L'Aigoual 

jeudi 16 juillet 2015

Souvent demandé par nos adhérents, découvrir des nouveaux horizons, deux styles leurs sont proposés, "Randonnée en Terre inconnue" où les participants découvrent le parcours au fur et à mesure des kilomètres, organisé par le président, des randonnées aux départs décalés de notre lieux de villégiature  Alès, organisé par le responsable des activités, pour ses deux premières, deux beaux succès.

Le départ de la randonnée est donné après le village de Pont d’Hérault, histoire de faire quelques kilomètres d’échauffements.

 
     
  Les consignes de Jean-Claude aux participants(es) pour ce circuit de 86 km qui va nous amener sur le toit du Gard  en découvrant des routes inédites pour la majorité des participants(es).

 

La culture de l’oignon doux des Cévennes, est parfaitement adaptée aux caractéristiques physiques du versant méridional des Cévennes : sols sableux, acides et drainants, issus d’une roche schisteuse ou granitique ; climat sec, chaud et ensoleillé ; parcelles petites et accidentées, que l’homme a rendues cultivables en aménageant des terrasses. Premier oignon en Europe à bénéficier d’une AOC (appellation d’origine contrôlée) depuis octobre 2003 et d’une AOP (appellation d’origine protégée) depuis juillet 2008, l’Oignon doux des Cévennes renforce ainsi son positionnement haut de gamme tout en garantissant au consommateur :une provenance : une liste de 30 communes au Sud des Cévennes, un terroir avec des caractéristiques pédoclimatiques particulières liées notamment à la production en terrasses, le respect de savoir-faire traditionnels : production en terrasse, repiquage manuel, récolte manuelle la typicité du produit, tant sur son aspect que sur ses caractéristiques organoleptiques

 

Après 3 km la route commence à s'élever vers le village de la commune de Saint-André de Majencoules, de par sa situation, occupe une place privilégiée : en moyenne montagne, dans la zone périphérique du Parc national des Cévennes, à trente kilomètres du Mont Aigoual,, histoire de nous mettre en condition pour la suite qui nous attends!!!!!!!
En arrivant au-dessus du village, on remarque qu'il est construit sur une avancée rocheuse et au-dessus de la rivière : position stratégique permettant de surveiller la vallée mais aussi de pouvoir utiliser l'eau pour les cultures. De magnifiques terrasses sont bâties au bord de la rivière canalisée par des murs. Plus bas, des maisons sont bâties au-dessus de la rivière.Le manoir Saint-Louis, dont les parties les plus anciennes remontent au XIIIe siècle, a été reconstruit par Messire d'Assas de Champfort et sérieusement remanié à la veille de la Révolution par Messire Guichard de la Lignière. Il devint plus tard la propriété de Delpuech de Lomède. Il appartient depuis 1985 à la Commune et sert de salle polyvalente. Vous y trouverez un magnifique parc ombragé propice à la promenade ainsi qu'une piscine qui fonctionne l'été.
De beaux panoramas pour rejoindre l'autre village, Mandagout, son nom renvoie à une famille de seigneurs des Cévennes : les Mandagout (ou Mandagot), dans laquelle on trouve par exemple Guillaume III évêque d'Uzès et son neveu Robert  Évêque de Marseille

La commune de Mandagout est formée de nombreux hameaux dispersés entre les vallées du Vigan et de Valleraugue, principalement sur les pentes et sud-est de la Toureille (point culminant 1 253 mètres). Les zones habitées ne dépassent guère les 700 mètres d'altitude et descendent jusqu'à 236 mètres en fond de vallée.
Un arrêt à la fontaine du village, dès 9h00 la température grimpe et avoisine les 30° ce qui présage  de mauvaises augures!!!!!

Nous voila dans le vis du sujet, la montée du col du Minier 1264m et un dénivelé 1033 m ur 20 km d'assenions à 4% de moyenne,  si la première partie c'est faite à l'hombre, la seconde partie ou la pente avoisine les 6% en plein soleil qui à eu pour conséquence comme dans le tour de France à des surchauffes.

Sur la fin, le tracé aborde une zone plus rocheuse et se faufile parmi les gros blocs de granit en montées et descentes successives. Un peu éprouvant mais pas méchant. Dans ce secteur, on bénéficie de belles vues sur le fond de la vallée....
 L’ascensionest ponctuée de 3 cols intermédiaires qui sont dans l’ordre les cols de la cravates, de la sablières, et de la Broue  Un arrêt s’impose à la Cravate, où une table d’orientation permet de mettre des noms sur les montagnes et les villages. arrêt salvateur pour tous. La deuxième partie de la montée se fait sous un couvert végétal plus dense apprécié de tous.
Le village de l'Espérou est situé dans les Cévennes gardoises, à une altitude de
1230 m. Il se niche sur les pentes du Mont Aigoual  Il est également limitrophe des plateaux du Lingas et de Montals, constituant ainsi un point de passage entre les montagnes du Gévaudan et les vallées cévenoles méridionales. Géographiquement proche de la commune de Saint-Sauveur-Camprieu, il n'en demeure pas moins partagé entre les communes de Valleraugue  et Dourbies..plus qu'un kilomètre et demie pour atteindre le col dela Seyrérède et l'asenssion finale jusqu'à la station météo.

 

Le mont Aigoual est un sommet situé dans le sud du Massif central, à la limite entre le Gard et la Lozère. Il culmine à 1 565 mètres d'altitude. Cela en fait le point culminant du Gard et le second de la Lozère ainsi que des Cévennes, après le mont Lozère (1 699 mètres).
Par temps clair, il est ainsi possible d'observer près d'un quart du territoire français. On peut voir le littoral languedocien, la mer Méditerranée au sud, tout le golfe du Lion de Marseille au cap de Creus. À l'est, une partie du massif alpin, notamment le mont Ventoux, la montagne Sainte-Victoire, le Luberon et jusqu'au Grand Margès dans les Préalpes de Castellane, voire le massif du Parpaillon. En remontant vers le nord, on distingue le mont Blanc, la Barre des Écrins, le Grand Paradis et le mont Viso en Italie, le massif du Parpaillon, le Valgaudemar, le Diois, le Vercors, la Chartreuse et les Grandes Rousses. Côté Massif central, on peut déceler la barre massive du mont Lozère au nord, la Margeride, les Grands Causses et les monts du Cantal. Au sud-ouest se distinguent plusieurs sommets de la chaîne des Pyrénées, du massif des Albères jusqu'au pic d'Aneto en Espagne, en passant par les Corbières et le massif du Canigou, le tout dans un rayon pouvant atteindre 300 kilomètres, ce qui en fait vraisemblablement et potentiellement l'un des panoramas les plus impressionnants de France

 

Le retour au point de départ c'est fait par une des voies royales une descente de 19 km  jusqu'à Valleraugues, où nous attendait dans la vallée un vent digne du Sahara 40°. Après un bon rafraichissement, le bilan de cette journée,  une belle journée réussite malgré la canicule, à renouveler.
A savoir que la montée au Mont Aigoual se fait par une multitude de routes plus ou moins sportives qui donne de bonnes raisons de les découvrir.