Randonnée Aubordoise
Dimanche  27 septembre 2015

Après la vérification des inscriptions et une collation, les groupes prirent le départ. Quelques soient le choix de l'activité sportive et le parcours choisi, tous affichaient la bonne humeur. Les 70 randonneurs pédestres se répartirent essentiellement pour les 17 km, parmi eux, Lucho, un berger allemand accompagnant ses maîtres et pour le groupe des 12 km, des jeunes enfants emboîtèrent le pas à leurs parents. Les 150 cyclistes se répartirent en divers groupes pour parcourir les 110, 90, 75, 60 et 25 km.

 

La commune est proche du parc naturel régional de Camargue.

Aubord est un centre de l'immigration espagnole des années 1950 et 1960 en Languedoc. Les immigrés venaient principalement de la région de Murcie. Ils travaillaient généralement comme ouvriers agricoles dans le domaine Saint-Jean d’Aubord qui fut, jusqu'au début des années 1970, la principale ressource économique d’Aubord. Une partie des travailleurs immigrés espagnols exerçaient aussi dans les usines Perrier (source Perrier) à Vergèze. Il existait aussi une immigration italienne entre 1950 et 1970, mais celle-ci n’y atteignait pas les dimensions de l’immigration espagnole. À partir de 1970 cette immigration européenne fut rattrapée par une immigration maghrébhine, surtout en provenance du Maroc. N'oublions pas les rapatriés d'Afrique du Nord (les « pieds-noirs ») qui, à partir de 1962 (indépendance de l'Algérie), ont formé une communauté qui a été fortement implantée à Aubord.

      C'est une nouvelle randonnée inscrite au calendrier de nos activités, nous étions en précurseurs sur cette randonnée alors que le gros de effectif étaitsur la randonnée d'Aramon  le samedi 26 septembre.                                                                                  
              
     

Clarensac, au sud-ouest de Nîmes, possède un centre village entouré d'une rue en cercle, matérialisant les anciens remparts et douves, mais il ne s'agit cependant pas d'une circulade.Tour de l'horloge et son campanile en fer forgé abritant une ancienne cloche de 1669, rebâti en 1857/58 à proximité de la mairie, dont les façades et la structure métallique L'ancienne mécanique d'horlogerie est exposée au rez-de-chaussée de la mairie. Griffe monumental de style néoclassique avec colonnes et coupole ressemblant à un temple romain, fontaine que tout village vaunageol se doit de posséder, l'eau étant symbole de richesse. Salle d'environ 350 m2 avec galeries soutenues par des colonnes en pierre et fonte de fer, chargés d'histoire. Lavoir, dont les successives restaurations  permettront enfin une mise en valeur correspondant à son utilité.
On peut penser que le roi Saint-Louis en 1248, et en 1270 les croisés se rendant à Aigues-Mortes, traversèrent Clarensac. En effet, il y a une cinquantaine d’années, un cultivateur labourant son terrain, trouva des ossements humains et une croix de 30 centimètres. Cette croix en cuivre émaillé, avec un Christ aux yeux de perles, devait appartenir à un croisé, selon les estimations des conservateurs des Musées de Nîmes et d’Arles.

 

Sortie du village la première difficulté de la journée, la cote de Clarensac 3km d'ascension point culminant de la Vaunage, offre une magnifique vue sur le littoral.

La Rouvière
La partie ancienne du village, château et centre historique, est édifiée sur un éperon rocheux (105m.). Le reste du terroir, tout en longueur, est constitué d’une part, par les collines, autrefois vouées à l’élevage et à la vigne et, d’autre part, par une grande plaine marneuse (un lac au néolithique), autrefois en nature de céréales. La vigne structure le paysage d’aujourd’hui
.

Le moment du ravitailllement pour recharger les accus car depuis ce matin nous avalons les montagne russes!!

Villa Alsatis en 994, Castrum Montispesati en 1156 et Montpesat en 1435. La bulle d’Adrien IV du 10 décembre 1156 recense déjà le château de Montpezat parmi les possessions de l’évêque de Nîmes. Au xiie siècle, le village fut une place forte occupant une position stratégique sur les premiers contreforts des Cévennes. Son allure guerrière marque fortement le paysage. Montpezat, comme beaucoup de communes de cette région eut son lot de malheurs. Durant les guerres de religion, vers 1570, les protestants des environs, attaqués par le maréchal de Damville, se réfugièrent dans l’enceinte du château, mais un assaut final eut lieu et tous les hommes y furent massacrés. En 1851 la densité de population de Montpezat dépasse les 100 habitants/km2. Au XVIIe siècle les Hautes Cévennes sont plus peuplées que les plaines des Basses Cévennes, peut-être grâce à la présence du châtaignier dans les hauteurs où il se plaît mieux. Dans les plaines plus basses, c’est le développement du mûrier dès le début du XVIIIe siècle qui a accompagné la croissance démographique commencée au XVIIe siècle.

Situé au cœur de la Vaunage, Calvisson, petit village, nous accueille du haut de ses trois moulins dominant cette plaine de la Vaunage. Sur les 8 moulins qui ont été édifiés, il n'en subsiste que trois au sommet du Roc de Gachonne qui culmine à 167 mètres en promontoir sur la plaine du Vaunage le grand rendez-vous des cyclotouristes au printemps. .

Le 12 novembre 1703, une compagnie du colonel de Fimarcon, en garnison à Calvisson, attaque les environs de Nages pour en déloger les Camisards. Le rapport de force est inégal : Fimarcon dispose de 150 fantassins et 30 dragons, tandis que les rebelles de Cavalier peuvent compter sur 800 hommes de pied et 200 chevaux de Camargue. Cavalier chasse ses assaillants après un long combat. Enfin, La plaine de Nages-et Solorgues sera le théâtre de la plus importante bataille rangée de la guerre des Camisards, qui laissera plusieurs centaines de morts sur le champ de bataille le 17 avril 1704.

Au village de l'Anglade nous voici sur le retour, ici passe la  Voie Verte magnifique a été réalisée en plusieurs phases depuis 2004. Elle relie, en continuité parfaite, Cavairac (à 10km de Nîmes), à Sommières. Deux passages souterrains sous la D40 permettent la traversée de Calvisson. C'est un bel aménagement, confortable (revêtement, barrières, jalonnement,…) et accessible aux rollers et aux personnes en fauteuil.
Le parcours, assez plat, mais peu ombragé, suit la vallée de la Vaunage, et offre des vues lointaines sur les vignes et les crêtes couvertes de garrigues.

Tout est bon pour initié à la pratique du vélo pour les enfants, un génie du bricolage  a réalisé ce prototype

La pratique du tandem n'est plus marginale, depuis quelques années  il n'est plus rare de voir des équipages participer aux  randonnées

Dès l'arrivée des participtans(es) les bénévoles (qui sans eux rien ne pourrait se faire) se mettent au "Charbon" pour nous restaurer sans modération. 

Une belle journée à réitérée en 2016 un grand merci au club

que nous voyons régulièrement chez nous