Dimanche 7 janvier 2018

                        Suite à des contretemps, la traditionnelle concentration de Gallician c'est déroulé dans la salle communale du Hangar à Aubord.
                         Les équipes du président  Philippe Tranchant du club d'Aubord et celle de la présidente Ghislaine Charton du Comité Départemental 
                         de cyclotourisme du Gard nous ont concocté une nouvelle version.de cette manifestation

 

Aubord, village blottit entre Nîmes et la Camargue, cest un petit coin de France, simple, charmant, sûr et paisible. Les diverses vagues d’immigrations du 20ème siècle, les espagnols d’abord, les italiens par la suite et enfin les maghrébins, offrent à la bourgade une mixité sociale comme celle de bien d’autres cités gardoises.

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La météo nous a trahie, les prévisions peux pessimistes  à mettre un  cycliste dehors, ce dimanche, les cyclotouristes Gardois, se sont déplacer en nombre en laissant leurs montures au garage en attendant les jours meilleurs. C’est autour du verre de l’amitié que ce rassemblement  a débuté    

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C’est dans un climat de retrouvailles et de regards sur l'année et les années passées qu’a eu lieu cette première concentration de l'année 2018 sous l'égide du Comité Départemental du Gard en ce dimanche 7 janvier 2018 réunissant près de 200 personnes.
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Viens la traditionnelle collation Moules qui cette année étaient cuite à la bierre,  La tielle de Sête. La tielle permettait aux agriculteurs et aux pêcheurs d'avoir un repas complet qui se conservait quelques jours. Bien que les migrants de Gaète l'aient importée au XIXe siècle, on peut dire qu'elle est dérivée des empanadas d'Espagne. En effet, les soldats espagnols contrôlaient la région de Gaete entre le XVIe et XVIIe siècle.La tielle a été importée de Gaète à Sète par les immigrés italiens à la fin du XIXe siècle. Ce fut Adrienne Verducci (1896-1962), qui fut la première à la commercialiser à partir de 1937. La tielle traditionnelle est aujourd'hui fabriquée et commercialisée, notamment par ses descendants,  ce plat emblématique de la région.
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La tielle est une tourte ronde, aux bords cannelés, marqués de quignons, avec une garniture faite de poulpes ou de céphalopodes, coupés plus ou moins finement, mélangés à une sauce tomate pimentée. La pâte est une pâte à pain.. Il est possible de la consommer froide ou tiède, selon les goûts et la saison. Elle se consomme généralement en entrée.Elles existent généralement en plusieurs tailles. La tielle en portion fait entre 9 et 12 cm de diamètre ; la tielle moyenne, entre 16 et 19 cm de diamètre et la grande tielle fait entre 21 et 25 cm de diamètre.

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La salle du Hangar ce prétait bien,  la disponibilité de  chaises et de tables a transformé se rendez-vous en repas de choésion, pouvant dégusté sans contrainte, Manger, c'est aussi partager un moment avec les autres,  le côté convivial du repas est très important,  
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Après ce rendez-vous, ce n'est pas parce que la météo nous a joué des tours, il est quelque fois  bon de se retrouver sans la contrainte du vélo, nous profitons de ce moment pour faire quelques visites

Gallargues le Montueux. À mi-distance de Nîmes et de Montpellier, c'est le carrefour où se réunissent tous les grands axes de la région, autoroute, nationale, routes des plages. La ville est construite sur le premier contrefort dominant de 65 mètres la plaine de Petite Camargue, faite d'étangs et marécages asséchés jusqu'au littoral se trouvant à 12 km.Sous le règne de l’empereur romain Tibère, l’existence d’une villa appartenant au tribun militaire de la VIIe Légion Quintus Statius Gallus est connue sur la colline qu’occupe aujourd’hui le village, alors que la population locale se groupe à deux kilomètres dans la cité d’Ambrussum, qui vit du relais qu’elle apporte à la Via Domitia.

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Un temple protestant avait été érigé en 1611 à Gallargues le Montueux, mais détruit en 1685 lors de la révocation de l’Edit de Nantes.
Aujourd’hui, le nouveau temple protestant se trouve au sommet de la commune, sur les ruines du château du marquis de Rochemore, ancien seigneur du lieu, qui datait de 1760. La demeure, incendiée en 1792, fut vendue et servit de carrière avant que le terrain soit affecté à la reconstruction du Temple.
Il a été élevé en 1810 et possède de vastes tribunes et d’importantes colonnades les soutenant ainsi qu’un très haut plafond pour une surface de 400m2 qui en fait un des plus grands du Languedoc. Il a été inauguré en 1833 en présence du pasteur Hugues, historien de Gallargues. Le grand clocher en façade fut ajouté en 1853 et donne une allure plus élancée à ce bâtiment austère.

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Le télégraphe Chappe (ou télégraphe aérien) est un moyen de communication télégraphe visuel par sémaphore sur des distances de plusieurs centaines de kilomètres, mis au point par Claude Chappe en 1794. Les sémaphores sont en général placés sur des tours dites tours Chappe.Aujourd'hui, seuls une vingtaine d'exemplaires de "Télégraphe Chappe" subsistent en France, dont certains dans un état précaire (mécanisme disparu)

Communiquer sur de longues distances n’est pas un problème récent. Entre la vitesse du cheval au galop et les débuts du télégraphe électrique, Claude Chappe mit au point un ingénieux système de communication de télégraphe aérien pendant la Révolution. Les « tours de Chappe » étaient coiffées d’un mât mobile, visible à la jumelle de la tour voisine, distante de 10 km à 15 kmLa ligne Paris-Lille fut ainsi opérationnelle dès 1794 et permit par exemple de transmettre des messages entre ces deux villes avec une durée de neuf minutes pour transmettre un symbole via une quinzaine de tours ; le temps de transmission d'un message dépendait de sa longueur.En 1844, 534 tours quadrillent le territoire français reliant sur plus de 5 000 km les plus importantes agglomérations.

 

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Deux stationnaires étaient affectés à une tour, et ils se relayaient chaque jour à midi. La tour royale de Gallargues-le-Montueux, classée depuis 1840 à l'inventaire des Monuments historiques, abrita de 1832 à 1852 l'un des 534 systèmes de transmission aérienne Chappe. Après la restauration de la tour elle-même, réalisée par la municipalité de 1987 à 1992, sous le contrôle des Monuments historiques, l'Association du Patrimoine Gallarguois a coordonné, avec le soutien de la municipalité, de l'association HISTELPOST (Recherches Historiques sur La Poste et les Télécommunications en Bas-Languedoc) et de la FNARH, la réalisation d'un mécanisme totalement conforme au modèle originel, complet et fonctionnel, inauguré le 6 novembre 2010.  
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Le Vidourle prend sa source dans les Cévennes, dans le département du Gard, au-dessus de Saint-Hippolyte-du-Fort, sur la commune de Saint-Roman-de-Codières  à une altitue de 630 m, au nord de la montagne de la Fage qui culmine à 931 m. Il se jette dans la Méditerranée, 95,2 km plus loin au Grau-du-Roi. Autrefois doté d'un delta, il a vu son cours détourné durant la seconde moitié du XXe siècle, d'une part par l'installation de portes sur le canal du Rhône à Sète, l'empêchant de rejoindre la Pointe de la Radelle où il se jetait dans l'étang de l'Or ou de Mauguio en cas de crue, d'autre part lors de la construction de la station balnéaire de La Grande-Motte au milieu des années 1960. Insuffisamment canalisé vers la mer et ne bénéficiant plus de ses zones d'expansion naturelles, ses eaux s'écoulent avec grande difficulté en cas de « vidourlade » (crues dangereuses). Le Vidourle présente une particularité : son cours est partiellement souterrain en aval de Saint-Hippolyte-du-Fort, où le fleuve se faufile pour former un vaste plan d'eau souterrain d'où il se libère par la résurgence de Sauve

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Le Moulin de Carrière
Le barrage de retenue du Moulin de Carrière a été construit au sortir d'une boucle du Vidourle. La retenue d'une hauteur approximative de deux mètres, barre obliquement le cours de la rivière. Cette configuration permet, d'une part, d'assurer en eaux calmes la mise en charge du bief de la roue, d'autre part, d'éviter les effets des « Virdourlades »,La structure du moulin intègre des éléments de fortifications : mâchicoulis ou meurtrières à simple ébrasement. Ces fortifications font l'intérêt de ce type de moulin dont il ne subsiste que quelques rares exemples.

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Le Moulin de Carrière, est un moulin à eau, fortifié, datant probablement de la fin du XIIe siècle et dont la fonction d'origine semble d'abord d'avoir été uniquement blatier. En 1675, lors d'un arrentement est mentionné un usage de moulin drapier, changement d'usage vraisemblablement effectué entre 1655 et 1675. Par la suite à une date qui nous est inconnue le moulin de Carrière reprendra son activité d'origine : moudre le blé. Au début du XXe siècle, la commune l'achète pour l'intégrer en 1906 à un projet d'élévation et de distribution d'eau à partir d'un puits d'alimentation, dont on peut encore voir un reste de machinerie. Le rendement s'avèrera insuffisant, le Moulin est alors abandonné. En 1996, un chantier d'insertion permet d'exhumer les murs ainsi qu'une roue à échelle, métallique pris dans des tonnes de limons déposés en l'absence de courant. En 1999, le moulin devient un lieu d'exposition et un centre d'activité. Cette nouvelles destination a nécessité un aménagement du moulin qui s'est accompagné, de modifications des espaces intérieurs et couverture de certains parements.

Le moulin est inscrit à l'Inventaire général du patrimoine culturel le .

Traversé par la plus ancienne route construite à l'époque romaine, la Via Domitia, et situé sur les berges du Vidourle, le site archéologique d'Ambrussum offre aux amoureux de vieilles pierres un paysage envoûtant empreint d'histoire.
Le site d'Ambrussum incite le visiteur à découvrir le pont Ambroix, les vestiges d'anciennes habitations, d'un édifice public et d'un Oppidum classé au titre des Monuments Historiques. On peut également observer la voie pavée, artère principale de l'Oppidum.
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La Via Domitia reliait les Alpes aux Pyrénées, l’Italie à l’Espagne, du Montgenèvre au Perthus, du Pô au Rhône, en traversant la province romaine de Narbonnaise, par Sisteron, Apt, Arles et le Languedoc, sur plus de 500 km. En suivant cette route, très fréquentée par les militaires, les marchands et les pèlerins pendant l’Antiquité et jusqu’au Moyen Âge, vous découvrirez les fondements de notre civilisation à travers les paysages et les vestiges des aménagements routiers (chaussées, bornes, gués, ponts). A l’occasion, en croisant le véhicule jaune de La Poste française, souvenez-vous qu’Auguste a créé le service des postes romains en 27 avant JC.

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 Le Pont Saint Ambroix

Il fut construit au 1er siècle et permettait à la principale route romaine de la Narbonnaise, la voie Domitienne, de franchir le Vidourle. Le pont a été utilisé jusqu'en 1299. Un dessin exécuté dans les années 1620 à la demande d'Anne de Rulman, avocat auprès du présidial de Nîmes, montre le pont encore pourvu de quatre arches. On sait par la La Chronologiette de Pierre Prion (1744-1759) que la sixième arche a été emportée par une inondation en 1745.Sur Le Pont d'Ambrussum, tableau de Gustave Courbet daté de 1857, la quatrième arche est visible ; elle s'est écroulée en 1933. Le pont fait partie du site archéologique et touristique d'Ambrussum. Le pont fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1840.

 

   
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Par Chabe — Travail personnel, 

Ambrussum est un ancien oppidum gaulois situé sur la Voie Domitienne sur le territoire de la commune de Villetelle. Durant l'âge du fer (VIIIe?–?IIe siècle av. J.-C.), Ambrussum constitue l'un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne. Situé non loin de Lunel, entre Nîmes et Montpellier, Ambrussum est célèbre aussi pour le Pont Ambroix, peint par Gustave Courbet (Montpellier, Musée Fabre) La ville basse a dû son expansion au trafic routier de la via Domitia, à la sortie ouest du Pont Ambroix sur le Vidourle. Les sédiments apportés par la rivière ont permis la conservation de maisons sur une hauteur de plus de 1,50 m. Fouillée par J.-L. Fiches entre 1969 et 1985, elle était, à l'époque romaine, un relais routier très important, avec plusieurs tabernae. Les restes d'un bâtiment spacieux qui s'apparentait déjà à nos fermes-auberges attestent également de cette fonction de relais.

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 L'année cyclotouriste 2018 débute avec cette manifestation    

 

 

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