses ruelles pavées, un passé encore bien présent : murets parcourus de lierre, fiers cyprès, oliviers argentés, ancestrales maisons restaurées avec amour, passages voûtés.
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Fief des Adhémar au 12ème siècle, La Garde-Adhémar a gardé presque intacte son atmosphère médiévale, et à ce titre, mérite bien son classement parmi les plus beaux villages de France. Le charmant jardin, en contrebas de l'église, rempli d'odorantes plantes aromatiques et médicinales, histoire de vous mettre aux parfums ... de Provence.
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 L'église Saint Michel, une merveille de l’art roman provençal, à clocher octogonal, imposante et majestueuse, construite en belvédère sur la plaine du Rhône. L'érudit remarquera - comme parait-il Prosper Mérimée en 1846, alors inspecteur des Monuments historiques - son abside occidentale, détail architectural particulièrement rare.  Le plus souvent en effet, l'abside est située en direction de l'orient, afin que les fidèles fassent leurs prières vers l'est, face au soleil levant.  Car dans la doctrine chrétienne, la lumière est le symbole du Christ: "Je suis la lumière du monde, qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres".

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 ..avec de petits restaurants, galeries d'art et d'artisanat, placette hors du temps dont vous pourrez goûter le charme en dégustant un verre à la terrasse du café.
Son église perchée signale de loin ce vieux village du Tricastin
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La Drôme, élue « Destination vélo 2017 », c’est 3613 km d’itinéraires appelés « Bons plans à vélo », avec des circuits de tout niveau dont 88 cols routiers pour les cyclo-grimpeurs et 139km de véloroutes voies vertes pour les familles .
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Les paysages variés, plus ou moins accidentés donnent entière satisfaction aux cyclistes,  Les parcourir est l’occasion de découvrir une architecture typique, d’admirer très souvent de magnifiques points de vue, et de s’immerger dans l’ambiance de la vie des gens d’ici…
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Perché à 348 m d’altitude, au pied de la montagne de la Lance (1340m) sur les premiers contreforts des préalpes, ce charmant village construit en paliers est riche d’une histoire de 6 000 ans.

Haut lieu de rencontre des Celtes et des Grecs, il abrite un musée archéologique doté de très nombreuses pièces mises au jour lors des chantiers de fouilles sur le site même de la Colline Saint-Marcel, et notamment une quantité exceptionnelle de céramiques pseudo-ioniennes.

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L'Église Saint-Marcel et Saint-Menne renferme  l'ancienne chapelle castrale datée du XIème  ou XII ème siècle, remaniée au XVIIème et agrandie au XVIIIème. Elle abrite des statues de bois polychromes

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Franck a sus nous faire découvrir la Drôme provençale qui est toute à la fois ombre et lumière, espace et intimité, douceur et chaleur. Ses panoramas à couper le souffle, ses parfums fleurent bon le Sud. Parfois secrète, parfois connue, surprenante mais toujours vraie. Nous nous sommes laissés charmé tout au long de ses parcours.

Le parcours du samedi

Le parcours du dimanche
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Nos rencontres de "ACT SUD" comme l'on dit entre nous c'est aussi le plaisir de se retrouver avec simplicité amitié et convivialité sans fioritude. pour accueillir les nouveaux tandemistes où se qui se trouvent en vacances dans la région  

Les incontounables

Nous avons pu découvrir le secret  de la  recette de la verveine à "Ponpon"!!!

 Le palisir de rouler avec la nouvelle génération