Du 3 au 7 juillet 2014
. 396 km 6072 mètres de
dénivelé
5 villes, 5 étapes,
Dans le classement de l'UNESCO des Causses et Cévennes, elle
a également érigé au rang de Portes d'entrée" des Causses et
Cévennes: 5 villes Alès, Ganges Lodève, Mende et
Millau. | ||
Notre première étape au départ Alès pour rejoindre Mende 110 km plus loin en traversant la partie Est des Cévennes, passant au pied du Mont Lozere, nous emprunterons la route des crêtes qui nous amènera au col de la Croix de Berthel, nous quittons le Gard pour la Lozère, bienvenues, en ce pays de légende tant de questions non résolues ! Enigmes, vérités, superstitions, légendes. Depuis toujours, le mystère fait partie de la vie du lozérien. | ||
Au Pont-deMonvert, on peut aujourd'hui encore
distinguer les traces d'une petite forteresse cathare sous le Rocher du
Chastel, dominant la vallée du Tarn, au-dessus de l'agglomération
actuelle. Marqué par cet épopée, Pont de Montvert fut dès le début des
guerres de Religion un haut lieu de la résistance, comme en témoigne
l'engagement armé du deuxième bailli du nom, Jean d'André, époux de
Marguerite de Grimoard, de Beauvoir du Roure. Le village est plus connu
pour avoir été, le 24 juillet 1702, le point de départ de
la guerre des camisards, à la suite de l'exécution collective de l'abbé
inquisiteur du Chayla qui avait opéré pendant plusieurs années dans la
commune avec un sadisme notoire, transformant la maison prise au bailli
Jean d'André en un lieu de détention et de tortures. L'un des meneurs de
la révolte collective, le camisard Esprit Séguier, fut condamné à avoir le
poing droit coupé avant d'être brûlé vif sur les bords du Tarn au
Pont-de-Montvert. (village classé au BPF de la FFCT) | ||
La cascade de Rune, offre deux chutes : l'une de 46 mètres, au pied de laquelle se trouve un gouffre de 7 mètres de profondeur, et l'autre de 24 mètres de hauteur, tombant aussi dans un gouffre de 12 mètres de profondeur, où l'on trouve la truite. Dans les crues un peu fortes, ces deux chutes se confondent et ne forment plus qu'une seule cascade de 68 mètres de hauteur qui présente le plus beau coup d'oeil." | ||
De plus, l'histoire du lieu présente la venue en des temps lointains des vikings. Ils auraient laissé gravée dans la pierre la trace de leur passage. Cette pierre représente un Ouroboros, serpent se mordant la queue. A l'intérieur, une inscription: "frà iordu himini bui frà himini til iorbar", ce qui peut se traduire par de la terre jusqu'au ciel et du ciel vers la terre. Ce pétroglyphe est bien mystérieux. sauf si l'on considère que l'endroit est une belle cheminée cosmo-tellurique. Qui a dit que les vikings étaient de gros barbares ? | ||
Tout au long de ce périple nous découvrirons des
lieux et sites historique, plus ou moins connu, comme cette stèle dédiée
à Marthe et Pierrette Dupeyron dont la conscience proféssionnelle les ont
amené au bout du devoir . |
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non loint du col de Montmirat se situe sur un petit causse, à l’extrémité ouest du mont Lozère, ce sentier chemine à travers un site d’un intérêt archéologique exceptionnel. D’impressionnants monuments mégalithiques, les menhirs, ponctuent le parcours évoquant sous la forme d’une énigme nos lointains ancêtres. Ce site constitue la deuxième concentration mégalithique en Europe après celle de Carnac (Bretagne), 150 menhirs et 30 tertres funéraires. Un sentier appelé « Balade au pays des menhirs » a été aménagé pour découvrir pendant 2 heures ou sur une journée les vestiges mégalithiques et curiosités géologiques singulières. | ||
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Le col de Montmirat est un col du Massif central situé à l'est du mont Lozère, à cheval sur les communes de Saint-Étienne-du-Valdonnez et Ispagnac, à 1 042 m d'altitude, dans le département de la Lozère. Le col de Montmirat est situé à 22 km de Mende et à 18 km de Florac et constitue un passage obligé pour rejoindre les deux villes, en empruntant la route nationale 106 | ||
Fin de notre premièreétape à Mende préfecture de la
Lozeère. Depuis le Moyen Âge, grâce à sa situation géographique
privilégiée au coeur du Gévaudan puis de la Lozère, héritage sacré de
cette ville épiscopale offre aux visiteurs des lieux, une architecture,
des traditions et un patrimoine à contempler et apprécier. Un passage à l'office du tourisme pour faire valider notre passage. | ||
Une étape assé usante avec ses 1900 mètre de dénivélé, encore 10 km pour rejoindre notre hôtel à Barjac Barjac est un village situé au confluent du Lot et de la Ginèze, entre Mende et Chanac en contrebas du causse de Changefège. Ce territoire fut au Moyen Âge le siège de la baronnie de Cénaret, la plus petite des huit baronnies du Gévaudan. Son territoire s'étendait jusque dans les Gorges du Tarn. Sur le Truc de Castel-Viel, qui domine Barjac, s'élevait naguère le premier château des barons de Cénaret, ainsi qu'un deuxième en contrebas. Ils furent démolis en 1597 sur ordre du duc de Ventadour. Les pierres ont servi à édifier les bases du village de Cénaret. Aujourd'hui il ne reste rien des vestiges. Notre Dame de Cénaret : En l'année 1856, des pluies diluviennes s’abattirent sur tout le pays et provoquèrent des inondations très importantes. Un glissement de terrain eu lieu en contrebas du village de Cénaret, emportant avec lui le petit hameau de Fouriès. Heureusement aucune victime ne fut déplorée. À l'initiative de prêtres de la paroisse et avec quelques souscriptions, il fut érigée cette statue afin de protéger le village. | ||
Deuxième étape Barjac Millau. Chanac formé au sud du
château épiscopal probablement au XII ème siècle, le bourg de Chanac
semble s'être développé à partir du XVe et surtout aux XVIe et XVIIe
siècle avec la place du Plô et la Grand'rue. La
population est alors essentiellement composée
d'artisans et d'ouvrier dont la plupart vivent de l’industrie de
la laine. Chanac a ainsi une grande activité commerciale (et un
élevage ovin développé) avec ce nombreuses foires annuelles et
marchés qui existent encore au XIXe siècle... Après la guerre de
14-18, la commune connaît comme tant d'autres un exode massif de sa
population. | ||
Le causse de Sauveterre est un plateau calcaire faisant partie des Grand .Le terme « sauveterre » signifie « terre sauve ». Le causse était une sauveté créée par le monastère de Sainte-Enimie et par conséquent exempte de toute emprise seigneuriale. | ||
Sur le Causse de Sauveterre, pays calcaire, l'eau ne reste pas, comme c'est d'autre part un pays de transhumance des brebis, - chemins de drailles -- il existe quelques points d'eau construits de longue date appelés "puits romains" un d'entre eux est au nord du village de Champerboux | ||
Au beau village de Champerboux, notre route quitte tout doucement le
causse pour descendre vers Sainte Enimie, village classé parmi les plus
beaux de France, et les gorges du Tarn. En ces lieux, la nature nous a laissé un témoignage grandiose de ce qu’elle est capable de créer. C’est ici, dans ces gorges escarpées offrant un contraste saisissant que cette randonnée itinérante trouve toute sa dimension, sur la une partie du Chemin de Saint Guilhem le Désert que nous découvrirons plus tard. |
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Les cazelles sont des abris de bergers, disséminés en pleine nature, bâtie en pierre sèche de nombreuses cazelles sont construites en bord de route, celles-ci servaient d’abri pour les cantonniers | ||
Sainte-Enimie est située dans le département de la
Lozère Haut lieu touristique car situé en plein cœur des gorges du Tarn,
lieu de villégiature parfait pour le tourisme vert, sportif ou culturel,
le village de Sainte-Enimie classé des plus beaux villages de France
grâce à son côté médiéval et son adaptation aux gorges qui l'entourent. |
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Nous avions vu le facteur qui livrait sont courrier en barque dans le marais Audemarois, ici dans les gorges deux villages ne sont accessibles que par des sentiers puis la traversée en barque pour franchir le Tarn, chacun dispose d'un téléphérique pour les grosses charges, mais aussi pour le courrier | ||
Le Tarn prend sa source sur le mont Lozère et c'est immédiatement à la sortie de ce massif montagneux granitique que la rivière aborde les plateaux des grands Causses. La traversée de cette zone calcaire se fait par un canyon profond de 400 à 600 m que la rivière a creusé au fil du temps entre Quézac et Le Rozier sur une longueur de 53 km. | ||
il y
a cent cinquante ans les premiers touristes explorateurs demandent aux
gens d'ici l'autorisation de monter dans les barques pour aller voir plus
loin. Descendre la rivière jusqu'aux grandes falaises (les détroits) que
l'on ne peut voir que de la barque. La descente en barque touristique
était née. La Malène a connu des heures difficiles durant la Révolution, le rocher de la barre en porte encore les stigmates : noirci (par du brou de noix), témoin des incendies qui ont ravagé les maisons du Grand Barry. La Malène est surtout connu pour ses bateliers qui feront découvrir aux visiteurs les magnifiques défilés du Tarn et en particulier les détroits. Le bourg jouit d'une réputation nationale et internationale. Aujourd'hui l'activité principale de la commune est le tourisme. | ||
Sa
construction date du XVe siècle et est à l'origine une maison
forte voulue par Soubeyrane Alamand et Guillaume de Montclar. L'oncle de
Soubeyrane, François Alamand, était prieur au monastère de Sainte-Énimie,
et prévôt de la cathédrale de Mende. Il paya une grande partie de la
construction du château pour sa nièce. La légende raconte que Soubeyrane aurait eu huit filles, vivant toutes au château. On leur accordait une si grande beauté qu'elles attiraient au château tous les damoiseaux de la région. À la Révolution française il est utilisé comme prison. Depuis le château a été transformé en hôtel de luxe (4 étoiles). En 1988, il est inscrit au patrimoine des monuments historiques. |
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Millau est ville-porte des Causses et Cévennes, qui
englobent cinq communes de la Communauté Millau Grands Causses. Millau, La
ville actuelle se forme dès le XIe siècle grâce aux vicomtes de Millau,
puis croît à la fin du XIIe siècle alors que le roi d’Aragon Alphonse II
fait édifier la tour qui domine la ville. A partir de 1562, Millau
s'impose comme une place forte du calvinisme méridional : les idées
de la Réforme séduisent en effet les notables de la ville dès 1558. Le
XVIIIe siècle, porteur des idéaux de liberté, puis la Révolution française
favorisent le retour à Millau des protestants exilés. L’industrie de la
peau et du gant se développe alors et fera de Millau un centre
international de production gantière jusqu’au milieu du XXe siècle. Prchaine étape Milllau Lodève. | ||
Les gorges de la Dourbie se situent majoritairement dans le département de l'Aveyron ; mais une petite part se trouve dans le département du Gard. C'est au pied du village de Dourbies que la rivière s'enfonce dans un défilé aux pentes très boisées. Ce parcours pittoresque s'atténue lorsque la Dourbie approche le village de Saint-Jean-du-Bruel (département de l'Aveyron). Après Nant, la rivière effectue une nouvelle percée dans le calcaire, séparant ainsi le Causse Noir et les abords du Causse du Larzac, et ce jusqu'à Millau, où la rivière rejoint le Tarn. Cette portion des gorges de la Dourbie en est le point le plus touristique grâce à des sites très renommés localement comme les villages perchés de Cantobre et de Saint-Véran, l'ancien moulin de Corps, sans oublier le proche site de Montpellier-le-Vieux, au-dessus du village de La Roque-Sainte-Marguerite. | ||
Cantobre est un des plus beaux villages de France est situé au pied du Causse Bégon dans la vallée de la Dourbie. Un petit causse périphérique des Grands Causses qui sont des hauts plateaux calcaires du Massif Central. Le village est construit sur un éperon rocheux (en calcaire dolomitique) d’où il se hisse fièrement, au confluent du Trévezel et de la Dourbie. C’est un petit village haut perché à 558 m d’altitude qui fut choisi comme poste de guet par les Gaulois puis par les Romains. Ce village offre une splendide vue sur la vallée de la Dourbie et de Trévézel, la végétation y est magnifique et le village est un passage obligatoire pour tous les amoureux de découvertes insolites. On est comme « hors du temps » loin, très loin de la vie citadine et de la modernité et ce que ça fait du bien ! | ||
Entre Causses et Cévennes, le village de Nant se niche au cœur d'une vallée située au confluent de deux rivières : la Dourbie, affluent du Tarn, et le Durzon, affluent de la Dourbie. Dès le X° siècle, les moines bénédictins assèchent ce site marécageux en créant un réseau de canaux qui parcourent encore le village, plantent vergers et vignes. Ce qui valut à Nant d'être appelé le Jardin de l'Aveyron | ||
L'économie de la commune est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive fondée sur l'élevage pour la production laitière de brebis destinée à l'élaboration des fromages de roquefort, pérail, tome et pour la production de veaux et agneaux destinés à l'engraissement. Une diversification existe tournée vers le maraîchage, la pisciculture, l'apiculture, la production de bois de chauffe et le tourisme rural. Des agriculteurs de la commune et des communes voisines vendent NNantleurs productions transformées ou pas au marché du bourg le mardi matin, la halle communale aux marchés étant pour l'heure baillée au profit d'un commerce de débit de boissons. | ||
En montant sur le Larzac par une petite route tortueuse, nous nous accordons une petite pause et admirez la vue sur la vallée de la Dourbie, sur le village de Nant et au loin, sur les contreforts des Cévennes. et rejoidre le hameau pastoral de Montredon avec ses toits citernes. Ce village de caractère est un haut lieu d’animation estival car il accueille tous les mercredis d’été un marché nocturne de producteurs et d’artisans. Sur le Larzac, terre de grands espaces, nous déambulons au cœur de paysages steppiques parsemés de rochers ruiniformes | ||
Les grands Causses ou Causses majeurs, sont au nombre de quatre : le Méjean, le Noir, le Larzac et le Sauveterre. Seuls les trois derniers concernent le Parc naturel régional des Grands Causses, le Méjean étant situé en Lozère, dans le Parc national des Cévennes. D’une altitude de 700 à 1250 mètres, ces vastes plateaux dénudés offrent une succession de perspectives et de sites admirables. Le Causse du Larzac est une zone de passage, depuis les antiques drailles de transhumance jusqu’à l’autoroute A75, en passant par les voies romaines, les routes royales puis nationales…Les remises, étables, auberges à La Cavalerie, La Pezade, l’Hospitalet du Larzac, en témoignent encore. Ce sont des points de passage, de douane, et de repos entre le Languedoc et le Rouergue. | ||
C'est au Moyen Age, dès le XII siècle, sous l'impultionde l'ordre des Ctempliers, qu'une commenderie’est au Moyen Age, dès le XIIe siècle, sous l’impulsion de l’ordre des Templiers, qu’une commanderie est édifiée.Le nom de Cubertoirata apparaît au XIe siècle comme simple mention dans le chartrier de l’abbaye de Gellone (Saint-Guilhem le Désert actuellement).Les templiers sont présents à La Couvertoirade dès la deuxième moitié du XIIe siècle. Leur implantation en ce lieu est due à la présence de terres cultivables, d’eau pour les hommes comme pour les bêtes, d’un rocher convenant à la construction d’un château et d’une draille venant du Languedoc pour la transhumance. Le village va se développer au pied de l’église et du château voisin, tous deux construits sur le même rocher. Sur ce Causse les templiers vont poursuivre l’activité agricole de leurs prédécesseurs : culture des céréales panifiables et élevage des ovins pour le lait, la viande et la laine. | ||
L'ordre des Templiers.Vers 1120, Hugues de Payns, chevalier originaire de la Champagne, fonde avec quelques compagnons une milice qui deviendra les Chevaliers de l'Ordre du Temple A la fois moines et chevaliers, religieux et soldats, les Templiers s'assignèrent comme première mission la défense des routes dans le royaume de Jérusalem, avant que l'ordre ne s’organise autour des années 1140 en une véritable force militaire étendant son action à l’ensemble des Etats Latins. L’ordre doit son nom à son installation dans la mosquée Al Aqsa sur l’esplanade du Temple de Salomon. Elle lui fut attribuée comme résidence par le roi de Jérusalem Beaudouin II. | ||
C’est dans la deuxième moitié de la guerre de cent ans que le commandeur de Sainte-Eulalie, alors grand prieur de Saint-Gilles, décide de faire fortifier tous les villages de la commanderie. Les murailles enserrant le village seront construites en quatre années seulement, de 1439 à 1442.Le Larzac connaîtra une ère de prospérité après la fin de la guerre de cent, en 1453. Sur ce territoire un certain nombre de maisons de la deuxième moitié du XVe siècle en témoignent encore. Mais un nouvel orage plus destructeur que le précédent s’annonce : les guerres de religion. |
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La paix retrouvée le village se développe désormais à l’extérieur des murailles dans le barri. Mais il y aura encore une dernière alerte, en 1702, au moment de la révolte des Camisards dans les Cévennes proches. Ce sera la dernière. Le dernier commandeur de Sainte-Eulalie et donc de la Couvertoirade sera le commandeur de Riquetti Mirabeau qui, lors de la vente des commanderies de l’ordre de Malte considérées comme biens nationaux se trouvait à Malte. A cette époque le château était déjà en très mauvais état et une petite partie servait de logement au fermier du commandeur. Comme partout le village sera touché par l’exode rural mais la qualité de son patrimoine lui a permis de revivre et il s’est ouvert au tourisme de façon précoce dès la deuxième moitié du XIXe siècle. "Bonnes gens qui par ici passez, priez Dieu pour les trépassés" | ||
Besoin d'espace à perte de vue, de grand air et
de nature préservée Envie d'émotions, de sensations, passionnés et d'histoire, Ces itinéraires nous faitt découvrir le Causse du Larzac, au cœur du Parc naturel régional des Grands Causses. L'histoire de ce pays se lit dans la pierre à chaque croisement de chemin, dans chaque hameau ou village. Sur les stèles discoïdales de la Couvertoirade, sur la tour des Aiguilhon, dans la chapelle du Caylar, le randonneur trouve encore intacte la marque des Templiers puis celle des Hospitaliers. |
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Des lieux peu connus, naturels ou créé de la main de l'homme, de l'hérault et des zones limitrophes qui présentent un caractère remarquable ou insolite | ||
Le temple bouddhiste de RoqueredondeDans les montagnes au dessus
de Lodève presque en bordure du Larzac , sur une ancienne exploitation
laitière avec une vallée s'ouvrant vers le Nord s'est installé le temple
bouddhiste de Lérab Ling .En haut de la colline , le site se repère par
des drapeaux de prières offerts aux vents. En août 2008, Sa Sainteté
le Dalaï-Lama s’est rendue à Lérab Ling pour diriger l’inauguration et la
consécration de l’Institut de Sagesse et de Compassion. Trois mille
personnes, venues du monde entier, assistèrent à la
cérémonie. |
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sur le plateau de l'Escandorgue, dans un superbe environnement naturel, Lérab Ling abrite le magnifique temple bouddhiste que l'on peut visiter de mars à octobre. Le temple s’inspire dans tous ses aspects des meilleurs exemples d’architecture des monaste`res tibe´tains de l’Himalaya. On peut y admirer une très belle statue du Bouddha de 7 mètres de haut. Le temple fut inauguré par le Dalai Lama en 2008. | ||
Lodève
terme de notre troisième étape, Ancienne cité épiscopale influente jusqu'à
la Révolution, centre industriel textile de première importance au XVIIIe
et XIXe siècles, ville culturelle dont les manifestations revêtent une
envergure nationale, voir internationale, Lodève est distinguée comme
Ville d'Art et d'Histoire en 2006. Lodève était la capitale d’une tribu Volque (les Lutevani), puis devint la cité romaine Luteva (connue encore sous le nom de Forum Neronis). L'oppidum de Luteva constitue un des centres de peuplement de la Celtique méditerranéenne. La cité est élevée au rang de colonie latine. Elle est l'une des villes-étapes sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle par la route d’Arles. En 1573, Lodève fut mis à feu et à sang par Claude de Narbonne-Caylus, baron de Faugères et de Lunas, capitaine huguenot, beau-frère de Gabriel de Gep de Ginestet. Cette cité, épiscopale jusqu’à la Révolution, est un des centres textiles royaux sous Louis XV avec l'une des deux seules manufactures de tapisseries royales, l'autre étant la Manufacture des Gobelins à Paris.Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, la commune a abrité un hameau de forestage à partir de 1962, à destination de familles de harkis. Un atelier de tissage, devenu atelier de la Savonnerie, et rattaché au Mobilier National de Lodève depuis les années 1960 a été créé pour aider les épouses des anciens harkis et utiliser leur savoir-faire |
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Le
camping style de vacances économique et populaire au moment de la
généralisation des congés payés, le camping évolue vers ce qu'on appelle
aujourd'hui l'hôtellerie de plein air avec de nombreuses prestations
associées (locations de meublés, piscine, snack, aire de jeu, bar,
minigolf, etc.). L'origine du mot camping est souvent présentée comme venant de l'anglais (les premiers campeurs et voyageurs français se référant au modèle britannique en parlant de « camping site ») mais il vient du latin campus, champ et d'une expression qui apparaît au XIXe siècle, « faire campos », désignant l'arrêt de la scolarité pour que les enfants aillent à la campagne accomplir les travaux agricoles (moissons en été). En France, le premier écrit sur le camping date de 1898 : un célèbre campeur et voyageur français, Lucien Baudry de Saunier, fait paraître dans la revue du Touring club de France un article racontant son voyage en Angleterre | ||
Le camping entre dans une « pratique de masse » à partir des Trente Glorieuses : les campeurs désormais motorisés partent en famille et utilisent de plus en plus de grandes tentes quasi-intransportables (souvent d'anciennes tentes coloniales Avec l'apparition des congés d'été (premiers congés payés en 1936 en France), se développe le camping en famille. En 1938, une dizaine d'associations françaises se fédére en créant l' Union française des associations de camping.Les années 1970, 1980 et 1990 voient le développement des terrains de camping dans lesquels le gérant édicte son propre règlement, ce qui permet de faire « tomber » les barrières sociales. Elles voient aussi le déclin de la caravane au profit du camping-car et du mobile home, puis des habitats sédentarisés, chalets et bungalows, à partir des années 2000. | ||
Au vue de la météo de lundi qui prévoit des orages, nous prenons la décision de nous avancer au plus près d'Alès. nous profitons de cette journée ensoleillée. Nous quittons le camping pour la 4ème étape Ganges. | ||
L' anecdote de la journée, la route départementale qui amène au village de Saint-Félix-de-Lodez coupée sur plus d'un kilomètre pour l'aisser place à un vide grenier, où tous les villages des alentours se sont donnés rendez-vous, notre passage n'est pas passé inaperçu, des questionnements et des félicitations des exposants et des badauds. | ||
Sans le savoir, nous
avons parcouru des tronçons du chemin de Saint Jacques de Compostel.
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Saint Guilhem le
Désert, un autre des plus beaux villages de France de notre périple,
étape spirituelle sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, la cité
médiévale vous offre un véritable havre de paix. Développé sur la rive
gauche du ruisseau Verdus, le village est un village rue. |
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La
crypte préromane. L’orgue historique construit en 1782 par le célèbre
facteur d’orgue J.P.Cavaillé. Il est aujourd’hui l’un des plus magnifiques
témoins de l’Orgue Classique Français.Les reliquaires de Saint-Guilhem et
de la Vraie Croix. L’autel de Guilhem (XIIe) actuellement en restauration. Le cloître dont une importante collection se trouve au musée des «Cloisters » à New York.Le Musée de l’Abbaye, installé dans l’ancien réfectoire des moines présentequinze siècles de sculptures à Gellone et le film panoramique «Les voyagesdu cloître» plonge le spectateur dans l’histoire mouvementée du lieu. De sa fondation en 804 par Guilhem à sa reconstruction au début du XI° siècle, le rayonnement spirituel de Gellone ne cesse de s’affirmer. Le monastère, symbole du premier art roman languedocien devient une halte privilégiée sur le chemin de Compostelle. Cependant, son prestige ne le préserve pas des conflits de l’histoire et des errements de l’Homme. Au XV° siècle, la prise de pouvoir des abbés commendataires et les guerres de religion au XVI°, entraînent son déclin progressif. Le monastère est sauvé de la ruine grâce à l’œuvre de la congrégation de Saint-Maur qui y demeure jusqu’en 1790.A la révolution, l’abbatiale devient église paroissiale du village. Les bâtiments conventuels sont vendus comme biens nationaux. Une filature et une tannerie s’y installent et le cloître servant de carrière de pierre est dépouillé de ses sculptures dont une partie se trouve aujourd’hui, au musée des Cloîtres à New-York.Dés 1840, la prise en charge de l’Abbaye par les Monuments historiques stoppe le processus d’abandon. La restauration Générale menée à bien de 1960 à nos jours a donné à l’édifice un aspect fidèle à l’esprit originel. Aujourd’hui, la communauté du Carmel Saint-Joseph rend à l’Abbaye sa destination religieuse.En 1998, l’Abbaye de Gellone est classée au Patrimoine mondial par l’U.N.E.S.C.O. au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. | ||
Les gorges de l'hérault vont nous servir de guide jusqu'à Gange par la route touristique. Le fleuve Hérault constitue l’élément structurant de la vallée. Au nord, les gorges creusées par le fleuve offrent de spectaculaires paysages rocheux escarpés et encaissés. Au sud, le fleuve serpente à travers la plaine alluviale, bordé d’une végétation luxuriante.Pouvant atteindre 200 à 300 mètres de profondeur, les gorges de l’Hérault constituent un espace pittoresque propice aux escapades en canoé. Ce milieu fluvial associé aux falaises et escarpement rocheux accueille une flore et une faune spécifiquement méditerranéenne et peu commune.Des espèces végétales comme le pin de Salzmann, la sélaginelle denticulée et le cyclamen des Baléares sont notamment présentes. En terme faunistique, les gorges de l’Hérault sont le refuge d’oiseaux (notamment l’aigle de Bonelli), reptiles, chauve-souris, loutres et libellules. Les gorges sont très fréquentées : activités de baignade, canoë-kayak, randonnée ou spéléologie y sont particulièrement importante en été. Elles concentrent également des sites touristiques renommés : Abbaye de Gellone, grotte de Clamouse, pont du Diable…Au cœur de la vallée, le fleuve est bordé de sous-bois aux allures de « forêt tropicale humide ». De nombreuses mares temporaires constituent des habitats pouvant abriter un cortège d’espèces végétales et animales extrêmement rares. |
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La pose repas à Causse-la-Selle, l'un des petits plateaux calcaires de l'arrière-pays montpellérains, plusieurs grandes métairies se sont côtoyées au cours des siècles, vivant du pastoralisme, de la coupe des bois et des céréales cultivées dans les dolines. Le causse était traversé par des cheminements nombreux et relativement importants empruntés par bergers transhumants et muletiers. L'une de ces routes traversaient l'Hérault au gué de Figuières, là où se tient un moulin fortifié (privé). Une autre se devait de proposer un bac pour joindre les deux rives ; il se trouvait au niveau du barrage hydraulique bâti lui-même en amont du moulin de Bertrand. Puis, au XIXe siècle, un pont fut jeté au dessus de l'eau.Au début des années 1920 une usine hydroélectrique fut construite. Le barrage produit aujourd'hui, après modernisation, entre 6 000 000 et 10 000 000 kWh qui approvisionnent une moyenne de 3 000 habitants. Quant à la retenue d'eau générée, elle s'avère une formidable aire de jeu pour pêcheurs. Sur le plan viticole, nous signalerons que la commune fait partie de l'appellation « Terrasses du Larzac » et produit un vin original. | ||
Avant la Révolution française, Saint-Étienne d'Issensac était une paroisse regroupant plusieurs métairies de la région. L'église romane existe toujours, mais elle est désacralisée. Le pont s'est aussi appelé pont Saint-Estève long de 60 m environ pour une largeur de 2,90 m, le pont de Saint-Étienne d'Issensac possédait cinq arches en plein cintre à l'origine, mais il n'en subsiste que trois. Construit en pierres calcaires locales, fondé directement sur la roche, il s'élève à une hauteur maximale de 17,35 m. Destiné au passage des piétons, des charrettes et des animaux, il est mal adapté à la circulation automobile, en raison de son étroitesse et de ses pentes raides. Depuis 1952, la charge maximale est établie à 3 tonnes.Aux deux extrémités, des bollards en pierre limitent l'accès du pont aux véhicules dont la largeur dépasse deux mètres. De part et d'autre des piles, des avant-becs et des arrière-becs triangulaires protègent le pont du courant. Puisqu'ils s'élèvent jusqu'au parapet, ils forment également des refuges sur les côtés de la chaussée.Construit au XIVe siècle, le pont de Saint-Étienne d'Issensac a peut-être remplacé un ancien ouvrage d'art en bois. Il est encore en bon état aujourd'hui, mais les nombreuses restaurations qu'il a subies depuis le XVIIe siècle laissent penser qu'il subsiste peu d'éléments médiévaux.Le pont fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 4 novembre 1948. |
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L'Hérault prend sa source au Mont Aigoual dans les Cévennes. Il parcourt le département du Gard puis traverse du nord au sud le département de l'Hérault auquel il donne son nom et se jette dans la mer Méditerranée à Agde. En entaillant le Causse de la Selle, il forme les Gorges de l'Hérault.Les environs des gorges offrent de nombreuses activités de loisirs : le canoë, les randonnées pédestres, l'escalade... | ||
Village de caractère, Laroque nous accueille. Ce village médiéval fortifié bâti sur un piton rocheux, dont le pied borde l’Hérault à la sortie des gorges, est un bourg considérable dans les Cévennes (armorial de Languedoc). Son site stratégique, ouvrant la porte de la plaine languedocienne aux Cévennes, permet, en plus, du haut de son donjon-tour (27 m) l’observation circulaire complète de tout l’arrière-pays en contrôlant les entrées et les sorties des diverses vallées. C’est pourquoi ce fut un lieu de vie permanent depuis la préhistoire jusqu’à nos jours, adaptant l’intérêt de sa situation à chaque évolution de la civilisation. |
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Après la
plaine languedociennes, Ganges est notre porte d'entrée des Cévennes. La naissance de Ganges se perd dans la nuit des temps La position géographique de Ganges est stratégique : située entre plaines et montagnes, aux confluents de la Vis, de l'Hérault et du Rieutord, elle est un lieu de passages et d'échanges grâce aux minerais présents dans la région ( fer, plomb, argent). Mais c'est au Moyen-Age que Ganges prend son essor. Le tracé actuel de la commune date de cette période. Dédales de ruelles étroites, traverses voûtées, jardins et cours en étage, la vieille ville est typique des villes cévenoles médiévales. Charles de Vissec de Latude (1639-1737). Baron des États de Languedoc, gouverneur de Ganges, lieutenant du roi de la Finance du Languedoc, commandant du Fort Saint-André à Villeneuve-lès-Avignon. Le roi érige ses terres de Ganges en marquisat en 1666. Il avait épousé l'une des beautés de son temps, Diane de Joannis de Chateaublanc. Diane de Joannis de Chateaublanc dite "la marquise de Ganges" (1635-1667). L'affaire de son assassinat en 1667 par ses deux beaux-frères, l'abbé et le chevalier de Vissec de la Tude, eut un très grand retentissement.Au n° 27 de la Grand Rue, l'Hôtel Bertrand de Maisonneuve a tout conservé de ces maisons d'aristocrates industriels du XVII ème siècle. | ||
Nous
pénétrons dans les Cévennes par le village de Sumène, la culture de
l’oignon doux des Cévennes, est parfaitement adaptée aux caractéristiques
physiques du versant méridional des Cévennes : sols sableux, acides et
drainants, issus d’une roche schisteuse ou granitique ; climat sec, chaud
et ensoleillé ; parcelles petites et accidentées, que l’homme a rendues
cultivables en aménageant des terrasses. Historiquement reconnues pour la production de
pomme Reinette du Vigan, nos vallées sont en train de réorienter la
production de pommes vers de nouvelles variétés, adaptées à la production
en agriculture biologique. De nombreuses parcelles ont donc
été plantées pour accueillir de nouvelles variétés possédant une bonne
qualité gustative, complémentaires en termes de disponibilité pour le
consommateur. Parmi celles-ci nous pouvons citer par ordre de précocité
Crimson Cripps, Opale, Dalinette ou Delisdor Seul demeure aujourd’hui un
verger de reinette du Vigan en altitude, condition nécessaire pour
garantir un certain niveau qualitatif sur cette variété.
La SCA Origine Cévennes a développé en complément de ses produits frais une gamme de produits transformés issus de ceux-ci. Ils permettent d’aborder un marché nouveau tout en proposant au consommateur la spécificité des produits en préparation. A base d’oignons doux : Confit d’oignon doux des Cévennes, confit d’oignon doux vinaigre balsamique, confit d’oignon doux châtaigne, soupe à l’oignon doux et velouté à l’oignon doux. A base de pommes reinette : Jus de pomme et compote. A base de châtaignes : Farine de châtaignes, confiture de châtaigne |
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Les mégalithes présents sur le territoire de Saint-Roman de Codières, sont le témoignage d’une présence humaine à la fin du néolithique. De même, le biface (galet taillé) découvert sur la montagne de la Fage, atteste d’une fréquentation humaine pendant le paléolithique ancien. Des sept menhirs recensés, cinq sont encore dressés. La situation du village sur un col au partage des eaux entre le bassin de l’Hérault et celui du Vidourle, au carrefour de trois vallées, en fait un lieu stratégique depuis plus de 2000 ans. Selon la tradition, l’origine de Sanctus Romanus de Codeyra remonterait à l’édification d’un camp militaire par les romains, au Ier siècle......... | ||
....a la Révolution française, la commune prend le nom de Mont-du-Vidourle et dépend à partir de 1801 de l’arrondissement du Vigan et du canton de Sumène. Une période de relative prospérité s’instaure au XIXe siècle. Le temple protestant est construit en 1855 à Bourras. La Première Guerre mondiale marquera le début du déclin de la population. La Seconde Guerre mondiale n’épargnera pas St Roman qui fournit à la Résistance des endroits sûrs pour cacher les réfractaires au STO. Lors de la rafle du 28 février 1944, le hameau de Driolle sera pillé et incendié et une partie des habitants exécutés (épisode “des pendus de Nîmes”). Après la libération commence une sévère période d’exode rural qui videra les maisons et il faudra attendre 1970 pour voir ce mouvement s’inverser. Mais ce n’est que dans les années 90 que cette tendance va réellement et durablement se confirmer avec l’installation de jeunes familles. |
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Colognac est situé sur un plateau à 600 m
d'altitude, à égale distance de Nîmes, de Montpellier et du Mont Aigoual,
sur le flanc sud des Cévennes.Cette situation offre un panorama du Cap
d'Agde jusqu'au Mont Blanc et lui permet de jouir d'un climat
méditerranéen tempéré. Le site vers le Col des Fosses est remarquable et
mérite une balade dans de belles forêts mixtes de pins et de chênes,
spécialement en automne.Le village entier de Colognac se convertit au
protestantisme au 16ème : en punition le roi le fit saccager en
1704.D’abord clandestine et pacifique, puis armée, la résistance
s’organise avec la guerre des Camisards de 1702 à 1704.Malgré
cela, ils continuent clandestinement dans les bois ou
des lieux secrets appelés “Assemblées du Désert”.Les Colognacais
vont tirer partie du relief géographique, connaissant
tous les chemins et toutes les cachettes huguenotes pour
tenter d’échapper aux troupes royales.endant la dernière
guerre mondiale, le village de Colognac a pris une
part active au développement du maquis. Certaines familles,
au péril de leur vie, ont caché des étrangers, principalement
des juifs. Les jeunes se réfugiaient dans les fermes pour
se cacher ou pour demander du ravitaillement. Par la suite, la résistance s’est étendue au delà du village, pour constituer le fameux maquis “Aigoual-Cévennes” dirigé par Marcel Bonnafoux dit Marceau. | ||
Anduze, au XVIème siècle, la ville comptait plus
de 7000 habitants à l'intèrieur de ses murailles. Ainsi s'explique le
réseau de ruelles étroites bordées d'immeubles construits en hauteur pour
gagner de la place sur l'espace réduit de la cité.Depuis le XVIIe siècle,
Anduze est incontestablement la capitale cévenole de la poterie, le
célèbre Vase d’Anduze est connu dans le monde entier.D’inspiration
florentine ce vase en terre cuite de grandes dimensions, à guirlandes et
macarons aux couleurs flammées jaune miel pour le fond, vert olive sur le
macaron et brun châtaigne sur les festons de guirlandes, agrémentait avec
orangers ou citronniers, les riches demeures du midi. Après avoir acquis
ses lettres de noblesse dans l’orangeraie royale à Versailles, sa renommée
s’est étendue en Europe et vers l’Amérique.La légende raconte que c’est un
maître potier anduzien qui en 1610, réalisa le premier Vase
d'Anduze en s’inspirant de
poteries de type Médicis vues à la foire de Beaucaire.A l’origine les
familles de maîtres potiers signaient avec leurs écussons familiaux :
Gautier, Bourguet, Castanet, Clauzel, Boisset … Plusieurs spécimens sont
exposés dans les musées.Le Vase d’Anduze orne désormais de nombreux
édifices et hôtels prestigieux.Depuis des siècles les terres nécessaires à
l’élaboration des poteries, les jarres à huile puis les vases, étaient
extraites essentiellement sur Anduze et sur Tornac.Aujourd’hui, si
l’extraction de terre locale est plus rare, les potiers d’Anduze et
alentours ont su innover dans les formes et les couleurs des poteries tout
en respectant la tradition et l’authenticité du célèbre Vase d’Anduze. village classée au BPF de la FFCT. |
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Alès sous-préfecture du Gard, à trente minutes de Nîmes et à une heure de Montpellier, Alès se positionne comme un espace du bien-vivre aux portes des Cévennes. Seule ville de la région à être labellisée “4e Fleur” (depuis 2008), ayant reçu la Marianne d’Or du développement durable, Alès est une ville agréable à vivre, dotée de tous les commerces, du 1er hôpital aux normes HQE de France (inauguré en 2011), d’une scène nationale (théâtre Le Cratère) et de nombreux équipements publics de qualité (médiathèque, patinoire, stades, halles de sport, centre nautique, pôle culturel et scientifique, etc).Depuis juin 2011, elle est reconnue comme la principale porte d’entrée des Cévennes, territoire classé au patrimoine mondial de l’Unesco. | ||
Fin du voyage A
raison de 15 à 20 km par heure, le cycliste s’imbibe de la réalité des
gens, des paysages, on flâne, on sent, on découvre, on écoute les habitants, seul, on parle plus
facilement, et le touriste itinérant à vélo interroge, il permet à chacun
de parler plus librement assez libre en fait. Le cycliste, surtout avec sa
remorque et son drapeau intrigue, on va vers lui, le contact devient
naturel, les langues se délient,… à condition d’être ouvert,
évidemment. Voyager en vélo n’est pas habituel, c’est une
philosophie de la vie, un petit confort, des paysages, de l’aventure ou du
risque, rien
ne vaut le contact avec la nature. chaque jour est différent, il
faut s’adapter, rester ouvert à l’aide d’autrui |
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