Randonnée d'Aramon 2015

Samedi 26 septembre 2015

 

Situé sur la rive droite du Rhône, à mi-distance d’Avignon et de Beaucaire, le village d’Aramon s’étale en amphithéâtre au pied de son château construit sur un éperon rocheux. Offrant de tout temps un abri sûr aux navigateurs, son activité portuaire dès l’époque romaine atteint son apogée au XVIIème siècle. Huile, vins, sel, céréales partaient d’Aramon vers la France entière. Village rural jusqu’aux années 1960 avec ses nombreux ateliers de vannerie, Aramon connaît de nos jours un nouvel essor grâce aux implantations industrielles et aux travaux de la Compagnie Nationale du Rhône pour créer en aval le barrage de Vallabrègues. Il a su conserver sa vocation agricole : arboriculture fruitière, culture de la vigne et de l’olivier et embellir son patrimoine bâti dont témoignent les nombreuses demeures du XVème au XVIIIème siècle.

Il y a des week-ends où il est difficile de choisir  parmi les randonnées proposées
L’ effectif de Cyclo Rando Alès en Cévennes était partagé entre la randonnée   d’Aramon et celle de dimanche à Aubord

 
                           

Un peu d'histoire à découvrir sur le parcours.

Stéle présente sur l’aérodrome (Coll Michel Boinet, membre 2A)

Frédéric Cyrille Jules « Fred » Geille (Brest, 19 novembre 1896 – Saint-Germain-en-Laye, 21 juillet 1976) est un militaire français. Il est considéré comme le « père des paras français » et l’inventeur des chuteurs opérationnels.En 1935, il suit un stage de moniteur parachutiste en Union soviétique. De retour en France, il organise à Avignon-Pujaut le centre d’instruction de parachutisme de l’Armée de l’air dont il prend le commandement. C’est grâce à ce centre d’instruction que naît à Reims le 1er avril 1937 le 601e G.I.A., première unité parachutiste de l’Armée de l’air constituée sur le modèle de ce qui existait alors déjà dans quelques pays (en Union soviétique et en Allemagne notamment). Le 3 Octobre 1936, Mr Pierre COT, Ministre de l’Air, signe un décret stipulant que les grandes unités aériennes pourront disposer d’unités d’infanterie de l’air. Le 8 Février 1937, le Capitaine SAUVAGNAC, s’entraînant à Pujaut avec neuf officiers et vingt sous – officiers, s’élance d’un avion LéO 20 pour effectuer le premier saut en parachute militaire volontaire sur le sol. La DZ fut utilisée jusqu’à la fermeture de la Base Aérienne de Nîmes Courbessac en 1996, par les Fusiliers Commandos de l’Air pour effectuer des sauts d’entrainement et de “motivation”. La SAPS de Nîmes s’entrainait également avec le Centre de Parachutisme Sportif qui lui existe toujours.

.

 A quelques kilomètres d’Avignon, à l’écart des grands axes routiers, Pujaut est un village méridional où il fait bon vivre. La place principale ombragée par des platanes et un lieu de vis important : parties de pétanque, vide-grenier, apéritif en terrasse du bar… bref la vie telle qu’on la conçoit dans le Sud.
Les promeneurs pourront se rendre sur le plateau de Pujaut, juste au-dessus du village, admirer le magnifique panorama sur la plaine. Cette plaine était d’ailleurs autrefois un étang qui fut asséché au XVIIè transformant ainsi les pêcheurs en agriculteurs
   
23 sépultures de chefs celtes de la tribu des arécomiques ont été retrouvées disséminées dans la région occidentale du bas Rhône. Toutes ont pu être datées de cette période troublée, et leur dispersion nous renseigne sur la violence et l'étendue des combats. La plupart étaient situées sur les trajets conduisant à Uzès telles les sépultures de Sauveterre et de Rochefort du Gard sur la route reliant le port antique de Roquemaure à Uzès par l'oppidum antique de Remoulins.
 Montfaucon, site pittoresque, existe depuis le néolithique. Un lieu dit "Pas d'Hannibal" rappelle que le célèbre général carthaginois traversa le Rhône près de l'actuel village. Edifié au 11e siècle, sur le rocher de St Maur, le château fort féodal permettait autrefois le contrôle du trafic fluvial et la perception des droits de péage.

Détruit en partie au 16e siècle, pour une raison encore inconnue, il fut restauré et agrandi au siècle dernier par le Baron Louis de Montfaucon. En souvenir de sa mère Agatha Clavering, il donna au château un style écossais unique en France par sa forme triangulaire.

Depuis 1913, le château est répertorié monument historique.
Elevée sous le vocable de St-Laurent, elle appartenait par filiation féodale, au seigneur laïc Laudoyn qui en fit don en 919 à l'évêché d'Avignon. Située jadis dans une enclave de l'ancien diocèse d'Avignon en terre Languedocienne, l'église romane, construite traditionnellement en forme de croix latine, a reçu au 14ème, un appareil défensif, que l'on attribuerait à l'évêque Jacques Deuze (ou Duèze), futur Pape Jean XXII (1316-1334). Typiquement issue de l'art roman provençal, cette église est classée monument historique depuis 1892. Elle est une très belle étape dans les itinéraires romans du sud-est de la France.

  

Situé en contrebas du village, il a été construit en 1866 sous le Second Empire, le maire de cette époque était Alexis Martin.C'est un lavoir public, établi au fil de l'eau, en bordure du "ruisseau des Rats". Il mesure 14m x 2,50 m et divisé en deux parties inégales dont la capacité totale est de 21 000 litres. Une très belle charpente soutient la toiture à quatre pentes recouverte de tuiles provençales. Le nouvel éclairage met en valeur cette très belle bâtisse.
 

 

La chapelle Saint Joseph - maison des arts
Construite en décembre 1729 avec des pierres de l’ancien château et elle fut bénie le 2 octobre 1734. L’intérieur a subsisté avec sa nef en berceau et son chœur étroit. Le milieu de la voûte de la salle porte une pierre qui constate sa fondation.

Le Castelas est la première église paroissiale consacrée à St Bardulphe. Elle était incluse dans le Vieux Village, et cernée par des remparts. Elle existait déjà en 1195 puisqu’elle figurait sur la liste des possessions de l’Abbaye Saint André. De style roman, fortement remaniée au XVIIe siècle, son chœur voûté en cul de four est décoré par une bande de dents d’engrenage qui date de la première moitié du XIIe siècle. Les fresques remontent à 1608.La nef a gardé son bénitier mais a perdu sa cuve baptismale de même style qui se trouve désormais dans l’église du village. Tel quel, isolé maintenant par la destruction des maisons qui l’entouraient, battu des vents, cuit par le soleil, il offre l’image d’un beau vaisseau tranquille avec son clocher comme un mat, défiant les siècles et les modes. Il conserve deux cloches : celle de l’ouest fondue en 1641, et celle du sud refondue en 1954.

 

Le Musée de la Moto et du Vélo est un musée extraordinaire retraçant les mille facettes de l'évolution du deux roues des origines à nos jours. Il fut créé en juin 1998. Tout d'abord installé près du Pont du Gard le musée se situe depuis juin 2002 au château de Bosc à Domazan, village des côtes du Rhône, entre Nîmes et Avignon. A l'origine de ce projet, un vigneron historien des techniques et collectionneur: Claude Reynaud. La collection exposée comprend plus de 120 machines, sans compter les réserves. Le visiteur peut découvrir dans huit salles du château des motos et des vélos de grande qualité, sélectionnés en fonction de leur âge, leur intérêt historique ou technique et leur rareté. Une vingtaine sont des modèles uniques au monde. Les modèles populaires ne sont pas oubliés, nous rappelant notre enfance: nostalgie, nostalgie

Pour être bon cyclotouriste, il faut être curieux de nature, à un jet de pierre d’Aramon au village de Monfrein où  vous pourrez découvrir un site insolite, dans nos Cévennes nous avons des ruches troncs ici vous découvriez des ruches mur  en partie creusé dans la roche, ce site abrite 76 niches à abeilles, ce qui en ferait le plus grand rucher de France,  

Beau parcours de début d'automne où c'est conjugait cylo et tourisme.
 Histoire de faire duée la journée place à la convivialité autour d'une grillade-Partie bien organiser par nos amis(es) Aramonais.