Balade en
Cévennes 9 cols en
Cévennes Jeudi 25 ocobre 2018 Parcours proposé par Daniel
La place de cette terre
de refuge est unique dans l’Histoire de France, son paysage, sa géographie
religieuse, culturelle et même littéraire. Contrairement à
d’autres régions françaises, les Cévennes n’ont jamais connu un centre
administratif et politique unique. Aujourd’hui encore, cette région reste
partagée entre plusieurs départements, le Gard et la Lozère pour l’essentiel,
mais aussi l’Ardèche et
l’Hérault.
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Les Cévennes forment
une chaîne montagneuse faisant partie du Massif central, à cheval sur les
départements de la Lozère et du Gard, prolongeant au sud les monts du
Vivarais situés en Ardèche et en Haute-Loire, et au nord les monts de
Lacaune et de l'Espinouse situés en partie dans le département de
l'Hérault. La dénomination inclut généralement une partie de la plaine
méridionale aux contreforts sud-est et notamment le bassin
alésien. |
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Le Parc national des
Cévennes est situé en Lozère pour sa majeure partie. Le point culminant
est le Mont Lozère au pic de Finiels (1 699 m). Un des
points les plus remarquables est le Mont Aigoual (1 567 m) à la limite du
Gard et de la Lozère. Il s'agit d'une chaîne de basse et moyenne montagne,
formée de nombreuses vallées encaissées. |
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De faible
altitude mais à très fortes pentes, le pays cévenol n'est qu'une
succession de crêtes et d'étroites vallées fortement encaissées. Pour y
survivre, l'homme a dû totalement aménager ce
territoire. |
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Ainsi parle-t-on d'espace construit,
de paysages humanisés ou culturels que les géographes, historiens ou
simples voyageurs ont considéré comme la caractéristique première des
Cévennes traditionnelles. |
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Saint-Roman-de-Codières La
situation du village sur un col au partage des eaux entre le bassin de
l’Hérault et celui du Vidourle, au carrefour de trois vallées, en fait un
lieu stratégique depuis plus de 2000 ans. La Première Guerre
mondiale marquera le début du déclin de la population. La Seconde Guerre
mondiale n’épargnera pas St Roman qui fournit à la Résistance des endroits
sûrs pour cacher les réfractaires au STO. Lors de la rafle du 28 février
1944, le hameau de Driolle sera pillé et incendié et une partie des
habitants exécutés (épisode « des pendus de Nîmes »). Après la
libération commence une sévère période d’exode rural qui videra les
maisons et il faudra attendre 1970 pour voir ce mouvement s’inverser. Mais
ce n’est que dans les années 90 que cette tendance va réellement et
durablement se confirmer avec l’installation de jeunes
familles. |
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La tradition de la pierre
sèche est étroitement liée aux terrasses de
culture. Ces ''bancels'' ou ''faïsses'' (terrasses)
témoignent du passé rural et représentent une valeur culturelle
identitaire chère dans le cœur des cévenols ! Le travail de la pierre
sèche était nécessaire pour cultiver et irriguer chaque partie de terre.
Or, l'exode rural au cours du siècle dernier a nui à l'entretien de ces
faïsses, qui se sont alors détériorées. Les savoirs-faire liés à
la construction en pierre sèche sont alors devenus de plus en plus rare.
Cependant, face à ce constat, le Parc national des Cévennes a fait en
sorte de redynamiser le travail de la pierre afin de reconstruire et
préserver ce patrimoine culturel ancestral. |
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Le village pittoresque de Saint
Martial, bâti sur un promontoire aux maisons serrées contre l’église date
des premières années de la féodalité. Cet îlot a toujours été fidèle au
catholicisme au milieu d’une région conquise par la Réforme. Cette
localité se caractérise par de nombreux hameaux et mas dispersés
constitués de constructions rurales traditionnelles : Le Viala,
Cabanevieille, Isserviel et Canduron-Liron sont les plus
importants. |
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Ce sont essentiellement des bénédictins et
parfois des cisterciens qui construisent la première conception de
beaucoup des hameaux et villages, d'abord comme prieurés, et qui
commencent à marquer l'histoire de la châtaigneraie en
Cévennes. Ce sont eux qui fondent des mas, défrichent,
bâtissent dans certains cas des murs de soutènement, et qui plantent,
greffent et entretiennent les châtaigniers. En souvenir des fondateurs, de
multiples villages portent des noms de Saints. Ainsi un système
autarcique basé sur la châtaigne va régner quelques siècles; avec leurs
vergers, jardins, chèvres, moutons, cochons, poules, abeilles , les
Cévenols s'autosuffisent.
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Menhir du Col du Bès : Menhir en
granit, il a été relevé et mesure 2m de haut. Un beau panorama embrasse
les vallées et montagnes cévenoles couvertes de châtaigniers |
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Les premières traces d'itinéraires de
circulation en Cévennes sont apparues bien avant que l'homme ne s'installe
dans les environs, ni même n'existe. A cette époque,ils étaient déjà
régulièrement parcourue par des vagues de migrations animales, en
particulier aux intersaisons, lorsque il fallait quitter la plaine brûlée
par le soleil pour monter chercher sa nourriture en altitude. Plus tard,
dans le courant du néolithique, l'homme s'est fait pasteur, a domestiqué
progressivement ces troupeaux (en particulier les ovins) et les a suivis
dans leurs transhumances, reprenant et améliorant les itinéraires
spontanés ancestraux. |
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Tout en prenant de la hauteur, admirons les croupes tout
en rondeurs des montagnes cévenoles où la luminosité évoque un tableau de
maître. Partout où nos yeux se posent, c’est un sentiment de
liberté |
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Le col de l'Asclier lieux de communication
entre la vallée Borgne et la vallée de l’Hérault. Une route sinueuse et étroite mène au col cévenol de
l'Asclier (alt. 905 m) d'où le panorama est époustouflant. Vers l'ouest :
au premier plan se creuse le ravin de Notre-Dame-de-la-Rouvière ; au loin,
sur la gauche, s'élèvent le pic d'Anjeau et les rochers de la Tude ;
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..........au-delà du pic d'Anjeau s'allonge,
à l'horizon, la crête calcaire de la montagne de la Séranne ; plus à
droite s'étend le causse de Blandas dont les escarpements abrupts tombent
sur la vallée de l'Arre ; plus à droite encore se dresse le massif de
l'Aigoual |
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Le col de l'Asclier et son pont moutonnier
(unique en France) est un lieu privilégié où se rassemble, tous les ans
vers la mi-juin, un nombreux public, pour découvrir les troupeaux de
moutons en transhumance vers l'estive. la statue du berger en hommage aux
transhumances empruntant celui ci. Comme beaucoup de col le col de
l’Asclié est un lieu de rencontre. Ce col est un incontournable de la
transhumance en Cévennes. Les troupeaux de mouton se regroupent à ce col
pour lesquels un pont dédié à leur passage enjambe la route
reliant la vallée du gardon de Saint Jean du Gard à la vallée de
l’Hérault. |
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Les Plantiers, petit village au coeur des
Cévennes, est situé au nord du département du Gard le Ruisseau de
Borgne, le Ruisseau du Mas Lautal, le Ruisseau de Milliérines sont les
principaux cours d'eau qui traversent la commune des Plantiers. L'écomusée de la Maison de l'Eau,
patrimoine naturel et culturel lié à la ressource en eau, Le
Territoire de Saint Marcel de Fontfouillouse était, au XIIe siècle, géré par la Famille
d'Aleyrac domiciliée en son Château d'Aleyrac situé sur le lieu dit du
même nom, puis en son château de Champfort, vint beaucoup plus tard la
construction en bord de rivière du château situé au lieu- dit "Les
Plantiers". Au cours de la Révolution française, la commune, alors
nommée Saint-Marcel-de-Fonfouillouse, porte provisoirement le nom de
Les Plantiers-de-Fontfouillouse. Ce dernier évoluera pourdevenir
définitivement "Les Plantiers". |
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Saumane, commune
aux sept pont dont d’époque médiévale. Lieu de passage vers la haute
vallée et le Gévaudan la commune était appelé « Saumane le
Castellas » en raison de la présence d’un château mentionné en 1257, il
ne reste aujourd’hui que des ruines. Comme bon nombre de village cévenols
Saumane connu sont âge d’or de la soie et compt deux filatures. |
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Le Col du Mercou est la porte de
passage entre la vallée Borgne et la vallée d’émeraude dont Lasalle est la
« capitale ». Pas très haut, relativement facile coté Saumane,
les efforts consentis pour se hisser en haut de la difficulté sont
largement récompensés par un point de vue sur chacune des deux vallées
!
Une plaque déposée concerne les communes de Lasalle, Soudorgues,
Saumane et l'Estréchure. Cette plaque est fixée sur le socle du
monument à la mémoire de la Résistance au col du Mercou, et portera le
texte suivant : "Ici, au cœur des Cévennes, nombre de familles
juives ont été accueillies au cours des années 1940. Formant une part
importante de la population, elles ont trouvé refuge dans un pays qui
puise le goût de la liberté dans sa mémoire
huguenote." |
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Située dans les Cévennes, entre Anduze
et Saint-Jean du Gard, cette demeure de charme est chargée d’histoire.
Plus connu sous l'appellation de "Moulin de Corbes" était la Maison
d’Atger nom du propriétaire. Le Gardon, quant à lui, a permis une activité
industrielle moins fréquente dans la région. Dans le fameux moulin de
Corbès, qui regroupe aujourd’hui des restaurants, on fabriquait du papier.
Un papier assez fruste, le papier “du boucher”, marron jaune, avec parfois
des bouts de paille à l’intérieur. L’usine fabriquait aussi des sacs en
papier et du papier plus fin, élaboré avec des chiffons de récupération.
C’était le temps des chiffonniers, celui où la récupération était chose
naturelle…
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De retour à
Anduze à la "Porte des Cévennes", on retrouve la petite ville
authentique, qui ravie tous le monde ! Parce qu'ici, il y en a pour tous
les goûts : les adeptes du patrimoine trouveront des beaux monuments, les
produits du terroir régaleront les gourmands, et les paysages magnifique
finiront de mettre tout le monde d'accord.
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Une jolie virée
sportive à travers les Cévennes avec quelques curiosités touristique qui
n'a manqué pas de nous ravir. franchir9 Cols en Cévennes: Col
de Travillargues 277m, Col de pallies 425m, Col du Rédares 381m, Col du
Bandarde 624m, col de la Pierre Levée, 660m, Col de la Triballe 612, Col
de Bes 711m, Col de l'Asclier 905m, Col du Mercou 570m, et pour finir le
coup du cul du Moulin de Corbès
nous ont permis de nous offrir des paysages magnifiques. A
l'infini et au-delà, on vient d'abord ici pour découvrir nos grands
espaces et sites protégés, mais aussi nos petits coins plus
confidentiels Les
Cévennes présentent, dans un cadre naturel grandiose, une
diversité de paysages méditerranéens façonnés par l’homme depuis des
millénaires aux reliefs tourmentés. Une diversité de paysages nés de la
roche et aussi de la domestication de cette nature exceptionnelle par
l’agro-pastoralisme. Cette culture, s’incarne aujourd’hui dans ces
paysages d’exception ainsi que dans un patrimoine
bâti de grande qualité villages, bergeries et drailles,
Notre parcours
ICI
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