14 juillet à Lasalle

Randonnée du Fageas

Lasalle est un village typique des vallées cévenoles, construit en bordure de la rivière Salindrenque. Dès le XIème siècle, des moines bénédictins créent un monastère sur un promontoire, La Mouthe et des établissements agricoles - La Cella = Lasalle. Tôt converti au protestantisme, Lasalle fut le berceau des prédicants de la Réforme qui tinrent, dès janvier 1686, les premières assemblées du Désert. Plusieurs filatures de la soie, aujourd'hui désaffectées ou reconverties, témoignent de son riche passé industriel. De nombreux châteaux ou gentilhommières surplombent la vallée de la Salindrenque.

 

 

Lasalle est un village avec une chaussée unique qui s'étend sur 1km800  en parallèle la rivière la Salindrenque. Son temple XIXe de forme extérieure semi-circulaire coupée par un péristyle d'allure néoclassique. à Lasalle Alphonse DAUDET y séjourna...

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Par des routes pittoresques, nous  découvrons une nature préservée, l'histoire et ses émouvants vestiges, une culture cévenole singulière et attachante.   
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L’église romane Saint-Vincent de Cros s'élève au sommet d'un éperon qui contrôlait la haute vallée du Vidourle. Bâtie au début du XIIème siècle par les moines bénédictins, la chapelle a été restaurée au XVIIIème  et XIXème siècles. C'est pourquoi le mur triomphal et une partie de l'abside n'ont  pas le même appareillage. La nef est divisée en deux travées par des pilastres qui supportent les arcs doubleaux de la voûte en berceau, les murs sont percés de baies en meurtrière et la porte d’entrée est surmontée d'une triple arcature lombarde.

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Si les oignons doux, représentant 90% de la production, ont forgé le paysage singulier des Cévennes du Sud, les pommes, les châtaignes et les pommes de terres sont tout aussi présentes dans l’histoire de cette terre.La culture de l’oignon doux des Cévennes, est parfaitement adaptée aux caractéristiques physiques du versant méridional des Cévennes : sols sableux, acides et drainants, issus d’une roche schisteuse ou granitique ; climat sec, chaud et ensoleillé ; parcelles petites et accidentées, que l’homme a rendues cultivables en aménageant des terrasses
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La châtaigne
Deux types de produits sont aujourd’hui commercialisés par la Coopérative. L’un est issu du verger traditionnel des Cévennes qui a pu faire l’objet de rénovation ou de sur greffage : les traditionnels marrons Dauphine, Pellegrine ou Figarette qui rentrent tard en production. L’autre provient de nouvelles plantations situées en bordure du Massif Central. Bouche de Bétizac, Précoce Migoule,  se distinguent, pour leur part, par leur précocité et le calibre de leurs marrons. Bien qu’elle soit généralement consommée grillée, la châtaigne est également délicieuse cuite à l’eau et trouve sa place dans différentes préparations commercialisées par la coopérative pour y apporter leur saveur incomparable.

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Saint-Roman-de-Codière.
La situation du village sur un col au partage des eaux entre le bassin de l’Hérault et celui du Vidourle, au carrefour de trois vallées, en fait un lieu stratégique depuis plus de 2000 ans. Selon la tradition, l’origine de Sanctus Romanus de Codeyra remonterait à l’édification d’un camp militaire  par les romains, au Ier siècle.  la richesse des paysages des Cévennes explique aisément cet enthousiasme. En quelques dizaines de kilomètres, on peut passer en effet du Mt Lozère, un monde granitique pelé et ouvert aux vents, aux Causses, des plateaux calcaires veinés d'avens et de grottes, puis au massif de l'Aigoual reboisé depuis le siècle dernier, et enfin aux étroites vallées schisteuses des Cévennes autrefois cultivées. Cette diversité, à laquelle s'ajoutent la juxtaposition de introduction 15 trois climats: méditerranéen, océanique et continental, ainsi que la présence de quatre étages de végétation, permet à une flore extrêmement variée de se développer.
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"Qui voit les Cévennes voit ses peines"
Les Cévennes de 1702 à 1740 sont le théâtre de la guerre des camisards, simples paysans protestants qui ont mené une insurrection contre les persécutions de leur foi religieuse. Lors de la dernière guerre mondiale, les maquisards   y ont trouvé refuge. C'est un pays âpre, sauvage, l'homme doit effectuer un travail opiniâtre pour subsister,

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Quoi qu'il en soit, la beauté des Cévennes réside dans leurs paysages profondément humanisés. Des paysages façonnés, animés par la main de l'homme depuis des siècles et des siècles. Une population héritière des Camisards et des maquisards, restée fière et jalouse de sa solitude et de ses secrets. Les descendants de générations de résistants n'ont bien sûr pas accepté sans lutter la "main-mise" de l'Etat sur leurs Cévennes  la richesse des paysages des Cévennes explique aisément cet enthousiasme. En quelques dizaines de kilomètres, on peut passer en effet du Mt Lozère, un monde granitique pelé et ouvert aux vents, aux Causses, des plateaux calcaires veinés d'avens et de grottes, puis au massif de l'Aigoual reboisé depuis le siècle dernier, et enfin aux étroites vallées schisteuses des Cévennes autrefois cultivées. Cette diversité, à laquelle s'ajoutent la juxtaposition de introduction 15 trois climats: méditerranéen, océanique et continental, ainsi que la présence de quatre étages de végétation, permet à une flore extrêmement variée de se développer.
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Merci au Vélo club Lasallois et leurs bénévoles pour l’ accueil et l’organisation sans faille,  du petit déjeunée matinal aux ravitaillements sur le parcours, le rafraichissement à l’arrivée et au repas salvateur. Ils nous ont fait découvrir une partie des Cévennes méridionales que nous avons aprécié, en sachant  qu’ici les parcours ne sont pas simples  « Petits braquets conseillés », c’est le prix à payer pour découvrir les trésors cachés de ce petit Pays.    

Le parcours ici