A la découverte du
Nouveau Monde Jeudi 17 aout 2017 Cyclotouriste dans le pays des
volcans, des bruyères et des genêts, de tous ces plateaux et tout ce sol convulsé
du Centre de la France constitue le plus inépuisable des réservoirs à
surprises et dispense à nos yeux des allégresses et des enchantements sans
fin.
Nous savions tous que
Christophe Colomb découvrit le
Nouveau Monde (les Amériques) 8 membres de l’équipe de Cyclo Rando Alès
en Cévennes emmené par Daniel ont voulu vérifié, si ce Nouveau Monde n’était simplement pas caché aux confins
de la Lozère et de la Haute-Loire.
PRÉVENCHÈRES
point de départ du périple se distingue par son village fortifié,
LA
GARDE GUERIN (classé parmi
"les plus beaux villages de France"), situé aux abords de la voie
régordane et au-dessus des gorges du Chassezac qu’il domine de 400
mètres. Au Moyen Age, la domination ecclésiastique est totale,
religieuse et civile. Un Juge nommé par le seigneur rendait la
justice. Celui qui exerçait en 1736 se nommait Etienne Bastide. Sa maison
renaissance avec fenêtres à meneaux existe toujours sur la place du
village. La justice se rendait en plein air, les juges firent le choix
d’un tilleul. Ce vénérable et magnifique témoin du passé se dresse
toujours comme une curiosité à laquelle se rattachent les souvenirs. Selon
l’Abbé Bernard, cet arbre fut planté par Sully pour célébrer la naissance
du futur Roi Louis XIII. Ce tilleul qui a la plus grande longévité de plus
de 400 ans est à proximité de la vieille Eglise du XIIème
siècle........
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....édifice roman classé monument
historique. La voûte de la nef a été reconstruite au XVIIème siècle en
berceau brisé. Toute la richesse de la décoration est concentrée dans le
chœur. Le décor sculpté dans le granit est très diversifié. Est-elle la
plus ancienne ? Les églises voisines, telle que celle de La Garde
Guérin ou de Puylaurent sont marquées du même décor
architectural.
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Lieu de halte et de repos…
La Bastide Puylaurent est située entre
Cévennes et Margeride, aux limites de la Lozère et de L’Ardèche, prés des
sources de l’Allier, compte cinq hameaux : le Thort, Puylaurent, les
Gouttes, Masméjean et les Huttes. Culminant à 1024 m d’altitude, cette
petite bourgade de 200 habitants permanents était à l’origine une auberge,
un lieu d’étape aménagé sur le chemin de la Régordane. En 1870, la
construction de la ligne de chemin de fer entre Clermont-Ferrand et Nîmes,
développe les activités du village. Ainsi, la Bastide devient une petite
station touristique.
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Langogne Position privilégiée, à l'abri
du vent, malgré une altitude élevée (920
mètres), Langogne bénéficie d'une ouverture vers le nord sur l'axe
Lyon-Toulouse via la RN 88, de la proximité des départements de
l'Ardèche et de la Haute-Loire . Tournée vers le Velay, elle reste ancrée
administrativement au département de la Lozère et à la Région Occitanie.
Le bassin de vie de Langogne a depuis toujours été un espace de commerce
privilégié. En effet Langogne est située sur le chemin de la Voie
Regordane ancienne route romaine, mais aussi du Chemin de
Stevenson.
De nos jours, la commune est desservie par la route
nationale 88 (axe Lyon-Toulouse) et par la ligne de chemin de fer des
Cévennes (axe Clermont-Ferrand-Nîmes)
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En 1980, la commune cède une petite partie
de son territoire à la commune voisine de Naussac afin de pouvoir
construire le nouveau village près du lac. Ce territoire, non contiguë,
est enclavé dans la commune de Langogne.Le lac de Naussac est un
lac de retenue du barrage de Naussac. Il est le plus grand lac du
département de la Lozère. Il a nécessité la destruction du village de
Naussac (près de Langogne) pour sa construction. Sa fonction est d'assurer
un débit minimum en cas d'étiage dans le cours moyen et inférieur de
l'Allier et de la Loire.
A
Chapeauroux, au 19 ème siècle, les hommes y ont bati l'une des
plus incroyable voie ferrée qui conduit de Paris à Nimes et longe l'Allier
dans les zones les plus sauvages des goroges de l'Allier.
Vous ne connaissez peut
être pas, mais ce petit village abrite un écrivain célèbre (Chany, fils du
non moins célèbre Pierre Chany chroniqueur du journal l'équipe,
malheureusement décédé il y a peu.
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Objectif atteind, nous venons de découvrir le
NOUVEAU MONDE
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Nous sommes au confins de la Haute-Loire limite Lozère
dans le village du Nouveau Monde .Ce village jouxte Chapeauroux un viaduc
créé pour le chemin de fer lie les 2 villages celui ci a été construit en
1869 et terminé en 1870
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Viaduc de Chapeauroux (viaduc du Nouveau
Monde) avec la gare de Chapeauroux et le pont sur l'Allier entre
Chapeauroux et Le Nouveau-Monde. Les travaux du viaduc
ont été entamés vers 1857 lors de la construction de la ligne des
Cévennes. Il est achevé vers 1870. Il se trouve au village de Chapeauroux,
et sa construction a permis de retrouver des vestiges du village romain de
Condate.
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Comme
toute expédition nous sommes quelques fois trahi par la mécanique
Pour cette
balade, le pique-nique à Auroux revêt un attrait tout particulier, il est
rare d'y fêter son anniversaire, y avoir encore du souffle pour eteindre
les bougies!!!!!
La Margeride est une terre secrète, terre de
silence et de murmures. Appartenant autrefois au comté du Gévaudan, cette
terre affiche une histoire mouvementée et un riche patrimoine culturel à
découvrir.
Situé à 1100 mètres
d'altitude, au sein de la Margeride, Roclès charmant petit
village est heureux de vous accueillir dans un environnement
authentiquement préservé, une infinie richesse où la nature
prédomine.Entouré de vastes forêts de prairies et de pâturages, Rocles est
une destination privilégiée pour les amoureux de montagne, de randonnées à
vélo en prenant un moment pour vous évader et découvrir
tous les charmes de ce village
Dans ce village fut le théatre d'un drame qui
boulversa toute le région, ceux ont participer à la sortie en terre
inconnue sur les Bondons ont pu se receuillir sur leur stèle à Frésinet de
Lozère Histoire
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La
forêt de Mercoire, vous pourrez apprécier le calme et le charme de cette
immense forêt (11 000 ha) où en son sommet (le Moure de la Gardille 1503m)
l’Allier, le Langouyrou et le Chassezac prennent leur source. Son altitude
varie entre 970 et 1 503 m.
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Les premiers pas de la
bête
C’est en 1764 qu’émerge en Gévaudan l’histoire de la « fameuse
bête qui dévorait les bergères ». c'est dans cette forêt qu' au 18ème
siècle fut le lieu où de nombreuses personnes furent victimes de la Bête
du Gévaudan (1764 à 1767).
Parmi les nombreux animaux abattus au cours de cette
période, deux canidés sont
soupçonnés d'être la Bête. Le premier est un grand loup tué par
François Antoine, porte-arquebuse
du roi de France, sur le domaine de l'abbaye royale des Chazes en
septembre 1765. Une fois ce loup
empaillé à Versailles, les
journaux et la Cour se
désintéressèrent de cette affaire, bien que d'autres morts aient été
déplorées ultérieurement. Jean Chastel, paysan originaire de La
Besseyre-Saint-Mary, tua le second animal, identifié
comme un loup ou un grand chien, en juin 1767. Selon la tradition, l'animal tué par
Chastel était bien la Bête du Gévaudan car, passé cette date, plus aucune
attaque mortelle ne fut signalée dans la province.
De nombreuses recherches d'historiens évoquent l’œuvre
d'un tueur en série, comme
le comte de Morangiès, bien
qu'aucun document sérieux ne corrobore cette
hypothèse.
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La
forêt abrite en son cœur l'ancienne
abbaye moniale et cistercienne de
Mercoire
, reconvertie en ferme.
Les méfaits de la bête débutent en juin 1764 aux
confins du Gévaudan et du Vivarais. La première victime est Jeanne Boulet
aux Hubacs, commune de Saint-Etienne
de Lugdares (07);
. Puis la bête écumera les environs de Langogne, et notamment les abords
de l'abbaye de Mercoire.
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Robert Louis Stevenson
En séjour à Barbizon où il rencontre Fanny Osbourne, née Van de Grift,
elle-même en séjour à Grez près de Fontainebleau. Cette Américaine de dix
ans son aînée est une artiste-peintre qui vit séparée de son mari. Entre
eux deux, le coup de foudre est immédiat. Ils se retrouvent durant l'été
1877 de nouveau à Grez, puis à Paris en octobre. Ils veulent se marier
mais Fanny n'est pas divorcée de son mari. En 1878, elle repart en
Californie, pour obtenir ce divorce. De son côté, Stevenson voudrait bien
la suivre mais ses finances ne le lui permettent pas. De surcroît, son
père menace de lui couper les vivres s'il persiste dans cette idée de
mariage. Déçu et en proie au doute, il part s'isoler au
Monastier-sur-Gazeille. Depuis cette localité, il effectue une randonnée
en compagnie d'une ânesse, nommée Modestine, le bât fixé sur
l'animal est un sac servant à contenir ses effets et son sac de couchage.
Parti le de Haute-Loire, il atteint douze jours plus tard la petite
ville de Saint-Jean-du-Gard. Son parcours a cheminé dans le Velay, la
Lozère ou ancien pays de Gévaudan (mont Lozère et Cévennes), en passant
par les communes de Langogne, Luc, Le Bleymard, Le Pont-de-Montvert,
Florac et Saint-Germain-de-Calberte, en pays camisard. Aujourd'hui cette
randonnée de 230 km est connue sous le nom de « chemin de
Stevenson » et référencée comme sentier de grande randonnée GR70. Le récit
de ce périple, Voyage avec un âne dans les Cévennes publié en 1879,
demeure aujourd'hui encore le livre de chevet de nombreux
randonneurs.
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Le
retour sur Prévenchère s'est fait sous la chaleur, tout est bon pour
se rafraîchir
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La surprise à
l'arrivée, retrouver Bernadette et Louis de retour de vacances
ont fait escale pour nous offrir des boissons fraîches bien
appréciées après ses 123 km et les 1730 m de
dénivelé
Le respect et la
camaraderie deux valeurs qui animent notre association nous permet de
réaliser de belles choses. Merci à Daniel pour le parcours et
l'organisation, Malik pour le transport, Jean Paul pour le prêt de sa
voiture et le groupe pour son dynamisme et sa bonne humeur.