Sortie Ardéchoise
Jeudi 27 avril 2017
Les villages de caractère, l'histoire et l'âme de l'Ardèche !


Perchés, cachés, les villages de caractère ardéchois dorent leurs pierres au soleil depuis des générations. Ils ont l’âme médiévale, le cœur authentique et cultivent le goût de leurs traditions. Ils sont vivants, attachants, parfois mystérieux et s’égrènent au fil des vallées au sud du territoire. 20 villages emblématiques sont regroupés autour d’une charte de qualité et labellisés « Villages de caractère » pour mieux nous accueillir et nous inviter à partager leur savoir-faire et leur dynamisme. Une richesse architecturale qui nous a séduit. en voici quelques' un.

 

L'espoir d'un été anticipé nous a remis à l'heure de la réalité, c'est  une température casi hivernale, que le Village de la Blachère nous à accueilli. cette journée va se réaliser sans nous décourager de cette rigueur, nous avons une pensée pour celles et ceux qui ont pu nous rejoindre pour des raisons de santé.
Le nom de Lablachère provient de Blache qui signifie en occitan chêne blanc. Lablachère était en effet, avant la Révolution, entourée de forêts. Ne cherchez plus, venez découvrir le sud de l’Ardèche et particulièrement le Pays Beaume-Drobie. Cette  région est tout un poème d’images, de senteurs et de paysages incroyables Lorsqu’on y vient, on y revient.

L’Ardèche à vélo c’est pédaler pour le plaisir sur des voies douces sécurisées ou se lancer un défi sportif sur les petites routes de campagne menant jusqu’à des cols redoutables dans une nature préservée.  
Largentière, cité, qui a conservé une grande partie de son architecture médiévale, est enserrée en rive droite de la Ligne, dans une boucle de la rivière et installée en fond de vallée sur l'emplacement des principales mines anciennes de plomb argentifère. D'abord nommée Ségalières, la ville est née des premières exploitations minières, à une époque mal déterminée mais qui ne remonte peut-être pas au-delà du XIe siècle. Le château est implanté à mi-pente, sur la même rive que le bourg qu'il domine, et à proximité immédiate d'une importante mine médiévale, connue sous le nom de « Baume de Viviers ». Construit à la pointe d'un éperon surplombant la rivière, le château pouvait ainsi contrôler le chemin de Tauriers et plus largement les accès nord vers Jaujac et la Souche ou Valgorge.
Descendons maintenant les rues de Largentière jusqu'à la porte dite « des Récollets », qui date de 1507. On remarque au passage de nombreuses belles maisons, dont les façades, débarrassées des enduits plus ou moins lépreux, ont partout laissé apparaître de beaux appareils de pierres de grès, des arcades, des fenêtres à meneaux ainsi que d'élégantes portes. Les dates relevées sur ces façades : 1805, 1820, 1830, sont cependant trompeuses et jurent visiblement avec leur architecture ; il s'agit en fait des dates de réaménagement de ces immeubles lors de l'accroissement de familles particulièrement prolifiques : huit à dix enfants étaient le lot de beaucoup d'entre elles et, vers cette époque, on dénombrait, intra muros, plus de cinq cents feux (foyers).

La légende veut que l'église était primitivement prévue sur la colline de Fanjau à l'emplacement présumé d'un temple paîen : chaque jour les outils se trouvaient miraculeusement transportés à l'emplacement actuel de l'église sous un pommier. Mais il semble plus probable que Pommier vient de pomoerium : espace consacré autour des remparts sur lequel il était interdit de bâtir. Or l'église est adossée aux remparts et a fait partie de l'enceinte fortifiée.
Le début du XIIIe siècle (vers 1210-1214) est une période décisive pour le devenir de la province du Languedoc ; se succèdent en effet la croisade contre les Albigeois, la dépossession des comtes de Toulouse et la prééminence des évêques de Viviers. Nous trouvons dans cette église beaucoup de détails et de réminiscences romanes : si vous observez les piliers à droite et à gauche du chœur, les chapiteaux sont des chapiteaux romans : feuilles d'acanthe plus ou moins transformées, piliers posés sur des soubassements carrés.
Vogüé est un village d’Ardèche réputé, tant pour son château, ses maisons médiévales, ses rues pavées, ses arcades de pierre, que ses hautes falaises calcaires surplombant l’Ardèche.
En 2016, le village est classé dans le top 5 de l’émission Village Préféré des Français. Surplombant l’Ardèche, le château de Vogüé sous une haute et large falaise calcaire au sommet de laquelle trône une chapelle  est une ancienne forteresse , dont la reconstruction date du XVe et XVIe siècles, il est composé d’un grand corps de bâtiment et de quatre tours d’angles.
C’est un descendant des Vogüé qui racheta le château en 1840, pour le restaurer après les saccages qu’il avait subi pendant la révolution.
Sur la route de Rochecolombe  vieux village abandonné s'étale sur une pente raide que domine un vestige de donjon jouxtant la chapelle Saint-Barthélemy intacte, dans laquelle se sont réunis l'an passé cent quatre-vingt-dix membres de la famille de Vogüé venus des quatre coins de France. Elle servit d'église paroissiale jusqu'en 1847 après avoir subi plusieurs agrandissements, le plus récent formant la travée où donne la porte d'accès datée de 1830 ; la travée suivante est couverte d'une voûte d'arête assez grossière. Au fond, une étroite fenêtre romane très ancienne.  La paroi de gauche est, jusqu'à mi-hauteur, constituée directement par le rocher. À droite du choeur, une chapelle voûtée sur croisée d'ogives flanquée d'une seconde chapelle voûtée en berceau.
La combe est fermée par une haute falaise calcaire érodée au pied de laquelle sourdent deux sources vauclusiennes. La plus importante a été captée pour l'alimentation du village actuel de Rochecolombe sis un kilomètre en aval. Jadis un aqueduc en bois supporté par un alignement de massifs piliers de maçonnerie qui subsistent encore, drainait les eaux vers un moulin à huile à demi ruiné aujourd'hui. Des ponceaux en dos d'âne franchissent le ruisseau, un sentier rustique permet d'atteindre le fond du cirque rocheux d'où la vue sur les ruines du village est la plus saisissante .
Des paysages à couper le souffle, des petites routes de campagne menant jusqu’à de redoutables cols de montagne, des reliefs volcaniques à n’en plus finir, des vallées aux sages rivières et d’autres aux torrents fougueux, une flore exceptionnelle et odorante… Voilà pour le décor d’un territoire propice et parfaitement adapté.  Une Ardèche sauvage et pourtant si hospitalière dans tous ses bourgs et villages qui au détour du dernier lacet ou virage, dévoile une terrasse de bistrot, une fontaine,
Pédaler pour le plaisir, pour le défi sportif mais ici aussi pour un terroir aux productions qui peuvent motiver les plus gourmands : charcuteries de montagne, picodons, châtaignes, fruits et quelques vins des Côtes du Rhône… Inoubliables ! 

La chapelle de l’ancien village castral de Rochecolombe date du xiiie siècle pour sa partie la plus ancienne, mais les agrandissements qu’elle a connus au xvie, puis au xixe siècle, ne facilitent pas la lecture de son plan actuel.
La chapelle primitive, orientée, était formée d’une petite nef en partie taillée dans le roc et d’une abside à fond plat, car construite au bord de la falaise. La partie occidentale, c’est-à-dire l’ancienne nef, forme le chœur du sanctuaire actuel ; elle est couverte d’une voûte d’arêtes de facture très rustique et a conservé une belle fenêtre romane malheureusement obturée par la construction d’une sacristie au xixe siècle. L’ancienne abside, à l’est, a été décorée d’une très belle croisée d’ogives, car elle est devenue la chapelle funéraire de la famille de Vogüé dont le caveau est creusé dans le roc. Au xvie siècle, on a ajouté une deuxième nef parallèle à la première, voûtée en berceau ; c’est de cette époque que daterait aussi le campanile percé de quatre baies en plein cintre. Enfin, au xixe siècle, on rajouta encore une nef dotée d’une tribune, orientée cette fois-ci nord-sud, donc perpendiculaire aux précédentes ; c’est par là que l’on pénètre maintenant dans l’édifice.

 

Devant l’ampleur du travail à accomplir,  ils m’ont abandonné à mon triste sort

 
La pose Café au bar du frère de Thierry Claveyrolat  professionnel en 1983 et le reste jusqu'en 1994;  surnommé l'« Aigle de Vizille » Très bon coureur sur le Critérium du Dauphiné libéré, il y remporte 5 étapes, 5 fois le classement de la montagne, 3 fois le classement par points et termine 2e du classement général en 1990. Au championnat du monde sur route disputé en France à Chambéry, figure un temps en tête de la course avant d'être rejoint à un tour de la fin par plusieurs coureurs. Il termine cinquième d'une course gagnée par Greg LeMond.
Une triste fin,  à l'issue de sa carrière, ouvre un café à Vizille2. Il se suicide en 1999 à son domicile, affecté par un accident de la route dont il était responsable quelques semaines plus tôt et qui avait fait quatre blessés.  tous ses souvenirs accrochés sur les murs, nous avont même pu observé son vélo de compétition.
 

  Une curiosité sur le bord de la route. Une collection de fossiles authentique qui vous transporte à travers le temps géologiques pour découvrir l'Ardèche d' il y a plusieurs millions d'années. Le Muséum présente 200m² d'exposition dédié au patrimoine paléontologique ardéchois.

Au dessus de la rivière fougueuse Ardèche, le vieux village de Balazuc accroche ses pierres bleutées à flanc de paroi ! Perché sur les falaises de calcaire abruptes, ce petit village de caractère d’Ardèche tourne ses toits vers le Sud, prêt à dévaler le précipice pour plonger dans les eaux limpides… Fenêtres trilobées, portes en arc brisé, passages voûtés et clochers, calades, dédale de ruelles pentues et de petites places bordées de figuiers : Balazuc offre un vrai goût de Sud ! Son château féodal réhabilité en maison d’hôtes de charme, son église romane et son donjon carré du XIIe siècle lui donnent ce caractère indescriptible qui séduit habitants et visiteurs
Paysages méditerranéens, riche patrimoine architectural, terroir gastronomique et viticole, mais aussi loisirs à sensations, balades et découverte. A deux pas des Gorges de l'Ardèche et de la Caverne du Pont d'Arc, au cœur du Pays d'Art et d'Histoire du Vivarais Méridional, le sud Ardèche nous accueille entre Provence et Cévennes ardéchoises.

Blotti contre ses falaises calcaires vieilles de plusieurs millénaires, Labeaume est une vraie oasis dans un paysage de garrigues accidentées. Dans ce paysage préservé, l’homme a travaillé pendant des millénaires la terre aride et la roche pour laisser les traces d’une culture ancestrale !  Les eaux bleutées de la rivière ont creusé dans les gorges des grottes aux reflets énigmatiques. Véritables preuves du temps passé, on peut encore y observer les strates formées par l’eau au fil des siècles…Labeaume c’est aussi 140 dolmens à découvrir au gré de balades à l’extérieur du village

Le long de la rivière nous apercevons les jardins suspendus qui se visitent grâce à des bénévoles. C’est à partir de ce champ proche du mas d’où son nom de : « champmas ou camas » que partent les différents accès permettant d’atteindre les terrasses aménagées dans les parties verticales de la falaise. On distingue plusieurs types d’accès : des escaliers, des rampes, des passages couverts incorporés dans les rochers. Les terrasses sont adaptées en fonction des vides existant entre les reliefs verticaux de la falaise. Ces vides, en parties inférieures, sont fermés par des murs de soutènement qui partent du plus bas et remontent pour être arasés au niveau plan de la terrasse.
Avec nous, "L'aventure c'est l'aventure " Le vrai voyageur ne sait pas où il va, lors de nos sorties rien n’est figer, une curiosité, une proposition, une information locale  nous amène à sortir des sentiers battus, comme aujourd’hui où nous avons découvert ce raccourci.
 Faire simplement du vélo, si on se met à réfléchir, on prend conscience que c'est un phénomène très compliqué. Alors qu'il faut juste appuyer sur les pédales et ne pas s'occuper de la mécanique. Ça marche tout seul, .

 

 

 

A la vue de la basilique de notre dame du bon secours indique la fin de notre périple. Au cours de ses deux siècles et demi d'existence, le sanctuaire de Notre-Dame de Bon-Secours en Vivarais a largement reçu la consécration des œuvres providentielles et surnaturelles. Au cours de ses deux siècles et demi d'existence, le sanctuaire de Notre-Dame de Bon-Secours en Vivarais a largement reçu la consécration des œuvres providentielles et surnaturelles Basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours (XVIIIe, XIXe), d'origine (XIIe), Vierge couronnée en 1880 et église élevée au rang de Basilique Mineure en 1930

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Le retour est une étape, et comme le reste de son voyage, elle mérite qu’on s’y attarde. Préparer son retour peut permettre d’atterrir plus en douceur , j’ai encore la tête dans les nuages. Les talons ont touchés le sol mais la tête n’a pas encore atterri. J’ai surtout faim d’ailleurs et de découvertes, de ces mots inconnus qui buttent sur le bout de mes lèvres, .mais je ne m’inquiète pas, bientôt mon esprit aura rejoint mon présent et se mettra alors à penser au futur, toujours un projet devant soi, une flèche à décocher, un pan de carte à explorer,  il y en aura d’autres escapades à vous proposer

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