Dimanche 7 janvier 2018
Suite à des contretemps, la traditionnelle concentration de Gallician c'est
déroulé dans la salle communale du Hangar à
Aubord.
Aubord,
village blottit entre Nîmes et la Camargue, cest un petit coin de France,
simple, charmant, sûr et paisible. Les diverses vagues d’immigrations du
20ème siècle, les espagnols d’abord, les italiens par la suite
et enfin les maghrébins, offrent à la bourgade une mixité sociale comme
celle de bien d’autres cités gardoises. La météo nous
a trahie, les prévisions peux pessimistes à mettre un cycliste dehors, ce dimanche, les
cyclotouristes Gardois, se sont déplacer en nombre en laissant leurs
montures au garage en attendant les jours meilleurs. C’est autour du verre
de l’amitié que ce rassemblement a débuté La tielle est une tourte ronde, aux bords cannelés,
marqués de quignons, avec une garniture faite de poulpes ou de
céphalopodes, coupés plus ou moins finement, mélangés à une sauce tomate
pimentée. La pâte est une pâte à pain.. Il est possible de la consommer
froide ou tiède, selon les goûts et la saison. Elle se consomme
généralement en entrée.Elles existent généralement en plusieurs tailles.
La tielle en portion fait entre 9 et 12 cm de diamètre ; la tielle
moyenne, entre 16 et 19 cm de diamètre et la grande tielle fait entre 21
et 25 cm de diamètre. Après ce
rendez-vous, ce n'est pas parce que la météo nous a joué des tours, il est
quelque fois bon de se
retrouver sans la contrainte du vélo, nous profitons de ce moment pour
faire quelques visites Gallargues le
Montueux. À mi-distance de Nîmes et de Montpellier, c'est le
carrefour où se réunissent tous les grands axes de la région, autoroute,
nationale, routes des plages. La ville est construite sur le premier
contrefort dominant de 65 mètres la plaine de
Petite Camargue, faite d'étangs et marécages asséchés jusqu'au littoral se
trouvant à 12 km.Sous le règne de l’empereur romain Tibère,
l’existence d’une villa appartenant au tribun militaire de la VIIe Légion
Quintus Statius Gallus est connue sur la colline qu’occupe aujourd’hui le
village, alors que la population locale se groupe à deux kilomètres dans
la cité d’Ambrussum, qui vit du relais qu’elle apporte à la Via
Domitia. Un temple protestant avait été érigé en 1611 à Gallargues le
Montueux, mais détruit en 1685 lors de la révocation de l’Edit de
Nantes. Le télégraphe Chappe (ou télégraphe aérien) est un
moyen de communication télégraphe visuel par sémaphore sur des distances
de plusieurs centaines de kilomètres, mis au point par Claude Chappe en
1794. Les sémaphores sont en général placés sur des tours dites tours
Chappe.Aujourd'hui, seuls une vingtaine d'exemplaires de "Télégraphe
Chappe" subsistent en France, dont certains dans un état précaire
(mécanisme disparu) Le Vidourle prend sa source dans les
Cévennes, dans le département du Gard, au-dessus de
Saint-Hippolyte-du-Fort, sur la commune de Saint-Roman-de-Codières à
une altitue de 630 m, au nord de la montagne de la Fage qui culmine
à 931 m. Il
se jette dans la Méditerranée, 95,2 km plus loin
au Grau-du-Roi. Autrefois doté d'un delta, il a vu son cours détourné
durant la seconde moitié du XXe siècle, d'une part par
l'installation de portes sur le canal du Rhône à Sète, l'empêchant de
rejoindre la Pointe de la Radelle où il se jetait dans l'étang de l'Or ou
de Mauguio en cas de crue, d'autre part lors de la construction de la
station balnéaire de La Grande-Motte au milieu des années 1960.
Insuffisamment canalisé vers la mer et ne bénéficiant plus de ses zones
d'expansion naturelles, ses eaux s'écoulent avec grande difficulté en cas
de « vidourlade » (crues
dangereuses). Le Vidourle présente une particularité : son cours est
partiellement souterrain en aval de Saint-Hippolyte-du-Fort, où le fleuve
se faufile pour former un vaste plan d'eau souterrain d'où il se libère
par la résurgence de Sauve Le
Moulin de Carrière Le Moulin de Carrière, est un moulin à eau, fortifié,
datant probablement de la fin du XIIe siècle et dont la fonction
d'origine semble d'abord d'avoir été uniquement blatier. En 1675, lors
d'un arrentement est mentionné un usage de moulin drapier, changement
d'usage vraisemblablement effectué entre 1655 et 1675. Par la suite à une
date qui nous est inconnue le moulin de Carrière reprendra son activité
d'origine : moudre le blé. Au début du XXe siècle, la commune l'achète
pour l'intégrer en 1906 à un projet d'élévation et de distribution d'eau à
partir d'un puits d'alimentation, dont on peut encore voir un reste de
machinerie. Le rendement s'avèrera insuffisant, le Moulin est alors
abandonné. En 1996, un chantier d'insertion permet d'exhumer les murs
ainsi qu'une roue à échelle, métallique pris dans des tonnes de limons
déposés en l'absence de courant. En 1999, le moulin devient un lieu
d'exposition et un centre d'activité. Cette nouvelles destination a
nécessité un aménagement du moulin qui s'est accompagné, de modifications
des espaces intérieurs et couverture de certains parements. Le moulin est inscrit à l'Inventaire général du patrimoine
culturel le . La Via Domitia reliait les Alpes aux Pyrénées, l’Italie à
l’Espagne, du Montgenèvre au Perthus, du Pô au Rhône, en traversant la
province romaine de Narbonnaise, par Sisteron, Apt, Arles et le Languedoc,
sur plus de 500 km. En suivant cette route, très fréquentée
par les militaires, les marchands et les pèlerins pendant l’Antiquité et
jusqu’au Moyen Âge, vous découvrirez les fondements de notre civilisation
à travers les paysages et les vestiges des aménagements routiers
(chaussées, bornes, gués, ponts). A l’occasion, en croisant le véhicule
jaune de La Poste française, souvenez-vous qu’Auguste a créé le service
des postes romains en 27 avant JC. Il fut construit au 1er
siècle et permettait à la principale route romaine de
la Narbonnaise, la voie Domitienne, de franchir le Vidourle. Le
pont a été utilisé jusqu'en 1299. Un dessin exécuté dans les années 1620 à
la demande d'Anne de Rulman, avocat auprès du présidial de Nîmes, montre
le pont encore pourvu de quatre arches. On sait par la La
Chronologiette de Pierre Prion (1744-1759) que la sixième arche a été
emportée par une inondation en 1745.Sur Le Pont d'Ambrussum, tableau
de Gustave Courbet daté de 1857, la quatrième arche est
visible ; elle s'est écroulée en 1933. Le pont fait partie du site
archéologique et touristique d'Ambrussum. Le pont fait
l'objet d'un classement au titre des monuments
historiques depuis 1840. Par Chabe — Travail personnel, Ambrussum est un ancien oppidum gaulois situé sur la Voie
Domitienne sur le territoire de la commune de Villetelle. Durant l'âge du
fer (VIIIe?–?IIe siècle av. J.-C.), Ambrussum
constitue l'un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne. Situé
non loin de Lunel, entre Nîmes et Montpellier, Ambrussum est célèbre aussi
pour le Pont Ambroix, peint par Gustave Courbet (Montpellier, Musée
Fabre) La ville basse a dû son expansion au trafic routier de la via
Domitia, à la sortie ouest du Pont Ambroix sur le Vidourle. Les sédiments
apportés par la rivière ont permis la conservation de maisons sur une
hauteur de plus de 1,50 m. Fouillée par J.-L. Fiches entre 1969 et 1985,
elle était, à l'époque romaine, un relais routier très important, avec
plusieurs tabernae. Les restes d'un bâtiment spacieux qui
s'apparentait déjà à nos fermes-auberges attestent également de cette
fonction de relais.
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