Parcour à vélo au plus près
du sentier historique
Sur les pas des
Huguenots depuis les Cévennes Des Vans à
Vallon-pont-d'Arc
Se mettre
dans les pas et les traces des
ancêtres ardéchois, dont
le maître mot fut : résister. cette passion du cyclotourisme itinérant
pour revivre l’histoire, chaque hameau pour rejoindre un
idéal dans ces
"Déserts" s'est construite la liberté pour un peuple de foi, le peuple huguenot,
dont le maître mot fut, comme Marie Durand et bien d'autres,
« Résister » Pour que cette randonnée qui, au fil des kilomètres,
devient un esprit de communion pour revivre aujourd'hui ce périple de
2000km depuis les Cévennes. L’histoire du rayonnement international de la langue
française n’est pas liée au seul prestige de ses écrivains ou à l’expansion de
l’empire colonial : le français a été également disséminé par des exilés.
Les protestants du Refuge huguenot au lendemain de 1685,
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Il est impossible de parler de
l’Ardèche, sans accorder une place importante au facteur
protestant
. La
ville des Vans était le point de départ et
d'arrivée des "drailles" muletières qui escaladaient les Cévennes vers Peyre ou
Petit Paris. |
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Le Temple des Vans, les plans furent approuvés
par le préfet de l'Ardèche le 17 mars 1823, et les travaux furent
achevés en 1825. L'inauguration se fit le 7 mai 1826. Plus élevé que le
prévoyait le devis initial, le coût total fut de 13.940 francs, les
fidèles donnèrent 10.844 francs, l'État le reste. Ce fut le troisième
temple protestant des Vans. A peine le temple est-il bâti qu'on envisage
de le reculer de quelques mètres pour élargir la route de Saint-Ambroix.
En 1873, le Conseil Municipal est d'accord, mais le Consistoire refuse.
Établi à la rencontre de l'ancienne Nationale 101 et du chemin qui mène
sur le plateau des Gras, à Brahic et à Bessèges, l'édifice est en haut de
la rue de Terre Morte, naturellement devenue rue du Temple. Bâtiment
modeste est rond, flanqué au sud d'une petite sacristie et ouvrant au nord
par un portique que supportent quatre colonnes auquel on accède depuis la
rue par de nombreuses marches. Un éclairage axial complète quelques
ouvertures latérales. Comme c'est de règle, l'ameublement est très sobre :
une chaire, une table de communion, un harmonium et de quoi s'asseoir. Le
temple subit des réparations en 1893 et en 1971-1972. Avec ce troisième
temple, son pasteur, bientôt son école, la paroisse protestante des Vans
entre dans une nouvelle période d'une histoire qui, vers 1825, est déjà
vieille d'un quart de millénaire. |
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Les rochers du bois de Païolive, décor grandiose
où les éléments naturels ont sculpté la roche calcaire. Ceint d'une
forêt de chênes rouvres, qui s'étend sur 15 km² au Sud-Est des Vans, fut
sous Richelieu un refuge pour les protestants et les bandits de grand chemin,
même contemporain. Façonnées par les eaux de pluie à l'époque jurassique, les
roches blanches du "Bois des fées" forment un chaos calcaire surprenant et
mystérieux où habitent une tortue, un éléphant, un ours et un
lion. |
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La
commanderie de Jalès se situe dans la plaine de la Berrias, La commanderie
a été fondée en 1140 par les templiers. Elle est réputée pour être une des
plus vieilles commanderie de France Comme toutes les commanderies
occidentales de l'Ordre, elle n'avait pas vocation militaire. Elle servait
à récolter des fonds ainsi que des vivres. Elle a été profondément
remaniée lorsqu'elle est passée sous la tutelle des Hospitaliers de
l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem au XIVe
siècle.En 1782, Jalès est
confiée à un commandeur prestigieux, Pierre André de Suffren, qui rentre
tout auréolé de sa campagne aux Indes lors de la Guerre d'indépendance des
États-Unis. Suffren ne séjourne pas en permanence dans la commanderie,
mais c'est celle qu'il préfère sur les quatre qui lui sont affectées pour
assurer ses revenus d'ambassadeur de l'Ordre à Paris.
Le 18 août
1790 un camp de protestants armés s'étant réunis dans la plaine de
Boucoiran, Louis de Malbosc, maire de Berrias, installe le premier « camp
de Jalès », qui comprendra entre 30 000 et 40 000 hommes, catholiques
désireux d'en découdre avec les protestants du Gard et patriotes
légalistes. Les esprits finissent par se calmer mais l'affaire fait grand
bruit. Les 13 et 14 février 1791, un second camp ira à l'échec. Le
troisième et dernier camp de Jalès, en juillet 1792, est clairement une
tentative contre-révolutionnaire menée par le Comte de Saillans et le
prieur de Chambonnas pour rétablir l'ancien régime. Le complot est
découvert, Saillans se réfugie au château de Banne, où il sera défait
avant d'être décapité place de la Grave aux Vans. Jalès connaîtra un début
d'incendie et le fort de Banne sera détruit. |
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L’attrait du sud nous fera quitter
Casteljau pour découvrir le hameau de Berrias , le hameau ne peut
laisser indifférent les amoureux de préhistoire, de géologie, de nature ou
tout simplement de beaux paysages méridionaux.en longeant le Berre aux
eaux toujours jaillissantes sous les plus fortes chaleurs, on peut
apercevoir le château de Berrias, discret dans son parc, sa chapelette ses
passages silencieux, la marque d’un douceur de vivre comme à l’abri du
temps, la quiétude d’un village que Doisneau avait si bien su saisir. Voir
de plus près le chapelet de collines qui barrent l’horizon vers le soleil
levant, en traverserant la grand route qui va d’Aubenas à Alès au
lieudit la Croisée de Jalès. en direction de Bassas.
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Depuis Berrias le
col de la Serre qui débute au pied du hameau de Bessas, une
scension de 3 km avec une pente moyenne de 6.5% et des passage à
9% nous amène sur un promontoire d'une altitude de 371m qui dommine la
pleine de Berrias. Au milieu du 19ème siècle, les scientifiques se
sont attachés à définir les âges géologiques de notre planète en fonction
des traces de vie fossilisées retrouvées dans les roches
sédimentaires.C’est ainsi que la commune de Berrias est connue dans le
monde entier par les géologue depuis qu’en 1852, l’un d’entre eux, Henri
Coquand, a découvert une couche calcaire typique du début du crétacé et a donné à cet âge de la terre le nom de
« Berriasien ». Qu’est-ce que le
Berriasien ? Il faut remonter à 140 millions d’années ; le
Jurassique vient de se terminer. Une mer où naviguent les bélemnites et
les ammonites recouvre encore la plaine qui va de Privas à Alès. Le climat
est chaud, tropical, et, peu au nord, sur le continent, les grands
dinosaures, encore présents, se promènent entre palmiers et grandes
fougères. Le Berriasien va durer environ cinq à six millions d’années.
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La beauté des paysages, souvent peu
connus, la description et les commentaires des événements qui se sont
passés dans ses lieux permettent une approche vivante de
l’identité du peuple huguenot |
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L’Ardèche en occitan
Ardecha est une rivière affluent du Rhône. Elle a
donné son nom au département qu’elle arrose, mais son bassin versant
concerne aussi la Lozère et le Gard. 125 km de longueur, elle prend sa source, à
1 467 m d'altitude, dans le Vivarais, près du col de la Chavade, dans
la forêt de Mazan sur la commune d’Astet. Après Aubenas et Ruoms, elle
reçoit le Chassezac et La Beaume, puis s’enfonce à partir de
Vallon-Pont-d’Arc dans les célèbres gorges qu’elle a creusées. Elle
rejoint le Rhône en amont de Pont-Saint-Esprit |
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Vallon-Pont-d'Arc est un haut lieu de la
préhistoire et du tourisme culturel. Ce petit village, paisible en hiver,
voit sa population multipliée par 10 en été. Son importance touristique
vient surtout de ce qu'il est le point de départ de la descente des gorges
de l'Ardèche. Le nom de Vallon est la francisation de l’occitan
Valon, issu d'un mot gaulois, avallo, qui signifiait la pomme. Au
fil des siècles, la référence à la pomme n'étant plus comprise, le nom de
Avalone a évolué en Valon en occitan, puis Vallon. En 1948, pour des
raisons touristiques, Vallon prit le nom de Vallon Pont d'Arc. La
Grotte des Huguenots sur la route touristique des Gorges, elle a servi de
lieu de prêche - de culte au désert - de 1685 à 1787-89 pour les
protestants persécutés, après la révocation de l'Édit de Nantes. C'est
pourquoi on lui a donné le nom de Grotte des Huguenots vers 1890 (dessin
d'une assemblée de 1890). On ne possède aucun document prouvant ces
assemblées ici, car évidemment les Huguenots ne laissaient pas d'archives
ou de comptes-rendus précis. Cependant tous les historiens protestants
sont convaincus que de nombreuses assemblées ont eu lieu ici, et la
tradition de Vallon indique le trou du guetteur et la chaire du pasteur.
Il faut signaler que la route des tunnels n'existe que depuis 1890 à peu
près et qu'au XVIIIème siècle l'endroit était donc très sauvage, retiré et
difficile d'accès. Un document évoque la présence d'Abraham Mazel, un des
chefs camisards dans la grotte. La région a peu participé à la guerre des
Camisards mais un combat eut lieu à Vagnas où une petite armée de
Camisards commandée par Jean Cavalier fut battue. |
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Retour
au point de départ, en remontant l'Ardèche vers le nord.
jusqu'au village de Sampzon prononcer Sanzon. Sampzon est situé en rive
droite de la rivière Ardèche, au sud de la confluence du Chassezac qu'il
partage avec la commune de Saint-Alban-Auriolles au nord. Avec la présence
de l'Ardèche et du Chassezac.... |
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.....l'autre trait physique remarquable
de la commune est le Rocher de Sampzon. Il n'a que 381 mètres
d'altitude mais sa silhouette unique en table inclinée et sa relative
isolation en font un repère visuel évident et un superbe belvédère
d'observation. |
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Le vieux village surplombe
l'Ardèche de plus de 200 mètres. Le contrefort nord-est du Rocher force la
rivière à s'écarter de sa direction en une longue boucle vers l'est.
Cependant le point culminant de la commune n'est pas le Rocher mais un
sommet de la crête des Costes situé à la pointe sud de la commune, au
point de rencontre avec les communes de Salavas au sud-est et Grospierres
au sud-ouest, au fond du vallon du ruisseau de Cruzières (465
mètres). |
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En
octobre 1575 les protestants prennent la forteresse de Sampzon par
surprise. Un « Monsieur de Chaussy », Louis de Bonas, capitaine
de compagnie, place 26 hommes en deux postes vers l'Ardèche pour couper
aux protestants la route de Ruoms, Joyeuse et Largentière. Le même Louis
de Bonas est témoin de la signature du traité de paix au château de la
Borie de Balazuc en 1576, un accord qui met fin à la scission depuis 1567
des États du Vivarais en deux factions, l'une catholique et l'autre
protestante. Les hostilités reprennent moins de un an après ce traité de
Balazuc. En 1581 le chef protestant Matthieu de Merle achète La Gorce et
Salavas au baron Jean d'Apchier, et de Salavas contrôle le passage de
l'Ardèche. Les voisins catholiques s'inquiètent, la guerre s'installe. Une
situation administrativement insolvable a cours à cette époque :
personne ne sait qui a la responsabilité de la garde du fort. L'évêque
s'en dédit en affirmant qu'il n'est pas propriétaire. Les États du
Vivarais doivent par deux fois reprendre la place des mains de "voleurs"
(des protestants). La destruction du fort de Sampzon est décidée en 1582,
mais non appliquée dans ces années de violence généralisée. |
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Le Château de Sampzon. Construit au pied du village de Sampzon, sur
le dernier contrefort de la montagne qui borde au Sud les rives de
l'Ardèche, la position stratégique du château de La Bastide, assis sur son
rocher, lui permettait de surveiller les voies de communication passant
par Alais, les Vans, Villefort, Aubenas, Joyeuse, Largentière, Vallon,
Bourg Saint Andéol, Barjac, Salavas et Vagnas. Le fief de Sampzon,
relevant des évêques de Viviers, était, dès le XIIe siècle, possédé par
une famille du même nom qui s'éteignit vers la fin du XIVe. La première
mention que l'on trouve du château de La Bastide est l'hommage, rendu en
1308, à l'évêque de Viviers, par nobles Armand et Raymond de SAMPZON,
frères, pour tout ce qu'ils possédaient dans le mandement de Sampzon, et
aussi pour leur Bastide ou forteresse, sise sous Sampzon. Ce château,
jusqu'à la fin du XVIe siècle, paraît ne s'être composé que de ce qui
forme la partie méridionale de l'habitation actuelle, y compris la grosse
tour carrée, qui fut réparée à cette époque et encore en 1869, mais qui
doit remonter à la construction primitive. Aujourd'hui, le domaine du Château de Sampzon et ses gîtes
de vacances vous proposent de passer un agréable séjour en sud Ardèche.
Les gîtes et le Château sont dans une propriété privée de 5
hectares arborée et calme |
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D'une longueur de 84,6
kilomètres, le Chassezac prend sa source dans le département de la
Lozère, environ 20 km à l'est de Mende, sur le flanc ouest du Moure
de la Gardille (1 503 m) dans les monts de la Margeride, À sa naissance
le Chassezac commence par couler généralement vers le sud, sillonnant en
une large boucle la commune de Saint-Frézal-d'Albuges. Il sert de limite
sud de cette commune avec celle de Belvezet, prenant là une direction
générale vers le sud-est qu'il garde jusqu'à sa confluence, il retraverse
une dernière fois la commune de Saint-Frézal-d'Albuges avant de passer sur
celle de Chasseradès qu'il traverse d'ouest en est. Le viaduc ferroviaire
de Mirandol se trouve immédiatement en amont de Chasseradès; après quoi il
quitte Saint-Frézal-d'Albuges mais continue de servir de limite de
communes, entre Prévenchères au sud et Puylaurent au nord. C'est dans ce
tronçon de son parcours qu'il rencontre le barrage hydroélectrique de
Puylaurent, Ce barrage est, comme la rivière, partagé entre les deux
communes de Prévenchères et de La Bastide-Puylaurent. Son lac de retenue a
deux branches : celle du Chassezac provenant du nord-ouest et
celle du ruisseau de Malaval provenant du sud. C'est encore à
Prévenchères que le Chassezac que
se trouve le deuxième barrage sur son cours : le barrage du Rachas, un peu plus de 4 km en aval
du bourg. À sa sortie de la commune, la rivière passe sur
celle de Pied-de-Borne en même
temps que débutent les gorges du Chassezac.Il passe ensuite dans le département de l'Ardèche. Il se
jette dans l'Ardèche en rive
droite à deux kilomètres en aval de la ville de Ruoms, sa confluence étant partagée entre les
territoires de Saint-Alban-Auriolles et de Sampzon. qui en
remontant son cours d'eau m'amènrera à mon point de départ en le
quittant au hameau de Maison
Neuve..... |
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......pour rejoindre la village de Banne
en traversant le bois de Païolive. Vestige unique d’une époque
oubliée, Banne, village de caractère incontournable en Ardèche,
prend ses racines dans le Néolithique. Ce village niché au pied
des Cévennes face à la plaine calcaire ardéchoise se distingue
par la présence atypique de 27 dolmens : les preuves d’une
histoire locale millénaire… Composé de deux bourgs perchés et traversé par
un vallon de terrasses cultivées, le village cache bien des perles
architecturales : les écuries du Fort, qui accueillent les
nombreuses festivités d’été, surmontées des vestiges de son château
moyenâgeux mais aussi l’église Saint-Pierre de Banne datant du
XIIe siècle.
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Parcours
ICI |
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