Dans la continuité de nos sorties
à thème, aujourd'hui la visite
du château de Claris de Florian près de Quissac
(Gard)
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Direction le sud pour rejoindre les portes
de Quissac pour visiter le château de Claris de Florian; Issu
d'une famille noble et vouée à la carrière des armes, il naît au château
de Florian, sur la commune de Logrian, près de Sauve dans le Gard, au pied
des Basses-Cévennes.
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En1640 commence la construction du château de Florian
mais la famille de Claris ne l'acquiert que vers 1662 Issu
d'une famille noble et vouée à la carrière des armes, il naît au château
de Florian, sur la commune de Logrian, près de Sauve dans le Gard, au pied
des Basses-Cévennes. Sa mère, d'origine espagnole meurt
lorsqu'il est enfant et il est élevé au château de Florian. Son oncle
ayant épousé la nièce de Voltaire, c'est à dix ans, en juillet 1765 lors
d'un séjour à Ferney, qu'il est présenté au célèbre écrivain, son
grand-oncle par alliance, qui le surnomme Florianet. |
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A
treize ans, il devient page au service du duc de Penthièvre puis entre
quelques années plus tard à l'école royale d'artillerie de Bapaume. À sa
sortie, il sert quelque temps comme officier dans le régiment des dragons
de Penthièvre. La vie de garnison ne lui convenant pas, il sollicite et
obtient une réforme qui lui conserve son gradedans l'armée mais lui permet
de suivre le duc de Penthièvre à Anet et Paris (un petit appartement lui
était réservé à l’Hôtel de Toulouse) et de s'adonner entièrement à la
poésie. Le duc de Penthièvre, qui lui avait donné à sa cour le titre de
gentilhomme ordinaire, resta sa vie durant son ami et son
protecteur. |
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Il
est élu membre de l'Académie française en 1788 après avoir vu deux de ses
œuvres couronnées par cette institution. Contraint, en tant que
noble, de quitter Paris lors de la Révolution française, il se réfugie à
Sceaux. Malgré l'appui de son ami François-Antoine de Boissy d'Anglas, il
est arrêté en 1794, l'épître dédicatoire de Numa Pompilius qu'il
avait écrite à la reine huit ans plus tôt, le desservant devant le Comité
de sûreté générale. Remis en liberté le 27 juillet grâce à Boissy
d'Anglas, il meurt subitement le 13 septembre, à l'âge de trente-neuf ans,
probablement des suites de sa détention. |
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Il
est enterré à Sceaux où sa tombe a été érigée en sanctuaire des
Félibres, association culturelle et littéraire créée par Frédéric
Mistral au milieu du XIXe siècle. Elle se trouve dans le
Jardin des Félibriges, entourée de bustes des membres célèbres de
l'association. Chaque année, à la fin du printemps s'y déroule une
manifestation commémorative : les Fêtes Félibréennes de
Sceaux. |
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Jean-Pierre
Claris de Florian est particulièrement connu en tant que fabuliste, ses
fables étant unanimement considérées comme les meilleures après celles de
Jean de la Fontaine. Le critique Dussault (1769-1824) écrit dans ses
Annales littéraires : « Tous ceux qui ont fait des fables
depuis La Fontaine ont l’air d’avoir bâti de petites huttes sur le modèle
et au pied d’un édifice qui s’élève jusqu’aux cieux ; la hutte de
Florian est construite avec plus d’élégance et de solidité que les autres
et les domine de plusieurs degrés ». |
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Cent
douze fables de Florian ont été publiées de son vivant et douze de manière
posthume. Les morales de certains de ses apologues sont encore citées
couramment, comme « Pour vivre heureux, vivons cachés » (Le
Grillon), « Chacun son métier, les vaches seront bien
gardées » (Le Vacher et le Garde-chasse) ou « L'asile le
plus sûr est le sein d'une mère » (La Mère, l'Enfant et les
Sarigues). Quant aux expressions « éclairer sa lanterne » ou
« rira bien qui rira le dernier », elles sont tirées
respectivement des fables Le Singe qui montre la lanterne magique
et Les deux Paysans et le Nuage. |
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Toutefois,
il a aussi écrit des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles,
des contes en prose ou en vers, une traduction très libre du Don
Quichotte de Cervantès et de nombreux poèmes dont la plupart ont été
mis en musique (plus de 200 partitions). La romance la plus connue
est Plaisir d’amour, qui figure dans la nou velle Célestine,
mise en musique par Jean Paul Égide Martini.
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Source
Wikipédia. | |
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