Séjour en Piémont cévenol
Conquérac 2017

Ce rêve de nature que porte le Piémont Cévenol, la dimension sacrée de ses montagnes, la qualité naturelle de ses produits, la simplicité enfin des relations en font un pays qui ressource. Propice à la rencontre, à l’échange avec l’habitant, il facilite la découverte des valeurs phares du pays cévenol : Aussi, le cyclotourisme est-il pour nous un acte de partage  de notre patrimoine vivant, de nos activités de bien-vivre

   Faire découvrir notre région, notre objectif
Le séjour en Piémont Cévenol mis en place par le Comité Départemental du Gard de cyclotourisme depuis plusieurs années remporte  un vif succès parmis les cyclotouristes de toute la france, la liste des participants(es) et  close en janvier. limité à une cinquantaine de participants chaque année pour que l'ambiance soit conviviale
6 jours et 6 parcours couvrant le Piémont Cévenol...
     
 Des plaines du Vaunage et de la Gardonnenque, du Pic Saint Loup à la vallée de l'Héraut, le circuit des verriers, les contreforts des cévennes au Causse de Blandas pour découvrir un territoire et son histoire fut le menu de la semaine.    
Visite incontournable, le sommet du Roc de Gachone qui culmine à 167 mètres  offrire une vue imprenable sur la plaine du Vaunage. Quatre moulins dont un a été détruit en 1838 par une tempête, il n’en reste que le socle. Le deuxième, réparé en 1928, porte la table d’orientation.  Le troisième, le moulin pointu, est appelé « signal de Cassini » mais surtout participer à la concnetration du Roc de Gachonne cher à nos amies cyclotouristes Calvissonnais.

Pour l'histoire.
En 1943, Monsieur Georges ARTRU, pâtissier de son état, appartenait au club des Cyclo-Touristes de Montpellier. Il eut l'idée d'inviter ses collègues à venir déguster des gâteaux à Calvisson.  La concentration du Roc de Gachone était née.
Elle s'est perpétuée jusqu'à nos jours sans interruption. Elle rassemble chaque année les cyclos et cyclottes, venus de toute la région, pour manger en toute amitié, des grillades et le gâteau des Rois, sur le roc. 

Sommières, ville très pittoresque est connue pour son centre médiéval construit en « damier » le long du fleuve le Vidourle, dont les étroites rues sont enjambées de multiples arcades et porches, pour son château, aujourd'hui en ruine mais en cours de restauration, dont la haute tour accessible aux visiteurs, domine la cité et pour son célèbre pont romain si souvent malmené lors des redoutables vidourlades. La commune est en effet régulièrement assujettie aux inondations lors d'épisodes de pluies cévenoles, le record datant de .
Spectaculaire, perché sur l'emplacement d'un ancien oppidum, Vézénobres est au carrefour des Cévennes et de la Provence. Ce site stratégique fut habité au fil du temps par des Ligures, des Celtes, des Volces et des Romains. En raison de cette situation privilégiée, les Romains initièrent une voie romaine qui prendra de l'ampleur au Moyen-Age et se transformera en un axe de pèlerinage et de commerce reliant le littoral méditerranéen à la France du nord : le Chemin de Régordane.

Le terme « Gardon » associé au nom d'une ville ou village est utilisé de façon générique pour la plupart des affluents de ce cours d'eau. Il est donc difficile d'établir quelle rivière est l'affluent de l'autre puisque presque toutes sont appelées « Gardon. » Au fur et à mesure qu'on remonte le cours d'eau, chaque embranchement (si les deux rivières sont d'importance égale) génère deux gardons, ainsi de suite. Néanmoins, pour les besoins de sa classification,  considère que la rivière principale est le Gardon qui prend sa source à Saint-Martin-de-Lansuscle, près du Prat Reboubalès (1 082 m), à 1 050 m d'altitude. Dans l'acception locale courante, le Gardon au sens strict débute au confluent des deux affluents principaux : le Gardon d'Alès et le Gardon d'Anduze. Le point de confluence se situe en amont de la commune de Ners, entre les deux communes de Cassagnoles et Vézénobres, à 90 m d'altitude où elle prend enfin le nom de Gard.

A la limite du Gard et de l'Hérault, le chemin des Verriers va nous permettre de refaire le trajet ,de Ferriéres-lesVerreries à Sommiéres en passant par Claret.Ce chemin était celui qu'empruntait dés le XIII éme Siècle et jusqu'au XVIIIéme Siècle,les porteurs d'objets en verre, qui a dos d'ânes les amener vers la Méditerranée via Aigues Mortes .Pendant cinq siècles,les dynasties de "Gentilshommes Verriers" se succédèrent et exercèrent leur"noble Art" dans une vingtaine de verreries réparties sur le Causse de l'Hortus. La plus célèbre de celles-ci fût certainement celle de l'ancienne verrerie forestière de Couloubrines à Ferriéres-les Verreries,dont les vestiges ont été restaurés en 1989.

 Le Pont du Diable a été construit au XIème siècle par des Bénédictins, il fut élargit par la suite tout en conservant sa forme originelle, Entrez dans une Vallée de légendes...Le fleuve Hérault a donné son nom au département qu'il traverse et prend sa source au Mont Aigoual au coeur des Cévennes. Il traverse toute une série de paysages magnifiques et diversifiés.

 Débutant sa course au sein des massifs montagneux couverts de châtaigners, il va ensuite traverser des vallées abritant des vignes et des oliviers et rencontrer enfin les garrigues arides et les paysages méditerranéens . Il a creusé au fil du temps des gorges pittoresques parfois très étroites en alternance avec des passages beaucoup plus larges et calmes fait le bonheur des nombreux cyclotouristes

Saint Guilhem le Désert
Sans doute le village médiéval le plus connu de la région de Montpellier. Très bien conservé, ce village situé dans les hauteurs de l'Hérault surplombe les gorges étroites, il est contruit au bord de la rivière du Verdus qui s'écoule dans l'Hérault. Ancienne étape au XII et XIIIème siècle, le village s'est développé autour de l'Abbaye édifiée par le seigneur Guilhem en 804.
L'Abbaye de Saint Guilhem est l'une des plus belles du département de l'Hérault. Lorsque vous remontez le village vous pouvez l'appercevoir avec ses jardins clames et fleuris, vous la contournez ensuite sur la droite et vous débouchez sur la place du village, ravissante et ombragée par le magnifique platane qui trône en son centre.

 

Après la présentation du documentaire sur l'embrasement des Cévennes par la guerre des Camisards, imprégné par l'histoire, l'impatience de la découverte du territoire
Le dicton," Qui voit les Cévennes voit ses peines" rien te tel qu'un bon pique-nique pour prendre des forces
Quoi qu'il en soit, la beauté des Cévennes réside dans leurs paysages profondément humanisés. Des paysages façonnés, animés par la main de l'homme depuis des siècles et des siècles. Une population héritière des Camisards et des maquisards, restée fière et jalouse de sa solitude et de ses secrets. Les descendants de générations de résistants n'ont bien sûr pas accepté sans lutter la liberté de continence sur leurs Cévennes
Au gré de cette mosaïque de paysages, au détour d’une route, un moulin, un pont, une magnanerie, une clède attestent d’activités autrefois essentielles à la survie des habitants. Ce pays de contrastes, façonné par l’homme et chargé d’une histoire aussi riche que tumultueuse....
Sur le versant sud des Cévennes, ici les gardons coulent vers la plaine languedocienne et la mer Méditerranée. La Vallée Française : la célèbre et magnifique route de la Corniche des Cévennes permet de découvrir cette vallée cévenole et ses villages typiques : Le Pompidou, Sainte Croix Vallée Française et saint Etienne vallée Française. La vallée Borgne : accessible par le Col du Marquaires les villages de Bassurels, Saint André de Valborgne, Les Plantiers. La vallée Longue par le Col de Jalcreste, c'est la route d'Alès depuis Florac via Saint Privat de Vallongue et le Collet de DèzeLa route des crêtes qui à partir de la montagne du Bougès descend vers le Gard à partir du Col de la Croix de Bertel, près de Saint Maurice de Ventalon et Vialas vers le Château de Portes.
toutes les vallées cévenoles du sud de l'Aigoual sont situées dans le Gard.

Si l'on veut se revoir il faut bien se quitter, tous reprtiront avec de bons souvenirs des payages plein les yeux le tout dans une ambiance de convivialité et d'amitié, Dans un domaine de 200 ha, au cœur d’une nature exceptionnelle,  une équipe nous a accueilli dans une ambiance familiale au domaine de la Gardilole
L'accueil Montfortain, en effet, est une oeuvre soutenue par la province de France des Missionnaires Montfortains. Parmi eux, ceux qui viennent, après 30 ou 40 ans de mission à l'étranger, se reposer ici, sont prêts à vous accueillir .

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