Euzet les Bains
Euzet-les-Bains, petit village d'environ
deux cents habitants, situé RD. 981 à quinze kilomètres d'Alès et quinze
kilomètres d'Uzès. Ce village, qui a conservé des traces de
l'époque gallo-romaine, est surtout célèbre par les souvenirs de l'époque des
troubles camisards (grottes de Jean Cavalier) et par son établissement
thermal. Euzet, situé à 162 mètres d'altitude, le Ruisseau de
Longue Bouzigue, le Ruisseau de la Candouillère, le Ruisseau de la Luquette sont
les principaux cours d'eau qui traversent la commune.
|
|
Nous avons repris l'ordre
des chausses en rééditant les sorties à thèmes et les visites de villages,
ce qui a permis de recréer le cœur et l'essence de notre association |
|
|
|
Au
XVIIIe siècle,
Jean Cavalier chef
des Camisards, utilise les grottes d’Euzet
comme refuge et infirmerie pour ses troupes. Il y entrepose aussi des
vivres et des munitions. En avril 1704, 700 à 800 soldats envahissent
Euzet et brûlent le village en le quittant |
|
|
|
|
|
|
|
Euzet-les-Bains
connaît sa période de célébrité au XIXe siècle
avec le développement de la station thermale dont le docteur Perrier est directeur de 1875 à sa mort, en 1912.
C'est ce même docteur Perrier qui acquiert les sources des Bouillens à
Vergèze pour en faire l'eau
Perrier, mondialement connue |
|
|
|
Ce
monument, élevé par les anciens FTPF gardois au croisement des routes
D.981 et D.7, commémore l’engagement opposant le 25 août 1944 un
détachement de la 7207e Compagnie FTPF à une importante colonne allemande
qui se dirigeait vers la vallée du Rhône. Le matin du 24 août 1944, le
lieutenant Rouleau, adjoint au capitaine André, commandant de la 7207ème
Cie FTPF, reçoit pour mission de se porter à Euzet-les-Bains pour y
établir un barrage. Il emmène un détachement de 47 hommes, dont de
nombreux jeunes de moins de vingt ans, le 25 août, alors qu'ils
préparent leur départ, ils aperçoivent une longue file de 200 à 250
cyclistes allemands. Voulant profiter de l'effet de surprise, les
maquisards ouvrent immédiatement le feu. Mais les cyclistes sont
rapidement rejoints par une colonne motorisée, évaluée à 2000 hommes : les
Allemands se déploient à couvert dans les vignes et encerclent les
maquisards, détruisant rapidement le mortier et le fusil-mitrailleur. Le
lieutenant Rouleau ordonne alors à ses hommes de se replier, après un
combat d'une heure et demie. Les Allemands pillent ensuite pendant
plusieurs heures les fermes des environs. Après leur départ, les habitants
d'Euzet découvrent les cadavres de douze maquisards tués au combat, et de
deux civils fusillés par les troupes d'occupation, Lucien Capdevieille, et
Pierre Cardonnel, venu d'Uzès. |
|
|
|
|
|
|
|
Dès
1883, l’ancienne ligne de chemin de fer « Tarascon-Le Martinet » dessert
la gare Euzet-les-bains située au bord de la D981. Deux omnibus prennent
les voyageurs à la gare pour les mener à la station thermale. Fermée au
trafic dans les années 1940, elle est en partie vendue aux riverains, elle
peut être empruntée d’Euzet-les-bains à Saint-Just, sous une enfilade de
petits ponts et traverse deux viaducs |
|
|
|
La ligne du Martinet à Beaucaire était une ligne ferroviaire non électrifiée, à
écartement standard et à voie unique de la région Languedoc-Roussillon.
Elle a été mise en service par la Compagnie des chemins de fer de Paris à
Lyon et à la Méditerranée (PLM) en 1880 et 1883. Elle desservait notamment
la ville d'Uzès. L’Association
Uzège - Pont du Gard Durable (UPGD) - Mairie de Serviers et Labaume a
réalisé une pré-étude de faisabilité opportunité sur un projet de Voie
Verte Uzès / Alès, d’une longueur de 40 kilomètres environ Cette
initiative est soutenue par l’Association Voie Verte du Pont du Gard et
par l’Association Française pour le Développement des Véloroutes et Voies
Vertes (AF3V) qui appuieront une demande d’inscription aux schémas
départemental et Régional. Il suffit de lire une carte
pour
s’apercevoir qu’entre Alès et la Vallée du Rhône il n’existe aucune
liaison de randonnée cycliste ou pédestre, sauf à emprunter « la Regordane
V70 » d’Alès à Sommières via Quissac, puis de prendre « la Rétro-littorale
V66 » de Sommières à Comps via Nîmes. Pendant ce temps la voie verte de
Beaucaire à Montfrin puis à Sernhac se construit et au-delà vers
Uzès. Cette pré-étude montre que le projet emprunte pour l’essentiel
une ancienne voie ferrée avec un profil correspondant, hormis certains
passages à contourner ou à rénover.
|
|
|
|
|
|
|
|
A l’origine cet ensemble était occupé par des jardins
privés, chacun équipé d’un puits. Créé à l’initiative de Michel Chevrolat,
maire d’Euzet-les-bains de mars 2001 à janvier 2011, ce remarquable espace
vert allie un chemin d’eau, enjambé par deux petits ponts, à des allées de
douce quiétude. Les huit puits originaux ont été réhabilités et sécurisés,
ils donnent une note particulière à cet espace. |
|
|
|
Point culminant d’Euzet-les-bains à 319 m, son à pic
surplombe la vallée de la Vallongue. Appelée « Camp Romain » par
l’Institut Géographique National, certains auteurs en font remonter
l’origine à l’age de fer. Le point de vue y est remarquable, à l’ouest sur
les Cévennes, au nord le mont Bouquet, à l’est le mont Ventoux et au sud
vers la mer. On y trouve des vestiges de fortification. L’existence de ce
camp est attestée par le présence de nombreuses traînées de pierres au
sommet de la colline ainsi que par des restes de petits murs répartis sur
la pente. Il s’étendait sur une longueur d’environ 700 mètres pour une
largeur maximum de 50 mètres (sources IGN). |
|
|
|
|
|
|
|
La balade des gens heureux On passe souvent à côté de la poésie des
simples choses, celle qui nous permet de s’émouvoir d’un rien et le
transformer en bonheur intense de goûter la vie dans son plus simple
appareil. Ces choses qui font de l’existence une explosion de couleurs et
d’émotions à côté desquelles nous passons souvent. Et se dire, à la fin :
je n’ai pas vécu, j’ai oublié. Alors pour prendre conscience de ces
détails, ces balades pour mettre en place ce paradoxe, raconter
cette poésie que l’on prend le temps de relevé dans le carnet de sa vie.
|
|
|
|
|