Entre Camp des
Garrigues, les Gorges du Gardons et l'Uzège
Sortie à la journée jeudi 2
novembre 2017
Situé sur le massif du Gardon dans le département du
Gard, le camp militaire des Garrigues s’étend sur les plateaux calcaires des
garrigues nîmoises sur 4745 hectares, bordé au Sud par l’agglomération et le
camp bâti. La limite Nord du camp est formée par le Gardon, rivière cévenole qui
a creusé au sein de ces plateaux des gorges sauvages d’une vingtaine de
kilomètres.
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Le camp des Garrigues a été créé en 1875 pour permettre la
préparation opérationnelle militaire (champs de tir, zones de manœuvre,
village de combat), il est actuellement géré par le 2ème REI
(Régiment Etranger d’Infanterie).
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Dans la
partie Nord du camp, 1980 hectares sont inclus dans un site Natura 2000,
classé en Zone de Protection Spéciale (ZPS) « camp des
Garrigues » pour l’avifaune remarquable qu’elle abrite. Ainsi, le
site offre zone de nidification et territoire de chasse pour l’Aigle de
Bonelli. Sachant que les gorges du Gardon abritent 10% de la population
française de ce rapace rare et menacé, l’importance du camp est majeure
pour l’aigle. D’autres espèces à fort enjeu de conservation sont aussi
présents : Vautour percnoptère, Circaète Jean-le-Blanc, Grand-Duc
d’Europe, Busard cendré, Engoulevent d’Europe mais aussi certaines espèces
de petits passereaux inféodés aux milieux ouverts comme l’Alouette lulu,
la Fauvette pitchou, le Pipit rousseline et le Bruant Ortolan. Enfin le
Milan noir, le Rollier d’Europe et le Martin-pêcheur d’Europe sont
également recensés dans la zone.
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Le pont Saint-Nicolas de Campagnac est un
pont en arc médiéval au-dessus du Gardon datant du XIIIe
siècle reliant les villes de
Nîmes et Uzès dans le Sud de la France. Construit de 1245 à 1260, il se
situe à Sainte-Anastasie.Aux temps romains, une intense activité de
charrois, cavaliers, mulets et piétons se croisait aux gués de
Sainte-Anastasie et de Dions, non loin de la voie romaine. Mais, lors des
crues d'hiver, seuls le piéton ou le cavalier parvenaient avec un grand
détour, à traverser la rivière au pont du Gard par un étroit cheminement
le long des piliers, au premier étage des arches ; ce passage était
si étroit que les mules à bât ne pouvaient s'y risquer. |
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Sous Charlemagne, la région de Campagnac était une
aimable étendue de collines et de prés en bordure du Gardon, fort à
l'écart des routes et des villages. Quelques misérables ménages, loin de
tout, logeaient dans des huttes de bois et de roseaux, cultivant un lopin
maraîcher et vivotant d'une ou deux chèvres et de braconnage. Cent ou deux
cents ans plus tard, un autre évêque d'Uzès s'avisa d'utiliser ce lieu
perdu pour la méditation des moines. Il le confia à l'ordre des
Augustins qui possédait déjà
l'abbaye Saint-Ferréol aux portes d'Uzès. On ignore la date de fondation
de ce prieuré de Saint-Nicolas de
Campagnac. Mais il existe un état de Louis
VII, roi de France, adressé en 1156 à l'évêque d'Uzès qui cite le Prieuré pour
la première fois. De même, on trouve un écrit de l'abbé Pons, prieur de
Saint-Nicolas, qui est daté de 1188. |
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Cependant, les liaisons entre Uzès et
Nîmes devenaient de plus en plus fréquentes ; le charroi du blé, du
vin, de la bière et des matériaux s'amplifiait. Il fallait ouvrir une
grande voie facile reliant Nîmes à Uzès. L'évêque Pons de Becmil s'y
employa avec une telle ardeur que, bientôt, on le nomma communément
« l'évêque du Pont ».
À noter que la physionomie du pont a
été très modifiée sous le Second Empire (1862) avec le rehaussement
général du tablier du pont médiéval d'origine et le creusement, rive
gauche, de la route actuelle, dans le rocher du prieuré dont plusieurs
éléments disparaissent, permettant ainsi d'éviter le passage devant
l'ancien prieuré de Saint-Nicolas de Campagnac le long du Gardon. Le 24
août 1944, l'armée allemande, dans sa retraite, fait hélas sauter deux
arches du vénérable ouvrage...
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En outre, suite aux terribles
inondations du 9 septembre 2002, le gardon est passé à environ 3 mètres
au-dessus du tablier du pont, lequel fut particulièrement endommagé (une
plaque en marbre fixée dans le rocher côté rive droite constitue le
repère de cette crue). Les travaux
de restauration du pont ont duré plus de sept mois durant lesquels l'axe
Uzès-Nîmes fut coupé. À cette occasion, le tablier subit une discrète et
nouvelle modification : il est légèrement élargi pour permettre un
meilleur croisement des véhicules. Cette opération a été rendue possible
par le fait que le pont ne bénéficie pas de mesures de protections aux
titre des Monuments historiques suite aux multiples modifications et
outrages subis depuis le milieu du XIXe siècle. |
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A proximité du village de Poulx, sur le Camp de Garrigues, se trouve un des plus vieux chênes vert
de France. Installé sur une propriété devenue un terrain militaire depuis
la 2è guerre mondiale, cet arbre est dit “millénaire” dans le pays, mais
aujourd’hui malade et amputée du tiers de sa frondaison,
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Ce site fabuleux en plein cœur
des gorges n'est accessible qu'à pied. L'heure de marche nécessaire sera
largement compensée par la beauté des lieux... Haut lieu historique,
de nos jours, il ne reste plus que la chapelle, quelques ruines et une
étonnante cavité, la grotte St-Vérédème, qui développe 150 mètres de long.
Située dans une paroi verticale, elle forme un tunnel. Elle a été occupée
au paléolithique ancien puis par l'homme de Néanderthal et au néolithique.
On y a retrouvé de nombreuses céramiques qui sont exposées au musée de
Nîmes. Légende ou réalité?: St-Vérédème était
un solitaire d'origine grecque né en 640. Il s'installa au bord du Gardon
et St Gilles le rejoignit. On leur attribut de nombreux miracles notamment
des pluies providentielles |
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Site
ML |
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Qui
connait le camp des garrigues dans ses moindres recoins, peut faire
découvrir de belles curiosités qu’il recèle : le Mas Cabane à
proximité du village de Poulx, sur lequel se trouve un des plus vieux chênes
vert de France. Installé sur une propriété militaire, Les restes d'un mas datant du XVIIe siècle sa voûte
est le reste de la bergerie a servi en 1976 pour le tournage du film "le
Jour de Gloire." Le mas Saint-Nicolas un ancien relais de diligence
XVIIe/XVIIIe siècle.qui relié Uzes à
Nîmes, la limite Nord du Camp des
Garrigues est constituée en grande partie par le Gardon. Les gorges du
Gardon, cette limite surplombant ou longeant la rivière proche des gorges
de la Baume où furent tournées les scènes du film le salaire de la Peur,
sur la limite qui sépare Poulx et salilhc à cet endroit que le pilote Charles
Bails, en 1944 est tombé avec son chasseur bombardier.
D’autres
photographies des lieux ici |
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Niché dans la garrigue, le village est
accroché sur les coteaux et rayonne par son aspect dans la nature
gardoise. Les premiers habitants y ont vécu 3500 avant JC. Les différentes
époques ont marqué l’évolution de Cabrières, en particulier la
civilisation romaine.Cabrieres se trouve à une altitude moyenne de 150m
est à la fois légèrement à l’écart des grands axes et proche de la zone
d’attraction touristique des gorges du Gardon en particulier le Pont du
Gard; aqueduc édifié par les romains dans la seconde moitié du 1er siècle
de notre ère pour alimenter la ville de Nîmes en eau. |
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En 1833, on inaugure le pont suspendu, dont
il ne reste que les deux imposants bâtiments servant à l'ancrage des
câbles et aussi d'octroi. Collias fut un des premiers villages électrifiés
de France grâce à la générosité du Maire de l'époque, M. Jolicler. Le
nouveau pont en pierre fut construit entre 1920 et 1922. Sa structure, à
la fois imposante et légère, enjambe de ses trois arches le cours de la
rivière |
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La
Bataille fut rude pour faire accepter l'idée du bienfait du tourisme à
vélo sur le site du Pont du Gard, et revenir à la gratuité de son
passage vélos piétons sur ce qui sera une des plus belles voies vertes de
France |
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La pose détente sur un site majeur du département du Gard,
avec le Cirque de Navacelle, les gorges du Gardon et
la Camargue 3 Grans site de France, 3 visages qui résume,t
l'extraordinaire variété paysagère du département du Gard, de la montagne
à la mer en passant par la garrigue, autant de beauté que nous avons pu
découvrir à vélo cette année
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Même les doléances ont été retenues, dont celle de rapprocher le
parc à vélo des lieux de services qui nous permet de faire la pose café en
toute quiétude
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Le Pont du Gard, inscrit sur la Liste du
patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1985, est le monument antique le
plus visité de France. Labellisé Grand Site de France avec un périmètre de
165 hectares, c’est un espace naturel sensible composé de paysages
méditerranéens intimement liés au Pont. Au cœur d’un univers minéral
unique aux portes des gorges du Gardon, le site présente
des ambiances caractéristiques, différentes pour chaque rive du Gardon
(garrigue, falaises et grottes, forêts de chênes verts, parcelles
agricoles). Le Grand Site propose une offre de découverte très diversifiée
avec notamment un musée de 2500 m² sur l’Histoire du Pont du Gard, un
espace de découvertes - Ludo - avec de nombreux jeux et devinettes sur la
civilisation romaine, l’eau, l’environnement et l’archéologie. Il dispose
également d'un parcours de plein air - Mémoires de Garrigue - une
promenade en garrigue rythmée par de nombreuses découvertes pour
comprendre comment ce paysage typiquement méditerranéen a été façonné par
les hommes au fil du temps. |
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Uzès, cité des évêques A partir du
Ve siècle, Uzès devient le siège d’un évêché. Au
Moyen-âge, l’évêque est un personnage important. Débute alors un conflit
séculaire avec le seigneur d’Uzès pour la domination de la ville. Jusqu'à
la Révolution française,
les évêques d'Uzès battaient monnaie et rendaient justice, ce qui témoigne
de leur grande puissance. Au XVIIIe siècle, le diocèse d'Uzès compte 193
paroisses, figurant ainsi parmi l'un des plus vastes du Languedoc
Uzès, au cœur des conflits
religieux Uzès la catholique, Uzès la protestante Cette époque marque
aussi la fin des guerres de religion.
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Uzès y joue un rôle de premier plan :
acquise aux idées réformées dès 1550, Uzès devient une place forte
protestante.... De la sériculture à la réglisse Après la Révolution, Uzès vit
toujours de la sériciculture : de nombreuses filatures voient le
jour, dont certaines sont encore visibles aujourd’hui (exemple :
filature Vincent sur l’Esplanade, actuelle université populaire...).
D’autres industries se développent : La réglisserie à
Pont-des-Charrettes et la céramique… Elles ne peuvent néanmoins empêcher
le déclin que connaît Uzès à l’aube du XXe
siècle. Uzès
,
« la belle endormie » renaît avec le classement en
1965, de son centre ancien en secteur sauvegardé |
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Découvrir
La Calmette, commune
agricole et viticole, le village est très marqué par la culture
camarguaise : présentes
sur son territoire, deux manades y organisent régulièrement ferrades et
abrivado. Bien que havre de paix au cœur de la Garrigue, à deux pas des
gorges du Gardon, La Calmette n’est pas pour autant une enclave perdue
hermétique aux changements et bouleversements que connaît la région. Assis
sur une colline dominant une riche plaine agricole, construit en
circulade, ce village typique se veut être accueillant
Il
faut dire que, dès le Moyen Age, La Calmette a toujours entretenu des
relations étroites avec la grande cité voisine et le pays nîmois en
général :
ancien
fief des Consuls et Vicomtes de Nîmes, elle est de plus traversée par la
Voie Régordane, ancienne voie de commerce du Moyen Age, reliant le
Puy-en-Velay à Saint-Gilles. Patrimoine unique à la fois historique et
naturel, cette route a vu passer les
paladins de Charlemagne, des colporteurs et muletiers, Saint-Louis et
aujourd’hui les randonneurs |
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