Du 3 au 7 juillet 2014 . 396 km 6072 mètres de
dénivelé
5 villes, 5 étapes,
L'idée
nous avait été soufflé lors de la présentation de l'association qui à pour
but de développer le tourisme à vélo en Cévennes auprès du Directeur du
Cabinet du Maire d'Alès qui serait de mettre en place une randonnée
qui relirait les 5 villes classées portes
d'entrée des Causses et Cévennes par l'UNECO. Les Causses et les Cévennes ont été inscrites au
Patrimoine mondial de l'Unesco, ce ne sont pas seulement des étendues grandioses
de plateaux pelés et de puissants massifs granitiques qui entrent au patrimoine
de l'humanité, mais aussi la culture des bergers qui ont façonné ces paysages
pendant des millénaires. En inscrivant Causses et Cévennes sur sa prestigieuse
liste, l'Unesco reconnaît la valeur universelle exceptionnelle non pas d'un
milieu naturel, mais d'un "paysage culturel évolutif et
vivant.
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Dans le classement de l'UNESCO des Causses et Cévennes, elle
a également érigé au rang de Portes d'entrée" des Causses et
Cévennes: 5 villes Alès, Ganges Lodève, Mende et
Millau.
Ce projet longuement murie et enfin prêt, son
président Louis Ait Mouhoub et le logisticien Roland Vaurette se sont
lancés dans cette aventure pour reconnaitre le parcours, et pourquoi pas
réaliser une randonnée permanente. Le départ était donnée du parvis de la mairie d'Alès
Capitale des Cévennes, cela va de soit.
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Notre première étape
au départ Alès pour rejoindre Mende 110 km plus loin en
traversant la partie Est des Cévennes, passant au pied du Mont
Lozere, nous emprunterons la route des crêtes qui nous amènera au col de
la Croix de Berthel, nous quittons le Gard pour la Lozère, bienvenues, en
ce pays de légende tant de questions non résolues ! Enigmes, vérités,
superstitions, légendes. Depuis toujours, le mystère fait partie de la vie
du lozérien.
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Au Pont-deMonvert, on peut aujourd'hui encore
distinguer les traces d'une petite forteresse cathare sous le Rocher du
Chastel, dominant la vallée du Tarn, au-dessus de l'agglomération
actuelle. Marqué par cet épopée, Pont de Montvert fut dès le début des
guerres de Religion un haut lieu de la résistance, comme en témoigne
l'engagement armé du deuxième bailli du nom, Jean d'André, époux de
Marguerite de Grimoard, de Beauvoir du Roure. Le village est plus connu
pour avoir été, le 24 juillet 1702, le point de départ de
la guerre des camisards, à la suite de l'exécution collective de l'abbé
inquisiteur du Chayla qui avait opéré pendant plusieurs années dans la
commune avec un sadisme notoire, transformant la maison prise au bailli
Jean d'André en un lieu de détention et de tortures. L'un des meneurs de
la révolte collective, le camisard Esprit Séguier, fut condamné à avoir le
poing droit coupé avant d'être brûlé vif sur les bords du Tarn au
Pont-de-Montvert. (village classé au BPF de la FFCT) |
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La cascade de Rune, offre deux chutes :
l'une de 46 mètres, au pied de laquelle se trouve un gouffre de 7 mètres
de profondeur, et l'autre de 24 mètres de hauteur, tombant aussi
dans un gouffre de 12 mètres de profondeur, où l'on trouve la truite. Dans
les crues un peu fortes, ces deux chutes se confondent et ne forment plus
qu'une seule cascade de 68 mètres de hauteur qui présente le plus beau
coup d'oeil."
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De plus, l'histoire du lieu présente
la venue en des temps lointains des vikings. Ils auraient laissé gravée
dans la pierre la trace de leur passage. Cette pierre représente un
Ouroboros, serpent se mordant la queue. A l'intérieur, une inscription:
"frà iordu himini bui frà himini til iorbar", ce qui peut se traduire par
de la terre jusqu'au ciel et du ciel vers la terre. Ce pétroglyphe est
bien mystérieux. sauf si l'on considère que l'endroit est une belle
cheminée cosmo-tellurique. Qui a dit que les vikings étaient de gros
barbares ?
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Tout au long de ce périple nous découvrirons des
lieux et sites historique, plus ou moins connu, comme cette stèle dédiée
à Marthe et Pierrette Dupeyron dont la conscience proféssionnelle les ont
amené au bout du devoir . "Lire l'histoire"
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non loint du col de Montmirat se situe
sur un petit causse, à l’extrémité ouest du mont Lozère, ce sentier
chemine à travers un site d’un intérêt archéologique exceptionnel.
D’impressionnants monuments mégalithiques, les menhirs, ponctuent le
parcours évoquant sous la forme d’une énigme nos lointains ancêtres. Ce
site constitue la deuxième concentration mégalithique en Europe après
celle de Carnac (Bretagne), 150 menhirs et 30 tertres funéraires. Un
sentier appelé « Balade au pays des menhirs » a été aménagé pour découvrir
pendant 2 heures ou sur une journée les vestiges mégalithiques et
curiosités géologiques singulières.
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Le col de Montmirat est un col du Massif central
situé à l'est du mont Lozère, à cheval sur les communes de
Saint-Étienne-du-Valdonnez et Ispagnac, à 1 042 m d'altitude, dans le département de
la Lozère. Le col de Montmirat est situé à 22 km de Mende et à 18 km de Florac et constitue
un passage obligé pour rejoindre les deux villes, en empruntant la route
nationale 106
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Fin de notre premièreétape à Mende préfecture de la
Lozeère. Depuis le Moyen Âge, grâce à sa situation géographique
privilégiée au coeur du Gévaudan puis de la Lozère, héritage sacré de
cette ville épiscopale offre aux visiteurs des lieux, une architecture,
des traditions et un patrimoine à contempler et apprécier.
Un passage à l'office du tourisme pour
faire valider notre passage.
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Une étape assé usante avec ses 1900
mètre de dénivélé, encore 10 km pour rejoindre notre hôtel à Barjac Barjac
est un village situé au confluent du Lot et de la Ginèze, entre Mende et
Chanac en contrebas du causse de Changefège. Ce territoire fut au Moyen
Âge le siège de la baronnie de Cénaret, la plus petite des huit baronnies
du Gévaudan. Son territoire s'étendait jusque dans les Gorges du Tarn. Sur
le Truc de Castel-Viel, qui domine Barjac, s'élevait naguère le premier
château des barons de Cénaret, ainsi qu'un deuxième en contrebas. Ils
furent démolis en 1597 sur ordre du duc de Ventadour. Les pierres ont
servi à édifier les bases du village de Cénaret. Aujourd'hui il ne reste
rien des vestiges. Notre Dame de Cénaret : En l'année 1856, des
pluies diluviennes s’abattirent sur tout le pays et provoquèrent des
inondations très importantes. Un glissement de terrain eu lieu en
contrebas du village de Cénaret, emportant avec lui le petit hameau de
Fouriès. Heureusement aucune victime ne fut déplorée. À l'initiative de
prêtres de la paroisse et avec quelques souscriptions, il fut érigée cette
statue afin de protéger le village.
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Deuxième étape Barjac Millau.
Chanac formé au sud du
château épiscopal probablement au XII ème siècle, le bourg de Chanac
semble s'être développé à partir du XVe et surtout aux XVIe et XVIIe
siècle avec la place du Plô et la Grand'rue. La
population est alors essentiellement composée
d'artisans et d'ouvrier dont la plupart vivent de l’industrie de
la laine. Chanac a ainsi une grande activité commerciale (et un
élevage ovin développé) avec ce nombreuses foires annuelles et
marchés qui existent encore au XIXe siècle... Après la guerre de
14-18, la commune connaît comme tant d'autres un exode massif de sa
population. Le bourg principal
est situé sur un éperon rocheux qui domine la vallée d'Olt. Il est situé à
une altitude de 650 m. La
rivière principale est le Lot notre seule ascention de la journée la montée sur le
causse de Sauveterre à une altitude
de 1 000 m. |
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Le causse de Sauveterre est
un plateau calcaire faisant partie des Grand .Le terme « sauveterre » signifie « terre
sauve ». Le causse était une sauveté créée par le monastère de
Sainte-Enimie et par conséquent exempte de toute emprise
seigneuriale. |
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Sur le Causse de Sauveterre, pays calcaire, l'eau ne
reste pas, comme c'est d'autre part un pays de transhumance des
brebis, - chemins de drailles -- il existe quelques points d'eau
construits de longue date appelés "puits romains" un d'entre eux est au
nord du village de Champerboux |
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Au beau village de Champerboux, notre route quitte tout doucement le
causse pour descendre vers Sainte Enimie, village classé parmi les plus
beaux de France, et les gorges du Tarn. En ces
lieux, la nature nous a laissé un témoignage grandiose de ce qu’elle est
capable de créer. C’est ici, dans ces gorges escarpées offrant un
contraste saisissant que cette
randonnée itinérante trouve toute sa dimension, sur la une
partie du Chemin de Saint Guilhem le Désert que nous découvrirons plus
tard. |
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Les cazelles sont des abris de bergers, disséminés en
pleine nature, bâtie en pierre sèche de nombreuses cazelles sont
construites en bord de route, celles-ci servaient d’abri pour les
cantonniers |
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Sainte-Enimie est située dans le département de la
Lozère Haut lieu touristique car situé en plein cœur des gorges du Tarn,
lieu de villégiature parfait pour le tourisme vert, sportif ou culturel,
le village de Sainte-Enimie classé des plus beaux villages de France
grâce à son côté médiéval et son adaptation aux gorges qui l'entourent. Sur les pentes d’un canyon creusé par les gorges du
Tarn, Sainte-Enimie étage ses massives demeures de calcaire au pied d’un
ancien monastère bénédictin dont subsistent une chapelle et une salle
capitulaire. A ses pieds, la source de Burle qui aurait guérit la
princesse mérovingienne Enimie de la lèpre |
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Nous avions vu le facteur
qui livrait sont courrier en barque dans le marais Audemarois, ici dans
les gorges deux villages ne sont accessibles que par des sentiers puis la
traversée en barque pour franchir le Tarn, chacun dispose d'un
téléphérique pour les grosses charges, mais aussi pour le courrier
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Le Tarn prend sa source sur
le mont Lozère et c'est immédiatement à la sortie de ce massif montagneux
granitique que la rivière aborde les plateaux des grands Causses. La
traversée de cette zone calcaire se fait par un canyon profond de 400 à
600 m que la rivière a
creusé au fil du temps entre Quézac et Le Rozier sur une longueur de 53 km. |
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il y
a cent cinquante ans les premiers touristes explorateurs demandent aux
gens d'ici l'autorisation de monter dans les barques pour aller voir plus
loin. Descendre la rivière jusqu'aux grandes falaises (les détroits) que
l'on ne peut voir que de la barque. La descente en barque touristique
était née. La Malène a connu des heures difficiles
durant la Révolution, le rocher de la barre en porte encore les
stigmates : noirci (par du brou de noix), témoin des incendies qui
ont ravagé les maisons du Grand Barry. La Malène est surtout connu pour
ses bateliers qui feront découvrir aux visiteurs les magnifiques défilés
du Tarn et en particulier les détroits. Le bourg jouit d'une réputation
nationale et internationale. Aujourd'hui l'activité principale de la
commune est le tourisme. |
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Sa
construction date du XVe siècle et est à l'origine une maison
forte voulue par Soubeyrane Alamand et Guillaume de Montclar. L'oncle de
Soubeyrane, François Alamand, était prieur au monastère de Sainte-Énimie,
et prévôt de la cathédrale de Mende. Il paya une grande partie de la
construction du château pour sa nièce. La légende
raconte que Soubeyrane aurait eu huit filles, vivant toutes au château. On
leur accordait une si grande beauté qu'elles attiraient au château tous
les damoiseaux de la région. À la Révolution française il est utilisé
comme prison. Depuis le château a été
transformé en hôtel de luxe (4 étoiles). En 1988, il est inscrit au
patrimoine des monuments historiques. |
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Millau est ville-porte des Causses et Cévennes, qui
englobent cinq communes de la Communauté Millau Grands Causses. Millau, La
ville actuelle se forme dès le XIe siècle grâce aux vicomtes de Millau,
puis croît à la fin du XIIe siècle alors que le roi d’Aragon Alphonse II
fait édifier la tour qui domine la ville. A partir de 1562, Millau
s'impose comme une place forte du calvinisme méridional : les idées
de la Réforme séduisent en effet les notables de la ville dès 1558. Le
XVIIIe siècle, porteur des idéaux de liberté, puis la Révolution française
favorisent le retour à Millau des protestants exilés. L’industrie de la
peau et du gant se développe alors et fera de Millau un centre
international de production gantière jusqu’au milieu du XXe siècle.
Prchaine étape Milllau
Lodève. |
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Les
gorges de la Dourbie se situent majoritairement dans le département de
l'Aveyron ; mais une petite part se trouve dans le département du
Gard. C'est au pied du village de Dourbies que la rivière s'enfonce dans
un défilé aux pentes très boisées. Ce parcours pittoresque s'atténue
lorsque la Dourbie approche le village de Saint-Jean-du-Bruel (département
de l'Aveyron). Après Nant, la rivière effectue une nouvelle percée dans le
calcaire, séparant ainsi le Causse Noir et les abords du Causse du Larzac,
et ce jusqu'à Millau, où la rivière rejoint le Tarn. Cette portion des
gorges de la Dourbie en est le point le plus touristique grâce à des
sites très renommés localement comme les villages perchés de Cantobre et
de Saint-Véran, l'ancien moulin de Corps, sans oublier le proche site de
Montpellier-le-Vieux, au-dessus du village de La
Roque-Sainte-Marguerite. |
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Cantobre est un des plus beaux villages de France est
situé au pied du Causse Bégon dans la vallée de la Dourbie. Un petit
causse périphérique des Grands Causses qui sont des hauts plateaux
calcaires du Massif Central. Le village est construit sur un éperon
rocheux (en calcaire dolomitique) d’où il se hisse fièrement, au confluent
du Trévezel et de la Dourbie. C’est un petit village haut perché à 558 m
d’altitude qui fut choisi comme poste de guet par les Gaulois puis par les
Romains. Ce village offre une splendide vue sur la vallée de la Dourbie et
de Trévézel, la végétation y est magnifique et le village est un passage
obligatoire pour tous les amoureux de découvertes insolites. On est comme
« hors du temps » loin, très loin de la vie citadine et de la
modernité et ce que ça fait du bien ! |
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Entre Causses et Cévennes, le village de Nant se niche
au cœur d'une vallée située au confluent de deux rivières : la Dourbie,
affluent du Tarn, et le Durzon, affluent de la Dourbie.
Dès le X°
siècle, les moines bénédictins assèchent ce site marécageux en créant un
réseau de canaux qui parcourent encore le village, plantent vergers et
vignes. Ce qui valut à Nant d'être appelé le Jardin de l'Aveyron
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L'économie de la commune est caractérisée par une
agriculture traditionnelle extensive fondée sur l'élevage pour la
production laitière de brebis destinée à l'élaboration des fromages de
roquefort, pérail, tome et pour la production de veaux et agneaux destinés
à l'engraissement. Une diversification existe tournée vers le maraîchage,
la pisciculture, l'apiculture, la production de bois de chauffe et le
tourisme rural. Des agriculteurs de la commune et des communes voisines
vendent NNantleurs productions transformées ou pas au marché du bourg le
mardi matin, la halle communale aux marchés étant pour l'heure
baillée au profit d'un commerce de débit de boissons. |
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En montant sur le Larzac par une petite route
tortueuse, nous nous accordons une petite pause et admirez la vue sur la
vallée de la Dourbie, sur le village de Nant et au loin, sur les
contreforts des Cévennes. et rejoidre le hameau pastoral de Montredon avec
ses toits citernes. Ce village de caractère est un haut lieu d’animation
estival car il accueille tous les mercredis d’été un marché nocturne de
producteurs et d’artisans. Sur le Larzac, terre de grands espaces, nous
déambulons au cœur de paysages steppiques parsemés de rochers
ruiniformes |
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Les grands
Causses ou Causses majeurs, sont au nombre de quatre : le Méjean, le
Noir, le Larzac et le Sauveterre. Seuls les trois derniers concernent le
Parc naturel régional des Grands Causses, le Méjean étant situé en Lozère,
dans le Parc national des Cévennes. D’une altitude de 700 à 1250 mètres,
ces vastes plateaux dénudés offrent une succession de perspectives et de
sites admirables. Le Causse du Larzac est une zone de passage, depuis les
antiques drailles de transhumance jusqu’à l’autoroute A75, en passant par
les voies romaines, les routes royales puis nationales…Les remises,
étables, auberges à La Cavalerie, La Pezade, l’Hospitalet du Larzac, en
témoignent encore. Ce sont des points de passage, de douane, et de repos
entre le Languedoc et le Rouergue. |
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C'est au Moyen Age, dès le XII siècle, sous
l'impultionde l'ordre des Ctempliers, qu'une commenderie’est au Moyen Age,
dès le XIIe siècle, sous l’impulsion de l’ordre des Templiers, qu’une
commanderie est édifiée.Le nom de Cubertoirata apparaît au XIe siècle
comme simple mention dans le chartrier de l’abbaye de Gellone
(Saint-Guilhem le Désert actuellement).Les templiers sont présents à La
Couvertoirade dès la deuxième moitié du XIIe siècle. Leur implantation en
ce lieu est due à la présence de terres cultivables, d’eau pour les hommes
comme pour les bêtes, d’un rocher convenant à la construction d’un château
et d’une draille venant du Languedoc pour la transhumance. Le village va
se développer au pied de l’église et du château voisin, tous deux
construits sur le même rocher. Sur ce Causse les templiers vont poursuivre
l’activité agricole de leurs prédécesseurs : culture des céréales
panifiables et élevage des ovins pour le lait, la viande et la
laine. |
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L'ordre des Templiers.Vers 1120, Hugues de Payns,
chevalier originaire de la Champagne, fonde avec quelques compagnons une
milice qui deviendra les Chevaliers de l'Ordre du Temple A la fois moines
et chevaliers, religieux et soldats, les Templiers s'assignèrent comme
première mission la défense des routes dans le royaume de Jérusalem, avant
que l'ordre ne s’organise autour des années 1140 en une véritable force
militaire étendant son action à l’ensemble des Etats Latins. L’ordre doit
son nom à son installation dans la mosquée Al Aqsa sur l’esplanade du
Temple de Salomon. Elle lui fut attribuée comme résidence par le roi de
Jérusalem Beaudouin II. |
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C’est dans la deuxième
moitié de la guerre de cent ans que le commandeur de Sainte-Eulalie, alors
grand prieur de Saint-Gilles, décide de faire fortifier tous les villages
de la commanderie. Les murailles enserrant le village seront construites
en quatre années seulement, de 1439 à 1442.Le Larzac connaîtra une ère de
prospérité après la fin de la guerre de cent, en 1453. Sur ce territoire
un certain nombre de maisons de la deuxième moitié du XVe siècle en
témoignent encore. Mais un nouvel orage plus destructeur que le précédent
s’annonce : les guerres de religion. |
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La paix retrouvée le
village se développe désormais à l’extérieur des murailles dans le barri.
Mais il y aura encore une dernière alerte, en 1702, au moment de la
révolte des Camisards dans les Cévennes proches. Ce sera la dernière. Le
dernier commandeur de Sainte-Eulalie et donc de la Couvertoirade sera le
commandeur de Riquetti Mirabeau qui, lors de la vente des commanderies de
l’ordre de Malte considérées comme biens nationaux se trouvait à Malte. A
cette époque le château était déjà en très mauvais état et une petite
partie servait de logement au fermier du commandeur. Comme partout le
village sera touché par l’exode rural mais la qualité de son patrimoine
lui a permis de revivre et il s’est ouvert au tourisme de façon précoce
dès la deuxième moitié du XIXe siècle.
"Bonnes gens qui par ici passez, priez Dieu pour les
trépassés" |
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Besoin d'espace à perte de vue, de grand air et
de nature préservée Envie d'émotions, de
sensations, passionnés et d'histoire, Ces itinéraires nous faitt
découvrir le Causse du Larzac, au cœur du Parc naturel régional des Grands
Causses. L'histoire de ce pays se lit dans la pierre à chaque croisement
de chemin, dans chaque hameau ou village. Sur les stèles discoïdales de la
Couvertoirade, sur la tour des Aiguilhon, dans la chapelle du Caylar,
le randonneur trouve encore intacte la marque des Templiers puis
celle des Hospitaliers. |
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Des lieux peu connus,
naturels ou créé de la main de l'homme, de l'hérault et des zones
limitrophes qui présentent un caractère remarquable ou insolite
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Dans les montagnes au dessus
de Lodève presque en bordure du Larzac , sur une ancienne exploitation
laitière avec une vallée s'ouvrant vers le Nord s'est installé le temple
bouddhiste de Lérab Ling .En haut de la colline , le site se repère par
des drapeaux de prières offerts aux vents. En août 2008, Sa Sainteté
le Dalaï-Lama s’est rendue à Lérab Ling pour diriger l’inauguration et la
consécration de l’Institut de Sagesse et de Compassion. Trois mille
personnes, venues du monde entier, assistèrent à la
cérémonie. |
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sur le
plateau de l'Escandorgue, dans un superbe environnement naturel, Lérab
Ling abrite le magnifique temple bouddhiste que l'on peut visiter de mars
à octobre. Le temple s’inspire dans tous ses aspects des meilleurs
exemples d’architecture des monaste`res tibe´tains de l’Himalaya. On peut
y admirer une très belle statue du Bouddha de 7 mètres de haut. Le temple
fut inauguré par le Dalai Lama en 2008. |
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Lodève
terme de notre troisième étape, Ancienne cité épiscopale influente jusqu'à
la Révolution, centre industriel textile de première importance au XVIIIe
et XIXe siècles, ville culturelle dont les manifestations revêtent une
envergure nationale, voir internationale, Lodève est distinguée comme
Ville d'Art et d'Histoire en 2006. Lodève
était la capitale d’une tribu Volque (les Lutevani), puis devint la cité
romaine Luteva (connue encore sous le nom de Forum Neronis). L'oppidum de
Luteva constitue un des centres de peuplement de la Celtique
méditerranéenne. La cité est élevée au rang de colonie latine. Elle est
l'une des villes-étapes sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle par
la route d’Arles. En 1573, Lodève fut mis à feu et à sang par Claude de
Narbonne-Caylus, baron de Faugères et de Lunas, capitaine huguenot,
beau-frère de Gabriel de Gep de Ginestet. Cette
cité, épiscopale jusqu’à la Révolution, est un des centres textiles royaux
sous Louis XV avec l'une des deux seules manufactures de tapisseries
royales, l'autre étant la Manufacture des Gobelins à Paris.Dans le
contexte de la fin de la guerre d'Algérie, la commune a abrité un hameau
de forestage à partir de 1962, à destination de familles de harkis. Un
atelier de tissage, devenu atelier de la Savonnerie, et rattaché au
Mobilier National de Lodève depuis les années 1960 a été créé pour aider
les épouses des anciens harkis et utiliser leur savoir-faire |
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Le
camping style de vacances économique et populaire au moment de la
généralisation des congés payés, le camping évolue vers ce qu'on appelle
aujourd'hui l'hôtellerie de plein air avec de nombreuses prestations
associées (locations de meublés, piscine, snack, aire de jeu, bar,
minigolf, etc.). L'origine du mot camping est
souvent présentée comme venant de l'anglais (les premiers campeurs et
voyageurs français se référant au modèle britannique en parlant de « camping site ») mais
il vient du latin campus, champ et d'une expression qui apparaît au XIXe siècle, « faire campos », désignant
l'arrêt de la scolarité pour que les enfants aillent à la campagne
accomplir les travaux agricoles (moissons en été). En France, le premier écrit sur le camping date de
1898 : un célèbre campeur et voyageur français, Lucien Baudry de
Saunier, fait paraître dans la revue du Touring club de France un article
racontant son voyage en Angleterre |
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Le
camping entre dans une « pratique de masse » à partir des Trente
Glorieuses : les campeurs désormais motorisés partent en famille et
utilisent de plus en plus de grandes tentes quasi-intransportables
(souvent d'anciennes tentes coloniales Avec l'apparition des congés d'été
(premiers congés payés en 1936 en France), se développe le camping en
famille. En 1938, une dizaine d'associations françaises se fédére en
créant l' Union française des associations de camping.Les années 1970,
1980 et 1990 voient le développement des terrains de camping dans lesquels
le gérant édicte son propre règlement, ce qui permet de faire
« tomber » les barrières sociales. Elles voient aussi le déclin
de la caravane au profit du camping-car et du mobile home, puis des
habitats sédentarisés, chalets et bungalows, à partir des années 2000.
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Au vue
de la météo de lundi qui prévoit des orages, nous prenons la décision de
nous avancer au plus près d'Alès. nous profitons de cette journée
ensoleillée. Nous quittons le camping pour la 4ème étape
Ganges. |
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L' anecdote de la journée, la route
départementale qui amène au village de Saint-Félix-de-Lodez coupée sur
plus d'un kilomètre pour l'aisser place à un vide grenier, où tous
les villages des alentours se sont donnés rendez-vous, notre passage n'est
pas passé inaperçu, des questionnements et des félicitations des exposants
et des badauds. |
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Sans le savoir, nous
avons parcouru des tronçons du chemin de Saint Jacques de Compostel.
Le pont du Diable est un terme désignant
plusieurs dizaines d'anciens ponts qui, dans le folklore local, auraient
été construits soit par le diable, soit par son aide, ou dans certains cas
contre ses désirs.On trouve les ponts du Diable principalement en Europe.
Généralement des pont en arc datant de l'époque médiévale, ils
représentent souvent une réussite technologique significative. A l'entrée
des gorges de l'Hérault, au lieu dit "gouffre noir", le vieux pont roman,
accroché aux berges abruptes, enjambe le fleuve en son point le plus
resserré. Long de 50 m, il comprend deux arches principales en plein
cintre et deux ouvertures secondaires, les ouïes, destinées à faciliter
l'écoulement des eaux en période de crue. Il fut construit entre 1028 et
1031, par les deux proches abbayes d'Aniane et de Gellone, qui
contrôlaient jalousement les deux rives du fleuve.Considéré comme l'un des
plus vieux ponts médiévaux français, il a été classé au patrimoine mondial
de l'humanité par l'UNESCO au titre du chemin de Saint Jacques de
Compostelle en France depuis 1998. Aujourd'hui c'est un lieu idéal pour se
retrouver en famille ou entre amis, et durant les beaux jours, vous
pourrez vous baigner à la plage surveillée du pont du Diable ou parcourir
les gorges de l’Hérault en canoë. |
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Saint Guilhem le
Désert, un autre des plus beaux villages de France de notre périple,
étape spirituelle sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, la cité
médiévale vous offre un véritable havre de paix. Développé sur la rive
gauche du ruisseau Verdus, le village est un village rue. Fenêtres romanes ou Renaissance et arcatures révèlent
l’identité médiévale de la cité… Le village compte à ce jour environ 250
habitants que l’on nomme les « Sauta Rocs ». De la place médiévale où un
surprenant platane, planté en 1855, déploie généreusement sa verdure, on
peut faire plusieurs promenades à pied à la découverte du cirque du bout
du monde aux falaises abruptes et des monts de Saint-Guilhem qui abritent
une espèce rare : le pin de Salzmann. L’église Saint-Laurent (fin XIe,
début XIIe siècle), la tour des prisons (XIIe)ou encore le château du
Géant, sont autant de témoins du riche passé de la
cité... |
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La
crypte préromane. L’orgue historique construit en 1782 par le célèbre
facteur d’orgue J.P.Cavaillé. Il est aujourd’hui l’un des plus magnifiques
témoins de l’Orgue Classique Français.Les reliquaires de Saint-Guilhem et
de la Vraie Croix. L’autel de Guilhem (XIIe)
actuellement en restauration. Le cloître dont une
importante collection se trouve au musée des «Cloisters » à New York.Le
Musée de l’Abbaye, installé dans l’ancien réfectoire des moines
présentequinze siècles de sculptures à Gellone et le film panoramique «Les
voyagesdu cloître» plonge le spectateur dans l’histoire mouvementée du
lieu. De sa fondation en 804 par Guilhem à sa reconstruction au début du
XI° siècle, le rayonnement spirituel de Gellone ne cesse de s’affirmer. Le
monastère, symbole du premier art roman languedocien devient une halte
privilégiée sur le chemin de Compostelle. Cependant, son prestige ne le
préserve pas des conflits de l’histoire et des errements de l’Homme. Au
XV° siècle, la prise de pouvoir des abbés commendataires et les guerres de
religion au XVI°, entraînent son déclin progressif. Le monastère est sauvé
de la ruine grâce à l’œuvre de la congrégation de Saint-Maur qui y demeure
jusqu’en 1790.A la révolution, l’abbatiale devient église paroissiale du
village. Les bâtiments conventuels sont vendus comme biens nationaux. Une
filature et une tannerie s’y installent et le cloître servant de carrière
de pierre est dépouillé de ses sculptures dont une partie se trouve
aujourd’hui, au musée des Cloîtres à New-York.Dés 1840, la prise en charge
de l’Abbaye par les Monuments
historiques stoppe le processus d’abandon. La restauration
Générale menée à bien de 1960 à nos jours a donné à l’édifice un aspect
fidèle à l’esprit originel. Aujourd’hui, la communauté du Carmel
Saint-Joseph rend à l’Abbaye sa destination religieuse.En 1998, l’Abbaye
de Gellone est classée au Patrimoine mondial par l’U.N.E.S.C.O. au titre
des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. |
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Les gorges de l'hérault
vont nous servir de guide jusqu'à Gange par la route touristique. Le
fleuve Hérault constitue l’élément structurant de la vallée. Au nord, les
gorges creusées par le fleuve offrent de spectaculaires paysages rocheux
escarpés et encaissés. Au sud, le fleuve serpente à travers la plaine
alluviale, bordé d’une végétation luxuriante.Pouvant atteindre 200 à 300
mètres de profondeur, les gorges de l’Hérault constituent un espace
pittoresque propice aux escapades en
canoé. Ce milieu fluvial associé aux falaises et escarpement rocheux
accueille une flore et une faune spécifiquement méditerranéenne et peu
commune.Des espèces végétales comme le pin de Salzmann, la sélaginelle
denticulée et le cyclamen des Baléares sont notamment présentes. En terme
faunistique, les gorges de l’Hérault sont le refuge d’oiseaux (notamment
l’aigle de Bonelli), reptiles, chauve-souris, loutres et libellules. Les
gorges sont très fréquentées : activités de baignade, canoë-kayak,
randonnée ou spéléologie y sont particulièrement importante en été. Elles
concentrent également des sites touristiques renommés : Abbaye de Gellone,
grotte de Clamouse, pont du Diable…Au cœur de la vallée, le fleuve est
bordé de sous-bois aux allures de « forêt tropicale humide ». De
nombreuses mares temporaires constituent des habitats pouvant
abriter un cortège d’espèces végétales et animales extrêmement rares. |
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La pose
repas à Causse-la-Selle, l'un des petits plateaux calcaires de
l'arrière-pays montpellérains, plusieurs grandes métairies se sont
côtoyées au cours des siècles, vivant du pastoralisme, de la coupe des
bois et des céréales cultivées dans les dolines. Le causse était traversé
par des cheminements nombreux et relativement importants empruntés par
bergers transhumants et muletiers. L'une de ces routes traversaient
l'Hérault au gué de Figuières, là où se tient un moulin fortifié (privé).
Une autre se devait de proposer un bac pour joindre les deux rives ;
il se trouvait au niveau du barrage hydraulique bâti lui-même en amont du
moulin de Bertrand. Puis, au XIXe siècle, un pont fut jeté au dessus de
l'eau.Au début des années 1920 une usine hydroélectrique fut construite.
Le barrage produit aujourd'hui, après modernisation, entre 6 000 000 et 10
000 000 kWh qui approvisionnent une moyenne de 3 000 habitants. Quant à la
retenue d'eau générée, elle s'avère une formidable aire de jeu pour
pêcheurs. Sur le plan viticole, nous signalerons que la commune fait
partie de l'appellation « Terrasses du Larzac » et produit un
vin original. |
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Avant la Révolution
française, Saint-Étienne d'Issensac était une paroisse regroupant
plusieurs métairies de la région. L'église romane existe toujours, mais
elle est désacralisée. Le pont s'est aussi appelé pont Saint-Estève
long de 60 m environ pour une largeur de
2,90 m, le pont de Saint-Étienne d'Issensac possédait cinq arches en plein
cintre à l'origine, mais il n'en subsiste que trois. Construit en pierres
calcaires locales, fondé directement sur la roche, il s'élève à une
hauteur maximale de 17,35 m. Destiné au passage des piétons, des
charrettes et des animaux, il est mal adapté à la circulation automobile,
en raison de son étroitesse et de ses pentes raides. Depuis 1952, la
charge maximale est établie à 3 tonnes.Aux deux extrémités, des bollards
en pierre limitent l'accès du pont aux véhicules dont la largeur dépasse
deux mètres. De part et d'autre des piles, des avant-becs et des
arrière-becs triangulaires protègent le pont du courant. Puisqu'ils
s'élèvent jusqu'au parapet, ils forment également des refuges sur les
côtés de la chaussée.Construit au XIVe siècle, le
pont de Saint-Étienne d'Issensac a peut-être remplacé un ancien ouvrage
d'art en bois. Il est encore en bon état aujourd'hui, mais les nombreuses
restaurations qu'il a subies depuis le XVIIe siècle
laissent penser qu'il subsiste peu d'éléments médiévaux.Le pont fait
l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 4 novembre 1948. |
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L'Hérault prend sa source au Mont Aigoual dans les
Cévennes. Il parcourt le département du Gard puis traverse du nord au sud
le département de l'Hérault auquel il donne son nom et se jette dans la
mer Méditerranée à Agde. En entaillant le Causse de la Selle, il forme les
Gorges de l'Hérault.Les environs des gorges offrent de nombreuses
activités de loisirs : le canoë, les randonnées pédestres,
l'escalade... |
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Village de caractère,
Laroque nous accueille. Ce village médiéval fortifié bâti sur un piton
rocheux, dont le pied borde l’Hérault à la sortie des gorges, est un bourg
considérable dans les Cévennes (armorial de Languedoc). Son site
stratégique, ouvrant la porte de la plaine languedocienne aux Cévennes,
permet, en plus, du haut de son donjon-tour (27 m) l’observation
circulaire complète de tout l’arrière-pays en contrôlant les entrées et
les sorties des diverses vallées. C’est pourquoi ce fut un lieu de vie
permanent depuis la préhistoire jusqu’à nos jours, adaptant l’intérêt de
sa situation à chaque évolution de la
civilisation. |
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Après la
plaine languedociennes, Ganges est notre porte d'entrée des Cévennes. La naissance de Ganges se perd dans la nuit des temps
La position géographique de Ganges est stratégique : située entre
plaines et montagnes, aux confluents de la Vis, de l'Hérault et du
Rieutord, elle est un lieu de passages et d'échanges grâce aux minerais
présents dans la région ( fer, plomb, argent). Mais c'est au Moyen-Age que
Ganges prend son essor. Le tracé actuel de la commune date de cette
période. Dédales de ruelles étroites, traverses voûtées, jardins et cours
en étage, la vieille ville est typique des villes cévenoles médiévales.
Charles de Vissec de Latude (1639-1737). Baron des États de Languedoc,
gouverneur de Ganges, lieutenant du roi de la Finance du Languedoc,
commandant du Fort Saint-André à Villeneuve-lès-Avignon. Le roi érige ses
terres de Ganges en marquisat en 1666. Il avait épousé l'une des beautés
de son temps, Diane de Joannis de Chateaublanc. Diane de Joannis de
Chateaublanc dite "la marquise de Ganges" (1635-1667). L'affaire de son
assassinat en 1667 par ses deux beaux-frères, l'abbé et le chevalier de
Vissec de la Tude, eut un très grand retentissement.Au n° 27 de la
Grand Rue, l'Hôtel Bertrand de Maisonneuve a tout conservé de ces
maisons d'aristocrates industriels du XVII ème
siècle. |
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Nous
pénétrons dans les Cévennes par le village de Sumène, la culture de
l’oignon doux des Cévennes, est parfaitement adaptée aux caractéristiques
physiques du versant méridional des Cévennes : sols sableux, acides et
drainants, issus d’une roche schisteuse ou granitique ; climat sec, chaud
et ensoleillé ; parcelles petites et accidentées, que l’homme a rendues
cultivables en aménageant des terrasses. Historiquement reconnues pour la production de
pomme Reinette du Vigan, nos vallées sont en train de réorienter la
production de pommes vers de nouvelles variétés, adaptées à la production
en agriculture biologique. De nombreuses parcelles ont donc
été plantées pour accueillir de nouvelles variétés possédant une bonne
qualité gustative, complémentaires en termes de disponibilité pour le
consommateur. Parmi celles-ci nous pouvons citer par ordre de précocité
Crimson Cripps, Opale, Dalinette ou Delisdor Seul demeure aujourd’hui un
verger de reinette du Vigan en altitude, condition nécessaire pour
garantir un certain niveau qualitatif sur cette variété.
La SCA Origine Cévennes a
développé en complément de ses produits frais une gamme de produits
transformés issus de ceux-ci. Ils permettent d’aborder un marché nouveau
tout en proposant au consommateur la spécificité des produits en
préparation. A base d’oignons doux : Confit d’oignon doux des Cévennes,
confit d’oignon doux vinaigre balsamique, confit d’oignon doux châtaigne,
soupe à l’oignon doux et velouté à l’oignon doux. A base de pommes
reinette : Jus de pomme et compote. A base de châtaignes : Farine de
châtaignes, confiture de châtaigne |
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Les mégalithes présents
sur le territoire de Saint-Roman de Codières, sont le témoignage d’une
présence humaine à la fin du néolithique. De même, le biface (galet
taillé) découvert sur la montagne de la Fage, atteste d’une
fréquentation humaine pendant le paléolithique ancien. Des sept menhirs
recensés, cinq sont encore dressés. La situation du village sur un col au
partage des eaux entre le bassin de l’Hérault et celui du Vidourle, au
carrefour de trois vallées, en fait un lieu stratégique depuis plus de
2000 ans. Selon la tradition, l’origine de Sanctus Romanus de Codeyra
remonterait à l’édification d’un camp militaire par les romains, au Ier
siècle......... |
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....a la Révolution
française, la commune prend le nom de Mont-du-Vidourle et dépend à partir
de 1801 de l’arrondissement du Vigan et du canton de Sumène. Une période
de relative prospérité s’instaure au XIXe siècle. Le temple protestant est
construit en 1855 à Bourras. La
Première Guerre mondiale marquera le début du déclin de la population. La
Seconde Guerre mondiale n’épargnera pas St Roman qui fournit à la
Résistance des endroits sûrs pour cacher les réfractaires au STO. Lors de
la rafle du 28 février 1944, le hameau de Driolle sera pillé et incendié
et une partie des habitants exécutés (épisode “des pendus de
Nîmes”). Après la libération commence une sévère période d’exode rural qui
videra les maisons et il faudra attendre 1970 pour voir ce mouvement
s’inverser. Mais ce n’est que dans les années 90 que cette tendance va
réellement et durablement se confirmer avec l’installation de jeunes
familles. |
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Colognac est situé sur un plateau à 600 m
d'altitude, à égale distance de Nîmes, de Montpellier et du Mont Aigoual,
sur le flanc sud des Cévennes.Cette situation offre un panorama du Cap
d'Agde jusqu'au Mont Blanc et lui permet de jouir d'un climat
méditerranéen tempéré. Le site vers le Col des Fosses est remarquable et
mérite une balade dans de belles forêts mixtes de pins et de chênes,
spécialement en automne.Le village entier de Colognac se convertit au
protestantisme au 16ème : en punition le roi le fit saccager en
1704.D’abord clandestine et pacifique, puis armée, la résistance
s’organise avec la guerre des Camisards de 1702 à 1704.Malgré
cela, ils continuent clandestinement dans les bois ou
des lieux secrets appelés “Assemblées du Désert”.Les Colognacais
vont tirer partie du relief géographique, connaissant
tous les chemins et toutes les cachettes huguenotes pour
tenter d’échapper aux troupes royales.endant la dernière
guerre mondiale, le village de Colognac a pris une
part active au développement du maquis. Certaines familles,
au péril de leur vie, ont caché des étrangers, principalement
des juifs. Les jeunes se réfugiaient dans les fermes pour
se cacher ou pour demander du ravitaillement. Par la suite, la résistance s’est étendue au
delà du village, pour constituer le fameux maquis “Aigoual-Cévennes”
dirigé par Marcel Bonnafoux dit Marceau. |
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Anduze, au XVIème siècle, la ville comptait plus
de 7000 habitants à l'intèrieur de ses murailles. Ainsi s'explique le
réseau de ruelles étroites bordées d'immeubles construits en hauteur pour
gagner de la place sur l'espace réduit de la cité.Depuis le XVIIe siècle,
Anduze est incontestablement la capitale cévenole de la poterie, le
célèbre Vase d’Anduze est connu dans le monde entier.D’inspiration
florentine ce vase en terre cuite de grandes dimensions, à guirlandes et
macarons aux couleurs flammées jaune miel pour le fond, vert olive sur le
macaron et brun châtaigne sur les festons de guirlandes, agrémentait avec
orangers ou citronniers, les riches demeures du midi. Après avoir acquis
ses lettres de noblesse dans l’orangeraie royale à Versailles, sa renommée
s’est étendue en Europe et vers l’Amérique.La légende raconte que c’est un
maître potier anduzien qui en 1610, réalisa le premier Vase
d'Anduze en s’inspirant de
poteries de type Médicis vues à la foire de Beaucaire.A l’origine les
familles de maîtres potiers signaient avec leurs écussons familiaux :
Gautier, Bourguet, Castanet, Clauzel, Boisset … Plusieurs spécimens sont
exposés dans les musées.Le Vase d’Anduze orne désormais de nombreux
édifices et hôtels prestigieux.Depuis des siècles les terres nécessaires à
l’élaboration des poteries, les jarres à huile puis les vases, étaient
extraites essentiellement sur Anduze et sur Tornac.Aujourd’hui, si
l’extraction de terre locale est plus rare, les potiers d’Anduze et
alentours ont su innover dans les formes et les couleurs des poteries tout
en respectant la tradition et l’authenticité du célèbre Vase d’Anduze. village classée au BPF de la FFCT. |
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Alès sous-préfecture du
Gard, à trente minutes de Nîmes et à une heure de Montpellier, Alès se
positionne comme un espace du bien-vivre aux portes des Cévennes. Seule
ville de la région à être labellisée “4e
Fleur” (depuis 2008), ayant reçu la Marianne d’Or du développement
durable, Alès est une ville agréable à vivre, dotée de tous les commerces,
du 1er hôpital aux normes HQE de France
(inauguré en 2011), d’une scène nationale (théâtre Le Cratère) et de
nombreux équipements publics de qualité (médiathèque, patinoire, stades,
halles de sport, centre nautique, pôle culturel et scientifique,
etc).Depuis juin 2011, elle est reconnue comme la principale porte
d’entrée des Cévennes, territoire classé au patrimoine mondial de
l’Unesco. |
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Fin du voyage
A
raison de 15 à 20 km par heure, le cycliste s’imbibe de la réalité des
gens, des paysages, on flâne, on sent, on découvre, on écoute les habitants, seul, on parle plus
facilement, et le touriste itinérant à vélo interroge, il permet à chacun
de parler plus librement assez libre en fait. Le cycliste, surtout avec sa
remorque et son drapeau intrigue, on va vers lui, le contact devient
naturel, les langues se délient,… à condition d’être ouvert,
évidemment. Voyager en vélo n’est pas habituel, c’est une
philosophie de la vie, un petit confort, des paysages, de l’aventure ou du
risque, rien
ne vaut le contact avec la nature. chaque jour est différent, il
faut s’adapter, rester ouvert à l’aide d’autrui Ce
voyage avait pour objectif de démonter que nos Cévennes est
un téritoire offert au tourisme à vélo à déveloper, le
Classement des Causses et Cévennes au patrimoine Mondial de L'UNESCO un
label d'un terrtoire quis'étendant sur 302 319
ha un paradis du cyclotourisme nous avons été les ambasadeurs .
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