Conquérac,
ce territoire, une belle
plaine de 2 800 ha traversée par le Vidourle, bordée de montagnes couvertes
de chêne vert, avec un habitat dispersé de Mas et de maisons
particulières.
Située entre Sauve et Saint Hippolyte du Fort, dans
le département du Gard, "La Gardiolle"
est une propriété de landes, terres
et vignes. Au centre un grand parc, plein
de sérénité, se prête à la réflexion et à la méditation. Les premiers
reliefs des cévennes donnent à ce lieu une beauté un peu rude mais
saisissante.
L'accueil Montfortain, en effet, est une oeuvre
soutenue par la province de France des Missionnaires Montfortains. Parmi
eux, ceux qui viennent, après 30 ou 40 ans de mission à l'étranger, se
reposer ici, sont prêts à vous accueillir.
Dimanche 18
septembre 2018 " En suivant le vidourle"
Parcours ICI
*
42 partipants(es) étaient inscrit à ce séjour pour découvrir un
échantillon de notre teritoire. Les parcours de cette semaine
monteront crescendo en difficulté pour permettre aux
participantsà court
‘d’entrainement de pouvoir franchir les quelques cols prévus dans le
programme.
*
Le vidourle nous sert de fil conduteur
jusqu'a Sommières
Il était une fois un
pont…
Le
pont a été construit au 1er siècle de notre
ère (sous Auguste ou Tibère), pour permettre le passage de la voie romaine
venant de Nîmes et se dirigeant vers Toulouse. Dès le 13è siècle, il est
en grande partie englobé par les habitations. Il compte parmi les rares
ponts habités (il en existe une quinzaine en Europe) au même titre que le
Ponte Vecchio à Florence. Sa longueur totale est de 190 mètres, il
comporterait au moins 20 arches dont sept sont visibles sur Vidourle. Les
autres sont totalement absorbées par la construction des maisons.
Sommières figure parmi les communes les plus touchées par les crues du
Vidourle et comme parfois les digues ne suffisent plus à contenir le
fleuve,
*
La crue de 2002 fut si puissante que ces
barrages furent submergés. Le débit du fleuve atteind alors
2.500m3/s ! Plus important encore que la crue historique
qui toucha Paris en 1910 (avec 2.400m3/s)… Résultats,
trente-cinq ruptures de berges dans la basse vallée et donc des
inondations considérables
*
Le Vidourle prend sa source dans les
Cévennes, dans le département du Gard, au-dessus de
Saint-Hippolyte-du-Fort, sur la commune de Saint-Roman-de-Codières (alt.
630 m), au
nord de la montagne de la Fage qui culmine à 931 m. Il se jette dans la Méditerranée,
95,2 km plus loin au Grau-du-Roi. Autrefois doté
d'un delta, il a vu son cours détourné durant la seconde moitié du XXe siècle, d'une part par
l'installation de portes sur le canal du Rhône à Sète, l'empêchant de
rejoindre la Pointe de la Radelle où il se jetait dans l'étang de l'Or ou
de Mauguio en cas de crue, d'autre part lors de la construction de la
station balnéaire de La Grande-Motte au milieu des années 1960.
Insuffisamment canalisé vers la mer et ne bénéficiant plus de ses zones
d'expansion naturelles, ses eaux s'écoulent avec grande difficulté en cas
de « vidourlade » (crues
dangereuses).
*
Pique
nique au Roc de Gachone. Visite incontournable, le sommet du Roc de
Gachone qui culmine à 167 mètres vous offrira une vue imprenable sur la
plaine. quatre moulins dont un a été détruit en 1838 par une tempête, il
n’en reste que le socle. Le deuxième, réparé en 1928, porte la table
d’orientation. Le troisième, le moulin pointu, est appelé « signal de
Cassini ». Le quatrième, a été récemment consolidé. c'est ici En 1943,
Monsieur Georges ARTRU, pâtissier de son état, appartenait au club des
Cyclo-Touristes de Montpellier. Il eut l'idée d'inviter ses collègues à
venir déguster des gâteaux à Calvisson.
La concentration du Roc de Gachone était née. Elle s'est perpétuée jusqu'à nos jours sans interruption.
Elle rassemble chaque année les cyclos et cyclottes, venus de toute la
région, pour manger en toute amitié, des grillades et le gâteau des Rois,
sur le roc.
*
De retour passage au village de
Sauve. C’est sous le règne de la famille Bermond, au Moyen-Âge
que l’économie de Sauve se développa fortement. Sa population aurait
compté alors jusqu’à 10 000 habitants. Cette enceinte est la manifestation
de son autorité qui s’exerce à partir de la ville sur l’extérieur. Elle
longe le Vidourle du pont vieux à la résurgence. Le Vidourle présente une
particularité : son cours est partiellement souterrain en aval de
Saint-Hippolyte-du-Fort, où le fleuve se
faufile pour former un vaste plan d'eau souterrain d'où il se libère par
la résurgence de Sauve des études ont montré, à
partir de colorations scientifiques de ses eaux, que celles-ci se
retrouvaient à la source du Lez. Le Vidourle,
géniteur du Lez, irrigue donc Montpellier.
*
Lundi 19 mars 2018 "Entre vallée des
Gardons et terres de Garrigues"Parcours ICI
*
A découvrir sans attendre, le charme et
l’authenticité d’Anduze, ainsi que la nature préservée de , paradis de la
randonnéeà vélo . Le patrimoine remarquable vous réservera bien des
surprises. Anduze est surtout et avant tout la capitale du célèbre Vase
d’Anduze. Perpétré encore aujourd’hui, ce savoir-faire local, vieux de 400
ans, s’exporte dans le monde entier. Ajoutez à cela la possibilité de
visiter la plus grande bambouseraie d’Europe ou de prendre le célèbre
Train à Vapeur des Cévennes qui vous amènera jusqu’à
Saint-Jean-du-Gard. Les Cévennes sont traversées de
rivières, toutes appelées "Gardon". A la belle saison, voici un moyen très
agréable de rafraichir.
*
Le temple de l’Eglise Réformé a été
construit ente 1820 et 1823 sur l’emplacement de la cour des
casernes. Sa façade comporte un péristyle de quatre colonnes de style
ionique supportant un fronton classique. Deux pierres de l’Ancien Temple
de 1600 ont été scellées dans l’un des murs intérieurs. La grande nef
abrite les bancs disposés en hémicycle. La Table de Communion en marbre
fut offerte par un anduzien, Alexis d’Adhémar. Les deux consoles à
têtes de lion qui soutiennent la Table proviendraient du socle de la
statue de Louis XIV qui était au jardin du Peyrou à Montpellier et qui fut
abattue à la Révolution. L’orgue installé en 1848, souffrit des
terribles inondations de 1958. Il fut restauré en 1964, puis reconstruit
en 1992 par l’association des amis de l’orgue. Des concerts de musique
sacrée ou profane sont offerts chaque année dans ce cadre superbe, à
l’excellente acoustique. Le temple est classé Monument historique
depuis le 18 juin 1979 et reste un des plus grands de France.
*
Tour de l'horloge.
Commencée en 1320, sa
construction dura une cinquantaine d’années. Ses trois étages et sa
terrasse permirent à la ville d’avoir une tour de guet et un moyen de
défense contre les diverses bandes de mercenaires devenus brigands qui
écumaient la région pendant la Guerre de Cent Ans. Appelée d’abord
« tour ronde », elle porte son nom actuel depuis l’installation
d’une horloge en 1559, ce qui lui permit d’être épargnée lors de la
destruction des remparts ordonnée par Richelieu, suite à la signature de
la Paix d’Alais en 1629. Sa méridienne permet de lire l’heure tous
les quarts d’heure, entre 11 et 13 heures. Le cadran enregistre les
saisons et aussi les entrées dans le signe du zodiaque. La Tour est
inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques depuis le 30 mars
1978.
*
Spectaculaire, perché
sur l'emplacement d'un ancien oppidum, Vézénobres
est au carrefour des Cévennes et de la
Provence. Ce site stratégique fut habité au fil du temps par des Ligures,
des Celtes, des Volces et des Romains. En raison de cette situation
privilégiée, les Romains initièrent une voie romaine qui prendra de
l'ampleur au Moyen-Age et se transformera en un axe de pèlerinage et de
commerce reliant le littoral méditerranéen à la France du nord : le
Chemin de Régordane.Vézénobres a connu une grande prospérité du XIème au
XIIIème siècle en tant que ville-étape et relais commercial sur le chemin
de Régordane. De cette époque, la cité a conservé un
ensemble sans équivalent d'architecture civile de style roman. La fortune
agricole des XVIII et XIXème siècles (sériciculture, viticulture) a
également généré des demeures de qualité, inspirées des villes proches,
ainsi que des mas fastueux en périphérie. Avec l'hôtel Renaissance et le
château baroque édifiés au bas de la cité, Vézénobres s'impose comme le
conservatoire patrimonial du piémont cévenol. Les façades de ses maisons,
en belle pierre calcaire, sont des rébus à l'attention des apprentis
architectes
*
Pique nique avec vue à 360° Du haut du village, la vue est
exceptionnelle. La table d'orientation est le point le plus élevé de la
commune, culminant fièrement à 219 mètres. De ce lieu, vous embrassez les
Cévennes, les derniers contreforts du Massif Central, mais également les
hauts plateaux caussenards jusqu'au Mont Lozère, la ville d'Alès, toute
proche, capitale des Cévennes et la Gardonnenque. À nos pieds, le
confluent des Gardons d'Alès et d'Anduze, avec, d'un côté, les collines où
se nichent les villages de Cassagnoles, Maruéjols-lès-Gardon ou
Saint-Bénézet, et de l'autre côté, les garrigues que domine le Mont
Bouquet, du haut de ses 619 mètres.
*
Mardi 20 mars 2018
Saint Gilhem le Désert et gorges de l'
HéraultParcours ICI
De la plaine de Londres (l'étymologie
dérive du mot celtique lund signifiant marais), dans les
Garrigues languedociennes, presque au pied des Cévennes et à proximité du
pic Saint-Loup et de la montagne d'Hortus au pont du diable qui est un des
plus anciens ponts romans de France. D'après le cartulaire de Gellone, la
construction aurait eu lieu en 873 selon les dernières recherches
conduites par l'université de Montpellier. Le pont doit son nom à une
ancienne légende qui prétendait que lors de la construction du pont, le
diable venait défaire chaque nuit ce que les hommes construisaient durant
la journée. Un jour, les hommes (qui n'en peuvent plus de construire en
vain) passent un accord avec celui-ci : il pourrait prendre la
première âme qui passera sur le pont. Ainsi les hommes construisirent le
pont. Mais aucun des hommes ne voulant donner son âme au diable, ils
firent passer un chien en premier. Fou de rage, le Diable tenta en vain de
détruire le pont sans y parvenir et se jeta dans l'eau, d'où le nom
« le pont du Diable ».
*
Étape spirituelle sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle,
Saint-Guilhem-le-Désert est une petite cité médiévale faisant partie des
Plus beaux villages de France qui
vous offre une parenthèse
inédite…
L’Abbaye de
Gellone, joyau de l'art roman languedocien, classée au
Patrimoine Mondial de l'UNESCO.
Elle abrite les reliques de Saint-Guilhem et de la Vraie Croix ! Poussez
la porte du Musée de l’Abbaye et
vous plongez dans l’histoire mouvementée de Gellone et de son cloître !
Rendez-vous au musée de l’Abbaye, l’entrée est gratuite, vous partez pour
un voyage à travers le temps . passez devant la maison Lorimy, qui vous livre la plus
remarquable façade romane du village, et devant l’église Saint-Laurent, la
tour des prisons ou encore le château du
Géant, témoins émouvants de l’identité et du riche passé de la
cité.Plongez enfin dans l’histoire mouvementée de l’Abbaye de Gellone ! Installé dans
l’ancien réfectoire des moines, dans le cloître, dont une importante collection
se trouve au «Cloisters Museum» à
New York, le Musée de l’Abbaye vous
invite au voyage… « les voyages du
cloître » !
*
L'Hérault (en
occitan Erau / Eraur) L'Hérault prend sa source au Mont Aigoual
dans les Cévennes. Il parcourt l'ouest du département du Gard puis
traverse du nord au sud le département de l'Hérault auquel il donne son
nom et se jette dans la mer Méditerranée à Agde, plus précisément au Grau
d'Agde après un parcours de 147,6 km. En entaillant le Causse de la Selle, il forme
les gorges de l'Hérault. Le fleuve Hérault constitue l’élément structurant
de la vallée. Au nord, les gorges creusées par le fleuve offrent de
spectaculaires paysages rocheux escarpés et encaissés. Pouvant atteindre
200 à 300 mètres de profondeur, les gorges de l’Hérault constituent un
espace pittoresque Ce milieu fluvial associé aux
falaises et escarpement rocheux accueille une flore et une faune
spécifiquement méditerranéenne et peu commune. Des espèces végétales comme
le pin de Salzmann, la sélaginelle denticulée et le cyclamen des Baléares
sont notamment présentes. En terme faunistique, les gorges de l’Hérault
sont le refuge d’oiseaux (notamment l’aigle de Bonelli), reptiles,
chauve-souris, loutres et libellules.
*
Mercredi 21 mars 2018 "Sur la route
des verriers et du Pic Saint Loup"
L'histoire locale du Causse de Pompignan
évoque les bergers et les charbonniers. Aujourd'hui, en route sur le
chemin des verriers. C'est un lieu mythique entre Claret et
Ferrières-les-Verreries. Les verriers s'installent sur l'Orthus dès 1280.
Ils soufflent le verre avec le bois, la chaux, le quartz des galets
prélevés dans l'Hérault.Groupés en syndic, ces gentilshommes se rendaient
à Sommières par le Chemin des Verriers. Entre garrigues et vignobles,
savourons l' alliance du verre et du vin !
*
Du sommet, la vue s'étend sur la haute falaise de l'Hortus
en face et le château féodal de Vivioures, sur l'ancien étang et la plaine
de Saint-Martin-de-Londres, laquelle abrite le centre de vol à voile, et
plus loin vers les Cévennes et le mont Aigoual, ainsi que vers les grands
causses bordés, notamment, par la montagne de la Séranne et le mont
Saint-Baudille. Toute la plaine littorale, Montpellier et le golfe du Lion
peuvent être détaillés facilement par temps clair, ainsi que le mont
Ventoux. La Légende Le pic Saint-Loup tient son nom d'une légende
d'amour médiévale. Trois frères, Loup, Guiral et Clair, tous amoureux de
la belle Bertrade, partirent en croisade sans savoir lequel d'entre eux
elle choisirait comme époux. Au retour de Terre sainte, la bien-aimée
avait trépassé. Désespérés, ils décidèrent de vivre en ermites au sommet
de trois pitons voisins. Celui sur lequel vivait Guiral devint le mont
Saint-Guiral. Il est situé près du mont Aigoual et son dôme granitique
culmine à 1 366 mètres. Celui sur lequel
vivait Clair fut nommé le mont Saint-Clair (175
mètres, c'est à ses pieds qu'est bâtie la ville de Sète). Installé
sur le pic auquel il donnera son nom, Thieri Loup mourut le dernier. Comme
ses deux frères, il avait allumé tous les de sa vie un feu en la mémoire de sa bien
aimée.
*
C’est une odeur si caractéristique qu’elle
ne s’oublie pas.Un mélange de bois brûlé et d’encens, à la fois agréable
et amer, doux et âcre. À Claret, cet effluve fait partie du paysage
olfactif depuis 1930, date de la création de la distillerie des Cévennes
qui produit de l’huile de cade. une drôle de fabrique en plein air. Un
four noir de suie, des tuyaux en tous sens, des murs en pierre, rien n’a
changé à la distillerie des Cévennes depuis sa création. Sauf le
propriétaire. Après avoir travaillé dix ans aux côtés des Boissier, la
famille fondatrice, Joël Descan reprend la fabrication de l’huile de cade
vraie en 2009. en savoir plus
ici
*
Jeudi 22 mars 2018"Les Cévennes belles et rebelles"
Parcours ICI
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S' immerger en Cévennes et découvrir les petites routes au
relief tourmenté
desCévenne schisteuses, du Mont Lozère et de l’Aigoual:
une diversité de paysages nés de la roche et aussi de la domestication de
cette nature exceptionnelle par l’agro-pastoralisme. Cette culture, s’incarne aujourd’hui
dans ces paysages d’exception ainsi que dans unpatrimoine bâti de grande qualité (villages, bergeries, drailles,
lavognes, petit patrimoine vernaculaire…) mais aussi patrimoine immatériel
(savoir–faire ancestraux). Ce territoire d’environ 3 000 km² s’étend
sur quatre départements : l’Hérault, le Gard, l’Aveyron et la
Lozère.Tout au long de
balades, chacun pourra découvrir, les troupeaux de brebis ou de chèvres,
et déguster, les bons produits du terroir ... ne sont-ils pas le meilleur
témoignage de cet agro-pastoralisme
?
*
A propos de Modestine
Le voyage de Stevenson n’aurait sans doute pas été
similaire sans Modestine.
Voyages avec un âne dans les Cévennes (Travels with a
Donkey in the Cévennes) est un récit de voyage de Robert Louis
Stevenson paru en juin 1879. L'écrivain écossais y relate sa randonnée
entreprise en automne 1878 : la traversée des Cévennes à pied. Parti
du Monastier dans la Haute-Loire et cheminant vers le sud, il traverse
toute la Lozère pour atteindre douze jours après Saint-Jean-du-Gard dans
le Gard, au terme d'un périple de 120 miles (environ 195 km).Son unique compagnie est
l'ânesse prénommée Modestine, avec laquelle, malgré des débuts difficiles,
il finit par tisser tout au long du voyage des liens affectifs forts.Au
gré des rencontres et des villages traversés, il évoque quelques épisodes
marquants de la guerre des Camisards, période tourmentée dans l'histoire
de cette région protestante. Après la mort de Stevenson, le succès du
livre et l’engouement pour le voyage qu'il relate se développèrent
rapidement, au point qu'à l'occasion du centenaire du voyage, en 1978, un
itinéraire de randonnée a été mis en place, pour permettre aux amateurs de
répéter le voyage d'aussi près que possible. Cet itinéraire fut ensuite
intégré au réseau des chemins de grande randonnée sous le nom de GR 70,
appelé le « chemin de Stevenson ».
*
De faible
altitude mais à très fortes pentes, le pays cévenoln'est qu'une succession de crêtes et d'étroites vallées fortement
encaissées. Pour y survivre, l'homme a dû totalementaménager ce territoire. Ainsi parle-t-on d'espace construit, de
paysages humanisés ou culturels que les géographes, historiens ou simples
voyageurs ont considéré comme la caractéristique première des Cévennes
traditionnelles et qui se décline dans deux domaines : les terrasses et
habitats et les aménagements hydrauliques.
Les Cévennes, c’est un pays de granit et de schiste situé
en bordure méridionale du Massif Central et sur le versant méditerranéen,
entre les sources de l’Ardèche et de l’Hérault. Nature belle et rebelle,
farouche et généreuse tout à la fois dont le paysage rasé fût entièrement
redessiné par la main de l’homme qui y créa
bancels, faysses, terrasses aménagées pour la culture de la vigne, des
mûriers et des céréales. Et ceci avec un habitat tantôt de schiste, tantôt
de granit, couvert de lauzes, qui se confond dans l’environnement. Ce fût
le pays des Camisards. Les Huguenots des Cévennes portaient la chemise
blanche la nuit en signe de reconnaissance d’où le nom "Camisard".
*
Mais l’Histoire des Cévennes a eu ses heures
sanglantes lorsque la révocation de l’Edit de Nantes en 1685, provoque
l’interdiction de pratiquer la religion "réformée". Telles des bêtes
traquées, pourchassées par les dragons du Maréchal de Villars, bergers,
cardeurs de laine, ramasseurs de châtaignes, les gens du peuple
prophétisent au monde "la liberté de conscience". Le relief accidenté, les
montagnes et les vallées impénétrables mais familières, sont des abris
naturels où se tiennent des assemblées secrètes... Quelques noms de chefs
camisards : Roland, Jean Cavalier, mais aussi de martyre : Marie Durand.
qui fut emprisoné pendant 45 ans dans la tour de Constance à Aigues
Mortes.
*
Vendredi 23 mars 2018 "Balade
en site classé"Parcours ici
L'intégralité du Causse de Blandas est
inclus dans le périmètre des Causses et Cévennes inscrit au patrimoine
mondial de l'UNESCO en juin 2011. Il est bordé au nord par la vallée
de l'Arre et le massif des Cévennes, à l'ouest au sud et à l'est par les
gorges de la Vis et le causse du Larzac. Le paysage actuel du causse est
aride et désert, donnant souvent l'impression d'un désert de pierres
clairsemé d'une maigre végétation et entrecoupé de creux cultivés, les
dolines, et de quelques zones où domine la forêt. Avant les premières
interventions humaines le causse était boisé de genévriers, de pins
sylvestres, de chênes blancs et de buis. Différentes phases d'exploitation
de la forêt à partir du Néolithiqu ont provoqué une forte diminution du
recouvrement. La forte population du XVIIIe siècle a provoqué une mise en
culture de presque toute la surface du causse qui a ensuite régressé avec
l'apparition du système ovin laitier au XIXe siècle puis l'exode rural au
XXe siècle.
*
Départ
Madières,petit village situé
dans la vallée de la Vis, à cheval sur les départements de l'Hérault et du
Gard, ce qui lui vaut d'appartenir à deux communes
différentes : 7km
d'assencion, lieu incontournable de la région, situé à la frontière entre
le Gard et l'Hérault, offre un magnifique paysage, mais aussi de
superbes pentes
*
Après la côte de Madières, entre Rogues et Blandas, dans le Gard et
tout près de l'Aveyron. La route granuleuse, sans abri, oblige à toujours
forcer, surtout que les longs faux plats s'enchaînent.
*
Blandas est connu pour sa
proximité avec le Cirque de Navacelles, et également pour son patrimoine
mégalithique exceptionnel. Blandas a été récemment classé au patrimoine
mondial de l’Unesco, étant compris dans la zone Causses et Cévennes, comme
paysage culturel de l’agro-pastoralisme méditerranéen.
*
Le Cirque de Navacelle. La Vis y a creusé son
lit sur une vingtaine de kilomètres, façonnant des failles de plus de 300
mètres de profondeur.Elle s'enfonce sous terre après le village d'Alzon et
réapparaît, de façon spectaculaire, quelques kilomètres plus loin à la
résurgence des Moulins de la Foux : la force de l'eau les faisait
fonctionner jusqu'en 1907 (Moulins rénovés et accessibles à pied). La
Vis a façonné le cirque lui-même, et plus particulièrement l'îlot
calcaire qui se dresse en son centre. Il y a quelques milliers
d'années, la rivière coulait encore à l'emplacement des terres cultivées.
Aujourd'hui, elle a abandonné son méandre.
*
Terre de l’agropastoralisme, Rogues
bénéficie d’une situation privilégiée sur le plateau où s’étendent à perte
de vue, des pelouses steppiques caillouteuses, domaine du thym, des
chardons et des asphodèles. Milieu de civilisation agricole, les
principales ressources sont toujours l’élevage ovin et caprin, depuis
quelques années c’est l’élevage bovin, avec la race Aubrac, qui tend à se
développer. Dans le paysage tout témoigne de cette vocation pastorale, le
blason avec ses ciseaux de tonte, l’habitat dispersé en hameaux, les
constructions en voûte avec de petites ouvertures, les lavognes et les
citernes dans les habitations pour récupérer l’eau de pluie.
Le château de Montdardier est situé sur la commune
de Montdardier, à 9 km du Vigan. La forteresse édifiée au XIIe siècle a été plusieurs fois
démolie puis restaurée en 1860 par Viollet-le-Duc.Le château de
Montdardier fait l’objet d’une inscription au titre des monuments
historiques depuis le . Localisé sur une colline
dominant la vallée de la Glèpe et l'extrémité sud est du Causse de
Blandas, le château de Montdardier commande dès l'époque médiévale
l'antique voie qui reliait le Vigan à Lodève. Le Château est situé à la
limite des Cévennes et du Causse de Blandas. Sa localisation offre une vue
imprenable sur toute la vallée de la Glèpe jusqu'au Vigan et à l'est
jusqu'à Saint-Hippolyte-du-Fort et même par beau temps jusqu'au Mont
Ventoux. Ce panorama résume à lui seul l'importance stratégique de
l'édifice. Le château de Montdardier s'est ainsi trouvé à plusieurs
reprises dans une zone de frontière: entre Causse et Cévennes, entre
terres anglaises et terres françaises lors de la guerre de Cent Ans, entre
protestantisme et catholicisme lors des guerres de religion, entre zone
républicaine et zone royaliste au XIXe siècle ou encore entre
ensembles industriels et milieu agricole au XXe siècle.
Magnifique cascade impressionnante et majestueuse. cet écrin
naturel des gorges de la vis limitrophe entre les départements du Gard et
de l'Hérault. On pourrait se croire ici sur une île des Caraïbes ; le
filé de l’eau, sa couleur turquoise, et la végétation luxuriante semblent
sortir d’une brochure touristique.Il est aussi possible de s’approcher par
le coté droit de la rivière pour faire des points de vue plus détaillés de
chaque remous. En outre, un petit chemin est accessible en remontant les
rochers par la droite qui vous mènera à la ‘cassure’ de la
rivière.
*
Saint-Laurent-le-Minier doit
son nom aux mines d'or et d'argent, exploitées depuis le Moyen
Age.L'existence de ces mines est prouvée par les souterrains ou galeries
taillées dans le roc, ainsi que par les anciens actes qui les mentionnent.
D'autres minerais comme le cuivre, le plomb argentifère, le fer, le zinc
ont été extraits et traités sur St-Laurent. Par exemple, au lieu-dit
« La Papèterie », à 500 m du village, en bordure de la route en
direction de Ganges, se trouvait une usine de fabrication des métaux.
L'activité s'est étalée de 1857 au début des années 50. Le château
de Saint-Laurent ou château Junié construit
en1664 parPierre de Sarret, le jardin
a été réalisé suivant des plans fournis par Le Nôtre et a subi diverses
transformations dans les années 1750 à 1800, période dans laquelle il
arrive par mariage dans la famille de Vissec de Latude. Depuis 1977, la
propriété a été divisée en copropriétés.Le château de
Saint-Laurent-le-Minier fait l’objet d’une inscription au titre des
monuments historiques depuis le
*
Les Cévennes,
Une terre rebelle, pétrie d'histoire. Terres des camisards, puis refuge des
maquisards et aujourd'hui de ceux qui recherchent une vie plus proche de la
nature. Des mosaiques de paysages qui se conjuguent avec une richesse indéfinie
de la faune et de la flore. Destination aux multiples identités: autour d’Alès,
Pays de Garrigues, des Vallées des Gardons,
aux terres Cévenoles jusqu'au Pays du Vidourle. En espérant que vous
en garderez un bon souvenir du séjour mis en place par Antoine et le
Codep 30 ainsi que de son équipe, Christian, Denis,
Louis et Martine heureux de vous avoir fait découvrir
une infime partie de ce territoire.