Séjour en Piémont
cévenol Organisation Comité Départemental de cyclotourisme du Gard
du 23 au 29 mars
2019
Au gré des parcours
dans cette mosaïque de paysages, au détour de petites routes ; un moulin,
un pont, une magnanerie, une clède attestent d’activités autrefois essentielles
à la survie des habitants. Ce pays de contrastes, façonné par l’homme et chargé
d’une histoire aussi riche que tumultueuse, que nous vous avons fait découvrir lors de ce
séjour.
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Située entre Sauve et Saint Hippolyte du Fort, dans le
département du Gard, "La Gardiolle" est une propriété de landes, terres et
vignes. Au centre un grand parc, plein de sérénité, se prête à la
réflexion et à la méditation. Les premiers reliefs des cévennes donnent à
ce lieu une beauté un peu rude mais saisissante. L'accueil Montfortain, en
effet, est une oeuvre soutenue par la province de France des Missionnaires
Montfortains. Parmi eux, ceux qui viennent, après 30 ou 40 ans de mission
à l'étranger, se reposer ici, sont prêts à vous accueillir et répondre
àtoutes vos questions sur le plan spirituel, dans le respect de la
diversité des approches, des interrogations ou des
convictions. |
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Direction sud Avant
de déboucher dans la plaine large et plate de Vauvert/Lunel, qui préfigure
la Camargue, le Vidourle ne compose pas une vallée en soi : avec ses
affluents, il découpe les reliefs calcaires de façon complexe, composant
plutôt un patchwork de petites plaines et de vallons cadrés par des
collines boisées qui referment les horizons. L'ensemble forme une sorte de
dédale de paysages successifs harmonieux et le plus souvent intimes,
d'ambiance dominante boisée, qui s'égrènent autour du Vidourle, de Quissac
jusqu'à l'aval de Sommières, sur 25 kilomètres environ.
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Sommières, cité médiévale, lovée au bord du
Vidourle, est la première commune gardoise à décrocher ce sésame : la
marque « Petites Cités de Caractère ». Le pont a été construit au 1er
siècle de notre ère (sous Auguste ou Tibère), pour permettre le passage de
la voie romaine venant de Nîmes et se dirigeant vers Toulouse. Dès le 13è
siècle, il est en grande partie englobé par les habitations. Il compte
parmi les rares ponts habités (il en existe une quinzaine en Europe.
Sa longueur totale est de 190 mètres, il comporterait au moins 20 arches
dont sept sont visibles sur Vidourle. Les autres sont totalement absorbées
par la construction des maisons.
La Place du Marché
est très pittoresque. Les arcades de formes et de dimensions
différentes permettent une surélévation des maisons en cas de crue. Des
escaliers construits dans les piliers relient les maisons à la place du
Marché. Les foires et marchés de Sommières trouvent leurs origines au
XIIIe siècle.
Le Vidourle : un des fleuves les plus dangereux de France
En 2002, ce fleuve côtier des Cévennes connut une crue
exceptionnelle, plus violente encore que la crue qui toucha Paris en 1910.
Résultats ; d'énormes dégâts matériels et un décès. Depuis, tout un
programme de protection est progressivement mis en place mais est-ce
vraiment suffisant ? |
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Le Roc de
Gachone Il est également appelé « signal de
Cassini » car un des quatre moulins qui occupe son sommet fut choisi
au XVIIIe siècle par
César-François Cassini comme point géodésique, repère pour l'établissement
de la première grande carte de France, la fameuse carte de Cassini. Le roc
de Gachone se situe à l'ouest du village de Calvisson, d'où il domine la
route de Congénies. On y accède par la rue de la Louve, à partir de la
route de Saint-Étienne-d'Escattes. Il offre un point de vue remarquable,
de la mer Méditerranée aux Cévennes. Le sommet de la colline est occupé
par quatre anciens moulins à vent des XVIIe et XVIII
e siècles
disposés en ligne d'est en ouest. Le Vieux Farinière, situé à l'est, est le plus ancien
des quatre moulins, daté de 1720. Détruit en 1838 par une tempête, il fut démoli en 1839.
Il n'en subsiste que le socle. Le Moulin ébréché.Le second moulin à partir
de l'est, appelé Moulin ébréché ou Moulin municipal, fut restauré au début
du XXe siècle
par le docteur Gédéon Farel (1845 - 1925). Son
sommet, auquel on accède par un escalier métallique, porte la table
d'orientation en lave émaillée réalisée sur base des dessins du docteur
Farel tandis que ses flancs portent une plaque de bronze célébrant la
mémoire de ce dernier
ainsi que la devise « Du bleu »
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En 1943
, Monsieur Georges ARTRU, pâtissier de
son état, appartenait au club des Cyclo-Touristes de Montpellier. Il eut
l'idée d'inviter ses collègues à venir déguster des gâteaux à
Calvisson. La concentration du Roc de Gachone était née. Elle s'est
perpétuée jusqu'à nos jours sans interruption. Elle rassemble chaque année
les cyclos et cyclottes, venus de toute la région, pour manger en toute
amitié, des grillades et le gâteau des Rois, sur le roc.
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Direction l'est. La valée
des Gardons d'Anduze à Vézénobres
La vallée des
Gardons, c’est le terrain de jeu
idéal pour les amoureux de randonnées à vélo, des paysages
variés, une nature intacte, traversée par les eaux pures et vives des
Gardons, et des sites remarquables, qui invitent à la découverte et à la
détente. Un patrimoine riche de nombreux édifices classés rend compte des
épisodes tumultueux de ces anciens haut-lieux du protestantisme cévenol.
Il témoigne aussi de leurs riches heures, grâce au négoce de la laine et
de la soie et aux nombreuses filatures |
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Anduze (BPF)est surtout et avant tout la
capitale du célèbre Vase d’Anduze.
Perpétré encore aujourd’hui, ce savoir-faire local, vieux de 400 ans,
s’exporte dans le monde entier. Ajoutez à cela la possibilité de visiter
la plus grande bambouseraie d’Europe ou de prendre le célèbre Train à
Vapeur des Cévennes qui vous amènera jusqu’à Saint-Jean-du-Gard.
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La seigneurie d'Anduze, que l'on trouve dès
le début du Xe siècle, appartenait à la maison
d'Anduze qui était alors l'une des plus puissantes du Languedoc, battait
monnaie et dont les membres s'intitulaient marquis et prince d'Anduze. En
1266, la seigneurie d'Anduze fut rattachée à la couronne de France.
Chef-lieu de viguerie, Anduze fut aussi le berceau de la sériciculture
française qui y apparut dès la fin du XIIIe siècle. La cité devint
alors le centre régional du négoce de la soie et de la laine. Elle a
compté jusqu'à 7 000 habitants à son apogée. Aux XVIe et XVIIe
siècles, Anduze était un centre
important du protestantisme cévenol. La ville fortifiée, qui comptait
6 000 habitants en 1570, devint le quartier général des forces
protestantes du Midi. En 1573, la ville voit la naissance de ce que Janine
Garrisson a appelé les Provinces-Unies du Midi : une ébauche d'État
huguenot basée sur l'autonomie locale Anduze fut la base de la résistance
du duc de Rohan en 1622, et elle vit ses remparts démantelés en 1629 à la
suite de la paix d'Alès. |
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La
Voie Régordane . Voie millénaire de
transhumance et d'échanges, bordée de « montjoie »
(amoncellements de pierres servant de repères), de dolmens, d'inscriptions
rupestres, route des Arvernes empruntée par César pour traverser les
Cévennes, l'itinéraire, long de 240 km, relie le Puy-en-Velay à St Gilles
du Gard.
Le chemin de Régordane est à la fois un chemin sacré ponctué de
sites catholiques qui mène les pèlerins à St Jacques de Compostelle ;
un chemin épique lieu de tous les combats qui ont marqué l'histoire de la
région, ainsi qu'un chemin marchand utilisé par les muletiers porteurs de
marchandises depuis le Languedoc jusqu'au
Puy.
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Spectaculaire, perché sur l'emplacement d'un ancien oppidum,
Vézénobres est au carrefour des Cévennes et de la Provence. Ce site
stratégique fut habité au fil du temps par des Ligures, des Celtes, des
Volces et des Romains. En raison de cette situation privilégiée, les
Romains initièrent une voie romaine qui prendra de l'ampleur au Moyen-Age
et se transformera en un axe de pèlerinage et de commerce reliant le
littoral méditerranéen à la France du nord : le Chemin de
Régordane. |
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Vézénobres a connu une grande prospérité du XIème au XIIIème siècle
en tant que ville-étape et relais commercial sur le chemin de
Régordane. De cette
époque, la cité a conservé un ensemble sans équivalent d'architecture
civile de style roman. La fortune agricole des XVIII et XIXème
siècles (sériciculture, viticulture) a également généré des demeures de
qualité, inspirées des villes proches, ainsi que des mas fastueux en
périphérie. Avec l'hôtel Renaissance et le château baroque édifiés au bas
de la cité, Vézénobres s'impose comme le conservatoire patrimonial du
piémont cévenol. Les façades de ses maisons, en belle pierre calcaire,
sont des rébus à l'attention des apprentis architectes.
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Il
domine les garrigues et l'opulente plaine où s'unissent les Gardons d'Alès
et d'Anduze offrant une vue panoramique exceptionnelle. Oppidum dans
l'antiquité, forteresse par la suite, Vézénobres va connaître un essor
démographique et économique aux XIe et XIIe siècles et va prendre toute
son importance. Les guerres de religion contre les Camisards séviront de
façon très violente dans la région et vont encore modifier le village au
XVIIe siècle. |
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L’histoire locale du Causse de Pompignan
évoque les bergers et les
charbonniers. Aujourd’hui, en route sur le chemin des verriers. C’est un
lieu mythique entre Claret et Ferrières-les-Verreries : Le mas de Baume,
il a abrité jadis une fabrique de verre. Son passé resurgit çà et là sur
ce domaine départemental : l’aire de battage des céréales est toujours en
place et les bergeries demeurent. Cette métairie fut en outre siège d’une
verrerie qui fonctionna par intermittence du milieu du XIVe à la fin du
XVIIIe siècle. |
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Ferrières-les-Verreries., à la sortie du village, en bordure de la
D1E6, les ruines des verreries de Couloubrines. Un site-témoin rappelant
la belle époque des verriers mais à observer de l’extérieur.
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Le chemin des verriers à travers les âges du verre, route
historique allant de Couloubrine à Sommières. Itinéraire effectué par les
gentilshommes verriers de la moitié du 15° siècle à 1789 C'est dans les années 1280 que les
premiers verriers arrivent sur l'Orthus dès 1280. Ils soufflent le verre
avec le bois, la chaux, le quartz des galets prélevés dans l'Hérault. Les
gentilshommes se sont regroupés en syndic et se donnaient rendez-vous à
Sommières en passant par le Chemin des Verriers |
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A l'entrée des gorges de l'Hérault, au lieu dit "gouffre
noir", le vieux pont roman, accroché aux berges abruptes, enjambe le
fleuve en son point le plus resserré. Long de 50 m, il comprend deux
arches principales en plein cintre et deux ouvertures secondaires, les
ouïes, destinées à faciliter l'écoulement des eaux en période de crue. Il
fut construit entre 1028 et 1031, par les deux proches abbayes d'Aniane et
de Gellone, qui contrôlaient jalousement les deux rives du fleuve.
Considéré comme l'un des plus vieux ponts médiévaux français, il a été
classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO au titre du chemin
de Saint Jacques de Compostelle en France depuis 1998. (Sa
légende) |
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Saint-Guilhem-le-Désert (BPF)
Étape spirituelle sur le Chemin de Saint-Jacques de
Compostelle, une petite cité médiévale faisant partie des plus beaux villages de France
qui offre une parenthèse
inédite. L’Abbaye de Gellone, joyau de
l'art roman languedocien, classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.
Elle abrite les reliques de Saint-Guilhem et de la Vraie Croix ! Poussez
la porte du Musée de
l’Abbaye et vous plongez dans l’histoire mouvementée de Gellone et
de son cloître ! au musée de l’Abbaye, vous partez pour un voyage à
travers le temps ! Poursuivez votre chemin, vous passez devant la
maison Lorimy, qui vous
livre la plus remarquable façade romane du village, et devant l’église
Saint-Laurent, la tour des prisons ou encore le château du Géant, témoins émouvants de l’identité et du riche passé de la
cité...
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L'Hérault prend sa source au Mont Aigoual dans les Cévennes. Il
parcourt l'ouest du département du Gard puis traverse du nord au sud le
département de l'Hérault auquel il donne son nom et se jette dans la mer
Méditerranée à Agde après un parcours de 147,6 km, plus précisément au Grau d'Agde. En entaillant le
Causse de la Selle, il forme les gorges de l'Hérault. Monde de rocaille,
d’eaux vives et de lumières éclatantes, le Grand Site de France Gorges de
l’Hérault, constitue une mosaïque de paysages grandioses et
préservés, propices à l’émerveillement et au ressourcement. En descendant
des Cévennes, dans le massif de la Séranne, proches du Pic Saint-Loup, le
fleuve Hérault a sculpté des gorges sauvages, à la fois verdoyantes et
minérales. Dans le piémont languedocien, il débouche au pont du Diable sur
une vaste plaine. elle inspire depuis des millénaires les hommes, qui
perpétuent ici traditions et savoir-faire : potiers, verriers,
viticulteurs, oléiculteurs, agriculteurs où règnent la vigne et
l'olivier.
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Direction Pic Saint-Loup
Pompignan, situé à l’écart des grands axes routiers,
au milieu d’une vaste plaine cultivée, Pompignan est célèbre pour
sa
pierre calcaire dure qui pourrait s’apparenter à du
marbre. Autrefois très boisé, le plateau de la Masselle est aujourd’hui
recouvert de garrigues. L’Église
monumentale, expression de l’utilisation de la
pierre de Pompignan, comporte de nombreuses marques de bâtisseurs et
poinçons de tailleurs de pierre et maçons. Le portail : le seul en France à être surmonté de la devise
républicaine. Après la révolution, l'église fut réquisitionnée pour servir
de mairie. Lorsqu'elle fut rendue aux catholiques, ceux-ci laissèrent
l'inscription dans ce pays majoritairement protestant.
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Montagnes, sacrées pour les
autochtones, rappellent que la richesse des paysages et l’étonnante
diversité des formes du relief fruit de prodigieux chamboulements
géophysiques engendrés, il y a environ 100 millions d'années, par le
puissant soulèvement des Pyrénées. de collines que tapissent le chêne
vert, le pin d'Alep, l'arbousier, le genévrier. Autant d'essences qui,
cohabitant avec le thym, le laurier, le cade, le romarin et le ciste,
enrichissent la palette des senteurs de la garrigue du Languedoc. |
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Situé à environ 20
km
au nord de Montpellier, le pic est visible d'une
grande partie du département de l'Hérault, du littoral ainsi que du Gard,
d'où son profil évoque une pointe s'élançant vers le ciel. C'est l'un des
plus beaux sites naturels et de randonnée de la région des Garrigues,
avant-poste des Cévennes. La montagne est d'ailleurs considérée comme la
« Sainte-Victoire » du Languedoc. Elle forme, avec la montagne de
l'Hortus qui lui fait face au nord, un site naturel protégé et héberge un
certain nombre de rapaces. Du haut de sa crête acérée, le pic Saint-Loup
tient tête aux éléments. Une grande croix de fer y est dressée, un poste
d'observation ainsi que la chapelle d'un ancien ermitage.
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Le pic
Saint-Loup s'étire sur 6 kilomètres entre les villages de Cazevieille
et de Saint-Mathieu-de-Tréviers, dans le département de l'Hérault. Il se
trouve sur les communes de Cazevieille, Mas-de-Londres,
Saint-Jean-de-Cuculles, Saint-Mathieu-de-Tréviers et Valflaunès. Le sommet
culmine à 658
m d'altitude et
domine les alentours de Montpellier. Le pic Saint-Loup est visible depuis
la mer. |
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Gravir la côte
de la Taillade au sommet de laquelle on s’émerveille devant le panorama
offert : les massifs de l’Escandorgue et de la Séranne, contreforts du
tabulaire Larzac, se dressent au loin, alors qu’en contrebas la vallée de
l’Hérault, le plus vaste domaine viticole du Languedoc, s’étend de tout
son long. |
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Direction les Cévennes Le Parc national des Cévennes est
situé pour sa quasi totalité sur le département de la Lozère. Ce parc a
été créé en 1970, sa cration fut une longue histoire puisque l'idée
remonte à 1914. Ce parc présente une particularité unique parmi les parcs
nationaux, celle d'abriter une population permanente importante. Ce sont
pour la plupart des agriculteurs. |
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Les
Cévennes sont une région montagneuse faisant partie du Massif Central, et
s'étendant essentiellement sur les départements de la Lozère, du Gard et
de l'Hérault. La partie sud a un climat méditerranéen, alors que la région
du Mont Lozère et du Mont Aigoual a un climat plus montagnard, compte tenu
de l'altitude de ces deux massifs. |
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La
Salindrenque, affluent du Gardon d'Anduze, a donné son nom à cette vallée
creusée dans les flancs granitiques du Liron. Arrivant à Lasalle, elle
s'élargit en un minuscule bassin montagnard, domaine des prairies, des
vergers et des champs de noyers. Par des routes pittoresques, vous
découvrirez la nature préservée des environs de Lasalle, l'histoire et ses
émouvants vestiges, une culture cévenole singulière et
attachante. |
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Sainte-Croix-de-Caderle est une commune de moyenne
montagne située dans la zone périphérique du Parc National des Cévennes.
Dominé par le Mont Brion qui culmine à 815 m, le village est situé sur un
petit plateau étroit qui culmine à 531 m. La Chapelle Romane : de nos
jours temple protestant, la chapelle romane, dont une partie subsiste
d'origine (XIIème siècle), est adjacente à des fortifications
datant des guerres de religion. À voir, à l'intérieur, une chapelle
latérale en croisée d'ogive et un mur roman en grand appareil avec
décrochement des blocs et marques des compagnons bâtisseurs. |
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Construite à flanc de montagne, nos
petites routes sont étroites et sinueuses dotées de plusieurs ponts
et valats. Au moment des épisodes cévenols ces valats engloutissent des
tonnes d’eau dévalant en grand fracas de la montagne et s’évacuant
jusqu’aux ruisseaux qui alimentent les Gardons. l’incroyable diversité des paysages que
l’on peut trouver en l’espace de quelques kilomètres.
Les reliefs sont érodés
d’une façon totalement différente, il ne faut pas se priver du
spectacle. |
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Depuis la table d’orientation en grès
émaillé, une magnifique vue panoramique s'offre aux promeneurs,
du Mont Lozère au phare de l'Espiguette (Grau du Roi), en
passant par les falaises du Vercors et le Mont
Ventoux. |
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Un relais d’informations touristiques de
proximité, une promotion des productions locales de terroir et une
animation culturelle proche des gens, Poussez la porte d’un « café de Pays
» et vous êtes sûr d’entrer dans un lieu de convivialité à l’accueil
souriant, attentif et chaleureux. Autour d’un verre ou d’un
casse-croûte aux accents régionaux, le cafetier saura vous orienter vers
le site incontournable, la curiosité locale, l’entreprise artisanale,
l’animation ou la visite à ne pas manquer. |
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Direction le cirque de Navacelle
(BPF) Entre le massif du Thaurac et le fleuve Hérault, le village de
Laroque village médiéval fortifié bâti sur un piton rocheux, dont le pied
borde l’Hérault à la sortie des gorges, est un bourg considérable dans les
Cévennes (armorial de Languedoc). Son site stratégique, ouvrant la porte
de la plaine languedocienne aux Cévennes, permet, en plus, du haut de son
donjon-tour (27 m) l’observation circulaire complète de tout
l’arrière-pays en contrôlant les entrées et les sorties des diverses
vallées. C’est pourquoi ce fut un lieu de vie permanent depuis la
préhistoire jusqu’à nos jours, adaptant l’intérêt de sa situation à chaque
évolution de la civilisation.
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Les Meuses Elles matérialisent une
technique d’irrigation traditionnelle. Les deux premières meuses furent
construites sur le premier tronçon du canal. La première, datant de 1785,
appelée « La Grande meuse » (13m de diamètre) alimentait les
sept fontaines de la ville de Ganges et le château de la
marquise. Elle fut construite sur le modèle d’une roue élévatoire connue
au château de St Laurent le Minier. La deuxième, implantée en 1836,
irriguait des terres privées. Suite à la construction du second canal en
1856, 6 autres meuses vont être implantées. Avec l’autorisation de la
Marquise de Ganges, les riverains implantèrent leur propre meuse afin
d’irriguer leurs terres, condamnées à la sécheresse l’été. Leur diamètre
fut calculé en fonction du niveau de leur terrain et de leur déclivité. Un
projet de réhabilitation a été mené par la communauté de communes des
Cévennes Gangeoises et Suménoises en 2000. |
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La Vis, du côté de Saint-Laurent-le-Minier,
présente d’impressionnantes cascades naturelles dans un panorama en cirque
grandiose, au point qu’on les surnomme les petites chutes du Niagara. Un
point de baignade (très fréquenté en été) est aménagé en aval du pont
Saint-Laurent. Un pont canal, en rive gauche, alimente les jardins du
château de Saint-Laurent-Le-Minier. Celui-ci, majoritairement du XVIIe
siècle et partiellement
inscrit, complète le site enchâssé au fond de la gorge. Une palmeraie
s'est développée sur la rive gauche de la Vis, au pied des jardins à la
française du château. |
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Saint-Laurent-le-Minier doit son nom aux mines d'or et d'argent,
exploitées depuis le Moyen Age.L'existence de ces mines est prouvée par
les souterrains ou galeries taillées dans le roc, ainsi que par les
anciens actes qui les mentionnent. D'autres minerais comme le cuivre, le
plomb argentifère, le fer, le zinc ont été extraits et traités sur
St-Laurent. Par exemple, au lieu-dit « La Papèterie », à 500 m
du village, en bordure de la route en direction de Ganges, se trouvait une
usine de fabrication des métaux. L'activité s'est étalée de 1857 au début
des années 50. Le village avec ses nombreux ponts est un
hameau de verdure et d'eau avant la montée vers les terres hautes du
Causse.
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Montdardier la vigie du Causse
D' origine très ancienne, on nommait le lieu <<
la montagne désirée >>, appellation due sans doute aux riches
gisements de minerais que le sous-sol renfermait et aussi à la présence
d'eau, véritable trésor sur le plateau calcaire aride du Causse Les
habitations sont serrées au pied de la forteresse, sentinelle de
pierre qui garde depuis des siècles l'accès au Causse de Blandas
depuis les vallées. Le bourg est en effet situé sur la route qui
chemine des Cévennes aux Pyrénées en passant par Lodève. Passage
privilégié donc, emprunté à la fois par les marchands et les pèlerins
(comme le prouvent les vestiges de l'hôpital et d'auberges) mais
aussi les gens d'armes et les bandes de pillards Arthur
Young, le célèbre agronome britannique, y fait étape le 30
juillet 1787. Le village connait un développement
économique notable au XIXe siècle, grâce à l'exploitation des mines
et à l'extraction de pierres lithographiques. Montdardier ouvre sur
un espace à part : le Causse de Blandas. Le contraste est donné par
le château, dont les formes et les lignes s'élancent vers le ciel
dans un univers plat à la végétation rare. |
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Dans le département du Gard, aux confins de
l'Hérault, malgré son apparence plutôt hostile, le causse a été peuplé
très tôt. Les premiers hommes ont occupé les grottes des vallées puis ont
utilisé les plateaux pour leurs troupeaux. Avec les roches calcaires, ils
ont fabriqué leurs outils et leurs armes ainsi que les monuments
mégalithiques.de l'Aveyron, le causse de Blandas comporte plus de 80
monuments mégalithiques. Dolmens et menhirs sont ici présents comme sur
les autres causses, mais aussi plusieurs cromlechs. Plateaux pelés, massifs granitiques, élevage extensif... Le 28 juin
2011, les paysages culturels de l’agro-pastoralisme méditerranéen des
Causses et des Cévennes ont été inscrits par l’Unesco au patrimoine
mondial de l’humanité. Une reconnaissance
exceptionnelle pour des pratiques agricoles uniques qui ont forgé ces
territoires..
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Dans les Causses arides du Larzac au nord, de Blandas et
Campestre au sud, la Vis a creusé un impressionnant sillon de verdure,
dominé en son cœur par une colline reconnaissable entre toutes. Certains
lui ont donné l’appellation de « Rocher de la Vierge », les
cévenols lui préfèrent le surnom d’« Huître », en référence à sa
forme oblongue. Ainsi est le Cirque de Navacelles,
curiosité géologique façonnée par 600 000 ans de patient labeur. Du haut
des trois Belvédères de Blandas le panorama offert sur l'un des plus
grand canyon d’Europe, profond de 300 mètres, est aussi saisissant
que le contraste proposé par le paysage environnant. La montée vers le
plateau est à elle seule unique. Entre chaos dolomitiques et étendues
désertiques, les steppes caussenardes offrent au visiteur ébahi un
dépaysement insoupçonnable. Vertigineux ! Les
belvédères de Blandas, offrent trois points de vue imprenables sur le
Cirque de
Navacelles et l’alignement
des gorges de la Vis. Les belvédères des Chênes, de la Doline et de la
Cascade, offrent aux visiteurs une supervision de la géomorphologie
grandiose et instaurent un dialogue respectueux entre l’Homme et la Terre.
Ils permettent de profiter de vues différentes et vraiment
impressionnantes
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Tout au long de cette semaine
nous avons partagés de bons moments de partages et de convivialités,
simple sans fioriture et beaucoup d’amitiés |
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