7 Cols en Cévennes 
Dimanche 10 mai 2015

C’est le printemps genêt c’est le printemps jonquille,
L
e printemps giroflée le printemps girofla.
On reparle de Pierre le joueur de manille
Que le temps passe vite ça fait un an an déjà.
 c’est le vent qui les mène
Les mène dans ce Routard pour le menu du jour.

Le 31 janvier 2015, le Cyclo Club Gangeois a reçu des main du président du CODEP, la coupe du chalenge départemental "rand' innovante" récompensant la qualité de la cyclotouriste annuelle "7 cols en Cévennes". Bravo à tous les adhérents du club qui s’investissent sans compter, tout au long de l’année pour cette randonnée rencontre un véritable succès et devienne une référence au niveau des randonnées de cyclotourisme.

     

Départ en pente douce vers Sumène par la vallée du Rieutord affluent de l'Hérault. Vallée à sec sauf pendant les épisodes Cévenols. Le déclin de la ville de Sumène commence au XVIIIe siècle avec la construction d'une route reliant Ganges au Vigan, qui met Sumène à l'écart des grandes routes commerciales.Aujourd'hui, après la quasi-disparition de l'industrie textile, le village développe le tourisme vert et une agriculture de qualité :depuis une vingtaine d'années, la commune produit, tout comme les communes voisines, des oignons doux, aussi appelés raïolette.

 

Puis direction St Martial avec une pente qui augmente considérablement (12% dans le village). Ce village créé au 9ème siècle période où les Sarrazins ont envahis le sud de la France ; actuellement ce village de caractère est tourné vers le tourisme. Direction le col de la Tribale (612m).

Passé ce col, descente vers N-D de la Rouvière où on peut découvrir des bâtiments typiques du 19ème siècle (la filature de Mazel, l'église, et des mas typiques de ce coin des Cévennes.Accroché à la montagne,  un embryon de village se développe donc à la "Rouvière".
Ce n'est pas un hasard : en effet deux drailles très connues  amènent en ce lieu. Elles étaient fréquentées en mai et en septembre par bon nombre de troupeaux importants. A partir de ces drailles, une population très clairsemée a essayé de se fixer sur ce "territoire boisé de chênes et de rouvres" : il a pris de nom de Rouvière. C'est là que se constituera la communauté médiévale, base de la commune d'aujourd'hui..

Nous rejoignons la route de Valleraugue et prenons la direction de St André de Majencoules, "enclave Catholique". Après un parcours en "toboggan" nous arrivons à Mandagout (commune formée de nombreux hameaux entre la vallée de Valleraugue et du Vigan) où nous pouvons nous ravitailler.

La descente vers Le Vigan s'effectue rapidement.
Le Vigan au pied de l'Aigoual, avec ses ruelles moyenâgeuses, son château d?'Assas (XVIIIe siècle) classé monument historique, ses hôtels particuliers (la plupart également du XVIIIe) et son Vieux Pont du XIIe siècle, la ville sous-préfecture gardoise a un côté pittoresque. Mais la douceur de vivre qui habite Le Vigan, particulièrement l?'été, invite à un farniente bien méridional. Balade, baignade et festivités  sont les maîtres mots de cette ville aux places et commerces accueillants. L?'été, Le Vigan se positionne donc comme le passage obligé de votre découverte de la région à vélo entre Méditerranée et Cévennes.

Ensuite nous abordons notre dernière ascension en direction de Roquedur le haut. 7 kilomètre dans un décor verdoyant de chênes nous permettent d'atteindre ce village à 600 m d'altitude. Petit repos pour regarder les vestiges du château médiéval, puis 14 kilomètres de descente pour revenir à Ganges. fin de notre parcours, où une collation nous attend.et un repos bien mérité.

Ganges porte officielle des Cévennes
Entre plaines languedociennes et Cévennes, au confluent de l’Hérault, de la Vis et du Rieutord la petite cité a de tous temps jouit d’une position géographique privilégiée. Ainsi, depuis la plus haute antiquité, Ganges est un lieu de passages et d’échanges, incontournable. C’est donc naturellement, que les troupeaux en transhumance, venant des plaines languedociennes plus arides, en direction des estives, sur les hauteurs de l’Aigoual, passaient en grand nombre par le village, sur la voie de cheminement principale vers les sommets.