L’Ardèche est un département du Massif Central, situé sur la rive Ouest du Rhône. C’est une région particulièrement variée, ce qui en fait un délice à découvrir à vélo, chaque tournant  révèle une vision nouvelle et passionnante, plaisir des yeux, sentiment de bien-être, l’impression est vécue avec intensité,  parce que l’accueil pour ceux qui viennent en Ardèche à vélo est particulièrement chaleureux, merci à Marie-Rose et Roland et son équipe pour ce wekend.

		Le long de ses routes et chemins, effet majestueux et surprenant garanti ! Cette terre d’Ardèche, véritable trait d’union entre Vallée du Rhône et hautes terres du massif central est à jamais marquée par les empreintes volcaniques : grottes, coulées basaltiques, rivières, lacs, cascades, sucs, cratères.
Le moulinage est généralement constitué d'un bâtiment allongé, en fond de vallée, et éclairé d'étroites fenêtres régulières, flanqué d'un canal acheminant l'eau de la rivière qui fournit la force motrice. L'habitation du moulinier et celle du contremaître ainsi que les bureaux et les entrepôts se situent au rez-de-chaussée, côté route. Les chambres ou les dortoirs des ouvrières sont à l'étage. La " fabrique ", ses moulins et ses banques, est installée au sous-sol. C'est une vaste salle à demi enterrée pour maintenir les conditions atmosphériques nécessaires au travail de la soie soit une température de 25° et 85% d'humidité.
		Les cols; ils seront 6 à être franchis dans cette journée qui nous mèneront des vallées aux plateaux ardéchois
Sur la Montagne Ardéchoise, parmi tous les villages disséminés ici et là, offrent des balades au cœur de la nature, visites culturelles, activités sportives assurés.
		Méconnu du grand public, le Piémont ardéchois, entre Cévennes et hauts plateaux, constitue un joyau méridional, où les hommes vivent en harmonie avec une nature montagneuse, omniprésente et généreuse....Dans les temps anciens, les habitants, essentiellement cultivateurs, vivaient en presque totale autarcie. Ils récoltaient le blé à la faucille sur les champs en terrasse, puis transportaient les gerbes sur leur dos sur des centaines de mètres par des "calades" (voie empiérrée) avec des pierres de gisements locaux. Ces gerbes étaient transportées sur les épaules des paysans sur un coussin maintenu par une lanière de cuir au niveau du front (nommé en patois local "coulassou"), afin de l'amener au lieu de battage ("aïre") où le grain était extrait avec un fléau (en patois local "escoussou"). Le grain était moulu au moulin local, dont la pierre était entraînée par l'eau amenée par un caniveau depuis le torrent(en patois local "biaou"). La pâte était pétrie à la main dans un pétrin (en patois local "mail"), puis cuite dans un four "banal" à tour de rôle par les habitants tous les 15 jours ou tous les mois selon la saison. Il existe encore un four de ce type,
......Châtaigneraies aux ombres douces, rivières lumineuses et gorges sauvages propices à de nombreuses baignades, toutes les couleurs du Sud sont ici réunies. C'est par des chemins sans âge empruntés par les facteurs d'antan pour relier les petits villages, que nous découvrons, jour après jour, ce pays de contrastes resté longtemps secret
		Ardelaine transforme la laine de mouton en vêtements, articles de literie et propose un musée vivant de la laine et du mouton., ses qualités inégalées et son histoire
Antraigues, petit village Cévenol perché au dessus de 3 rivières ardéchoises ! Village de caractère incontournable dans le département, Antraigues séduit par sa douceur de vivre et son ambiance méridionale.Une escale à 470 m d’altitude pour admirer les jeunes volcans d’Ardèche et les châtaigniers séculaires…
		Une partie de pétanque sur la place du village, bercé(e) par le chant de la fontaine…Un week-end de flânerie entre ruelles et fondations de l’ancien château, pour découvrir les 100 têtes sculptées qui se cachent dans le village…
Pour vivre heureux, vivons perchés ! » Un dicton local que Jean Ferrat avait bien compris, le jour où il a choisi Antraigues pour couler des jours heureux…
		La rivière Volane prend sa source sur la commune de Mézilhac au lieu-dit Les Burles,  est une rivière à caractère torrentiel dû en partie à la composition des roches formant son lit, tantôt basaltiques tantôt granitiques, elle traverse le village d'Antraigues-sur-Volane Puis, après avoir reçu les eaux de ses affluents : le Bise et la Besorgues la Volane finit sa course sur la commune de Vals-les-Bains où elle rejoint l'Ardèche.
La pose pique-nique, la bienvenue sous la chaleur torride, un peu d fraîcheur au bord de la Volane pour recharger les batteries avant de poursuivre notre ascension du col de Mézilhac.
		Le village de Mézilhac se situe au pied de la colline du Moutas, avec un point culminant à 1 160 mètres. On y trouve une table d'orientation d'où l'on peut apercevoir par temps clair la chaîne des Alpes et le Mont Blanc, ainsi que le mont Gerbier de Jonc et le mont Mézenc. La route départementale D122 rejoint Privas au sud par le col des 4 Vios, le col de la Fayolle, le col de l'Escrinet que nous franchirons pour rejoindre Privas.
Le Mont Gerbier de jonc est bien plus qu’une montagne, il est un des magnifiques symboles de l’Ardèche. Situé sur les communes de Saint-Martial et Sainte-Eulalie, le Mont Gerbier de Jonc culmine à 1551 mètres.Tout le monde a entendu parler du Mont Gerbier de Jonc, mais sait-on qu’il s’agit d’un volcan ? Il fait en effet partie des nombreux volcans d’Ardèche (les sucs), qui dessinent le paysage du plateau ardéchois et  ravissent autant les amateurs de cyclotourisme.
		Dans le monde de l’aviation, il est un espace de sinistre réputation aux confins de l’Ardèche et de la Haute-Loire, un territoire maudit théâtre de nombreuses tragédies Souvent inexpliquées. La plus meurtrière s’est produite le 21 janvier 1971 au suc du Paradou, entre les cols de Mézilhac et des 4 Vios : un « Nord 262 » s’écrasait à 1 342 mètres d’altitude. Les vingt et un passagers, militaires et savants atomistes qui se rendaient au Tricastin, périrent.......
.........Outre les huit membres d’équipage et de service, les dix-sept autres victimes étaient des officiers généraux et supérieurs de l’État-major des armées et des chercheurs. Parmi ces sommités, le directeur des programmes du CEA. Avec lui, toute l’élite du nucléaire français avait été décapitée.
		Né de la volonté des producteurs de châtaignes de marquer l'identité de leur territoire, le Parc naturel régional des monts d'Ardèche a vu le jour le 9 avril 2001. S'étendant sur plus de 228000 hectares, il englobe donc environ un tiers du département ardéchois, 145 communes, soit un total d'environ 76 650 habitants. Il est situé sur la bordure est du Massif central, dans le sud ouest de la région Rhône Alpes.Le Parc est représenté par 2 villes portes qui sont Aubenas, Privas. La maison du parc se trouve dans le petit village de Jaujac.
Départ du second parcours pour découvrir l'Ardèche qui borde la vallée du Rhône après avoir monté le col du moulin à vent, avec une suberbe vue sur Privat nous regagnons la vallée  de l’Eyrieux : vergers, terrasses, et arbres divers passant des chênes, aux châtaigners et aux mélèzes, au fur et à mesure que l’on s’élève. Les ouvrages d’art, ponts et tunnels, donnent toute la dimension du travail de l’homme au XIXe siècle, nécessaire à l’amélioration des conditions d’existence. Tout le long du parcours, on trouve de nombreux témoignages de l’architecture et de l’activité de cette vallée : maisons de granit accrochées aux flancs des montagnes, anciens moulinages, usines,
		L’histoire de La Voulte sur Rhône remonte à la nuit des temps… Son vieux village caractéristique de l’époque gothique moyenâgeuse est construit autour du rocher, tel un escargot. Des ruelles enchevêtrées et des petites places aménagées vous conduisent jusque vers l’église et le château, au sommet, d’où l’on peut, d’un regard, embrasser toute la vallée.Perpétuel gardien de la ville et de la vallée, le château impose sa silhouette, forte, massive. Construit du XIIIe au XVIIe siècle, il fut un des fleurons des châteaux ardéchois au service du royaume, en particulier aux XVIe et XVIIe siècles, sous la famille Lévis de Ventadour. Il fut brûlé en 1944 par les Allemands battant en retraite.
L’histoire de La Voulte sur Rhône a été également très marquée par les fonderies, au XIXe siècle, exploitées par une importante compagnie : « La Voulte – Terre Noire – Bessèges ». Elle était chargée de l’extraction du minerai de fer qui se trouvait sur les hauteurs de la ville, et de la transformation de ce minerai. Les hauts fourneaux qui se trouvent dans le parc Baboin témoignent de ce glorieux passé industriel qui s’est terminé en 1890, date de la fermeture de l’usine. Au XXe siècle, d’autres entreprises vont prendre le relais : le tissage, puis Rhône Poulenc Textile, RPT (1 200 salariés en 1960). Depuis la fermeture de RPT en 1981, de nouvelles industries ont investi les anciens ateliers, d’autres se sont installées sur des zones d’activités nouvellement créées
		Après une halte au port de l'Epervière à Valence, ViaRhôna reprend sa route en Ardèche. Entre grottes et site archéologique, village de caractère, château, réserve naturelle, espace naturel sensible pour pénétrer une Ardèche plus au cœur depuis la Dolce Via au départ de La Voulte-sur-Rhône. Reprenant votre route vous traverserez la réserve naturelle de Printegarde pour enfin gagner Le Pouzin après une escapade dans la Drôme.
ViaRhôna, itinérance au long cours pour les uns, chemin de découverte contemplative à la journée pour les autres, avec bientôt 700km du lac Léman à la mer Méditerranée, ce fil d'Ariane permet à chacun d'y trouver son plaisir à pied, à vélo ou en roller.
		ViaRhôna, du Léman à la Méditerranée » est également un formidable vecteur socio-culturel puisqu’il rassemble des usagers de différents horizons autour d’un mode de transport doux (vélos, rollers, piétons, fauteuils roulants) et à la découverte d’un territoire riche de ses identités locales et régionales. Le tracé est actuellement réalisé à hauteur de 50% de sa longueur sur le domaine concédé à la Compagnie Nationale du Rhône.Ce projet interrégional est un itinéraire cyclable ambitieux par son ampleur, puisque le tracé traverse 3 régions (Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon) et 12 départements (Haute-Savoie, Ain, Savoie, Isère, Rhône, Loire, Drôme, Ardèche, Vaucluse, Gard, Hérault et Bouches du Rhône) reliant le lac Léman à la mer Méditerranée sur 704 km. Au-delà de la démarche globale d’aménagement du concept touristique, « ViaRhôna, du Léman à la Méditerranée » a un rôle structurant au niveau local, national et européen car il fédère les usages de déplacements doux à l’échelle du bassin. Ce projet de territoire apporte une vision nouvelle dans la ré-appropriation du fleuve qui s’inscrit dans la politique de développement du fleuve préconisé par le Plan Rhône et visant à améliorer le cadre de vie des riverains tout en favorisant le développement d’activités structurantes le long du Rhône.
La Payre, voie douce d'Ardèche. Partez à la découverte de cette vallée reliant Le Pouzin à Privas sur actuellement 8km depuis la ViaRhôna jusqu'à Chomérac à pied, à vélo ou en roller, c'est selon. Une seconde vie pour cette ancienne ligne ferroviaire ! Initialement créée en 1861, la voie ferrée le Pouzin/Privas fut la première ligne de chemin de fer mise en service en Ardèche. A cette époque l’Ardèche figurait parmi les 1er départements industriels de France… elle permettait le transport du minerai de fer extrait dans les mines du bassin de Privas. Réservée au transport de voyageurs dans les années 1910, puis à nouveau utilisée pour le transport de productions locales, elle ferme définitivement en 1994. Cette ancienne voie possède de nombreux ouvrages intéressants : tunnels, viaducs, ponts, passerelles, ouvrages hydrauliques… ce patrimoine laissé à l’abandon depuis ces dernières décennies a nécessité des travaux conséquents. Aujourd’hui, ce sont plus de 8,5km connectés directement à la ViaRhôna depuis Le Pouzin jusqu'à l'entrée de Chomérac .
		Merci encore à toute l'équipe de Marie-Rose et Roland pour ce magnifique week-end. et tous les amis, rendez-vous en septembre chez Ponpon et Ponponette