Ce rêve de nature que porte le
Piémont Cévenol, la dimension sacrée de ses montagnes, la qualité naturelle de
ses produits, la simplicité enfin des relations en font un pays qui ressource.
Propice à la rencontre, à l’échange avec l’habitant, il facilite la découverte
des valeurs phares du pays cévenol : Aussi, le cyclotourisme est-il pour
nous un acte de partage de notre patrimoine vivant, de nos activités de
bien-vivre
Faire découvrir notre région,
notre objectif Le séjour en Piémont Cévenol mis en place par le Comité
Départemental du Gard de cyclotourisme depuis plusieurs années
remporte un vif succès parmis les cyclotouristes de toute la
france, la liste des participants(es) et close en janvier. limité à
une cinquantaine de participants chaque année pour que l'ambiance soit
conviviale 6 jours et 6 parcours couvrant le Piémont
Cévenol...
Des plaines du Vaunage et
de la Gardonnenque, du Pic Saint Loup à la vallée de l'Héraut,
le circuit des verriers, les contreforts des cévennes au Causse de Blandas
pour découvrir un territoire et son histoire fut le menu de la
semaine.
Visite incontournable, le sommet du Roc
de Gachone qui culmine à 167 mètres offrire une vue imprenable sur
la plaine du Vaunage. Quatre moulins dont un a été détruit en 1838 par une
tempête, il n’en reste que le socle. Le deuxième, réparé en 1928, porte la
table d’orientation. Le troisième, le moulin pointu, est appelé «
signal de Cassini » mais surtout participer à la concnetration du Roc de
Gachonne cher à nos amies cyclotouristes Calvissonnais.
Pour l'histoire. En 1943, Monsieur
Georges ARTRU, pâtissier de son état, appartenait au club des
Cyclo-Touristes de Montpellier. Il eut l'idée d'inviter ses collègues à
venir déguster des gâteaux à Calvisson. La concentration du Roc de
Gachone était née.Elle s'est perpétuée jusqu'à nos jours
sans interruption. Elle rassemble chaque année les cyclos et cyclottes,
venus de toute la région, pour manger en toute amitié, des grillades et le
gâteau des Rois, sur le roc.
Sommières, ville très pittoresque est connue pour son centre
médiéval construit en « damier » le long du fleuve le Vidourle,
dont les étroites rues sont enjambées de multiples arcades et porches,
pour son château, aujourd'hui en ruine mais en cours de restauration, dont
la haute tour accessible aux visiteurs, domine la cité et pour son célèbre
pont romain si souvent malmené lors des redoutables vidourlades. La
commune est en effet régulièrement assujettie aux inondations lors
d'épisodes de pluies cévenoles, le record datant de .
Spectaculaire, perché sur l'emplacement d'un ancien oppidum,
Vézénobres est au carrefour des Cévennes et de la Provence. Ce site
stratégique fut habité au fil du temps par des Ligures, des Celtes, des
Volces et des Romains. En raison de cette situation privilégiée, les
Romains initièrent une voie romaine qui prendra de l'ampleur au Moyen-Age
et se transformera en un axe de pèlerinage et de commerce reliant le
littoral méditerranéen à la France du nord : le Chemin de
Régordane.
Le terme « Gardon » associé
au nom d'une ville ou village est utilisé de façon générique pour la
plupart des affluents de ce cours d'eau. Il est donc difficile d'établir
quelle rivière est l'affluent de l'autre puisque presque toutes sont
appelées « Gardon. » Au fur et à mesure qu'on remonte le cours
d'eau, chaque embranchement (si les deux rivières sont d'importance égale)
génère deux gardons, ainsi de suite. Néanmoins, pour les besoins de sa
classification, considère que la rivière principale est le
Gardon qui prend sa source à Saint-Martin-de-Lansuscle, près du
Prat Reboubalès (1 082 m), à 1 050 m d'altitude. Dans l'acception locale
courante, le Gardon au sens strict débute au confluent des deux
affluents principaux : le Gardon d'Alès et le Gardon d'Anduze. Le
point de confluence se situe en amont de la commune de Ners, entre les
deux communes de Cassagnoles et Vézénobres, à 90 m
d'altitude où elle prend enfin le nom de Gard.
A la limite du Gard et
de l'Hérault, le chemin des Verriers va nous permettre de refaire le
trajet ,de Ferriéres-lesVerreries à Sommiéres en passant par
Claret.Ce chemin était celui
qu'empruntait dés le XIII éme Siècle et jusqu'au XVIIIéme Siècle,les
porteurs d'objets en verre, qui a dos d'ânes les amener vers la
Méditerranée via Aigues Mortes .Pendant
cinq siècles,les dynasties de "Gentilshommes Verriers" se succédèrent et
exercèrent leur"noble Art" dans une vingtaine de verreries réparties sur
le Causse de l'Hortus. La plus célèbre
de celles-ci fût certainement celle de l'ancienne verrerie forestière de
Couloubrines à Ferriéres-les Verreries,dont les vestiges ont été restaurés
en 1989.
Le Pont du Diable
a été construit au XIème siècle par des Bénédictins, il fut élargit par la
suite tout en conservant sa forme originelle, Entrez dans une
Vallée de légendes...Le fleuve
Hérault a donné son nom au
département qu'il traverse et prend sa source au Mont Aigoual au coeur des
Cévennes. Il traverse toute une série de paysages magnifiques et
diversifiés.
Débutant sa course au sein des massifs montagneux couverts de
châtaigners, il va ensuite traverser des vallées abritant des vignes et
des oliviers et rencontrer enfin les garrigues arides et les paysages
méditerranéens . Il a creusé au fil du temps des gorges pittoresques
parfois très étroites en alternance avec des passages beaucoup plus larges
et calmes fait le bonheur des nombreux cyclotouristes
Saint Guilhem le Désert Sans doute le village médiéval le plus
connu de la région de Montpellier. Très bien conservé, ce village situé
dans les hauteurs de l'Hérault surplombe les gorges étroites, il est
contruit au bord de la rivière du Verdus qui s'écoule dans l'Hérault.
Ancienne étape au XII et XIIIème siècle, le village s'est développé autour
de l'Abbaye édifiée par le seigneur Guilhem en 804. L'Abbaye de Saint Guilhem est l'une des plus belles du département de l'Hérault. Lorsque vous
remontez le village vous pouvez l'appercevoir avec ses jardins clames et
fleuris, vous la contournez ensuite sur la droite et vous débouchez sur la
place du village, ravissante et ombragée par le magnifique platane qui
trône en son centre.
Après
la présentation du documentaire sur l'embrasement des Cévennes par la
guerre des Camisards, imprégné par l'histoire, l'impatience de la
découverte du territoire
Le
dicton," Qui voit les Cévennes voit ses peines" rien te tel qu'un bon
pique-nique pour prendre des forces
Quoi qu'il en soit, la beauté des Cévennes réside
dans leurs paysages profondément humanisés. Des paysages façonnés, animés
par la main de l'homme depuis des siècles et des siècles.
Une population héritière des Camisards et des
maquisards, restée fière et jalouse de sa solitude et de ses secrets. Les
descendants de générations de résistants n'ont bien sûr pas accepté sans
lutter la liberté de continence sur
leurs Cévennes
Au gré
de cette mosaïque de paysages, au détour d’une route, un moulin, un
pont, une magnanerie, une clède attestent d’activités autrefois
essentielles à la survie des habitants. Ce pays de contrastes, façonné par
l’homme et chargé d’une histoire aussi riche que tumultueuse....
Sur le versant sud des Cévennes, ici les gardons
coulent vers la plaine languedocienne et la mer Méditerranée. La Vallée
Française : la célèbre et magnifique route de la Corniche des Cévennes
permet de découvrir cette vallée cévenole et ses villages typiques : Le
Pompidou, Sainte Croix Vallée Française et saint Etienne vallée Française.
La vallée Borgne : accessible par le Col du Marquaires les villages de
Bassurels, Saint André de Valborgne, Les Plantiers. La vallée Longue par
le Col de Jalcreste, c'est la route d'Alès depuis Florac via Saint Privat
de Vallongue et le Collet de DèzeLa route des crêtes qui à partir de la
montagne du Bougès descend vers le Gard à partir du Col de la Croix de
Bertel, près de Saint Maurice de Ventalon et Vialas vers le Château de
Portes. toutes les vallées cévenoles du sud de l'Aigoual sont situées
dans le Gard.
Si
l'on veut se revoir il faut bien se quitter, tous reprtiront avec de bons
souvenirs des payages plein les yeux le tout dans une ambiance de
convivialité et d'amitié, Dans un domaine de 200 ha, au cœur d’une nature
exceptionnelle, une équipe nous a accueilli dans une ambiance
familiale au domaine de la Gardilole L'accueil
Montfortain, en effet, est une oeuvre soutenue par la province de France
des Missionnaires Montfortains. Parmi eux, ceux qui viennent, après 30 ou
40 ans de mission à l'étranger, se reposer ici, sont prêts à vous
accueillir .