Séjour en Piémont cévenol
Organisation Comité Départemental de cyclotourisme du Gard

 
du 23 au 29 mars 2019

Au gré des parcours dans cette mosaïque de paysages, au détour de petites routes ; un moulin, un pont, une magnanerie, une clède attestent d’activités autrefois essentielles à la survie des habitants. Ce pays de contrastes, façonné par l’homme et chargé d’une histoire aussi riche que tumultueuse, que nous vous avons  fait découvrir lors de ce séjour.

  Située entre Sauve et Saint Hippolyte du Fort, dans le département du Gard, "La Gardiolle" est une propriété de landes, terres et vignes. Au centre un grand parc, plein de sérénité, se prête à la réflexion et à la méditation. Les premiers reliefs des cévennes donnent à ce lieu une beauté un peu rude mais saisissante. L'accueil Montfortain, en effet, est une oeuvre soutenue par la province de France des Missionnaires Montfortains. Parmi eux, ceux qui viennent, après 30 ou 40 ans de mission à l'étranger, se reposer ici, sont prêts à vous accueillir et répondre àtoutes vos questions sur le plan spirituel, dans le respect de la diversité des approches, des interrogations ou des convictions.
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Direction sud
Avant de déboucher dans la plaine large et plate de Vauvert/Lunel, qui préfigure la Camargue, le Vidourle ne compose pas une vallée en soi : avec ses affluents, il découpe les reliefs calcaires de façon complexe, composant plutôt un patchwork de petites plaines et de vallons cadrés par des collines boisées qui referment les horizons. L'ensemble forme une sorte de dédale de paysages successifs harmonieux et le plus souvent intimes, d'ambiance dominante boisée, qui s'égrènent autour du Vidourle, de Quissac jusqu'à l'aval de Sommières, sur 25 kilomètres environ.
 
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Sommières, cité médiévale, lovée au bord du Vidourle, est la première commune gardoise à décrocher ce sésame : la marque « Petites Cités de Caractère ». Le pont a été construit au 1er siècle de notre ère (sous Auguste ou Tibère), pour permettre le passage de la voie romaine venant de Nîmes et se dirigeant vers Toulouse. Dès le 13è siècle, il est en grande partie englobé par les habitations. Il compte parmi les rares ponts habités (il en existe une quinzaine en Europe.  Sa longueur totale est de 190 mètres, il comporterait au moins 20 arches dont sept sont visibles sur Vidourle. Les autres sont totalement absorbées par la construction des maisons.
La Place du Marché est très pittoresque. Les arcades de formes et de dimensions différentes permettent une surélévation des maisons en cas de crue. Des escaliers construits dans les piliers relient les maisons à la place du Marché. Les foires et marchés de Sommières trouvent leurs origines au XIIIe siècle.

Le Vidourle : un des fleuves les plus dangereux de France En 2002, ce fleuve côtier des Cévennes connut une crue exceptionnelle, plus violente encore que la crue qui toucha Paris en 1910. Résultats ; d'énormes dégâts matériels et un décès. Depuis, tout un programme de protection est progressivement mis en place mais est-ce vraiment suffisant ?

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Le Roc de Gachone
Il est également appelé « signal de Cassini » car un des quatre moulins qui occupe son sommet fut choisi au XVIIIe siècle par César-François Cassini comme point géodésique, repère pour l'établissement de la première grande carte de France, la fameuse carte de Cassini. Le roc de Gachone se situe à l'ouest du village de Calvisson, d'où il domine la route de Congénies. On y accède par la rue de la Louve, à partir de la route de Saint-Étienne-d'Escattes. Il offre un point de vue remarquable, de la mer Méditerranée aux Cévennes.
Le sommet de la colline est occupé par quatre anciens moulins à vent des XVIIe et XVIII e siècles disposés en ligne d'est en ouest. Le Vieux Farinière, situé à l'est, est le plus ancien des quatre moulins, daté de 1720. Détruit en 1838 par une tempête, il fut démoli en 1839
. Il n'en subsiste que le socle. Le Moulin ébréché.Le second moulin à partir de l'est, appelé Moulin ébréché ou Moulin municipal, fut restauré au début du XXe siècle par le docteur Gédéon Farel (1845 - 1925). Son sommet, auquel on accède par un escalier métallique, porte la table d'orientation en lave émaillée réalisée sur base des dessins du docteur Farel tandis que ses flancs portent une plaque de bronze célébrant la mémoire de ce dernier ainsi que la devise « Du bleu »

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 En 1943 , Monsieur Georges ARTRU, pâtissier de son état, appartenait au club des Cyclo-Touristes de Montpellier. Il eut l'idée d'inviter ses collègues à venir déguster des gâteaux à Calvisson.  La concentration du Roc de Gachone était née. Elle s'est perpétuée jusqu'à nos jours sans interruption. Elle rassemble chaque année les cyclos et cyclottes, venus de toute la région, pour manger en toute amitié, des grillades et le gâteau des Rois, sur le roc.  
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Direction l'est. La valée des Gardons d'Anduze à Vézénobres

La vallée des Gardons, c’est le terrain de jeu idéal pour les amoureux de randonnées à vélo, des paysages variés, une nature intacte, traversée par les eaux pures et vives des Gardons, et des sites remarquables, qui invitent à la découverte et à la détente. Un patrimoine riche de nombreux édifices classés rend compte des épisodes tumultueux de ces anciens haut-lieux du protestantisme cévenol. Il témoigne aussi de leurs riches heures, grâce au négoce de la laine et de la soie et aux nombreuses filatures

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Anduze (BPF)est surtout et avant tout la capitale du célèbre Vase d’Anduze. Perpétré encore aujourd’hui, ce savoir-faire local, vieux de 400 ans, s’exporte dans le monde entier. Ajoutez à cela la possibilité de visiter la plus grande bambouseraie d’Europe ou de prendre le célèbre Train à Vapeur des Cévennes qui vous amènera jusqu’à Saint-Jean-du-Gard.
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La seigneurie d'Anduze, que l'on trouve dès le début du Xe siècle, appartenait à la maison d'Anduze qui était alors l'une des plus puissantes du Languedoc, battait monnaie et dont les membres s'intitulaient marquis et prince d'Anduze. En 1266, la seigneurie d'Anduze fut rattachée à la couronne de France. Chef-lieu de viguerie, Anduze fut aussi le berceau de la sériciculture française qui y apparut dès la fin du XIIIe siècle. La cité devint alors le centre régional du négoce de la soie et de la laine. Elle a compté jusqu'à 7 000 habitants à son apogée. Aux XVIe et XVIIe  siècles, Anduze était un centre important du protestantisme cévenol. La ville fortifiée, qui comptait 6 000 habitants en 1570, devint le quartier général des forces protestantes du Midi. En 1573, la ville voit la naissance de ce que Janine Garrisson a appelé les Provinces-Unies du Midi : une ébauche d'État huguenot basée sur l'autonomie locale Anduze fut la base de la résistance du duc de Rohan en 1622, et elle vit ses remparts démantelés en 1629 à la suite de la paix d'Alès.
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La Voie Régordane . Voie millénaire de transhumance et d'échanges, bordée de « montjoie » (amoncellements de pierres servant de repères), de dolmens, d'inscriptions rupestres, route des Arvernes empruntée par César pour traverser les Cévennes, l'itinéraire, long de 240 km, relie le Puy-en-Velay à St Gilles du Gard. Le chemin de Régordane est à la fois un chemin sacré ponctué de sites catholiques qui mène les pèlerins à St Jacques de Compostelle ; un chemin épique lieu de tous les combats qui ont marqué l'histoire de la région, ainsi qu'un chemin marchand utilisé par les muletiers porteurs de marchandises depuis le Languedoc jusqu'au Puy.

Spectaculaire, perché sur l'emplacement d'un ancien oppidum, Vézénobres est au carrefour des Cévennes et de la Provence. Ce site stratégique fut habité au fil du temps par des Ligures, des Celtes, des Volces et des Romains. En raison de cette situation privilégiée, les Romains initièrent une voie romaine qui prendra de l'ampleur au Moyen-Age et se transformera en un axe de pèlerinage et de commerce reliant le littoral méditerranéen à la France du nord : le Chemin de Régordane.
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Vézénobres a connu une grande prospérité du XIème au XIIIème siècle en tant que ville-étape et relais commercial sur le chemin de Régordane. De cette époque, la cité a conservé un ensemble sans équivalent d'architecture civile de style roman. La fortune agricole des XVIII et XIXème siècles (sériciculture, viticulture) a également généré des demeures de qualité, inspirées des villes proches, ainsi que des mas fastueux en périphérie. Avec l'hôtel Renaissance et le château baroque édifiés au bas de la cité, Vézénobres s'impose comme le conservatoire patrimonial du piémont cévenol. Les façades de ses maisons, en belle pierre calcaire, sont des rébus à l'attention des apprentis architectes.


Il domine les garrigues et l'opulente plaine où s'unissent les Gardons d'Alès et d'Anduze offrant une vue panoramique exceptionnelle. Oppidum dans l'antiquité, forteresse par la suite, Vézénobres va connaître un essor démographique et économique aux XIe et XIIe siècles et va prendre toute son importance. Les guerres de religion contre les Camisards séviront de façon très violente dans la région et vont encore modifier le village au XVIIe siècle.

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L’histoire locale du Causse de Pompignan évoque les bergers et les charbonniers. Aujourd’hui, en route sur le chemin des verriers. C’est un lieu mythique entre Claret et Ferrières-les-Verreries : Le mas de Baume, il a abrité jadis une fabrique de verre. Son passé resurgit çà et là sur ce domaine départemental : l’aire de battage des céréales est toujours en place et les bergeries demeurent. Cette métairie fut en outre siège d’une verrerie qui fonctionna par intermittence du milieu du XIVe à la fin du XVIIIe siècle.
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Ferrières-les-Verreries., à la sortie du village, en bordure de la D1E6, les ruines des verreries de Couloubrines. Un site-témoin rappelant la belle époque des verriers mais à observer de l’extérieur.
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Le chemin des verriers à travers les âges du verre, route historique allant de Couloubrine à Sommières. Itinéraire effectué par les gentilshommes verriers de la moitié du 15° siècle à 1789  C'est dans les années 1280 que les premiers verriers arrivent sur l'Orthus dès 1280. Ils soufflent le verre avec le bois, la chaux, le quartz des galets prélevés dans l'Hérault. Les gentilshommes se sont regroupés en syndic et se donnaient rendez-vous à Sommières en passant par le Chemin des Verriers
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A l'entrée des gorges de l'Hérault, au lieu dit "gouffre noir", le vieux pont roman, accroché aux berges abruptes, enjambe le fleuve en son point le plus resserré. Long de 50 m, il comprend deux arches principales en plein cintre et deux ouvertures secondaires, les ouïes, destinées à faciliter l'écoulement des eaux en période de crue. Il fut construit entre 1028 et 1031, par les deux proches abbayes d'Aniane et de Gellone,  qui contrôlaient jalousement les deux rives du fleuve. Considéré comme l'un des plus vieux ponts médiévaux français, il a été classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO au titre du chemin de Saint Jacques de Compostelle en France depuis 1998. (Sa légende)

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Saint-Guilhem-le-Désert (BPF)
Étape spirituelle sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, une petite cité médiévale faisant partie des plus beaux villages de France qui offre une parenthèse inédite.  L’Abbaye de Gellone, joyau de l'art roman languedocien, classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. Elle abrite les reliques de Saint-Guilhem et de la Vraie Croix ! Poussez la porte du Musée de l’Abbaye et vous plongez dans l’histoire mouvementée de Gellone et de son cloître ! au musée de l’Abbaye, vous partez pour un voyage à travers le temps ! Poursuivez votre chemin, vous passez devant la maison Lorimy, qui vous livre la plus remarquable façade romane du village, et devant l’église Saint-Laurent, la tour des prisons ou encore le château du Géant, témoins émouvants de l’identité et du riche passé de la cité...

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L'Hérault prend sa source au Mont Aigoual dans les Cévennes. Il parcourt l'ouest du département du Gard puis traverse du nord au sud le département de l'Hérault auquel il donne son nom et se jette dans la mer Méditerranée à Agde après un parcours de 147,6 km, plus précisément au Grau d'Agde. En entaillant le Causse de la Selle, il forme les gorges de l'Hérault. Monde de rocaille, d’eaux vives et de lumières éclatantes, le Grand Site de France Gorges de l’Hérault, constitue une mosaïque de paysages  grandioses et préservés, propices à l’émerveillement et au ressourcement. En descendant des Cévennes, dans le massif de la Séranne, proches du Pic Saint-Loup, le fleuve Hérault a sculpté des gorges sauvages, à la fois verdoyantes et minérales. Dans le piémont languedocien, il débouche au pont du Diable sur une vaste plaine. elle inspire depuis des millénaires les hommes, qui perpétuent ici traditions et savoir-faire : potiers, verriers, viticulteurs, oléiculteurs, agriculteurs où règnent la vigne et l'olivier.

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Direction Pic Saint-Loup

Pompignan, situé à l’écart des grands axes routiers, au milieu d’une vaste plaine cultivée, Pompignan est célèbre pour sa pierre calcaire dure qui pourrait s’apparenter à du marbre. Autrefois très boisé, le plateau de la Masselle est aujourd’hui recouvert de garrigues. L’Église monumentale, expression de l’utilisation de la pierre de Pompignan, comporte de nombreuses marques de bâtisseurs et poinçons de tailleurs de pierre et maçons. Le portail : le seul en France à être surmonté de la devise républicaine. Après la révolution, l'église fut réquisitionnée pour servir de mairie. Lorsqu'elle fut rendue aux catholiques, ceux-ci laissèrent l'inscription dans ce pays majoritairement protestant.

 

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Montagnes, sacrées pour les autochtones, rappellent que la richesse des paysages et l’étonnante diversité des formes du relief  fruit de prodigieux chamboulements géophysiques engendrés, il y a environ 100 millions d'années, par le puissant soulèvement des Pyrénées. de collines que tapissent le chêne vert, le pin d'Alep, l'arbousier, le genévrier. Autant d'essences qui, cohabitant avec le thym, le laurier, le cade, le romarin et le ciste, enrichissent la palette des senteurs de la garrigue du Languedoc.
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Situé à environ 20  km au nord de Montpellier, le pic est visible d'une grande partie du département de l'Hérault, du littoral ainsi que du Gard, d'où son profil évoque une pointe s'élançant vers le ciel. C'est l'un des plus beaux sites naturels et de randonnée de la région des Garrigues, avant-poste des Cévennes. La montagne est d'ailleurs considérée comme la « Sainte-Victoire » du Languedoc. Elle forme, avec la montagne de l'Hortus qui lui fait face au nord, un site naturel protégé et héberge un certain nombre de rapaces. Du haut de sa crête acérée, le pic Saint-Loup tient tête aux éléments. Une grande croix de fer y est dressée, un poste d'observation ainsi que la chapelle d'un ancien ermitage.

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Le pic Saint-Loup s'étire sur 6 kilomètres entre les villages de Cazevieille et de Saint-Mathieu-de-Tréviers, dans le département de l'Hérault. Il se trouve sur les communes de Cazevieille, Mas-de-Londres, Saint-Jean-de-Cuculles, Saint-Mathieu-de-Tréviers et Valflaunès. Le sommet culmine à 658  m d'altitude et domine les alentours de Montpellier. Le pic Saint-Loup est visible depuis la mer.
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Gravir la côte de la Taillade au sommet de laquelle on s’émerveille devant le panorama offert : les massifs de l’Escandorgue et de la Séranne, contreforts du tabulaire Larzac, se dressent au loin, alors qu’en contrebas la vallée de l’Hérault, le plus vaste domaine viticole du Languedoc, s’étend de tout son long.
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Direction les Cévennes
Le Parc national des Cévennes est situé pour sa quasi totalité sur le département de la Lozère. Ce parc a été créé en 1970, sa cration fut une longue histoire puisque l'idée remonte à 1914. Ce parc présente une particularité unique parmi les parcs nationaux, celle d'abriter une population permanente importante. Ce sont pour la plupart des agriculteurs.
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Les Cévennes sont une région montagneuse faisant partie du Massif Central, et s'étendant essentiellement sur les départements de la Lozère, du Gard et de l'Hérault. La partie sud a un climat méditerranéen, alors que la région du Mont Lozère et du Mont Aigoual a un climat plus montagnard, compte tenu de l'altitude de ces deux massifs.
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La Salindrenque, affluent du Gardon d'Anduze, a donné son nom à cette vallée creusée dans les flancs granitiques du Liron. Arrivant à Lasalle, elle s'élargit en un minuscule bassin montagnard, domaine des prairies, des vergers et des champs de noyers. Par des routes pittoresques, vous découvrirez la nature préservée des environs de Lasalle, l'histoire et ses émouvants vestiges, une culture cévenole singulière et attachante.
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Sainte-Croix-de-Caderle est une commune de moyenne montagne située dans la zone périphérique du Parc National des Cévennes. Dominé par le Mont Brion qui culmine à 815 m, le village est situé sur un petit plateau étroit qui culmine à 531 m. La Chapelle Romane : de nos jours temple protestant, la chapelle romane, dont une partie subsiste d'origine (XIIème siècle), est adjacente à des fortifications datant des guerres de religion. À voir, à l'intérieur, une chapelle latérale en croisée d'ogive et un mur roman en grand appareil avec décrochement des blocs et marques des compagnons bâtisseurs.
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Construite à flanc de montagne, nos petites routes sont  étroites et sinueuses dotées de plusieurs ponts et valats. Au moment des épisodes cévenols ces valats engloutissent des tonnes d’eau dévalant en grand fracas de la montagne et s’évacuant jusqu’aux ruisseaux qui alimentent les Gardons. l’incroyable diversité des paysages que l’on peut trouver en l’espace de quelques kilomètres.

Les reliefs sont érodés d’une façon totalement différente, il ne faut pas se priver du spectacle.

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Depuis la table d’orientation en grès émaillé, une magnifique vue panoramique s'offre aux promeneurs, du Mont Lozère au phare de l'Espiguette (Grau du Roi), en passant par les falaises du Vercors et le Mont Ventoux.
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Un relais d’informations touristiques de proximité, une promotion des productions locales de terroir et une animation culturelle proche des gens, Poussez la porte d’un « café de Pays » et vous êtes sûr d’entrer dans un lieu de convivialité à l’accueil souriant, attentif et chaleureux.  Autour d’un verre ou d’un casse-croûte aux accents régionaux, le cafetier saura vous orienter vers le site incontournable, la curiosité locale, l’entreprise artisanale, l’animation ou la visite à ne pas manquer.
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Direction le cirque de Navacelle (BPF) Entre le massif du Thaurac et le fleuve Hérault, le village de Laroque village médiéval fortifié bâti sur un piton rocheux, dont le pied borde l’Hérault à la sortie des gorges, est un bourg considérable dans les Cévennes (armorial de Languedoc). Son site stratégique, ouvrant la porte de la plaine languedocienne aux Cévennes, permet, en plus, du haut de son donjon-tour (27 m) l’observation circulaire complète de tout l’arrière-pays en contrôlant les entrées et les sorties des diverses vallées. C’est pourquoi ce fut un lieu de vie permanent depuis la préhistoire jusqu’à nos jours, adaptant l’intérêt de sa situation à chaque évolution de la civilisation.

 

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Les Meuses
Elles matérialisent une technique d’irrigation traditionnelle. Les deux premières meuses furent construites sur le premier tronçon du canal. La première, datant de 1785, appelée « La Grande meuse » (13m de diamètre) alimentait les sept fontaines de la ville de Ganges et le château
de la marquise. Elle fut construite sur le modèle d’une roue élévatoire connue au château de St Laurent le Minier. La deuxième, implantée en 1836, irriguait des terres privées. Suite à la construction du second canal en 1856, 6 autres meuses vont être implantées. Avec l’autorisation de la Marquise de Ganges, les riverains implantèrent leur propre meuse afin d’irriguer leurs terres, condamnées à la sécheresse l’été. Leur diamètre fut calculé en fonction du niveau de leur terrain et de leur déclivité. Un projet de réhabilitation a été mené par la communauté de communes des Cévennes Gangeoises et Suménoises en 2000.
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La Vis, du côté de Saint-Laurent-le-Minier, présente d’impressionnantes cascades naturelles dans un panorama en cirque grandiose, au point qu’on les surnomme les petites chutes du Niagara. Un point de baignade (très fréquenté en été) est aménagé en aval du pont Saint-Laurent. Un pont canal, en rive gauche, alimente les jardins du château de Saint-Laurent-Le-Minier. Celui-ci, majoritairement du XVIIe  siècle et partiellement inscrit, complète le site enchâssé au fond de la gorge. Une palmeraie s'est développée sur la rive gauche de la Vis, au pied des jardins à la française du château.
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Saint-Laurent-le-Minier doit son nom aux mines d'or et d'argent, exploitées depuis le Moyen Age.L'existence de ces mines est prouvée par les souterrains ou galeries taillées dans le roc, ainsi que par les anciens actes qui les mentionnent. D'autres minerais comme le cuivre, le plomb argentifère, le fer, le zinc ont été extraits et traités sur St-Laurent. Par exemple, au lieu-dit « La Papèterie », à 500 m du village, en bordure de la route en direction de Ganges, se trouvait une usine de fabrication des métaux. L'activité s'est étalée de 1857 au début des années 50. Le village avec ses nombreux ponts est un hameau de verdure et d'eau avant la montée vers les terres hautes du Causse.

Montdardier la vigie du Causse

D' origine très ancienne, on nommait le lieu << la montagne désirée >>, appellation due sans doute aux riches gisements de minerais que le sous-sol renfermait et aussi à la présence d'eau, véritable trésor sur le plateau calcaire aride du Causse Les habitations sont serrées au pied de la forteresse, sentinelle de pierre qui garde depuis des siècles l'accès au Causse de Blandas depuis les vallées. Le bourg est en effet situé sur la route qui chemine des Cévennes aux Pyrénées en passant par Lodève. Passage privilégié donc, emprunté à la fois par les marchands et les pèlerins (comme le prouvent les vestiges de l'hôpital et d'auberges) mais aussi les gens d'armes et les bandes de pillards Arthur Young, le célèbre agronome britannique, y fait étape le 30 juillet 1787. Le village connait un développement économique notable au XIXe siècle, grâce à l'exploitation des mines et à l'extraction de pierres lithographiques. Montdardier ouvre sur un espace à part : le Causse de Blandas. Le contraste est donné par le château, dont les formes et les lignes s'élancent vers le ciel dans un univers plat à la végétation rare.

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Dans le département du Gard, aux confins de l'Hérault, malgré son apparence plutôt hostile, le causse a été peuplé très tôt. Les premiers hommes ont occupé les grottes des vallées puis ont utilisé les plateaux pour leurs troupeaux. Avec les roches calcaires, ils ont fabriqué leurs outils et leurs armes ainsi que les monuments mégalithiques.de l'Aveyron, le causse de Blandas comporte plus de 80 monuments mégalithiques. Dolmens et menhirs sont ici présents comme sur les autres causses, mais aussi plusieurs cromlechs. Plateaux pelés, massifs granitiques, élevage extensif... Le 28 juin 2011, les paysages culturels de l’agro-pastoralisme méditerranéen des Causses et des Cévennes ont été inscrits par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité. Une reconnaissance exceptionnelle pour des pratiques agricoles uniques qui ont forgé ces territoires..

 

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Dans les Causses arides du Larzac au nord, de Blandas et Campestre au sud, la Vis a creusé un impressionnant sillon de verdure, dominé en son cœur par une colline reconnaissable entre toutes. Certains lui ont donné l’appellation de « Rocher de la Vierge », les cévenols lui préfèrent le surnom d’« Huître », en référence à sa forme oblongue. Ainsi est le Cirque de Navacelles, curiosité géologique façonnée par 600 000 ans de patient labeur. Du haut des trois Belvédères de Blandas le panorama offert sur l'un des plus grand canyon d’Europe, profond de 300 mètres, est aussi saisissant que le contraste proposé par le paysage environnant. La montée vers le plateau est à elle seule unique. Entre chaos dolomitiques et étendues désertiques, les steppes caussenardes offrent au visiteur ébahi un dépaysement insoupçonnable. Vertigineux ! Les belvédères de Blandas, offrent trois points de vue imprenables sur le Cirque de Navacelles et l’alignement des gorges de la Vis. Les belvédères des Chênes, de la Doline et de la Cascade, offrent aux visiteurs une supervision de la géomorphologie grandiose et instaurent un dialogue respectueux entre l’Homme et la Terre. Ils permettent de profiter de vues différentes et vraiment impressionnantes .

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Tout au long de cette semaine nous avons partagés de bons moments de partages et de convivialités, simple sans fioriture et beaucoup d’amitiés